Décidément, plus on n'a pas envie de croiser quelqu'un, plus on le croise.
Il fallait évidemment, que l'ennemi soit ce "stryge noire". Quelle ironie du sort!
Équinoxe avança dans l'arène, le sable chaud avait au moins l'avantage de réchauffer un peu le sang froid qui coule dans la partie serpentine. On entendit, un soupçon de cris, comme si la foule voulait commencer à hurler , comme elle le faisait à chaque fois.
Mais le regard pourpre d'Équinoxe réussit à en dissuader plus d'un, et d'autres non pas eut le courage de s'opposer, malgré l'excitation des coups et du sang, chacun garda son enthousiasme à l'intérieur, chacun se concentrant pour le retenir.
On pourrait croire qu'Equinoxe est têtu à vouloir affronter plus fort que soi, mais qu'elle est la meilleure façon de progresser : affronter des ennemis faibles ou forts?
Equinoxe voulait vérifier sa théorie, il sortit alors "ses griffes de la rose" et entama le combat.
Il serpenta très vite afin de donner le premier coup, puis les mouvements de sa cible devinrent plus rapides, Équinoxe avait du mal à suivre.
Il tenta un autre coup, mais c'était comme frappé le vent, il s'était épuisé à vouloir frapper vite et maintenant l'adversaire avait encore plus l'avantage.
Avec autant de mouvements, le sable commençait à piquer les yeux, dans un accès de colère s'agrandit vers le haut avant de redescendre, griffes bien haut, et donna un violant coup en plein sur le stryge.
Il était fort, et accéléra de plus belle. Un coup puis deux coups ratés.
Comment contrer une telle esquive? Le seul moyen qu'il avait trouvé pour le moment, était de porter des coups inattendus.

