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Le Monde de Dùralas


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 Racines d'êtres divers

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Thauthaudarmafur
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Thauthaudarmafur

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MessageSujet: Racines d'êtres divers   Racines d'êtres divers EmptySam 7 Juil 2018 - 18:07
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Dal nar.


Ce sujet, destiné à donner des précisions sur Thauthaudarmafur, sera divisé en différents messages traçant la généalogie de divers personnages. La liste ci-dessous vous permet de naviguer librement entre les différentes généalogies. Chaque sujet est accompagné d'une courte biographie narrant l'histoire de certains personnages en particulier. Il m'est nécessaire de vous prévenir : la fratrie naine n'est bien souvent pas limitée au sang, mais on parle bien plus souvent de frères d'armes.






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MessageSujet: Re: Racines d'êtres divers   Racines d'êtres divers EmptySam 4 Aoû 2018 - 18:18
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 Généalogie de Thauthaudarmafur



Racines d'êtres divers Thauth12






Futrale Defervêtue

Mère (décédée)

Futrale Defervêtue est une naine d'Ogh-Hen-Kìr, et est la mère de Thauthaudarmafur. Fille de deux parents Chasseurs de la forteresse, elle grandit ainsi au contact de deux combattants de l'armée naine. Comme tout nain se respectant, elle apprit très tôt à manier les outils et les armes, affectionnant particulièrement la forge et les haches à une main. Excellente chanteuse, elle venait chaque soir à la taverne de la citadelle afin d'égayer la salle. Elle trouva en Vanyra, mère d'Urflys et gérante de l'établissement, une véritable partenaire. Leur amitié perdura sans faille.

À 26 ans, la jeune adolescente fit la rencontre de Balfor, et elle trouva en lui le collègue de forge dont elle rêvait. Ensemble, ils ambitionnèrent de forger du saphir étoilé. Leur commerce florit, et ils reçurent la demande royale de décorer les portes principales.

Lors d'une bataille contre des gobelins, Futrale, de par son agilité et son audace, permit à l'escouade dont elle faisait partie de s'extirper d'une impasse. Cette aventure lui valut le surnom de "Defervêtue".

À l'âge de 89 ans, elle fut surprise par la demande de Balfor, avouant des sentiments d'une profondeur qu'elle ne devinait alors pas. Vanyra la guida dans une période de réflexion, et parvînt à convaincre Futrale qu'ils formeraient un couple heureux. La tavernière avait raison. Conservant la même complicité qu'auparavant, les deux nains se découvrirent à nouveau, forts d'un nouvel amour.

Les années qui suivirent furent les plus belles de la vie de la naine. Entourée de ses amis, du nain qu'elle aimait, elle avait pour travail l'occupation qu'elle appréciait, elle chantait autant qu'elle le souhaitait, buvait autant qu'elle le pouvait, et combattait quand elle le voulait. C'est dans ces années qu'elle rencontra Zartys, frère d'armes de son mari. Très vite, elle se mit à admirer ce personnage.

66 années plus tard, ils décidèrent d'avoir un enfant. La grossesse se passant dans de bonnes conditions, ils décidèrent d'un commun accord du nom : Praetrys si c'était une fille, en hommage à l'ancêtre de Balfor, et Thauthaudarmafur si c'était un garçon.

Toujours pleine de bonté, la naine enseigna tout ce qu'elle savait à son fils, essayant de lui transmettre des valeurs honorables et utiles, ainsi que l'art de la forge. Son amour pour son enfant surpassait la tristesse dûe à la perte de sa voix. Malheureusement, il s'avérait qu'avec l'âge -pourtant encore jeune pour un nain-, Futrale perdait sa capacité à chanter aussi clairement que quelques années plus tôt. Malgré cela, elle continuait à être heureuse et épanouie auprès des êtres qui lui étaient chers.

La voix de Futrale s'éteignit définitivement, 22 ans plus tard, lors d'une patrouille. Une embuscade gobeline surprit son escouade. Elle et Balfor, derniers survivants, parvinrent à exterminer les ennemis. Touchée de la Vitrieuse, Futrale périt de la dague de Balfor, à l'âge de 178 ans.









Balfor Front-Brillant

Père (décédé)

Balfor Front-Brillant est un nain d'Ogh-Hen-Kìr, et est le père de Thauthaudarmafur. Fils de deux parents Constructeurs de la forteresse et descendant d'Aerys, l'un des dix fondateurs et le premier Maître des Runes, il lui fut enseigné l'art et le goût de la forge dès son plus jeune âge. Il s'avéra bien vite qu'il était un guerrier né. Ses parents voulurent qu'ils deviennent un Chasseur, mais il s'y refusa, prétextant vouloir faire perdurer la forge familiale.

Il passa le plus clair de son enfance avec Zartys, le fils d'amis de ses parents. Celui-ci ayant 125 ans de plus que Balfor, il se fit le devoir de le protéger. Il eut la surprise de remarquer que, malgré sa jeunesse, le nain était extrêmement doué en terme de combat. En effet, Balfor était un nain précoce. Redoutable avec sa hache à lame double et avec son marteau, il était également doué à la forge, et était doté d'une perspicacité surprenante.

Lorsqu'il devint jeune adulte, à 35 ans, Balfor demanda à Zartys de l'emmener avec lui dans les combats. À cette époque, Zartys n'avait alors pas combattu. Ainsi, ils vécurent ensemble leur première bataille. Malgré le fait que Balfor était un Constructeur, on le voyait toujours aux côtés de Zartys lorsque celui-ci partait dans les profondeurs pour combattre. C'est ainsi qu'il se fit un nom dans l'armée naine. Parallèlement, il rencontra Futrale à la forge, et ils décidèrent de travailler ensemble. L'ambition de la jeunesse leur dictait alors de s'intéresser au saphir étoilé, magnifique minerai peu utilisé en Ogh-Hen-Kìr. À compter de ce jour, ils ne travaillèrent qu'ensemble.

Une commande royale leur parvînt un matin. Le roi leur demandait de décorer les portes principales. On raconte que Balfor aurait encastré les pierres de saphir étoilé à l'aide de son front, d'où le surnom de "Front-Brillant". Mais ce ne sont que des rumeurs...

Les années passèrent où le quotidien de Balfor se résumait à forger, combattre, boire et rire. La matinée avec Futrale à la forge, l'après-midi dans les profondeurs avec Zartys et la soirée à boire et jouer avec Zartys, à écouter Futrale chanter. Soixante-trois années passèrent ainsi, où Balfor aimait sa vie. Une discussion avec Zartys, où celui-ci tentait de convaincre Balfor qu'il était amoureux, amena le nain à changer cette routine. Suivant les conseils de Zartys, et conscient de ses sentiments qu'il n'avait su interpréter auparavant, il déclara sa flamme à Futrale, qui finit par accepter.

Le quotidien de Balfor changea perceptiblement. La matinée avec Futrale à la forge, avec toujours le même sérieux, l'après-midi dans les profondeurs avec Zartys à combattre, la soirée à la taverne à jouer et boire avec Zartys, à écouter chanter Futrale, puis la nuit dans les bras de son aimée. Il était heureux.

66 années plus tard, Balfor et Futrale décidèrent d'avoir un enfant. Ils se mirent d'accords sur les noms : Praetrys si c'était une fille, en hommage à son ancêtre, et Thauthaudarmafur si c'était un garçon, en symbolique pour Zartys qui, entre temps, était devenu un très bon ami du couple, en plus d'être le frère d'armes de Balfor.

L'éducation et la pédagogie n'étaient pas des qualités chez Balfor. Il ne parvînt que peu à éduquer son enfant, le laissant découvrir le monde par lui-même. Il prit son rôle de paternel d'un côté moins catégorique, mais obligea néanmoins son fils à l'écouter lorsqu'il le devait. Il lui enseigna ainsi l'honneur, l'amour de la tradition, et surtout le respect. Balfor, finalement, n'aura enseigné à Thauthaudarmafur que les principes les plus importants pour lui, ainsi que les bases du combat. Il considérait comme plus important l'amitié qu'il portait à Gradul. Selon lui, l'amitié et la loyauté était les qualités les plus importantes à transmettre. En secret, Balfor espionnait son fils autant qu'il le pouvait, veillant à connaître tout de ses faits et gestes grâce à la complicité d'amis, de voisins et de collègues.

La vie de Balfor se termina 22 ans plus tard, lors d'une patrouille. Une embuscade gobeline surprit son escouade. Lui et Futrale, derniers survivants, parvinrent à exterminer les ennemis. Touché de la Vitrieuse, Balfor périt de la dague de Futrale, à l'âge de 187 ans.





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MessageSujet: Re: Racines d'êtres divers   Racines d'êtres divers EmptyMer 22 Aoû 2018 - 21:40
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 Fratrie d'armes de Thauthaudarmafur



Racines d'êtres divers Fratri11







Gradul Doigts-de-Mithril

Ami d'enfance (décédé)

Gradul, fils unique de Beorf et d'Awrack, est un nain d'Ogh-Hen-Kìr. Fils d'un père Chasseur et d'une mère Porterune, il grandit dans un contexte familiale très porté sur le combat. Beorf étant très régulièrement absent, Awrack dut se charger, dans la grande majorité, seule de l'éducation de leur enfant. Son travail s'y reflétant, son goût pour la liberté et l'autonomie laissa le jeune nain occuper le plus clair de son temps seul. C'est ainsi que, très tôt dans son enfance, Gradul partit à l'aventure des dédales de la forteresse. Du haut de sa dizaine d'années, il faisait déjà les quatre cents coups.

Entreprenant de braver la règle selon laquelle un nain ne devait boire d'alcool avant ses vingt ans, il fit la rencontre de Thauthaudarmafur, qui avait le même projet. En quelques instants, une amitié naquit entre ces deux nains, se soldant par l’obtention de deux bouteilles qu’ils conservèrent. L’influence de cette nouvelle rencontre sur Gradul conduit à un gain de disciple de ce dernier vis-à-vis de l’enseignement parental. Alors qu’auparavant, il portait plus d’importance à sa solitude aventureuse, il se mit alors à accepter les séances éducatives de ses parents. La vérité était qu’il était entré en compétition avec Thauthaudarmafur. Il ne pouvait accepter d’avoir du retard en une quelconque matière sur son ami. Âgé de quelques mois de plus, il se considérait comme l’aîné, et souhaitait conserver cette stature. De son côté, Thauthaudarmafur tentait également de surpasser Gradul, afin de mieux le narguer. Cette esprit compétitif se retrouva, dans une ampleur décuplée, durant leurs duels de KvUnT.

Lorsque Whuurtad fut couronné, Gradul, impressionné par l’art mis en œuvre par Zartys, Maître des Runes et Thane de la forteresse, à l’aide de ses runes, eut l’envie de devenir Maître à son tour. À compter de ce jour, il tâcha de se renseigner sur cette pratique runique. Le jour où l’armée naine partit en guerre contre les gobelins, sa décision était prise. Aux côtés de Thauthaudarmafur, qui, entre temps, avait décidé de devenir Thane, Gradul scella sa décision en même temps que leur amitié par l’ouverture de leurs bouteilles. Il deviendrait Maître des Runes, et son ami serait le Thane. Ensemble, ils soutiendraient le roi en place en tant que conseillers.

Arrivés à l’âge de rejoindre des formations diverses afin de découvrir les différents corps de métier, les deux adolescents, déjà décidés, ne participèrent qu’à ceux servant leurs intérêts. Ainsi, ils grandirent, et se formèrent également l’un l’autre afin de se compléter. Ainsi, Gradul, en plus d’un sang froid et d’une méthode de réflexion, apprit les bases du combat et de la stratégie grâce à Thauthaudarmafur. Ensemble, ils devinrent polyvalents, sachant parfaitement que leurs vies étaient liés.

Ce lien se renforça bien davantage lorsque les deux amis décidèrent de leur propre chef de descendre dans les profondeurs. Ils souhaitaient combattre, et étaient las des multiples refus de leurs parents. Ce jour-ci, ils bravèrent l’interdiction, et franchirent les délimitations des mines. Ils tendirent une embuscade à un groupe de gobelins. Mais l’odorat de ces derniers s’avéra plus précis que la stratégie naine. Les deux amis se retrouvèrent en mauvaise posture. Fort heureusement, leur maîtrise du combat fut suffisante pour éliminer la dizaine de gobelins leur faisant face. Fiers de leur victoire, ils devinrent frères d’armes sur les cadavres ennemis.

Survint alors, quelques années plus tard, un tragique événement. Zartys, après les premières constatations de contamination par la Vitrieuse, avait envoyé des patrouilles afin de repousser au plus loin les gobelins, et les risques de maladie. Les parents de Thauthaudarmafur s’étaient portés volontaires, fidèles à leur altruisme légendaire. Gradul, espionnant tous les faits et gestes de Zartys, s’aperçut vite que quelque chose n’allait pas. Une milice ne rentrait pas, et Zartys souhaitait rester seul pour la retrouver. Le suivant jusqu’à chez son ami, Gradul attendit patiemment, l’attente amenant peu à peu la crainte de la vérité. Son frère d’armes était orphelin. Lorsqu’il sortit, accompagné du Maître des Runes, Gradul les rejoignit, souhaitant être auprès de Thauthaudarmafur lorsque celui-ci subirait le choc visuel. Le champ de bataille était confus, et terrifiant. La moitié de la patrouille -qui devait compter dans la quinzaine de membres- gisait près d’une paroi écarlate de leur sang. Certains, égorgés, se vidait de leur sang depuis bien trop longtemps tandis que d’autres, empalés, tenaient debout par une force surnaturelle, les maintenant honorables au-delà du trépas. C’était le premier lieu de combat aussi sinistre que virent les deux jeunes adolescents. Le plus écœurant était la cinquantaine de gobelins pulvérisés, et dont l’odeur envahissait la caverne. Le plus choquant était les corps entrelacés, rongés et déformés par la Vitrieuse, des parents de Thauthaudarmafur, dont les poignards respectifs étaient plongés dans le cœur de l’autre. Gradul, pris de nausées, se détourna de cet affreux spectacle, les joues trempées de larmes. Balfor et Futrale avaient toujours été très affectueux envers lui, et il les aimait autant qu’il aimait ses propres parents. Zartys rejoignit Gradul, laissant son intimité à l’orphelin, et tenta de calmer l’adolescent en larmes. De nombreuses minutes plus tard, il se retrouva à fixer, l’âme en peine, le bûcher allumé par ses amis, consumant les cadavres des guerriers nains.

Cet incident fut tu par le Roi. Surpris, Gradul était en désaccord avec cette décision. Son avis était que l’exploit des parents de son ami de défaire autant de gobelins, et d’avoir eu l’honneur de se suicider avant que la maladie ne les retourne contre les leurs devaient être rapportés. Cependant, Thauthaudarmafur lui recommanda de taire son opinion, argumentant qu’il n’était guère le moment de se diviser entre nains. Gradul tenta, une fois seul à seul, de débattre ce point avec son ami. Ce dernier, laissant tomber toute résistance et apparence, fondit en larmes dans les bras du jeune nain. Il lui demanda de taire son cœur, et de se concentrer sur la Vitrieuse. « Veux tu que nous gouvernions une forteresse terrifiée ? » fut la question qu’il posa. Gradul, compatissant, et bouleversé de voir son frère ainsi détruit, acquiesça, jurant sur son honneur de suivre les conseils de celui-ci. Thauthaudarmafur, après quelques minutes de silence, lui annonça son départ de la forteresse. Prétextant qu’il devait préserver les siens de ce mal, il fit ses adieux à Gradul. Ce dernier, attristé, le laissa partir, conscient du besoin qu’avait toujours ressenti son ami d’extérioriser ses émotions lorsque celles-ci étaient trop fortes. Malgré tout, il venait de perdre deux nains qu’il aimait énormément, et son frère d’armes.

Durant les dix années suivant ces événements, Gradul, encore trop jeune pour devenir apprenti Maître, poursuivit sa formation. Suivant l’exemple de Zartys, il se concentra sur le combat. Il devînt donc Chasseur. Il développa un style de combat spécial, avec lequel il se sentait en harmonie parfaite. Ne portant que deux haches de lancer, il s’en servait pour se battre au corps-à-corps. Cela lui offrait vitesse et portée, mais réduisait sa puissance de frappe. Brillant sur les champs de bataille et les escarmouches menées contre les gobelins, il fut nommé Sergent d’escouade. Il se fit un nom dans l’armée grâce à sa capacité à économiser les vies naines dans ses stratégies triomphantes. Demeurant néanmoins un adolescent, et malgré sa précocité flagrante, il ne put décrocher plus de grades, mais démontra de nombreuses performances dans le combat. Il prouva ainsi son esprit stratège et sa puissance de combat meurtrière.

À 32 ans, Gradul retrouva son frère d’armes. Malgré cette longue absence, il retrouva son frère d’armes comme il l’avait laissé. Les deux cicatrices qu’il arborait désormais, son air sérieux, ainsi que l’arsenal d’armes qu’il transportait -dont le marteau de son défunt père- ne prouvait qu’une chose : Il avait, tout comme lui, mûri en ces dix ans. Ils s’étreignirent, mais n’eurent pas le temps de discuter. Thauthaudarmafur était parti sans prévenir, et Whuurtad exigeait des explications. Son frère d’armes dut donc s’entretenir avec le Roi et Zartys, mais Gradul savait qu’ils n’allaient pas sévir. Ils savaient, tout comme le jeune nain, que Thauthaudarmafur n’était pas empli de malice. Lorsque celui-ci rejoignit Gradul, ils purent raconter leurs aventures. Gradul, enthousiaste, narra son ascension dans la hiérarchie, et ses nombreuses batailles. Il précisa également les nombreuses éloges dont il avait été la cible, faisant bien comprendre à son ami que leur projet commun était bien engagé. De son côté, Thauthaudarmafur resta très évasif, mentionnant des aventures dans le Grand Froid et une pierre magique, mais rien à propos de la Vitrieuse. Gradul s’étonna à s’attrister de cette attitude de son frère. Il le fut davantage lorsque ce dernier annonça ne pas rentrer dans les rangs de l’armée, mais demeurerait en solitaire, menant des expéditions dans les profondeurs. Gradul était triste, et énervé contre son ami. Non content de l’avoir abandonné pendant une dizaine d’années, il se mettait à renier la totale confiance qu’ils avaient autrefois, et à oublier la complicité qu’ils avaient mis en place. Un pan de leur amitié s’était brisé.

Quelques jours plus tard, Gradul apprit que Thauthaudarmafur avait demandé aux Marteleurs de l’entraîner. La rumeur courut selon laquelle il aurait défié Malkrof et remporté le duel. Gradul, ne souhaitant pas croire les on-dit, décida de rendre visite à son ami. Mais, alors qu’il approchait de sa maison, il vit cinq Marteleurs, dont Narmus, leur chef, et Malkrof, attendre sur le pas de la porte. Thauthaudarmafur, équipé, les rejoignit, et, ensemble, ils s’engouffrèrent dans les profondeurs. Gradul fut, une nouvelle fois, blessé que son ancien frère d’armes ne le tienne pas au courant de ses avancées.

Quelques mois passèrent, durant lesquelles Gradul fit la demande exceptionnelle afin de passer commandant du throng. Zartys, percevant la jalousie et le souhait d’égaler son ami d’enfance de Gradul, accéda à sa requête. Un soir, le Thane et Maître des Runes d’Ogh-Hen-Kìr passa l’annonce de deux nominations : celle de Gradul au rang de commandant, et celle de Thauthaudarmafur au rang d’apprenti Maître. C’en fut trop pour le jeune commandant. Alors que la forteresse prévoyait une grande fête le soir même, il demanda à Thauthaudarmafur de venir à la taverne plus tôt. Il voulait régler une bonne fois pour toutes les comptes qu’ils accumulaient. Gradul avait du mal à conserver son calme. Le sentiment d’avoir été trahi résonnait en lui comme possédant une conscience propre dans ses veines. Lorsque Thauthaudarmafur arriva, et qu’il l’appela « mon frère », le sang de Gradul s’échauffa, et il ne sut se contrôler. Perdant partiellement la raison au profit de la rage, il attaqua son frère, le blessant sérieusement au front, lui causant sa troisième cicatrice faciale. Les nains de la forteresse, avertis par le bruit, vinrent les séparer alors que Gradul avait le nez explosé, mais ne ressentait plus la douleur sous l’adrénaline. Il se débattit longuement dans les bras des nains venus de la taverne. Il fallut bien cinq Chasseurs pour le maîtriser et le maintenir en place afin que l’on soigne son nez.Il fut enfermé dans une chambre toute la nuit, et surveillé. Le lendemain matin, il se réveilla avec l’âme emplie de remords. Il voyait les événements sous un autre œil, et comprenait d’une oreille plus claire les paroles de la veille qu’avait rétorqué son frère. Le choix d’un Maître concernant son apprenti est unique, et irrévocable. Son ami n’avait pas voulu le trahir, tout cela résultait d’un malentendu hasardeux. De plus, Thauthaudarmafur avait perdu plus que quiconque à cause de la Vitrieuse, il était normal qu’il n’ait pas envie d’en parler, ni de partager certains sujets trop sensibles. Les Marteleurs ne creusent pas les raisons, ils agissent, c’est tout. Se sentant coupable, le nain décida de rejoindre le chevet de son frère, et patienta calmement son réveil, observant le visage défiguré de celui-ci. Depuis la mort de ses parents, il avait perdu les traits hérité de ces derniers à cause des cicatrices. Il était laid. Gradul avait souri. Il savait que Thauthaudarmafur en rirait à son réveil. Ce fut le cas. Les deux amis se retrouvèrent pleinement, et se pardonnèrent. Ils jouèrent toute l’après-midi au KvUnT afin de se préparer au tournoi du soir, reporté à cause de leur querelle.

Le tournoi se déroula bien pour les deux jeunes nains, qui arrivèrent en demi-finale, avec Zartys et Whuurtad. Le tirage au sort les désigna comme adversaires. Thauthaudarmafur joua son fameux deck Terrain tandis que Gradul se lançait avec son meilleur deck. Leur amitié renouvelée prit un ton nouveau à l’issue de ce duel lorsque Gradul remporta, avec une grande fierté, la demi-finale. C’était la première fois que les deux amis se confrontaient lors d’un tournoi de cette importance. C’était l’aîné qui prenait le dessus, après vingt années de rivalité. Gradul, laissant à son frère d’armes un répit dans les bras de la belle Ulfrys, se retrouva contre le Roi. Comme attendu, le deck ravageur accompagna Whuurtad dans sa série de victoire. Devenu le second meilleur joueur du KvUnT, Gradul fut récompensé par des gants en mithril remis en main propre par le Roi. Le jeune nain décida de toujours s’en équiper durant les combats futurs.

Ces derniers faits lui valurent le titre de « Doigts-de-Mithril », en hommage à sa performance dans le jeu traditionnel de la forteresse, et des gants brillants qu’il arborait fièrement.

Toute jalousie oubliée et pardonnée, Gradul retrouva en Thauthaudarmafur l’ami et le frère qu’il avait été autrefois. Les événements, tragiques et hasardeux, avaient amené diverses perturbations dans leur projet, mais, la confiance régnant, leur objectif était, plus que jamais, dans leur ligne de mire. Ils n’avaient qu’à persévérer dans leurs voies respectives, et le temps leur amènerait la finalité tant attendue. C’est dans cette optique que, durant 18 années, Gradul suivit la formation, celle-ci l’amenant, au fur et à mesure d’entraînements et d’escarmouches, au rang de commandant en chef, celui juste en dessous du Thane. Les commandants en chef, au nombre de 5, étaient sous l’ordre direct du Thane, et lui servaient la plupart du temps de conseillers et d’informateurs. En effet, là où cinq nains peuvent être, un seul ne le peut. Gradul devînt alors le plus jeune commandant en chef de l’histoire d’Ogh-Hen-Kìr.

Vînt alors l’époque des troubles. Les nouvelles des profondeurs, tenues sous silence pour le reste de la forteresse, étaient mauvaises. Les gobelins, devenus audacieux et plus dangereux, donnaient davantage signe de vie. On les voyait très souvent des remparts, à scruter les murailles de pierre érigées contre eux. Gradul reçut pour ordre direct de Zartys de ne pas communiquer ces informations à Thauthaudarmafur. La volonté du Thane et Maître des Runes était que, malgré leur complicité fraternelle, les deux nains se devaient de comprendre où étaient les limites de leurs rôles. Cependant, lorsque les Abysses de Saphir Étoilé furent envahies, il ne put conserver le secret. Il mit son frère d’armes dans la confidence, comprenant alors sa soudaine fureur, et son désir brûlant de récupérer leurs terres. Gradul, au-delà même de comprendre son ami, partageait ce sentiment, ne serait-ce qu’en l’honneur de deux nains qu’il avait aimé.

Thauthaudarmafur réclama la permission de mener une escouade afin de défendre la forteresse et reprendre les mines. Appuyé par Gradul, il obtint la permission de prendre une dizaine de nains.Quant à lui, Gradul souhaitait prendre certains nains sous ses ordres, dont il connaissait la valeur. Mais l’apprenti Maître fut catégorique : il prendrait les Marteleurs volontaires. Gradul n’aimait pas la stratégie développée, et était en désaccord avec les décisions prises par le Roi et Zartys, ainsi que ceux de Thauthaudarmafur. Selon lui, et malgré la Vitrieuse, ils devaient prendre bien plus de nains. Cet opinion était accentué par le mauvais pressentiment qui violentait son crâne, et nouait son ventre. Il suivit néanmoins son frère, progressant à ses côtés vers les mines.

Le chaos envahit alors son esprit. Les portes des remparts étaient ouvertes, les gobelins ordonnés et stratèges, les portes se refermant derrière eux, la volée de flèches provenant des remparts sur eux…

Gradul périt à l’âge de 51 ans, devant les remparts des Abysses de Saphir Étoilé. Victime de la Vitrieuse, il fut abattu par Thauthaudarmafur.








Narmus Crâne-d'Acier

Mentor de combat (décédé)

Narmus est le chef des Marteleurs d’Ogh-Hen-Kìr. Fils de deux Marteleurs et frère d’une Mineuse, il grandit dans un contexte familial de guerriers, prônant l’honneur et la gloire au combat. Il adopta cet état d’esprit, considérant qu’un ami tombant à ses côtés était le plus grand des déshonneurs. Protéger et sauver, voilà ce qu’était la mission d’un guerrier nain. Honneur et courage. Puissance et sang froid. Maîtrise et célérité. Il suivit toujours l’enseignement guerrier de ses parents, découvrant toutes les armes dont ils disposaient bien avant de devenir jeune adulte. Une fois l’âge requis, il devînt Chasseur, et entreprit de maîtriser tout un arsenal d’armes afin d’être un guerrier polyvalent.

Très tôt, avant son demi-siècle, il commença à perdre ses cheveux. Prétextant, avec orgueil, que cela lui donnait un atout supplémentaire, il se mit à intégrer le coup de crâne dans son style de combat. Ce mouvement s’avéra redoutable. Son surnom « Crâne-d’Acier » provient de l’hilarité générale lorsqu’un gobelin tomba, inconscient, après un coup de boule de Narmus.

Suite à son talent au combat, de sa maîtrise hors norme d’une multitude d’armes, sa loyauté indéfectible et son honneur sans faille, il fut intégré dans les Marteleurs sans avoir à le demander. Il défia, afin de suivre la tradition, un des Marteleurs en place, et remporta le combat haut la main. Alors qu’il atteignait l’âge adulte, Narmus s’était déjà fait un nom au sein du throng d’Ogh-Hen-Kìr.

Les années, et les batailles se succédèrent. Le précédent chef des Marteleurs périt au combat, lors d’une descente particulièrement dangereuse dans les profondeurs. Narmus fut désigné comme candidat pour le poste vacant. Ainsi, à près de deux soixantaines d’années, il devînt le chef des Marteleurs, l’élite des guerriers d’Ogh-Hen-Kìr. Ce titre est considéré comme étant au même rang que les commandants en chef du throng, mais n’en fait pas explicitement partie, car les Marteleurs sont sous le commandement du Roi, et non du Thane. Celui-ci n’a aucune autorité à avoir sur ces nains, ces derniers respectant néanmoins son titre.

De par sa position dans la hiérarchie, Narmus eut vent de l’incident survenu à la patrouille des parents de Thauthaudarmafur. Ainsi prévenu de la proximité alarmante de gobelins embusqués, il prit l’initiative de nettoyer, à l’aide de ses hommes, les galeries sinueuses et naturelles proches de la forteresse. Il suivit avec intérêt les empruntes laissées par les nains défunts, et évalua lui-même comment les gobelins avaient agi. Il fut ainsi le premier à se douter d’un changement. Il prévînt Whuurtad qu’il craignait que quelque chose n’ait changé dans les profondeurs et que les gobelins se disciplinaient. Le Roi sembla avoir pris compte de sa remarque, mais refusa, pour le bien de son peuple, de risquer d’autres contaminations. Narmus n’était pas d’accord, mais se devait d’obéir.

Cependant, une dizaine d’années plus tard, un nain apparut sur le pas de l’enceinte, et défia les Marteleurs. Malkrof se porta volontaire. Narmus assista au combat. Malkrof était son frère d’armes depuis bien longtemps désormais, et il pouvait témoigner de sa maîtrise du marteau. Le nouvel arrivant était lent, c’était indéniable. L’arsenal d’armes qu’il transportait assurait sa polyvalence, mais cela le pénalisait en terme de vitesse. Malkrof, sous l’injonction de Narmus avant le duel, ne se battait pas à son plein potentiel. La tradition voulait que le novice batte un senior pour rejoindre l’élite, mais cette pratique ne prenait pas en compte le potentiel qu’un nain peut posséder. Un potentiel que les Marteleurs savent exploiter, et qu’il serait dommage de gâcher, d’où la décision du chef des Marteleurs. Après quelques minutes de légers échanges, le dénommé Thauthaudarmafur, fils de Balfor, mit en place une stratégie contrant les mouvements amples de Malkrof avec son marteau. Une stratégie qui paya bientôt par l’agenouillement du Marteleur. Narmus stoppa le duel : Thauthaudarmafur était accepté chez les Marteleurs.

Le jeune nain refusa néanmoins d’entrer dans le cercle, ne réclamant que la formation guerrière. Narmus, tout d’abord, refusa, car il n’était pas coutume de procéder ainsi. S’en suivit un entretien privé avec Thauthaudarmafur, où ce dernier expliqua son choix. Il souhaitait devenir Thane, mais se refusait le titre de Marteleur. Depuis le décès de ses parents -Narmus comprit par ailleurs le lien avec la fameuse patrouille défaite dix ans plus tôt-, il ne souhaitait pas avoir de liens le restreignant dans une caste sociale. Le chef des Marteleurs déclara qu’il n’y avait en réalité pas plus libres que les Marteleurs, qui, hormis quelques rares cas, demeuraient tranquilles vis-à-vis de l’autorité. À cela, Thauthaudarmafur répondit que la liberté n’existait pas en ce monde, car l’attachement à nos proches nous liaient émotionnellement à ceux-ci et à un matérialisme sans espoir. Narmus n’était pas certain de bien interpréter les propos du jeune nain, mais saisit parfaitement la détresse profonde dans laquelle il avait été durant son exil. Intrigué, Narmus céda à la demande du nain, et fit une entorse au règlement, acceptant de former Thauthaudarmafur sans l’intégrer à leur groupe. Il pressentait que ce nain allait bouleverser bien des choses en Ogh-Hen-Kìr.

Il avait eu raison. Le lendemain, le jeune nain demanda de l’aide à ses mentors pour une expédition dans les profondeurs. Prétextant que cela serait rapide, Thauthaudarmafur reçut la visite de Narmus, Malkrof, Kochytwaz, Bulgraf et Gyrtil. Ensemble, ils partirent pour la bâtisse de pierres dans les profondeurs, là où un fabuleux trésor avait été trouvé par Whuurtad après la dernière grande bataille. Narmus fut étonné de voir Thauthaudarmafur parcourir absolument toute la bâtisse, prenant des notes sur des détails insignifiants. Des gravures, des marques sur les murs, des débris, des éclats, tout était prétexte à indice selon le nain. Narmus trouvait cela inutile. Certes, le mystère entourait cette bâtisse, et personne ne savait d’où elle venait, ni le trésor, mais cela avait peu d’importance à ses yeux. Heureusement, l’inspection dura environ une heure, après quoi les nains remontèrent, entamant directement la formation.

Narmus était le mentor de combat. Son rôle était d’apprendre au novice la maîtrise des armes. Il s’avéra que Thauthaudarmafur savait se battre avec son marteau-piolet et sa hache légère. Moins performant avec son bouclier et son marteau lourd, le jeune nain faisait preuve d’une volonté et d’une persévérance qui plaisait à Narmus. Devant le désir sans appel de Thauthaudarmafur à conserver un équipement polyvalent, le mentor lui conseilla néanmoins de retirer une pièce lourde de son équipement, entre son marteau et son bouclier. Héritage de son défunt, le marteau finit ainsi en arme décorative dans la maison du jeune nain.

Quelques temps plus tard, Narmus eut la surprise d’apprendre que son apprenti était nommé apprenti Maître des Runes. C’est ainsi qu’il put se rapprocher de Zartys, organisant en sa compagnie l’éducation du jeune nain. Ensemble, ils convinrent de faire de cet orphelin leur protégé. Le Maître des Runes et Narmus occuperaient chacun une demi-journée à inculquer à Thauthaudarmafur leur domaine d’enseignement.

18 années durant, Narmus s’efforça à ce que Thauthaudarmafur soit expert de toutes les armes pouvant lui être utile, allant des armes lourdes telle un marteau à l’épée légère. L’apprenti avait néanmoins une grande préférence pour son marteau-piolet, sa hache légère et son bouclier. La longue période d’enseignement vit se créer un lien indéfectible entre Narmus et son disciple sur le champ de bataille, où ils devinrent frères d’armes après avoir enchaîné de nombreuses escarmouches dans les profondeurs.

C’est pourquoi Narmus insista pour faire partie de l’expédition dans les Abysses du Saphir Étoilé. Ayant appris à comprendre et aimer Thauthaudarmafur, il comprit l’intérêt que ce dernier portait à l’invasion gobeline. C’était une question d’honneur à ses yeux, il fallait reprendre cette mine, et déplora le fait que le Roi refusait d’envoyer plus de troupes.

Narmus périt à l’âge de 187 ans, devant les remparts des Abysses de Saphir Étoilé. Victime de la Vitrieuse, il fut abattu par Thauthaudarmafur.








Malkrof Éclate-Gobelins

Mentor de stratégie (décédé)

Malkrof est un nain d’Ogh-Hen-Kìr. Fils de deux Banquiers, il grandit dans un contexte familial de commerciaux, prônant la confiance et l’efficacité. Lent d’esprit, il mit de longues années à apprendre les rudiments vitaux dans l’éducation, que ce soit lire ou compter. Ses parents comprirent très vite que Malkrof ne suivrait pas leur voie. Cependant, il y avait un point où Malkrof excellait, c’était la stratégie. Malgré  le fait qu’il ne comprenait pas ce que signifiaient les chiffres, il comprit comment rentabiliser une affaire ou encore gérer des taux d’intérêt. Son père fit alors appel à un de ses frères d’armes, Warkruz, commandant en chef, afin que celui-ci tente de lui enseigner l’art du combat. Dans ce domaine également, Malkrof ne sut trouver sa voie. Cependant, chez son nouvel instructeur, le jeune nain trouva des plans de bataille, et sut les déchiffrer.

Se basant sur cette trouvaille, Warkruz expliqua à Malkrof les forces et les faiblesses de chaque escouade, tentant de lui faire comprendre pourquoi on ne mettait pas des chevaucheurs de sanglier sur les remparts. L’enfant apparut extrêmement perspicace quant à la logique militaire, et put deviner certaines stratégies du commandant en chef avant que celui-ci ne les lui introduise.

Malkrof grandit ainsi, incapable des plus basiques tâches, mais fin stratège considéré comme un génie. Il dut pourtant se forcer à maîtriser le marteau lourd afin de devenir un Chasseur. Le marteau lourd fut en réalité la seule arme qu’il affectionnait particulièrement, la trouvant la plus efficace et rentable en terme de stratégie et d’avantages.

Brillant dans bien des batailles par sa stratégie et sa maîtrise du marteau, il remporta le surnom « Éclate-Gobelins » et fut très vite une exception dans le throng, ne participant que peu aux escarmouches, mais en organisant le plus grand nombre. Son talent le hissa dans le cercle fermé des Marteleurs sans passer par le traditionnel défi. Il entra dans les rangs des Marteleurs peu de temps après Narmus, et se lia avec celui-ci très tôt. Ils trouvèrent l’un et l’autre le complément dont il manquait. Ainsi, Narmus, grand guerrier, et Malkrof, grand stratège, devinrent frères d’armes.

Lorsque Thauthaudarmafur arriva sur le palier de la caserne des Marteleurs, Malkrof se porta volontaire sans raison spécifique. Narmus lui recommanda de ne pas se battre sérieusement, afin de laisser une petite chance au novice. Malkrof suivit les ordres, et domina en premier lieu le jeune nain, bien trop lent. Le Marteleur vit ensuite son adversaire changer de style de combat, et contrer totalement le sien. En combat réel, il aurait réagi et contrer à son tour la nouvelle offensive, mais n’en fit rien, laissant Thauthaudarmafur le vaincre.

Narmus lui demanda ensuite d’entraîner le jeune nain. Malkrof devînt le mentor de stratégie de Thauthaudarmafur. Il souhaita lui enseigner une méthode de réflexion qui n’est pas nécessairement instinctive. Pour cela, il lui fallut procéder par étapes. Tout d’abord, le KvUnT offrait un terrain de jeu parfait pour un enseignement de stratégie, et Malkrof eut la bonne surprise de découvrir que son apprenti était déjà grand adepte du jeu. Cependant, son esprit stratège dans le jeu différait avec celui lors d’un combat ou lorsqu’il organisait une bataille. Pour Malkrof, le lien était naturel. Pour Thauthaudarmafur, ce fut un véritable défi de lui inculquer le même état d’esprit. C’est pourquoi Malkrof le guida au siège de commandement afin de lui montrer comment se dirigeait une armée sur un champ de bataille réel.

Malkrof considérait la victoire et l’économie des troupes comme étant complémentaires. Effectivement, son raisonnement était le suivant : Plus on a d’unités aptes à se battre, plus les chances de victoire étaient de notre côté. Mais son apprenti avait un esprit différent, considérant qu’une défaite en faveur d’une économie de nains pouvait amener à la victoire. Malkrof, en tant que génie stratège, fut surpris de ne trouver aucune faille aux contre-arguments que lui donna son apprenti, et fut heureux de découvrir que cet enseignement allait être instructif également pour lui.

Lorsque Thauthaudarmafur fut nommé apprenti Maître des Runes, Malkrof décida de rester à l’écart des festivités, ne se sentant guère à son aise dans les grands rassemblements. Considéré comme génie de la stratégie, ses faiblesses étaient néanmoins une barrière qu’il ne savait surmonter. L’ochlophobie qui l’étreignant chaque fois qu’il y avait trop de nains qu’il ne connaissait pas était sans doute la plus redoutable de ses faiblesses. Ainsi, il ne participa pas au grand tournoi de KvUnT.

Les 18 années de formation portèrent leur fruit. Malkrof et Thauthaudarmafur en venait à débattre de stratégie et à confronter leurs différents points de vue sans qu’aucun de ceux-ci ne soit le meilleur. Ensembles, ils avaient mené de nombreuses escarmouches et explorations dans les profondeurs, ne dirigeant qu’une partie des Marteleurs. Les duels de cartes qu’ils avaient joué se comptaient désormais par milliers, et Malkrof était vainqueur la plupart du temps. Bien que le jeune nain ait progressé à chaque combat, le vétéran avait toujours un coup d’avance. En effet, l’esprit d’anticipation de Malkrof lui permettait de conserver l’avantage. Malgré tout, Thauthaudarmafur et Malkrof trouvèrent en l’autre un adversaire et un rival à leur hauteur en terme de jeu. Presque inconsciemment, et surtout naturellement, ils devinrent ainsi frères d’armes.

L’honneur obligea Malkrof à accompagner son apprenti lorsque celui-ci voulut reprendre la mine de Saphir Étoilé, minerai forgé par ses parents, qui avait été envahie par les gobelins. Il supervisa l’organisation de Thauthaudarmafur, et s’y conforma, en accord avec sa stratégie. Il pensait qu’il fallait plus de nains pour reprendre une mine, mais ne dit rien, parfaitement conscient que l’ordre venait de la haute sphère hiérarchique craignant une diffusion importante de la Vitrieuse. Ainsi, armé de son marteau, il suivit son frère dans les profondeurs.

Malkrof périt à l’âge de 181 ans, devant les remparts des Abysses de Saphir Étoilé. Victime de la Vitrieuse, il fut abattu par Thauthaudarmafur.








Kochytwaz Trompe-La-Mort

Mentor de survie (décédé)

Kochytwaz est un nain d’Ogh-Hen-Kìr. Fils de deux Porterunes, il grandit auprès de familles amies de ses parents car ceux-ci, par monts et par vaux, ne pouvaient assurer son éducation. Grossesse indésirée, les parents de cet enfant ont, malgré cette naissance, désiré continuer leurs travaux. Ainsi, le jeune nain grandit sans pouvoir créer de réelles attaches avec ses parents. Les différentes familles régentes tentèrent de lui donner une éducation complète, mais l’enfant était trop rebelle. Ne cessant de rejeter ces faux parents comme il les appelait, il fuguait quotidiennement, s’aventurant dans la caserne où les soldats s’entraînaient.

À 13 ans, le gamin aux cheveux rouges décida de s’installer dans la caserne où les Chasseurs l’accueillaient chaleureusement. Il y trouva un contexte brut qui, naturellement, lui convenait. Ne s’intéressant pas à la lecture ni à l’écriture, il trouvait son intérêt dans les armes. Il passa ainsi son enfance à traîner avec les soldats de la forteresse.

L’adolescence bien entamée, il dut décider de devenir ou non un Chasseur à temps plein. Ses parents ne donnant pas de nouvelles, il accepta de rejoindre les rangs du throng et devint ainsi soldat à son tour. Véritable mastodonte, il affectionnait les armures lourdes, et les armes dévastatrices de puissance physique. Il pensait que la résistance et la force étaient les deux atouts principaux d’un soldat. Il se fichait de la vitesse de frappe ou encore d’esquive, argumentant qu’un ennemi brisé en deux ne pourrait pas le frapper. Il invoquait à tout bout de champ la virilité suprême, sous entendant par là qu’un soldat se devait de manier de gros engins et d’être une montagne de muscles.

Alors qu’il devenait jeune adulte, Kochytwaz reçut la visite de ses parents. Ceux-ci prétextèrent avoir finalement du temps pour eux, et lui proposèrent de vivre tous ensembles. Le nain, fidèle à sa logique radicale, s’exclama qu’il était trop tard, et qu’un soldat nain n’avait pas de temps à perdre dans une famille. Ainsi, il coupa les ponts avec ses parents, et poursuivit sa vie dans l’armée.

Naturellement vif et endurant -de par son ascendance-, il fut envoyé dans l’une des rares patrouilles chargées de surveiller l’extérieur de la forteresse. Il découvrit ainsi la géographie des Monts Glacés, et escorta les Mineurs rapportant du bois dans la citadelle. Durant cette période de sa carrière, il devint adulte, et fut nommé chef d’escouade à son anniversaire.

Lors d’une patrouille, une avalanche surprit son escouade. Les nains furent dispersés, et furent bloqués sous la neige. Kochytwaz, quant à lui, se retrouva dans une caverne isolée et obstruée par la neige. Deux jours durant, il s’efforça de trouver une issue. Il constata rapidement que sa grotte ne contenait aucune galerie. Il passa donc le reste de ces deux jours à creuser la neige afin de retrouver la surface. Cependant, malgré les dizaines de mètres creusées, il ne parvint pas à sortir de sa cavité. À bout de force, il tenta de réfléchir à des moyens de survivre. Il parvint à récupérer de l’eau à partir de la neige, mais ne trouva pas de solution pour la nourriture ni pour l’oxygène qui viendrait à manquer dans ce lieu clos. Il ne trouva aucune bestiole susceptible de le rassasier, pas de rats, pas de chauve-souris.

Sa nature forte lui permit de survivre sans se nourrir pendant deux semaines, mais les cinq derniers jours, il ne put creuser, manquant cruellement d’énergie. Mourant de faim, et n’ayant aucune nouvelle de l’extérieur, il en vînt à se couper la jambe droite afin d’emplir partiellement son estomac. Avec le peu d’énergie récoltée, et en surmontant la douleur du garrot, il poursuivit sa tâche, remontant sans cesse vers la surface. Il avait beau s’acharner sur cette neige et avancer en son sein, il ne voyait pas le bout de ses peines. Un jour, un coup de marteau-piolet fit s’écrouler la neige frappée, et la lumière cinglante du soleil le frappa. Il grogna et s’efforça de sortir. Il s’évanouit une fois son torse sorti du tunnel.

Il fut retrouvé par les nombreux nains cherchant des survivants et ramené mourant à la forteresse. Il fut tiré d’affaire par Zartys, et mit légèrement plus d’un mois à se rétablir. À son réveil, il apprit le décès de tous les soldats sous ses ordres, et subit la perte de sa mère, morte en accouchant d’une fille. Kochytwaz reçut le surnom de « Trompe-La-Mort » pour l’incroyable sens de la survie dont il a fait preuve, mais fut moralement détruit par cette expérience. La perte de sa jambe, de ses frères, et de sa mère, malgré le peu de liens qu’ils avaient, le plongea dans une profonde dépression. Désormais plus mature que quelques années auparavant, il regretta ne pas être retourné auprès de ses parents afin de construire ce qui n’avait jamais existé. Il jura devant les dieux et l’esprit de sa défunte mère de veiller sur son père et sa sœur à compter de ce jour. Pour ce faire, il affirma se retirer définitivement de l’armée.

Quelques années plus tard Whuurtad, le roi de la forteresse, décida de partir en guerre contre les gobelins. Kochytwaz, infirme, déclara ne pas vouloir rejoindre la bataille. Cependant, son père étant appelé à jouer les Porterunes pour Zartys, Kochytwaz ne put résister à l’appel du combat, pouvant ainsi protéger son père en étant suffisamment proche pour intervenir. Pour cela, il fit appel à des amis afin de se faire opérer et de recevoir une jambe mécanique. De par les amis de ses parents l’ayant élevé, il rencontra Pargart, qui lui promit de lui donner une nouvelle jambe. C’est ainsi que Kochytwaz eut la chance d’avoir à nouveau une jambe droite.

Après la bataille, Kochytwaz, désormais capable de se battre, fut demandé à rejoindre les Marteleurs. Son histoire, sa connaissance des Monts Glacés et sa capacité inébranlable à surmonter toutes les épreuves qu’il vivait lui avaient donné une réputation d’immortel dans la forteresse. Il accepta le défi, remporta haut la main le duel, et devint ainsi membre à part entière du corps fermé des Marteleurs.

Il vit Narmus et Malkrof rejoindre les rangs des Marteleurs, et s’amusa à constater que, malgré les décennies les séparant, les deux nains lui plaisaient énormément. L’un, expert dans l’art de manier les armes, l’autre, une grosse tête ayant surpassé la tradition du défi, considéré comme étant bien trop stratège pour demeurer dans le throng normal. Kochytwaz les considéra bien vite comme des petits frères.

Le nain reçut l’ordre d’enseigner à une jeune recrue l’art de la survie. Kochytwaz rit au nez de Narmus, nouveau chef des Marteleurs. Il prétexta que, malgré sa réputation, il n’y connaissait rien, et que seuls les dieux l’avaient épargné. Narmus déclara que peu de nains auraient eu le courage de sacrifier un membre pour survivre, et que Kochytwaz était trop modeste. Ce dernier n’était pas convaincu, et rejeta sa frustration sur Thauthaudarmafur, le gamin qu’il devait entraîner. Il s’afficha avec une cruelle franchise à celui-ci. Le jeune nain sembla bouleversé de rencontrer un tel nain aigri, mais posa en retour de nombreuses questions sur la géographie des Monts Glacés, expliquant à Kochytwaz qu’il avait beaucoup voyagé au Nord. Ainsi commença la formation de l’apprenti de Kochytwaz.

Plus que la survie, Kochytwaz enseigna des astuces à Thauthaudarmafur, comme chasser, pister, ou encore disparaître aux yeux de potentiels chasseurs. Ils discutèrent énormément de leurs expériences en dehors de la citadelle. Le vétéran raconta ses différentes explorations, décrivant avec plus de précisions qu’avec n’importe qui son expérience dans la grotte ainsi que ses doutes. Thauthaudarmafur, en retour, lui confia bon nombre de secrets qu’il préférait taire à ses autres mentors, comme sa rencontre avec un étrange peuple de démons rouges, la découverte d’une pierre magique ayant sa propre volonté, et sa recherche de la Vérité. Kochytwaz, étant limité intellectuellement, ne comprit jamais réellement ce que le jeune nain entendait par Vérité, mais comprit que lui aussi avait été détruit par la perte de ses parents. A contrario de Kochytwaz, Thauthaudarmafur réclamait une vengeance par la justice. Il interpréta cette volonté comme étant liée à la haine naturelle que les nains portaient aux gobelins, et ne critiqua pas les volontés de son apprenti. Les deux nains, proches psychologiquement de par leurs histoires, partirent ensembles en exploration des Monts Glacés à de nombreuses reprises, et scellèrent un pacte de fratrie, devenant ainsi frères d’armes.

18 années plus tard, lorsque les Abysses du Saphir Étoilé furent envahies par les gobelins, Kochytwaz suivit Thauthaudarmafur, ne pouvant refuser d’aider ce jeune nain prometteur. Il comprenait la pulsion de son apprenti. S’il lui avait été possible de venger la mort de ses frères et de sa mère, sans doute aurait-il lui aussi été pris d’une fureur ravageuse.

Kochytwaz périt à l’âge de 224 ans, devant les remparts des Abysses de Saphir Étoilé. Victime de la Vitrieuse, il fut abattu par Thauthaudarmafur.





~ Puisse Grungni veiller sur votre honneur ~




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Dernière édition par Thauthaudarmafur le Lun 3 Aoû 2020 - 1:00, édité 1 fois
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Thauthaudarmafur
Arlequin

Thauthaudarmafur

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(Hélène, compagnonne de Thauthaudarmafur [Humaine] - 50% des stats et effets (hors spé et artefact))

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Compagnie de Thauthaudarmafur

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Hélène Ōkænbiòs

Compagne de Thauthaudarmafur

Bras droit


Nom : Hélène Ōkænbiòs (prononcé Okaïnbiaos avec le premier « O » long)

Âge : 23 ans

Sexe : Femme

Race : Humain

Classe : Polyvalente (apprentie de Thauthaudarmafur)

Rôle au sein de l’Ombre des Côtes (faction) : Voilière/Assistante gabier

Situation amoureuse : Libertine, papillonne et expérimente son orientation

Ce qu'elle aime : La liberté, l’altruisme, les blagues de Thauthaudarmafur, l’adrénaline du combat, le respect d’autrui, la joie de vivre, les couleurs orange et bleu, sentir le vent dans ses cheveux lors de navigations, les femmes entreprenantes, la culture, l’aventure et le rhum.

Ce qu'elle n'aime pas : L’esclavagisme, la méchanceté gratuite, les incohérences de Thauthaudarmafur, les conséquences du combat, son nom de famille, la fatalité de la mort, les couleurs verte et noir, être confinée dans un espace clos, les hommes sexistes, l’intolérance, la routine et le vin.

Apparence : Hélène est une jeune femme rousse au teint pâle et à l’allure svelte. D’une hauteur atteignant le mètre soixante-dix, elle pèse soixante-cinq kilogrammes, d’où sa carrure relativement maigrichonne. Durant ses entraînements quotidiens, elle a développé une musculature fine qui s’adapte à son style de combat semblable à l’escrime.
D’un point de vue vestimentaire, elle apprécie la simplicité, portant le plus généralement une tunique et des bas souples lui offrant une complète liberté de mouvement et une agilité qu’elle apprécie. Des pièces de cuir renforcées viennent protéger ses épaules, la partie supérieure gauche de sa poitrine ainsi que son avant-bras gauche. Gauchère, elle préfère disposer ses fourreaux dans la diagonale de son dos, les poignées dépassant alors de son épaule droite.

Malgré une allure de guerrière légère, Hélène dispose de traits doux et paraît d’une sociabilité rare. Bien que visiblement entraînée à demeurer sur ses gardes, la gestuelle d’Hélène se veut gracile et aimable. Très souvent, elle se surprend elle-même à sourire de manière naturelle, traçant sur son visage une gentillesse spontanée et franche.

Capacités : Hélène a une forte capacité cognitive. Elle est ignorante dans bien des domaines en Dùralas, mais peut apprendre avec de réelles facilités. Cette adaptabilité lui a permis d’apprendre à un bon rythme les rudiments du combat auprès de son compagnon Thauthaudarmafur. Elle apprit ainsi à manier deux lames légères, l’une au tranchant redoutable tandis que l’autre s’avérait bien plus menaçante de sa pointe. Elle s’essaya également au maniement de l’arc et de l’arbalète, mais elle n’apprécia guère cette manière de combattre.

Hélène n’a aucune sensibilité innée pour la magie et, pour l’heure, elle n’a guère tenté d’améliorer cet aspect de ses compétences.

Histoire résumée : Hélène est une stellaroïse de 23 ans. Elle a quitté la capitale durant son adolescence, visiblement peu en accord avec ses parents. Elle ne parle que très peu de son passé, mais refuse catégoriquement de retourner à Stellaraë trop longtemps. Elle atterrit à une auberge reculée des Baldors où elle fut serveuse durant de nombreuses années, économisant pour son compte sans réel objectif. Un soir, sa routine vrilla lorsque deux clients causèrent du souci au tavernier : Axe et Thauthaudarmafur. Hélène eut l’occasion de discuter avec la mercenaire, qui sut réveiller l’étincelle d’aventure enfouie dans l’âme de la jeune serveuse. Elle finit par démissionner de son travail, et partit pour l’aventure. Le destin la rattrapa néanmoins peu de temps plus tard, lorsqu’elle recroisa le nain Thauthaudarmafur à l’auberge « Le Célère Arànien » dans les plaines d’Àran. Ils décidèrent alors de se retrouver quelques jours plus tard à Kastalinn, pour poursuivre leurs épopées ensemble.

Relations avec la compagnie :

- Thauthaudarmafur : Hélène et son compagnon nain forment un duo très complémentaire. Bien que nombreux soient les défauts du Banni la désespérant, la stellaroïse l’apprécie énormément, et lui est profondément reconnaissante d’avoir accepté de la prendre sous son aile afin qu’elle découvre le monde à ses côtés. La loyauté d’Hélène envers Thauthaudarmafur ne connaît aujourd’hui aucune faille.

- Elymus : Hélène admire Elymus du fait de sa prestance noble et sa force brute, mais a davantage de mal à associer son caractère au sien. Néanmoins, si Alaïus, Irimis et feu Omaë eurent le courage de rejoindre le nain, ce fut grâce à Elymus. La jeune femme entretient ainsi un réel respect envers le leader des hybrides, celui qui changea leur destinée.

- Irimis : Irimis et Hélène sont les deux seules femmes de la compagnie. Malgré la différence raciale, cette distinction commune les a rapprochées, si bien qu’elles en sont devenues amies. Le caractère secret et renfermé d’Irimis plaît à Hélène qui accepte bien volontiers ce calme tempérament parmi une compagnie à la tête si farouche et aventurière. Hélène voit en Irimis une amie proche, une confidente indéfectible.

- Alaïus : C’est indéniablement avec Alaïus qu’Hélène est le plus en phase dans la compagnie. Peu rares étaient les instants où, sans même se concerter, les deux amis songeaient à un même sujet, déclaraient mot pour mot une réponse, ou encore riaient des mêmes évènements. Hélène a développé une confiance aveugle en Alaïus, faisant de lui son ami le plus proche.







Elymus Khoprauskyl

Ami de Thauthaudarmafur

Carte de l’armée


Nom : Elymus Khoprauskyl

Âge : 86 ans

Sexe : Homme

Race : Hybride centaure

Classe : Guerrier (Cavalerie lourde)

Rôle au sein de l’Ombre des Côtes (faction) : Matelot/Assistant maître d’équipage

Situation amoureuse : Marié, a perdu la trace de sa famille lorsqu’il fut capturé et réduit en esclavage

Ce qu'il aime : La liberté, l’honneur guerrier, la discipline, l’odeur de la menthe au petit matin, sa famille, le franc-parler, les chevaux, les abeilles, galoper sur le sable, l’art du combat traditionnel, l’amitié et la loyauté.

Ce qu'il n'aime pas : L’esclavagisme, la lâcheté, l’irrespect, l’odeur de la poudre à canon, le banditisme, l’hypocrisie, les stryges, les crabes, rester immobile durant des heures, la culture trop cérébrale, la rancœur et la trahison.

Apparence : Elymus est, pour ainsi dire, une montagne de muscles et de cuir. Dépassant les deux mètres vingt de hauteur, et les deux mètres de longueur, il est un géant parmi les centaures. Pesant dans la demi-tonne avec son armure, il préfère autant l’enlever le plus généralement possible, préférant la liberté de mouvement. Cependant, il recouvre bien volontiers l’entièreté de son buste d’une armure de plates lourde, rendant sa charge davantage encore destructrice.

Son visage est naturellement rigide, empli d’une noblesse et d’une vigilance à toute épreuve. Deux cornes, telles celles des satyres, jaillissent de son front et se courbent jusqu’à la naissance de sa nuque. Ses yeux d’un bleu glacial semblent ne sans cesse juger autrui. Quant à sa barbe, il lui plaisait autrefois de la tailler en courbe, dessinant deux pointes menaçantes sous son menton. Depuis peu, il semblerait privilégier une taille en trident, en hommage au capitaine Garzvorgh, mais cela n’est que l’une des rumeurs courant dans la compagnie…

Issu de la caste guerrière de sa tribu centaure, il est en permanence droit et fier dans sa posture, surplombant le plus souvent les alentours. De ce fait, il ne semble pas amical au premier abord, mais dangereux tel un gardien des lieux. Et pourtant, si vous gagnez son respect, il s’avérera être un ami des plus fidèles.

Capacités : Elymus a suivi une formation de guerrier lourd. Il manie préférentiellement l’épée à deux mains, mais est également capable de manier la lance et le javelot. Son style de combat s’est toujours ancré dans celui de la phalange qu’il commandait chez les centaures : sa carrure et sa robustesse, ainsi que sa vitesse et son endurance, lui ont valu le poste de fer de lance. Il est destiné à charger dans les premières lignes ennemies, tranchant et renversant à grands moulinets des bras, tandis que ses arrières étaient couverts par les secondes lignes. Son rôle a ainsi toujours été d’ouvrir le combat, peu important ce qu’il adviendrait ensuite.

Elymus n’a aucune sensibilité innée pour la magie et il ne porte aucun intérêt à ce domaine, consacré aux prêtres et aux mages selon lui.

Histoire résumée : Elymus est un centaure de Sylfaën. Très tôt dans sa vie, il fut remarqué pour sa carrure et sa prédisposition au combat. Il rejoignit la caste guerrière de sa tribu, et grimpa les échelons de la hiérarchie à une vitesse phénoménale, gagnant en commandement et en renommée au fil des chasses. Il trouva bien vite femme et foyer, engendra deux enfants mâles puis atteignit le commandement de la cavalerie lourde de la tribu. De nombreuses années durant, il protégea le peuple et le nourrit de sa chasse, jusqu’au jour où des brigands firent une razzia sur le village, prenant par surprise ses guerriers. Les barbares capturèrent nombres de jeunes centaures afin de les revendre sur le marché noir, notamment ceux d’Elymus. Fou de rage, il partit avec sa femme et ses guerriers à la poursuite des bandits, mais furent capturés pour certains, tués pour d’autres. À compter de ce jour, Elymus perdit toute trace de sa famille. Il fut libéré par Thauthaudarmafur sur le quai d’Ishtar lorsque celui-ci, percevant le dégoût d’Hélène, ruina l’étal du marchand d’esclaves en sauvant la marchandise vivante.

Relations avec la compagnie :

- Thauthaudarmafur : Le nain fut le bras qui ôta les chaînes au centaure. Elymus a donc une dette éternelle envers Thauthaudarmafur, et lui voue un respect de guerrier à guerrier. Il fut le premier des esclaves libérés à vouloir rallier la cause du guerrier runique, et est convaincu qu’à ses côtés il pourra parvenir à ses fins : venger le déshonneur salissant son nom, et retrouver sa famille. La loyauté d’Elymus envers Thauthaudarmafur est solide.

- Hélène : Elymus apprécie la jeune Hélène, voyant en elle la posture de ce qui aurait pu être sa fille. Néanmoins, Hélène a cet esprit rebelle que le centaure ne supporte pas chez un soldat. La stellaroïse est à son goût trop cérébrale sur bien des sujets. Elle n’en demeure pas vaillante et méritante à ses yeux, aussi tolère-t-il ses incartades, d’autant qu’il sait pertinemment qu’il n’est pas le commandant de la compagnie.

- Irimis : Irimis fut l’une des esclaves ayant accepté de rallier Thauthaudarmafur lorsqu’Elymus l’enjoignit à le faire. À ce titre, Elymus lui reconnaît un honneur et un passif, et donc l’apprécie à une valeur noble. La discrète satyre plaît au centaure. Son caractère timide et isolé convient à Elymus qui est davantage imposant dans son attitude. Selon le centaure, elle serait un parfait soldat. De plus, Irimis mène à bien toutes les tâches qui lui incombent. Elymus a conscience de sa rigueur et de son dévouement, et il apprécie ce penchant de la satyre.

- Alaïus : Alaïus fut l’un des esclaves ayant accepté de rallier Thauthaudarmafur lorsqu’Elymus l’enjoignit à le faire. À ce titre, Elymus lui reconnaît un honneur et un passif, et donc l’apprécie à une valeur noble. Néanmoins, le faune a le caractère d’un adolescent immature aux yeux du centaure. Ce dernier voit en Alaïus les fils qu’il a perdu, et cela a le don de l’agacer. Pour autant, l’honneur a davantage encore de valeur à ses yeux et il doit bien avouer qu’Alaïus possède un entêtement parfois remarquable, bien que manquant de discipline.







Irimis Enola

Amie de Thauthaudarmafur

Carte de la sanité


Nom : Irimis Enola

Âge : 45 ans

Sexe : Femme

Race : Hybride satyre

Classe : Guérisseuse (Croyante salvatrice)

Rôle au sein de l’Ombre des Côtes (faction) : Chirurgienne

Situation amoureuse : Célibataire

Ce qu'elle aime : La liberté, la nature, la magie blanche, les poivrons jaunes, l’empathie, l’honnêteté, le calme, l’amitié, la paix, la justice, la poésie, le chant, la cuisine, les sourires, la politique et le cidre.

Ce qu'elle n'aime pas : L’esclavagisme, les sauvages, la magie destructrice, la viande, la cruauté, l’hypocrisie, le bruit, la haine, la guerre, l’injustice, la vulgarité, le « R.O.C.K. » nain, la pourriture, la tristesse, la bêtise et le vin.

Apparence : Irimis est une satyre à la peau mate et de petite carrure. En effet, elle mesure un mètre soixante pour quatre-vingts kilogrammes. Elle possède quatre cornes, deux frontales courbées vers le haut et deux s’étirant derrière ses oreilles et dont la terminaison se profile devant le menton de la faune. Son ancienne appartenance à un cercle religieux lui a apportée quelques tatouages indélébiles, notamment autour des yeux, du nez ainsi que le long de ses bras. Grossièrement, les dessins tracés à l’encre noire représentent des lianes à l’état sauvage.

D’un point de vue vestimentaire, la culture d’Irimis suit la simplicité. Ainsi porte-t-elle quotidiennement des tissus légers, voire simplement les portions essentielles à sa pudeur. Elle ne souhaite pas s’essayer au port d’une armure, n’appréciant guère le reflet guerrier qu’elle y perçoit symboliquement. Au maximum, elle se vêtira de grandes robes magiques pour se protéger, si la nécessité devient vitale.

Irimis respire une bienveillance et une bonté qui ne laissent guère indifférent. Bien qu’elle demeure très timide et silencieuse, elle possède une aura à la hauteur de la pureté de ses pouvoirs. Il n’est pas rare de se sentir apaisé à ses côtés.

Capacités : Irimis est une mage blanche aux capacités très puissantes, mais aux valeurs prioritaires. Malgré ses talents innés pour la guérison magique, les sorts d’aura protectrice ainsi que les sorts de soutien, elle n’utilise pas ses pouvoirs sans raison. Elle a appris, au cours de sa vie, à demeurer avare de ses formidables dons, à les dispenser raisonnablement et uniquement lorsque le contexte l’y oblige. Au sein de la Compagnie l’ayant recueillie, elle portera son jugement sur le bien-fondé, selon elle, de l’action entreprise. Globalement, elle ne refuse jamais son aide, et est ravie de la direction que prend sa vie. Ainsi, elle suit Thauthaudarmafur et consent à l’épauler de ses pouvoirs.

Irimis n’a aucune sensibilité innée pour le combat physique et elle porte un réel dégoût à ce domaine, qu’elle juge contraire à ses valeurs.

Histoire résumée : Irimis naquit en Sylfaën parmi une tribu satyre très pieuse envers Magnésie, la déesse de la Nuit. Elle grandit ainsi aux côtés des plus divines instances, apprenant les rudiments de la magie blanche et des pratiques curatives primaires. Elle développa durant toute sa jeunesse et son adolescence son admiration de la nature, et son désir de préservation de celle-ci. Un jour, sa tribu et son cercle religieux furent attaqués par un groupe d’esclavagistes au courant de leur politique pacifique. Le conflit fut bref car la tribu se rendit presque immédiatement. Irimis fut ensuite séparée des siens, et perdit peu à peu foi en Magnésie car ne comprenant pas les épreuves qu’elle leur infligeait si soudainement. Durant sa captivité, Irimis fit la rencontre d’Alaïus, un autre faune réduit en esclavage. C’est ensemble qu’ils affrontèrent la dure période en tant que marchandise, jusqu’à l’arrivée de Thauthaudarmafur qui les libéra.

Relations avec la compagnie :

- Thauthaudarmafur : Irimis est profondément reconnaissante envers Thauthaudarmafur de l’avoir libérée. Elle décida de rallier sa cause peu de temps après, en gage paiement de sa dette. De plus, la justice du nain avait réussi à attiser l’intérêt de la satyre sans but. Désormais, elle le considère comme le grand frère de la compagnie, et elle souhaite l’amener jusqu’à sa destinée. La loyauté d’Irimis envers Thauthaudarmafur est solide.

- Hélène : Hélène et Irimis sont les deux seules femmes de la compagnie. Malgré la différence raciale, cette distinction commune les a rapprochées, si bien qu’elles en sont devenues amies. La faune voit en Hélène une petite sœur servant de clause « bon sens » à la compagnie, et respecte sincèrement son caractère autoritaire dans un monde d’hommes. Irimis est réellement attachée à Hélène, et donnerait sans aucune hésitation tous ses moyens pour l’aider le cas échéant.

- Elymus : Elymus fut un esclave au même titre qu’Irimis, ce qui l’amène à se sentir proche de lui. Ce fut par ailleurs le centaure qui la convainquit de rallier le nain les ayant secourus, et elle ne regrettait pas ce choix. Irimis voit en Elymus le père de la Compagnie, le grand protecteur en quelque sorte. Bien que son attrait pour le combat la repousse, elle admire sa volonté de fer et son respect des valeurs droites. Bien que le centaure ne soit pas son ami le plus proche, Irimis a une affection toute particulière à son égard.

- Alaïus : Alaïus et Irimis ont traversé une bonne partie de la douloureuse période d’esclaves ensemble. Un lien fort, fraternel, s’est créé entre les deux satyres. Irimis voit en Alaïus son petit frère qu’elle veut protéger, chérir et voir grandir. Bien qu’elle juge certains de ses comportements trop puérils, Irimis ne peut s’empêcher de porter sur lui un regard de bienveillance. Au fond d’elle, la mage a peur de perdre Alaïus comme elle perdit sa famille. Elle fera tout pour éviter une nouvelle disparition de celui qu’elle considère comme son ami le plus proche.







Alaïus Orasion

Ami de Thauthaudarmafur

Carte de l’ombre


Nom : Alaïus Orasion

Âge : 38 ans

Sexe : Homme

Race : Hybride satyre

Classe : Assassin (Infanterie furtive)

Rôle au sein de l’Ombre des Côtes (faction) : Artilleur

Situation amoureuse : Célibataire

Ce qu'il aime : La liberté, le silence, la chasse, les blagues, le froid, la viande séchée, tirer au canon, voir un bateau couler, surprendre quelqu’un, la bière blanche, les plantes noires, courir et chanter faux.

Ce qu'il n'aime pas : L’esclavagisme, le bruit, la pénurie alimentaire, le manque d’humour, la chaleur, les orties, ne rien faire, nager, se faire surprendre, la bière ambrée, les insectes, dormir et les bardes.

Apparence : Alaïus est un jeune satyre de taille moyenne, atteignant le mètre quatre-vingts dix et pesant dans les cent-vingt kilogrammes. Deux cornes dont les racines se fondent dans sa chevelure brune se dressent fièrement au-dessus de son crâne. Un léger pelage de la même couleur parcourt le haut de ses épaules et le revers de ses bras. Ses yeux gris surplombent un nez marron, écho des rouflaquettes qu’ornent les extrémités de ses joues.
D’un point de vue vestimentaire, il porte le plus couramment un pagne de cuir pour l’usage premier, mais apprécie se couvrir les épaules et les avant-bras de renforts d’armure de cuir. Cela lui permet une mobilité souple tout en sécurisant ses parties les plus ciblées en combat.

Alaïus est d’un naturel curieux, mais ne semble pas méchant à première vue. Ses yeux parcourent bien souvent, intrigués, les alentours et dévisagent innocemment les personnages qu’ils rencontrent. Il semble néanmoins assez méfiant du fait de sa récente captivité, aussi reste-t-il en retrait de ses compagnons, le plus souvent.

Capacités : Alaïus a une mobilité et une agilité incroyables. Quand on le regarde sauter de murs en murs, il est aisé de comparer son parcours à une danse. Il est capable de passer de l’immobilité la plus rigide à une acrobatie défiant la gravité en un instant, et il a appris à adapter son style de combat avec son jeu de jambes phénoménal. Il a ainsi adopté un style à deux dagues longues, lui permettant de surprendre ses adversaires, les affaiblir de coupes légères, avant de s’éclipser à nouveau afin de mettre de la distance entre lui et sa proie.

Alaïus n’a aucune sensibilité innée pour la magie et, pour l’heure, il n’a guère tenté d’améliorer cet aspect de ses compétences.

Histoire résumée : Alaïus est né dans une tribu de faunes au Nord de Sylfaën de l’union de deux chasseurs vivant de la vente de leur récolte quotidienne. Très tôt dans sa jeunesse, Alaïus apprit les rudiments de la chasse et de la traque animale. Il rêvait de marcher dans les pas de ses parents, et de réaliser leur rêve d’un jour chasser un spriggan seuls. Sa mère décéda à ses 30 ans d’une mauvaise chute lors d’une chasse nocturne, et son père cessa alors son activité pour se concentrer sur l’éducation de son fils unique. Ce changement de comportement déplut à Alaïus, qui se sentit confiné et oppressé par la soudaine obsession de son père de ne pas vouloir le perdre. Alors qu’il passait à l’âge adulte, à 36 ans, il décida de quitter le bercail familial pour découvrir le monde de ses yeux. Cela brisa le cœur de son père, qui partit à son tour en exil. Moins d’un an plus tard, Alaïus fut capturé par des esclavagistes et réduit à simple marchandise vivante. Il fit la rencontre d’Irimis, une autre faune réduite en esclavage. C’est ensemble qu’ils affrontèrent la dure période en tant qu’esclaves, jusqu’à l’arrivée de Thauthaudarmafur qui les libéra.

Relations avec la compagnie :

- Thauthaudarmafur : Alaïus est reconnaissant envers Thauthaudarmafur de l’avoir libéré, lui et Irimis, des mains d’un marchand peu scrupuleux. Néanmoins, il n’apprécie que peu son caractère de nain. Il sait que ce n’est que grâce au dégoût d’Hélène que le guerrier runique a daigné agir. Le satyre considère que le nain oublie bien volontiers certains de ses principes pour sa cause. Celle-ci, cependant, semble juste à Alaïus et c’est pourquoi il continue à faire partie de la Compagnie, mais n’approuve pas les méthodes employées par Thauthaudarmafur. La loyauté d’Alaïus envers Thauthaudarmafur est peu stable.

- Hélène : Hélène a permis la possibilité de la libération d’Alaïus, et celui-ci le sait. Très vite, il s’est rapproché d’Hélène, d’abord reconnaissant, puis par envie d’amitié. En effet, les caractères des deux compagnons se complètent parfaitement, si bien que leur relation a rapidement viré en une symbiose impressionnante. Alaïus tient Hélène en haute estime, et souhaite poursuivre son aventure à ses côtés.

- Elymus : Elymus fut un esclave au même titre qu’Alaïus, aussi le satyre ressent il un certain lien avec le centaure. Néanmoins, le caractère strict et formel d’Elymus a tendance à agacer le jeune faune qui le trouve bien trop stressé par des futilités. Malgré leurs divergences de caractère, Alaïus admire Elymus pour sa droiture et sa loyauté sans faille.

- Irimis : Alaïus et Irimis ont traversé tant d’épreuves côte à côte qu’il lui accorde une confiance aveugle, et une amitié sans faille. Irimis est en quelque sorte la grande sœur qu’il n’a jamais eu, et il compte bien grandir à ses côtés. Bien qu’Irimis demeure très secrète même pour lui, Alaïus la considère comme la personne la plus fiable et la plus pure à qui il a jamais eu affaire.







Omaë Arginos

Ami de Thauthaudarmafur

Carte des noyés

Décédé


Nom : Omaë Arginos

Âge : 156 ans

Sexe : Homme mort

Race : Hybride satyre mort

Classe : Pugiliste (Diplomate serein)

Rôle au sein de l’Ombre des Côtes (faction) : /

Situation amoureuse : Mort

Ce qu'il aurait aimé : La vie.

Ce qu'il n'aime pas : La mort.

Apparence : Mort.

Capacités : Mort.

Histoire résumée : Omaë est un satyre de cent-cinquante-six ans. Il est né au Sud de Sylfaën dans une famille de paysans. Son parcours ne fut guère très semé d’embûches jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge adulte, où il décida de devenir ambassadeur, puis diplomate pour son peuple. Il rencontra, lors de ses nombreux voyages, la mère d’Irimis, et devînt très proche de la famille, presque un oncle pour la petite satyre. Il poursuivit son métier au travers de diverses missions diplomatiques, avant d’être capturé un beau jour à Ishtar, et aligné sur un stand de vente aux esclaves. Il y retrouva miraculeusement, et fort malheureusement, Irimis, mais n’eut guère le temps de s’accoutumer à sa condition d’esclave que Thauthaudarmafur intervînt pour les libérer. Omaë embarqua alors, avec Irimis, dans le bateau où montait le nain, et décida de le suivre dans ses aventures. Néanmoins, Omaë périt au cours de la traversée lorsqu’un mégalodon attaqua férocement le bâtiment naval.

Relations avec la compagnie :

- Thauthaudarmafur : /

- Hélène : /

- Elymus : /

- Irimis /

- Alaïus : /






~ Puisse Grungni veiller sur votre honneur ~




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