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Le Monde de Dùralas


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 Les origines oubliées ...

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Garràn
Chef d'escouade assassine ♦ L'Exilé

Garràn

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MessageSujet: Les origines oubliées ...   Les origines oubliées ... EmptyVen 14 Déc 2018 - 22:59
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Les informations regroupées ici sont, pour la plupart, inconnus de Garràn et peuvent donc servir pour d’éventuels liens avec d’autres personnages (connaissance/ami(e)/ennemi(e) de certains membres de la famille). Si Garràn n’a pas connaissance de ces informations, c’est parce qu’il est à la recherche de son passé. Il en fait donc sa quête personnelle. Même si notre héros à la mèche couleur neige ne connait que son père, sa famille est bien plus importante qu’il ne le pense.

MIDOS
L’Ambassadeur de la mort


Nom : Midos, fils d’Aràm et d'Essia

Âge : Décédé à l’âge de 82 ans

Race : Stryge Noir

Profession : Executeur

Portrait de Midos ::

Avant d’être le père de Garràn, Midos était un illustre Exécuteur, faisant partie de l’élite des guerriers de la tour noire, sous les ordres d’Onze, autrement appelé « La Mort ». Ses exploits ne se comptaient plus, il était aussi bien craint chez les Stryges Blancs, pour avoir éliminé un nombre incalculable de Purificateurs, que chez les Stryges Noirs où sa présence et l’aura qui l’entourait forçaient le respect. Mais s’il se devait d’être aussi fort et influent, ce n’était pas pour n’importe quelle raison. Conseillé de Onze lui-même, il faisait la liaison entre les bas fonds de la tour et son sommet ou trônait la Grande Matriarche, Danaë, Sœur ainée de Midos.

Ayant été élevés ensemble, Danaë et Midos s’entendaient comme n’importe quel frère et sœur, bien qu’ils ne soient pas du même père, ils furent élevés ensemble. Une certaine complicité était née et celle-ci avait perduré malgré le fait qu’ils se soient séparés, l’une suivant sa formation de futur Matriarche et l’autre, s’engageant dans l’armée Strygienne, chez les Exécuteurs. Danaë devenue Matriarche et Midos, un excellent guerrier de renom, la Matriarche le nomma ambassadeur de la mort, conseillé principal de Onze. Ainsi, leur complicité pouvait vivre indéfiniment, sans aucune limite, sans aucune restriction.

Les années s’écoulèrent petit à petit et c’est à peu près vers la soixante-dizaine que la Matriarche envoya son jeune frère en mission confidentielle dans le Nord-Est du continent, au Nord de Baldorheim. Une mission qui ne devait pas s’annoncer périlleuse, mais qui devait rester secrète pour le bien de la communauté. Les conflits entre les Stryges devenant de plus en plus conséquents, le roi et la reine des deux tours du Lac Fresha cherchèrent par tous les moyens à augmenter leur effectif, le nombre d’alliés, leurs armes. C’est dans cette course à l’armement que certain adepte du Dragon localisèrent une puissante relique capable d’éradiquer le mal que représentaient les Stryges blancs. C’est donc avec comme objectif de ramener cette relique à la tour noire que Midos fut envoyé dans ces contrées lointaines.

Bien entendu, les Stryges Noirs n’étaient pas les seuls à avoir eu vent de cette information, leurs ennemis jurés avaient également eu leur propre source d’information. C’est donc sur place qu’il fit la connaissance de Filya, bras droit de l’ex commandante des purificateurs, Era. Celle-ci était venue pour la même raison que lui. Ils se livrèrent un combat sans merci durant plusieurs mois sans pour autant avoir un quelconque vainqueur. Durant leur combat qui leur semblait être éternelle, chacun d’eux analysait son adversaire, leur ressemblance, leur différence. Petit à petit, ce qu’ils appelaient un combat à mort au début devint un simple échange culturel. Ils avaient chacun en face d’eux leur égale, ne trouvant aucun vainqueur, peut-être de peur de ne plus retrouver un adversaire tel que celui-ci à l’avenir. Ils eurent le temps d’échanger plus que de simples coups de lame durant ces mois, ils avaient également pris le temps de converser et d’en apprendre un peu plus sur leur némésis. Puisque la raison de leur combat interminable s’effritait et perdait de son sens, leur envie de se battre faiblissait également, jusqu’au jour où, fatigué de combattre, de lever les armes, ils préférèrent abandonner ce combat, acte impardonnable lors d’un affrontement entre Stryge noirs et blancs.

Durant les années qui ont suivi, ils prirent le temps de s’étudier mutuellement, dans apprendre plus sur leur communauté opposée. Le temps passa aussi rapidement qu’une aiguille traversant le tissu et de fil en aiguille, les tensions et raisons qui les opposaient s’effacèrent définitivement. Ainsi naquit le couple que formaient Filya et Midos, bravant la barrière culturelle que tout oppose aujourd’hui. Ils retournèrent chacun à leur tour respective pour informer leur supérieur de leur échec respectif, s’étant promis de ne pas trahir leur confiance à leur moitié. Midos expliqua à sa sœur aînée que la relique avait été détruite lors de son combat contre une purificatrice aussi douée que lui dans l’art de la guerre. Ce fut-là sa première erreur que de révéler l’identité de celle-ci. Prétextant de la présence de morceaux de relique pouvant toujours servir une fois rassemblé, Midos reparti en mission pour une durée indéterminée. Lui et sa moitié s’étaient juré de répéter ce même mensonge pour pouvoir se retrouver. Ils retournèrent là où tout avait commencé, établir leur foyer et ainsi naquit Garràn et sa sœur jumelle, enfants d’un Stryge Noir et d’une Stryge Blanche. Le premier récupéra les yeux et une mèche de sa mère et la curiosité et l’envie de découvrir de son père. La seconde hérita de la chevelure de sa mère et de la volonté inébranlable de son père. Un parfait mélange qui allait faire naître probablement les deux premiers Stryge Gris depuis plusieurs siècles et peut-être instaurer la paix entre les deux peuples.

Malheureusement, il était impossible de garder un tel secret indéfiniment. A 85 ans, la Matriarche, Danaë, décéda de façon mystérieuse. Le grand public fut prévenu qu’elle était décédée de vieillesse. Ce qui laissait le trône sans gouvernement le temps que la nouvelle Matriarche soit totalement prête à assurer ce poste, celle-ci n’avait encore que 7 ans. Le pouvoir fut donc remis temporairement aux adeptes du dragon, le temps de terminer l’apprentissage de la jeune Matriarche jusqu’à ses 16 ans. C’est durant ce changement que les adeptes furent mis au courant de la mission secrète qu’effectuait Midos. Ils décidèrent d’envoyer deux Exécuteurs pour en informer l’ambassadeur de la mort. C’est lors de cette malheureuse rencontre que Midos apprit la triste nouvelle à propos de sa sœur et que les Exécuteurs apprirent l’affreuse surprise qui les attendait dans le foyer de leur idole. Midos n’eut d’autres choix que de faire disparaître les témoins de son premier péché, c’est ainsi qu’il commit sa deuxième erreur. Sans plus attendre, Midos était reparti vers la grande tour noire pour en apprendre plus sur le décès de son aînée.

Arrivé à bon port, c’est Galdàm, à la fois grand ami et mentor de Midos, qui l’accueillit. Étant donné que la nouvelle allait attrister au plus au point son meilleur ami, il était le premier à vouloir le voir et ainsi prendre de ses nouvelles puisque Midos s’était absenté durant huit longues années. Il lui remit également une lettre lui étant adressée de la part de la Matriarche, lettre qu’il devait remettre en main propre sans jamais l’ouvrir, chose qu’il avait faite après avoir prêté serment. Il rangea cette lettre précieusement, préférant l’ouvrir à un moment plus opportun. Après tout ce temps, quoi de plus normal de discuter de tout ce vide qu’avait laissé Midos derrière lui après cette longue absence ? Ce fut-là son troisième péché que de mentir à son frère d’arme … autour d’une chope qui plus est ! Mais il ne pouvait révéler la vérité à personne et il en était bien conscient. Que ce soit pour sa famille et pour les gardes portés disparus venus retrouver Midos, il s’arrangea pour dissimuler la vérité sous un tas de mensonge en tout genre qui lui semblait dés plus rationnel. Aucune question. Son ami semblait le croire et n’insista pas. Ils se donnèrent rendez-vous pour la sépulture qui devait avoir lieu dans les jours qui suivent. C’est durant ce repos qu’il prit le temps de lire la dernière faveur de sa sœur adorée, Écrit à la va-vite semblait-il :

Cher Midos, cher frère,

Cela fait bien longtemps que tu ne donnes plus de nouvelle, mais connaissant tes capacités et ta volonté de fer, je sais que tout va pour le mieux.

Malheureusement, je ne peux en dire autant. Malgré mon statut et mon autorité sur la tour, un groupuscule de Stryges s’est formé, n’approuvant aucunement mes méthodes et mes choix politiques, et certains de leurs membres font partie de mes serviteurs.

J’ai un très mauvais pressentiment quant aux années à venir. Je me sais en danger, mais il est de mon devoir de faire face à ces conflits qu’ont engendrés mon égoïsme et ma vision borgne quant à l’avenir de notre peuple.

Que tes ailes t’emportent haut dans le ciel et que ton cœur t’emmène loin sur l’horizon.

Danaë.


N’importe qui aurait pu comprendre son inquiétude, surtout maintenant puisque la nouvelle Matriarche était encore toute jeune et facilement influençable. Ces adeptes ayant fait face à Danaë et qui l’avaient peut-être même assassinés, puisque son décès aussi mystérieux qu’étrange à l’âge de 85 ans le laissait dans la plus grande des confusions. Impossible pour lui d’imaginer sa sœur décédée de vieillesse avant lui. Selon lui, sa sœur avait été éliminée dans l’ombre par un membre de ce groupuscule mentionné dans cette lettre. Cela leur permettrait d’assister la nouvelle Matriarche jusqu’à ce qu’elle soit entièrement autonome. Mais à cet âge, il est facile de la manipuler et c’est certainement ce qu’ils avaient cherchés à faire afin de pouvoir l’endoctriner et lui imposer leurs idéaux. Une bien triste ironie que de voir la fille de l’ancienne Matriarche changer radicalement d’ordre politique.

C’est ainsi que, une fois la sépulture passée, fut proclamé le règne de la nouvelle Matriarche pour lequel tous les Stryges Noirs devaient se prosterner et lui prêter allégeance. Encore sous le choc de la disparition brutale de Danaë, il décida de devenir déserteur en refusant de s’agenouiller. Il venait de souiller les principes de la loyauté aveugles dont faisait preuve tous les Exécuteurs et avait également changé à jamais l’image qu’avait Midos en tant qu’Ambassadeur de la mort, l’un des meilleurs Exécuteurs qu’est connue la tour noire, en un traitre méprisable et haït de ses semblables. Il retourna donc auprès de sa bien aimée afin de lui dire tout ce qu’il s’était passé depuis son départ. Bien que la Matriarche ait décidée simplement de bannir Midos à cause des liens qu’il entretenait avec sa mère, ce dernier savait pertinemment que son ancien chef, Onze, n’allait pas rester sans rien faire après un tel affront. Ils devaient impérativement se cacher pour le bien de leurs enfants. C’est d’ailleurs dans cet intérêt qu’ils décidèrent de faire oublier ces huit années à leurs enfants, leurs évitant bien des malheur à l’avenir puis, ils partirent chacun de leur côté avec un enfant. Midos prit Garràn sous son aile pour rejoindre le village de Khétak, ce dernier ne se souviendrait de rien à part avoir vécu dans ce village depuis sa naissance, oubliant les traits de visages angéliques de sa sœur et l’amour infini de sa mère.

Cette année avait été longue … très longue. Il avait apprit, il avait contredit, il avait fuit. Il s’était séparé de son amour et de sa petite fille n’ayant plus qu’un seul trésor à protéger. Malheureusement, le sortilège d’oubli lancé par Filya sur leur fils lui avait littéralement brisé le cœur. Mais ce n’était pas le plus douloureux. Ce qu’il devait endurer chaque jour, c’était ses questions incessantes à propos de sa mère qu’il n’avait jamais connue. Vivre avec quelqu’un ayant oublié l’essentiel de sa vie, ayant oublié sa famille et ne jamais pouvoir lui dire la vérité pour lui éviter les pires malheurs qui l’attendrait à la tour noire s’il connaissait la vérité. Voilà la véritable douleur que surmontait chaque jour Midos et chaque jour, il sombrait un peu plus dans la folie. Mais on ne cache jamais la vérité à un enfant, on fait en sorte de lui cacher le plus longtemps possible et il arrive un jour où trop de mensonges s’entassent autour de la vérité. En voulant cacher ses ailes à son fils ayant peur de sa réaction et ne souhaitant pas à avoir à faire un choix sur les réponses à ses questions, la grande cape qui les recouvrait devenait un mystère à percer pour celui-ci. Sa curiosité avait finalement triomphé de « la volonté inébranlable » de Midos. Il lui était impossible de lui cacher la vérité plus longtemps, mais il se refusa encore de lui avouer la vérité lui-même.

C’est ainsi qu’il retourna à la tour noire, se rendre à la garde Strygienne, ayant trop honte du mal qu’il avait fait subir à son propre fils. Il en était terriblement désolé, mais ne pouvait lui envoyer qu’un dernier message. Une seule personne de confiance connaissait encore la vérité et il ne tiendrait qu’à lui de la découvrir. Il n’avait pas été présent aux côtés de sa sœur pour la protéger et n’avait pas été le père qu’il aurait dû être auprès de ses enfants. Il avait assassiné des Stryges noires, chose inconcevable chez tous les Stryges, avait menti à son frère d’arme, son meilleur ami Galdàm et s’était dressé contre la Matriarche. Voilà les cinq péchés qu’il avait commis durant son existence. A jamais, il restera prisonnier des enfers, loin de sa sœur qui, elle, se sera envolée haut dans le ciel.



Nom : Aràm, fils d’Okhàr et d’Ylia

Âge : Décédé à l’âge de 47 ans

Race : Stryge Noir

Profession : Polyandre, Ex-assassin de la confrérie.

Portrait d'Aràm ::

Aràm était un assassin de la confrérie noire assez réputé, usant de sa grâce et de ses qualités d’orateur pour charmer ses cibles. Il n’a pourtant pas rejoint les rangs de la congrégation. Il fut nommé polyandre par la matriarche Essia ce qui l’obligea à déposer les armes et mener une vie sereine auprès de sa reine et des autres polyandre, un honneur pour lui de servir directement la Matriarche. Après la naissance de Danaë et de Midos, il commença sa nouvelle vocation, celle de père. La maladie l’emporta passé la quarantaine, laissant l’aînée entre les mains de sa mère et Midos sous la tutelle des autres polyandres avant qu’il ne puisse subvenir à ses besoins.



Nom : Essia, fille de Lennor et d’Ophalia

Âge : Décédé à l’âge de 88 ans

Race : Stryge Noire

Profession : Matriarche

Portrait d'Essia:

Le peu de conflit que rencontra la société Stryge noire durant le règne d’Essia était en parti dû à son caractère sévère et cruel. Son œil avisé sur la communauté et son tempérament aussi sombre que ses plumes fit de ses adeptes de véritables manipulateurs du mal. Proche de la Tyrannie, elle vouait un culte sans faille au grand Dragon blanc et procédait régulièrement à des sacrifices qu’elle appelait « offrandes divins », sacrifiant les Stryges Blancs capturés lors d’expéditions menés par les assassins de la confrérie et/ou les Executeurs. C’est lors d’un rapport d’un membre de la confrérie qu’elle rencontra Aràm. Son charisme et son charme ne laissa pas Essia, alors plus âgé que l’assassin d'une dizaine d'année, indifférente et le nomma polyandre.

A la naissance de Danaë, elle laissa son éducation à son père jusqu’à ce que celui-ci ne meure de maladie. Elle se rapprocha de l’aînée, Danaë, et commença sa formation en tant que futur matriarche. Une fois cette dernière au pouvoir, elle tint à garder un rôle de conseillère auprès de sa fille. N’ayant pas la même vision du monde extérieur, ni même de la société Stryge Noire, elle relégua sa mère en tant que simple adepte du dragon. Essia, folle de colère d’avoir échoué à la formation de sa fille, endoctrina en secret quelques adeptes de confiance afin que la succession de sa fille ne soit pas un nouvel échec. Danaë, au courant des agissements de sa génitrice, se garda le plus longtemps possible d’avoir un enfant, attendant patiemment que sa mère décède.

Mais même avec les précautions prisent afin d’éviter un nouveau règne de torpeur, une trentaine d’année après le trépas de sa défunte mère, les adeptes du dragon continuaient à regarder la politique de la matriarche d’un mauvais œil. Ces derniers attendirent qu’elle ait un âge acceptable au trépas naturel pour lui faire ingérer un poison et reprendre l’éducation de sa jeune fille, Zéphalia. La doctrine sévère d’Essia perdure à ce jour sous l’apparence de la jeune matriarche.




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Garràn
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MessageSujet: Re: Les origines oubliées ...   Les origines oubliées ... EmptyLun 17 Déc 2018 - 18:40
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FILYA
Les rayons du soleil


Nom : Filya, fille d’Alixar et de Daliarra

Âge : 72 ans

Race : Stryge Blanche

Profession : Purificatrice

Portrait de Filya ::

Avant de devenir une purificatrice sous les ordres du soleil de la justice, Era, Filya n’était rien d’autre qu’une enfant vivant dans l’enceinte de la tour blanche. Curieuse de nature, elle avait su époustoufler ses parents à mainte reprise, son incroyable précocité lui avait permis de faire ses premiers pas vers ses neuf mois, elle savait parler correctement à quatre ans, ses ailes apparurent quelques mois plus tard et sa curiosité sans limite l’amena à déchiffrer les « petits dessins » des livres que revendaient ses parents. Ses parents ne purent que l’encourager dans cette voie qui lui tendait les bras. Un potentiel énorme résidait en elle, une soif de connaissance insatiable et une curiosité sans pareil. L’altruisme, la sociabilité, le pacifisme, toutes ces valeurs lui étaient déjà familières au quotidien. Ses parents, fiers de leur enfant qui ne faisait que les combler de bonheur jusqu’à présent, prirent la décision, avec son commun accord, de l’inscrire à la journée de « l’éclat », journée consacrée au recrutement des potentiels futurs purificateurs dont la jeune Stryge parlait sans cesse. Un rêve qui pouvait devenir réalité, qui était très largement à sa portée.

Dix ans, c’est l’âge à laquelle Filya quitta sa demeure pour débuter sa formation de Purificatrice auprès de ces derniers, à l’avant-dernier étage de la tour. Jamais elle ne s’était aventurée aussi haut dans la tour, ce n’était donc pas pour lui déplaire que de découvrir un nouveau monde s’ouvrir à elle. Elle avait su attirer l’attention des superviseurs durant la journée de l’éclat en faisant preuve de beaucoup de sagesse et de perspicacité pour son jeune âge, et ils continuèrent à garder cet œil sur elle tout du long de son apprentissage en tant que Purificatrice. La petite fille aux ailes immaculées savourait chaque journée comme une nouvelle découverte, apprenant tout du monde extérieur, des autres civilisations, des autres races, de leur coutume. Plus elle apprenait, plus elle avait envie d’apprendre. La bibliothèque à disposition des apprenties était son fief ! Si elle n’était pas en cours ou en train de dormir, elle avait le nez plongé dans les pages d’un livre, pour peu qu’elle ne l’avait déjà lu. Les différents exercices théoriques proposés lors de sa formation ne semblaient être qu’une simple formalité pour elle, finissant par privilégier son apprentissage au maniement d’arme. Au terme de son apprentissage, elle était ressortie avec les meilleurs résultats de sa génération, maîtrisant l’épée à une main avec perfection et pratiquant sa propre escrime. Considéré comme une prodige par les autres Stryges Blancs de sa génération, elle avait su s’attirer les honneurs de ses superviseurs et de la commandante des Purificatrices, Era. Mais rien n’est absolument parfait n’est-ce pas ?

Sa formation touchant à sa fin, il était temps de choisir sa voie, sa destiné au sein des Purificateurs car, oui, elle était  devenue une Purificatrice, mais choisir sa voie s’avéra bien plus difficile qu’elle ne l’avait imaginée. Indécis devant un tel choix, rien n’arrivait à toucher sa curiosité pourtant si vaste. Elle ne voulait pas s’arrêter d’apprendre, se contenter de suivre les ordres sans poser de questions, devenir un pion sans importance. Non, elle désirait quelque chose de nouveau, quelque chose de peu communs. Tandis que les autres Stryges célébraient leur nouvelle appartenance, Filya devrait attendre sa convocation au conseil des hauts gradés qui trancheront à la place de ses résultats. Aussi triste que cela puisse paraître, les Stryges Blancs ont toujours privilégiés l’ambition aux capacités réels lors des examens finaux des Purificateurs, la jeune prodige ne ferait pas exception. Des bouquins ? Elle en avait lu ! Des entraînements ? Elle en avait bavé ! Ses motivations ? Les mêmes depuis qu’elle avait intégrée les rangs des apprentis Purificateurs ! Apprendre des autres et aider son prochain en conséquence sans entraver la justice. Mais sa soif de connaissance était telle qu’elle ne savait choisir entre lever son épée et son bouclier pour la tour blanche, ou bien devenir une mage accomplie en continuant son apprentissage, ce qu’elle désirait au fond d’elle. Le jour du conseil serait décisif.

Patriarche – Bien le bonjour ma jeune enfant.

Filya – C’est un honneur ! La jeune fille se courba légèrement avec élégance, saluant le conseil.

La commandante, également présente au conseil, prit la parole d’un ton plus agréable quelle ne lui aurait semblée en toute apparence.

Era – Tu as bon nombre de qualités en toi, une sagesse et une détermination qui serait profitable à tous, des valeurs louables. Il ne tient qu’à toi de décider ce que tu souhaites en faire.

Filya – J’ai une faveur à vous demander. Le conseil, surpris par le sérieux de la jeune fille, incita cette dernière à développer sa requête. J’aimerais poursuivre mon apprentissage à l’extérieur de la tour blanche.

Quelques chuchotements d’incompréhension s’élevèrent de l’assemblée. La demande de la jeune Stryge ne semblait pas être appropriée à la situation actuelle, pourtant Khaleb, Patriarche de la tour, ne semblait pas surpris par sa requête et, comme pour vérifier ses soupçons, demanda à la jeune fille de développer son projet.

Patriarche – Aurais-tu choisi la voie que tu souhaites emprunter ?

De nouveau, un bruit de fond camoufla le silence qui prospérait depuis le début de la séance. La question qu’avait posée le Patriarche avait suscitée la curiosité de la commandante et l’incompréhension, toujours plus profonde, des adeptes.

Filya – Oui ! J’aimerais, si j’y suis autorisé, me rendre à l’institut de magie dans la forêt de Sylfaën. Ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Les adeptes exaltèrent leurs échanges, justifiant de son ignorance sur le monde de la magie. Elle ne daigna même pas leur adresser la moindre attention, ils ressemblaient à des huitres fermées. Elle attendit toutefois que la commandante lève la main pour les faire taire avant de laisser Filya reprendre. Je ne suis pas particulièrement attiré par les fonctions de Paladins et Protecteurs, mais j’aimerais investir mes connaissances pour le bien des communautés … à ma façon.

La jeune Stryge s’était vite retrouvée décontenancée, sa demande devait paraître enfantine et égoïste aux yeux des hauts gradés. Elle n’avait pas su argumenter mieux que ça, elle n’avait pas su prouver sa dévotion sans faille, mais le grand sage avait lu dans ses yeux ce qu’elle désirait. Il avait décidé, il savait ce qu’il faisait. Un pari sur cette jeune pousse.

Patriarche – C’est entendu. Les adeptes réclamèrent plus d’explications avant de prendre une décision hâtive, mais la décision finale lui revenait. La commandante semblait également surprise par cette décision, mais tint à garder le silence. Ce voyage constituera ton examen final avant ton intégration au sein des Purificateurs, qu’en penses-tu Era ?

Le patriarche semblait familier avec tout le monde, mais personne n’osait en faire autant avec lui. La commandante toussota avant de répondre solennellement.

Era – Je pense que cette décision n’est pas à prendre à la légère. Mais si telle est votre décision, la dame de fer pointa son regard sur la jeune fille debout devant le conseil, durant combien de temps pensez-vous devoir apprendre auprès des maîtres magiciens avant de revenir à la tour blanche ?

La question fit sourire le Patriarche ainsi que les autres membres du conseil. Bien entendu, la jeune fille savait pertinemment que cette question lui serait posée et elle y avait réfléchi longuement. Elle ne savait pas ce qu’elle pourrait apprendre, ni ce qu’il y avait à apprendre. Peut-être qu’une vie entière ne suffirait pas à combler sa soif de connaissance, mais il s’agissait-là de tirer parti au mieux de ce séjour en un minimum de temps.

Filya – Quatre ans, quatre années, jour pour jour, me seront suffisant, comprenant également le voyage allé retour jusqu’à l’institut. Son regard croisa successivement celui de chacun des conseillés avant de reprendre. Je ne pense pas apprendre tout ce qu’il y a à savoir en si peu de temps, mais cela me semble être un bon compromis. Je pourrais ainsi faire profiter au groupe des Purificateurs ce que j’aurai appris durant mon voyage et retranscrire mon expérience dans de nouveaux livres à dispositions des générations à venir qui, comme moi, n’arriveraient pas à prendre une décision.

La réponse avait été longuement travaillée et mûrement réfléchi. Elle ne pensait pas qu’à sa propre personne, mais à tous les jeunes qui seront aussi perdus qu’elle. Il s’agirait donc d’une expérience profitable à tous, une forme d’altruisme qui rendit le conseil unanime quant à cette décision. Ainsi démarra le long périple que désirait Filya, à travers monts et merveilles, découvrant le monde extérieur pour la première fois de sa vie.

* * *

Ces quatre années d’apprentissages avaient été très enrichissantes, mais il était temps de rendre compte des progrès qu’elle avait fais, du savoir qu’elle avait acquis, de prouver que le conseil ne s’était pas fourvoyé en l’envoyant ainsi au beau milieu de l’inconnu par un simple coup de tête du Patriarche. Ils avaient eu foi en elle, en ses paroles et ils ne seraient pas déçus ! Son retour était synonyme d’accomplissement. Elle était désormais devenue une Ensorceleuse aguerrie et devait prouver sa valeur à la commandante. Elle était rentrée à la tour blanche quatre ans plus tard, jour pour jour, un regard différent sur le monde. Non pas en mal sur celui-ci, mais sur les progrès qu’elle pouvait désormais apporter. Les membres de la garde étaient venus annoncer son retour aux hauts gradés, informant la commandantes ainsi que le Patriarche lui-même de son retour parmi les siens. Sa formation touchait à sa fin et le fruit de son apprentissage servirait à tous les purificateurs devenus et à tous les purificateurs en devenir.

Un nouveau conseil se tint quelques jours après son arrivée, lui laissant le temps de se reposer de son long voyage. Elle n’avait pas vu sa famille depuis ses quatorze dernières années, mais la patience était une vertu qu’elle avait su maîtriser et leur retrouvaille n’en serait que plus profitable. Lors de cette dernière assemblée, elle fit part de son expérience, de ses rencontres, de ses découvertes, mais surtout, de ce qu’elle avait appris durant tout ce temps. La jeune femme qu’elle était devenue avait su démontrer à l’assemblée, perplexes quant à cette aventure d’il y a quatre ans, que tout ceci n’était pas vint, démontrant une plus grande sagesse et une plus grande foi en la prospérité entre les différentes races du continent. Un succès total pour la jeune femme qui intégra sans difficulté les Purificateurs sous la bénédiction de la commandante de ces derniers et du Patriarche. Il avait gagné son pari et savait que ses troupes d’élites pouvaient compter dans ses rangs un membre exceptionnel.

Les années passèrent aussi rapidement qu’à l’institut. Filya avait pris le temps de rédiger plusieurs œuvres dans lesquels elle faisait part de ses expériences, des différentes magies qu’elle maîtrisait et qu’elle enseignait volontiers aux jeunes recrues qui désiraient devenir Ensorceleur à leur tour. Ses compétences d’oratrice et ses qualités de combattantes lui valurent une ascension fulgurante chez les Purificateurs, devenant officiellement conseillère diplomatique de Khaleb, Patriarche de la tour blanche, et stratège sous les ordres de la commandante des Purificateurs, Era. Tout lui réussissait jusqu’à maintenant, mais les années sombres étaient à venir …

Les conflits incessants entre les stryges des deux tours ne faisant que s’accentuer ces dernières années, l’armée se mit en quête de pouvoir via de mystérieux objets renfermant une puissance colossale, ces objets mythiques ont été nommés « relique ». Des armes légendaires appartenant à l’ancien temps. Les adeptes du dragon localisèrent, grâce aux archives, l’emplacement d’une de ces reliques, dans le Nord de Baldorheim, mais le lac Fresha et ses alentours étant constamment surveillés, la mission devait être réalisée en petit groupe. Filya avait été désigné pour réaliser cette mission, ses nombreux exploits faisaient d’elle une Purificatrice redoutable et sans merci lorsqu’il s’agissait de protéger son peuple. Si les Stryges Noirs s’emparaient de cette relique, sans nul doutes qu’ils s’en serviraient pour faire le mal autour d’eux, or la récolte de ses reliques intéressait le Patriarche pour une seule raison, éviter que ce genre ‘objet tombe entre les mains de personnes malintentionnées.

A peine à la moitié du chemin, le groupuscule se sentait déjà traqué par leur némésis, pourchassé par un petit groupe aussi nombreux que le leur. La réussite de cette mission n’était plus qu’une question de temps et pour lui en faire gagner davantage, les deux Purificateurs qui accompagnaient Filya jusqu’à maintenant se proposèrent pour attirer l’ennemi plus loin à l’Est. Un sacrifice qui devait permettre à Filya de rapporter la relique à la tour, mais malheureusement, à peine arrivé sur place qu’elle dûe dégainer son épée, faisant face au très redouté Ambassadeur de la Mort, Midos. Ils se connaissaient déjà de nom, chacun d’eux ayant une réputation dépassant les frontières Stryges, mais il s’agissait-là de leur première rencontre et très certainement de leur dernière…

De force égale dans une lutte à mort, le combat leur sembla durer une éternité, malgré ça, les jours passèrent sans qu’aucun ne départage. Leur honneur respectif leur interdisait un quelconque coup-bas, un combat à la loyal, chaque jour celui-ci débutait au lever du soleil et se terminait à son couché. Ils confrontèrent leurs techniques et leur expérience durant ces combats qui durèrent plusieurs mois, mais également leur vision du monde et de la communauté Stryge. Tout deux semblait en accord sur un point, cette lutte n’avait de raison que leur différente croyance, mais chacun d’eux vénéraient les deux dragons à la fois. Filya, durant toutes ces années passées à l’institut, en avait conclut une chose, sans religion, sans croyance, plus de la moitié des guerres ayant ravagées ce monde n’auraient pas eu lieu, y compris les conflits qui opposaient leur deux peuples qui, jadis, ne formait qu’un. Midos partageait avait également cet espoir que ces combats cessent, sa sœur lui avait inculqué cette utopie, ils partageaient ce même idéal et voilà qu’il rencontrait une Stryge que tout oppose à part cet idéale de paix. Plutôt que de continuer à combattre pour la guerre, ils déposèrent leurs armes et passèrent du temps à apprendre chacun l’un de l’autre.

Le temps fila de nouveau à toute vitesse, l’ambassadeur et la conseillère avaient finalement tissé un lien aussi solide que le fer, un amour naissant qui les obligèrent à fuir les champs de bataille quelques temps. Tout deux devaient retourner faire leur rapport à leur supérieur à moins de se faire porter disparu. Cette idée ne plaisait pas à son compagnon, ayant un lien aussi fort que le leur au sein de la tour, sa sœur aînée Danaë. Ils se promirent de réciter comme une chorale leur pieux mensonge tissé sur la logique de Filya, son esprit vif avait établi une histoire tout à fait plausible pour leur supérieur à tous les deux. Lors d’un combat contre un adversaire aussi doué qu’eux, la relique avait subi des dégâts et fut détruite en plusieurs morceaux, éparpillé dans les montagnes. Toutefois, il serait possible de rassembler ces morceaux pour reforger la relique. Midos, convaincu que ce mensonge marcherait, retourna à la tour noire sans attente. Son compagnon n’avait pas besoin d’être accompagné, considéré comme suffisamment fort pour se débrouiller seul, mais cette politique n’était pas la même chez les stryges blanc et elle savait parfaitement qu’elle ne pourrait revenir qu’accompagné de Purificateur. Lorsqu’ils découvriront la raison pour la qu’elle souhaitait retourner dans les montagnes, elle serait jugée et deviendrai une entachée. Plutôt que de rentrer à la tour, elle décida, à contre cœur, de se faire porter disparu, attendant son amour dans leur repère caché dans les montagnes.

Ainsi, au retour de Midos, ils fondèrent une famille à l’abri des regards indiscrets, caché dans les montagnes, mais la prudence aurait dû les avertir de partir loin, le plus loin possible des deux tours. Mais Midos ne pouvait s’empêcher de garder cette proximité avec sa sœur, il sentait qu’il ne pourrait aller plus loin, son cœur était dans ce foyer, mais également au sommet de la tour noire. Avec le temps, Midos et Filya mirent au monde deux enfants, un garçon et une fille qu’ils nommèrent Garràn et Sygah, les enfants de deux stryges aux couleurs différentes. Ils avaient pris le temps nécessaire pour réfléchir à cette possibilité que de mettre au monde les deux premiers Stryge gris depuis la scission du peuple originel. Le temps le leur dira. Filya, comblé de bonheur, avait fondée sa famille en bravant la barrière culturelle entre leurs deux peuples. Elle désirait plus que tout au monde désormais, que ces enfants portent leurs espoirs en eux et deviennent à leur tour l’espoir des deux nations angéliques. Mais le retour à la réalité n’en fut que plus dur, leur petite famille avait reçu la visite surprise d’Executeurs recherchant Midos pour lui transmettre une missive. Mais les plus surpris, cela devait être eux, surprenant leur supérieur avec un Stryge Blanche, exilé loin de ses fonctions. Son compagnon n’eut d’autre choix que d’éliminer les témoins et de se rendre à la tour noire pour assister à la sépulture de sa chère sœur, abandonnant sa famille. Sa compagne ne pouvait s’imaginer la douleur qu’il ressentait, la disparition d’un proche était toujours aussi douloureuse.

Mais les évènements se succédèrent très rapidement au retour de Midos. La petite famille n’avait d’autre choix que de se séparer. Midos se savait pourchassé par le maître des cachots, Onze. Il avait été banni de la tour noire pour avoir refusé de s’agenouiller devant la nouvelle Matriarche. Il n’avait aucun allié dans cette tour corrompue, sa sœur et ses rêves avaient évincé de la vie et il ne connaitrait probablement jamais les raisons et la vérité. La seule piste qu’il possédait était les individus responsables de sa douleur, les adeptes du dragon. Mais sans preuve et sans connaître leur véritable raison, il ne pouvait rien faire, impuissant de cette triste farce. Il raconta tout ce qu’il savait à sa moitié et lui demanda un tout dernier serment avant de se séparer. Cette promesse était le début de leur fin à tous les deux. Ils devaient effacer la mémoire de leur enfant. Filya étant une excellente ensorceleuse, manipuler la mémoire d’enfant était aussi facile que de leur apprendre de nouveaux mots, pourtant la tâche qui leur incombait aujourd’hui était impensable, leur faire oublier leur moitié, leur famille, leur histoire. Ses enfants seraient condamnés à rechercher leur origine, mais même en sachant cela, ils avaient toujours l’espoir que pousse leurs ailes grises. Le couple se résigna, plongeant leur enfant dans un long sommeil leur évitant la souffrance et la douleur d’être différents de tous. Midos emporta son fils Garràn, tandis que l’ex-stratège emporta sa jeune fille Sygah. Tout deux devraient cacher la vérité à leur enfant le plus longtemps possible, faire endosser ce fardeau à de si jeunes enfants …Il était temps de faire ses adieux.

Après avoir longuement marché vers le Nord-Est de Baldorheim, la Stryge blanche s’installa près d’un petit village pour y refaire sa vie et élever son enfant restant. Tout comme sa mère, Sygah faisait preuve d’une grande curiosité et semblait adorer s’aventurer à l’extérieur de leur maison. Tout aussi précoce que sa mère, ses ailes apparurent à quatre ans, mais la déception fut impossible à camoufler, elle se rendait compte à quel point ils s’étaient fourvoyés en pensant mettre au monde des Stryges au plumage grisâtre. La petite avait hérité de ses ailes immaculées. Elle garda toutefois espoir en Garràn qu’elle n’avait pas vu depuis leur séparation, en attendant leur retrouvaille, elle éleva sa fille et lui déversa tout son amour, lui enseigna son savoir, lui racontant toutes ses aventures en prenant grand soin d’éviter les points sensibles. Elle lui enseigna également l’art du combat, faisant d’elle une guerrière capable de se défendre seule, sa sécurité passait avant tout. Aujourd’hui encore, elles vivent paisiblement dans le petit village d’Oyah, cachées de la société Stryge.



Nom : Alixar, fils de Salem et d’Ariette

Âge : 113 ans

Race : Stryge Blanc

Profession : Commerçant de livres en tout genre.

Portrait d'Alixar ::

Avant de devenir un simple marchand de paperasse, Alixar revêtait fièrement l’emblème des Purificateurs. En effet, doté d’une force de conviction et d’un sens aiguisé de la justice, tout en restant le plus impartial possible, il avait su se faire repérer relativement tôt lors de son apprentissage. C’est d’ailleurs de sa précocité et de son ouverture d’esprit qu’ont hérité Filya et sa fille, Sygah. Un tempérament ferme, strict, mais à la fois curieux le poussant vers l’inconnu. Il rencontra Daliarra pour la première fois lors de la cérémonie célébrant la fin de leur apprentissage au sein des Purificateurs. Ils intégrèrent tout deux la même section et passèrent beaucoup de temps à se côtoyer sur le champ de bataille. Qui aurait cru que la guerre leur aurait apportée un autre sentiment que la haine ? Lorsqu’ils mirent au monde leur seul enfant, ils prirent tout deux la décision de raccrocher les armes pour s’occuper de leur nouveau trésor. Toujours aussi attiré par le monde extérieur et ses merveilles, ils se reconvertirent en quelque sorte en libraire. Alixar continuait inlassablement à recueillir des ouvrages et à les mettre à dispositions de tous. Un savoir partagé est un trésor commun, les prémisses de la confiance. Ce vieil homme tiens toujours sa boutique dans la tour blanche et semble plus proche de la retraite que de la jeunesse, même si sa droiture reste toujours intimidante.


Nom : Daliarra, fille de Guilliàn et Sylisse

Âge : 111 ans

Race : Stryge Blanche

Profession : Commerçant de livres en tout genre.

Portrait de Daliarra ::

Issu d’une famille de commerçant voyageant aux quatre coins du monde, Daliarra n’a que trop peu connu ses parents. Ces derniers préférant confier leur enfant aux mains de ses grands-parents. C’est ses grands-parents qui lui partagèrent leur amour inconsidéré pour la lecture et l’écriture, un loisir auquel elle prit vite goût. Débordante d’imagination, elle pouvait laisser libre court à ses rêveries interminables et les retranscrire sur une feuille blanche, une passion qu’elle se découvrait. L’apparition de ses ailes et l’approche de la journée de « l’éclat » pour le recrutement des futurs Purificateurs mirent un terme à ses séances d’écriture, l’enfermant dans une routine où son seul moyen de s’évader lui était interdit. C’est lors de la cérémonie d’admission qu’elle rencontra Alixar, admis dans la même section de Purificateurs. Les années passées à se côtoyer et se battre ensemble les rapprochèrent pour ne former qu’un. Leur union donna naissance à leur enfant Filya, mais cela leur permettait également de prendre congés des combats incessants de l’extérieur. Daliarra avait finis par convaincre sa moitié d’abandonner les combats pour se consacrer à leur enfant et leur nouvelle vie, bien décidé de ne jamais refaire la même erreur que ses parents, ne jamais délaisser leur enfant. Ainsi, elle transmit à son tour sa passion pour les différents ouvrages à sa petite fille. Aujourd’hui, elle continue encore et toujours à partager ses histoires réalistes et fantastiques sur l’étalage de son magasin.




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