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Le Monde de Dùralas


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 [Officiel]Le peuple Ifrien

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MessageSujet: [Officiel]Le peuple Ifrien   [Officiel]Le peuple Ifrien EmptyMar 24 Sep 2019 - 17:51
Séparation du contenu
Le peuple Ifrien est un peuple de guerrières tribales vivant au plus profond du désert d'Harena, à l'Est de Stellaraë. C'est un peuple très isolé. Mais avant même de décrire la population, il faut décrire le culte qui les entoure.


I/ Ifri

A) Apparition en Dùralas

Selon la légende tribale, Ifri est la déesse de la guerre, de la fécondité et du sable. Elle serait apparue lors du troisième âge, durant une tempête de sable à l'Est de Stallaraë. Elle aurait ravagé le campement de sédentaires du désert d'Harena. Seule une dernière âme ne s'était pas encore éteinte, faible, mourante. Une jeune femme supplia une quelconque divinité de lui sauver la vie. Pris d'une étrange pitié pour cette humaine, elle s'incarna dans ce corps mortel, lui insufflant une nouvelle force. La première Ifrienne était née. La solitude était une force, mais aussi une faiblesse, il lui fallait un peuple, des bras et des jambes sur lesquels se reposer. La légende raconte qu'à la simple force de ses poumons, une oasis serait apparue et que, du sable, naquirent les Ifriens.

Plus historiquement parlant, ce peuple serait bel et bien apparut lors du troisième âge et serait issu d'une à plusieurs tribus nomades en direction de l'est. Tout porte à croire qu'ils se seraient installés près d'une oasis très abondante et qu'au cours du temps, cette petite société se serait refermée sur elle-même. Puis le culte d'Ifri et des femmes guerrières auraient pris le dessus sur l'organisation de la tribu, les menant à un monothéisme, seul et unique pilier de leur monde.
Cette petite présentation mène à croire que les Ifriens sont une tribu complètement refermée sur un fanatisme monothéique autour de la guerre et des femmes, mais cette société et bien plus complexe et ouverte qu'elle ne le laisse penser.

B) Culte d'Ifri

1) Rites et cultes
La tribu tourne autour de nombreux cultes pour honorer leur déesse. Ces cultes se présentent sous différentes formes, aucune n'est réellement imposée par la population, mais des traditions implicites sont pratiquées en majorité.

Tout d'abord, Ifri est la divinité du sable. Cet élément acide et aride leur inspire un sentiment de confiance, de sécurité, ainsi elle est vue par quelques-uns comme une seconde mère. Il n'y a pas vraiment de méditations ou de prières tournées vers le sable, mais il fait parti de certains rites funéraires, où les cendres des défunts sont "mélangées" au sable et laissées porter par les vents du désert. Consommateurs de viande, lors de l'abattage des bêtes, du sable est jeté sur la tête de l'animal avant de l'abattre.
Il s'agit là d'un culte ayant pour cause le simple fait que cette tribu vit dans le désert, depuis le sable aurait pris de multiples sens divinatoires.

Ifri est la déesse de la fécondité. Déesse liée énormément aux femmes, la fécondité joue un rôle très important dans leur culte. Les naissances sont suivies de rites mystiques pour accompagner le nouveau né dans sa vie, ainsi que des fêtes pour honorer les parents de cette bénédiction. Cette importance de la fécondité peut aussi causer des troubles aux femmes dans l'incapacité d'avoir des enfants, ces dernières se tournant généralement dans un dévouement complet pour la déesse, passant leurs temps libres à la prière, se privant de la compagnie des hommes. L'incapacité d'avoir un enfant n'est pas mal vu pour la plupart des Ifriens, mais pour la femme il peut s'agir là d'un déshonneur.
Comme écrit plus tôt, la divinité "Ifri" est considérée comme une femme et touche plus particulièrement la gent féminine, ce qui expliquerait en partie ces rites et cultes sur la fécondité de ces dernières.


Pour terminer, elle est la déesse de la guerre. Même si les Ifriens n'ont pas connu de réelles guerres dévastatrices, le culte le plus important de cette tribu tourne autour de cela. Tout d'abord, les hommes n'ont pas le droit de combattre et de s'entraîner avec les femmes. Les femmes sont entraînées toute leur enfance pour devenir de grandes combattantes au nom d'Ifri. Les femmes invalides, dans l'incapacité de devenir des guerrières, sont mises en retrait. Elles aident aussi les hommes dans leur métier et servent à la manutention des marchandises exportées et importées. Ce sont les arts martiaux qui sont enseignés, seuls les bâtons et tonfas sont acceptés, mais c'est le corps qui est le plus mis en avant. "Ton corps est une arme, Ifri guide tes coups", telle est la devise des guerrières Ifriennes. Tous les cinq ans, la grande épreuve de la "Joute des Sables" est mise en place pour les guerrières qui se sentent prêtes à devenir la nouvelle incarnation d'Ifri.


2) Joute des Sables
La "Joute des Sables" est une épreuve ayant lieu tous les cinq ans, visant à trouver une incarnation digne de la divinité des sables, de la guerre et de la fécondité. Toutes les femmes Ifriennes peuvent participer à la simple condition qu'elles doivent s'en penser digne. L'épreuve ne peut se faire qu'entre l'année de la majorité, c'est-à-dire dix-sept ans et la vingt-troisième année. La "Joute des Sables" se sépare en quatre étapes distinctes:

La première épreuve et une course à travers le désert sous le zénith. Les participantes doivent parcourir un total de dix lieues : cinq premières lieues vers une tente relais qui leur permet une légère pause, puis cinq autres lieues dans l'autre sens pour revenir au village. Des épouvantails balises décorés avec toutes sortes de tissus et métaux brillants sont placés sur la route pour chaque lieu parcouru. Cette épreuve impitoyable a pour but de tester le sens de l'orientation des guerrières, leur endurance ainsi que leur moral, si elles ne tiennent pas le coup, elles ne sont pas dignes de continuer les épreuves. Les Ifriennes arrivant lorsque le soleil est couché sont éliminées et quant aux mortes et disparues, une cérémonie leur est dédiée après la seconde épreuve.

La seconde épreuve est une suite de combats éliminatoires, les deux seules règles de ces combats sont : Le combat ne se termine qu'à l'abandon d'une des participantes ou l'incapacité de cette dernière à combattre et il est interdit d'utiliser une quelconque arme. Les combattantes sont choisies par deux, au hasard. Les combats sont aussi nombreux qu'il y a de femmes victorieuses de la première épreuve. Si elles sont en nombre impair, une victoire est accordée à une des femmes choisies au hasard une nouvelle fois. Cette épreuve à pour but de déterminer la plus expérimentée des combattantes parmi les participantes. La stratégie de combats, l'agilité, ainsi que la force pure, sont mises à l'épreuve. La femme qui sortira victorieuse de ces combats atteint donc l'épreuve suivante.

La troisième épreuve : La combattante est soumise à un bannissement symbolique de quinze ans. Durant ces années, la jeune femme devra prouver son potentiel dans tout Dùralas. Il s'agit là de l'épreuve la plus dure. Une fois l'épreuve précédente passée, la guerrière ne peut plus faire marche arrière et doit accepter son sort. Aucune restriction n'est réellement donnée à la bannie, elle est exclue des murs de sa tribu natale et il est implicitement dit qu'elle doit parcourir Dùralas. De nombreuses femmes ont tenté leur chance sans jamais revenir, sont-elles mortes ? Ont-elles trouvé la vie en dehors de la tribu plus agréable ? Sont-elles devenues folles ou ont juste perdu la notion du temps ? Personne ne saura jamais. Cette épreuve est une symbolique de la solitude de leur déesse avant leur création, c'est le mental qui est mis à l'épreuve, mais aussi la force, les élues réussiront-elles à survivre aux terres hostiles de Dùralas sans perdre la tête ?

Quatrième et dernière épreuve : Vaincre l'incarnation d'Ifri dans un combat à mort. Si une des élues revient à la fin de son bannissement, un combat à mort est organisé avec l'incarnation d'Ifri. Si cette dernière meurt, il est considéré dans les cultes qu'Ifri prendra possession du corps de la vainqueur. Ainsi se perpétuait, se perpétue et se perpétuera la sainte descendance de la déesse.


3) Les lois
Les lois Ifriennes sont encore très obscures pour le monde extérieur et obtenir des informations dessus n'est pas mince affaire. La première chose que l'on remarque est bien évidemment le fait que personne ne sort trop loin des murs de la cité sans autorisation de l'incarnation. Le vol, le meurtre et tous types d'agressions semblent prohibés et l'appartenance d'objets est bien quelque chose existant dans la tribu. Encore une fois, les lois les touchant ne peuvent réellement être précises et ce sujet reste donc très vague.


II/ Organisation de vie

A) Les métiers

Les métiers de cette société sont peu développés. En effet, la population ne se répartit qu'en quelques métiers qui leur suffit à faire tourner leur tribu. Des métiers qui montrent tout de même le côté civilisé d'une humble tribu posant aisément ses marques dans le sable chaud du désert d'Harena. Ils se découpent donc en six grands groupes de métiers qui sont le moulin de la société Ifrienne.

Les guerrières : A vrai dire, il ne s'agit pas réellement d'un métier à proprement parler, plus d'une coutume, d'un rite. Toutes les femmes en ayant la capacité deviennent des guerrières, c'est ainsi que fonctionne leur monde. Aucune femme ne s'est réellement opposée non plus à cette façon de penser, chacune et chacun ont accepté cela tel que cela est. De plus, un bouleversement de cette organisation pourrait déboussoler facilement les Ifriens.

Les cultivateurs : Métier le plus prisé des hommes, c'est ici l'un des métiers qui demande le plus de patience. Les terres de l'oasis ne sont certes riches, mais elles le sont pour un désert. La terre acide et aride empêche la plupart des légumes de pousser, que les Elfes ou les Kastalinnois peuvent se permettre de cultiver. Ici, les hommes cultivent quelques légumes résistants et qui demandent peu d'eau et de ressources. Une véritable écologie de survie s'est développée pour en devenir une écologie de vie. Les cultivateurs sont aussi les hommes qui s'occupent du bétail, ils sont peu, car le bétail l'est aussi.

Les bâtisseurs : Même si les bâtisseurs sont nombreux, il n'y a plus grand-chose à bâtir. Les maisons en terres cuites sont robustes, ainsi que la plupart des bâtiments de la tribu. Ils s'occupent des rénovations, qui se font souvent nombreuses avec certaines tempêtes, ou de la construction et l'organisation des fêtes, qui demandent d'aménager de petites infrastructures qui ne dureront que le temps des festivités.

Les scribes : L'un des seuls métiers mixtes, il regroupe des femmes incapables de se battre et des hommes qui ont acquis le savoir des gens au-delà du désert. Les scribes ont un rôle important, ils notent les événements importants de la tribu et aident à l'organisation de l'importation et de l'exportation des marchandises. Ils aident aussi les cultivateurs dans le compte de la récolte ou les bâtisseurs dans les matériaux nécessaires à la construction ou rénovation de quelque chose. Pour finir, ils forment les scribes qui les remplaceront et éduquent a minima les petites filles et petits garçons, leur apprenant les rudiments de l'écriture et de la lecture.

Les guérisseurs : Le métier le plus mixte de la société. Ici, il n'y a pas que les femmes dans l'incapacité de se battre, mais aussi des femmes aux pouvoirs de guérisons. Les hommes aussi font partie intégrante de ce groupe. Ils soignent les petites blessures du quotidien, les maladies et infections. Ils soignent les bâtisseurs et cultivateurs blessés au travail. Mais ce sont les combattantes Ifriennes qui leur coûtent le plus de temps ainsi que d'attention.

Les bras : Les mal propres, les "idiot(e)s", les oubliés. Ils aident au transport de tout et de rien. Les bâtisseurs, les cultivateurs, les scribes et même les guérisseurs en ont besoin pour les aider à transporter ce dont ils ont besoin. Ils ne sont pas rejetés par la tribu, mais ne sont pas appréciés à leur juste valeur.

B) Économie et Échanges

La tribu possède sa propre économie interne. Ici, c'est une économie basée autour d'un partage équitable et d'échanges entre les personnes. Chacun est vu comme il est. Les bâtisseurs seront aussi présents dans la réparation d'une maison que les cultivateurs à les nourrir et les guerrières à les protéger. Il leur arrive de faire des échanges avec l'extérieur : La plupart du temps de simples marchands itinérants échangeant quelques marchandises en passant. Mais il arrive que des caravanes s'arrêtent, des fois de nombreux jours, campant à l'extérieur des murs et qu'elles échangent des marchandises. Les Ifriens ne demandent pas plus que certaines armes artisanales telles que les tonfas ou bâtons, mais aussi des vêtements, des tissus, des outils, ou même des pigments de peinture. Comparé aux marchands, ils n'échangent que des savoir-faire, de l'eau et de la nourriture.

Ils font en sorte d'entretenir un maximum de bonnes relations avec l'extérieur sans trop s'en approcher. Les Orcs du désert sont en quelque sorte leurs meilleurs amis, dû à leur proximité et aux nombreux échanges commerciaux qu'ils entretiennent avec eux. Mais il leur arrive de voir venir des marchands Stellarois, venant faire le trajet de leur plein gré pour découvrir la nourriture et les coutumes de cette bien étrange tribu.

Les bandits des sables ne sont pas un problème bien grave pour les Ifriens, les femmes, guerrières aguerries, savent se comporter face aux agressions. Leur chef, l'incarnation d'Ifri, n'hésite pas à envoyer un détachement de ses jeunes femmes démanteler les camps à proximité du village si nécessaire.

C) Agriculture, coutumes alimentaires et coutumes de vie

L'agriculture est le pivot même de cette société, elle la fait tourner, elle la fait vivre. Pourtant la terre, aussi riche soit elle pour une oasis, ne permet pas un nombre bien développé de légumes et de fruits. Les animaux élevés pour l'alimentation ne sont pas diversifiés non plus. Voici les aliments que l'on peut trouver dans la tribu :


La viande :

- Viande de chèvre, viande la plus commune, elle est aussi la plus appréciée du peuple.

- Viande de brebis, elle est moins consommée car la brebis leur permet d'avoir du lait.

- Viande de Zébu, une viande qui n'est mangée que lors de fêtes ou célébrations Ifriennes. Elle est beaucoup utilisée dans la production de lait mais aussi de commerce.


Les légumes :

- Pomme de terre du désert, une patate dure et difficile à digérer. Elle est compliquée à préparer, il faut souvent "l'assouplir" dans l'eau bouillante. Elle est le plus souvent préparée en purée.

- Navet des sables, un navet très doux et fondant. Il se prépare en rondelles sur une broche ou grillé, il peut aussi être bouilli pour en faire de petites portions ou de la purée. Il s'agit là de l'aliment le plus recherché par les marchands.

- La carotte, une carotte tout ce qu'il y a de plus banal. Elle est facile à cultiver et à préparer.

- Radis noir du désert, un gros radis gourmand très prisé par les Ifriens. Son goût naturellement salé ravit toute la population ainsi que les marchands. Il se mange cru ou dans des préparations fraîches.

- Poireau pied, un poireau possédant une étrange forme de pied, celui d'un talon. Il est très goûtu. il peut se manger cru comme cuit. Plus souvent cuit. Il est fondant et accompagne la plupart du temps les pommes de terre.

- Pastèque bâton, une étrange pastèque en forme cylindrique. Elle est très juteuse, mais peu nourrissante. Ils la cultivent principalement pour le commerce.


Les fruits :

- Pomme sèche, une pomme très farineuse, facile à produire et à préparer. Les guerrières l'apprécient beaucoup après un long entraînement.

- Poire boule, une poire ronde très goûtue. Elle est très dure à cultiver et donc très prisée de la population.

- Mangue des eaux, mangue dont les arbres poussent dans l'eau même de l'oasis. Elle est facile à cultiver. Son goût sucré et très légèrement acidulé plaira aux petits comme aux grands. Il s'agit là du deuxième aliment le plus prisé des marchands après le navet des sables.

- Noix brune, une grosse noix pas facile à décortiquer. Elle pousse toute seule sur les bords de l'oasis les cultivateurs n'ont qu'à la récolter pour la déguster. Elle est utilisée dans la préparation de certains plats chauds.

- Citron sucre, un citron très acide et très sucré. Il est utilisé dans l'agrémentation de certains plats pour rehausser le goût.


Autres :

- Poivre têtu, un poivre bien étrange qui pétille dans la bouche. Il est apprécié par tout le monde. Il s’agrémente facilement à de nombreux plats.

- Lait de brebis, un lait de brebis des plus basiques et des plus doux.

- Lait de Zébu, un lait amer qui est utilisé dans les préparations de plats.


Cette petite diversité d'aliments permet tout de même un grand nombre de combinaison de plats pour la tribu. Malgré tout, elle n'a pas de plat favori ou qui font souvent surface. Ils expérimentent beaucoup, même si les bouillies en tout genre sont les plus présents dans les bols.

D) Contes et légendes

Les contes, même s'ils sont présents dans la culture, ne font pas grand bruit parmi les habitants. Il existe malgré tout quelques contes qui valent le détour lorsqu'on est un aventurier avide de connaissances et de coutumes en tout genre. Il faut tout de même savoir que, même pour une société guerrière, les Ifriens sont très friands de contes d'amour qui finissent bien. Voici quelques contes et légendes qui plaisent le plus aux jeunes et aux grands.

- L'humble guerrière : L'histoire d'une guerrière implacable et imbattable qui malgré tout gardait un grand cœur pour les siens. Elle sauve la tribu à de nombreuses reprises, puis un jour, un groupe de bandits attaque une nouvelle fois le village. Ils sont bien plus puissants que les autres et rien ne semble pouvoir les arrêter, à part l'incarnation d'Ifri qui est en danger. Elle accepte de donner sa vie pour sauver l'incarnation d'Ifri et ainsi sauver la tribu.

- La petite guerrière qui criait au garou : L'histoire d'une petite Ifrienne à qui lui vient le jeu de crier à l'attaque d'un loup-garou. Les habitants se font souvent avoir alors qu'elle répète plusieurs fois sa blague. Ils finissent par arrêter de la croire jusqu'au jour où un loup-garou fait son apparition, cette fois il est bien réel. La jeune fille tente de prévenir les habitants, mais personne ne la croit et finit dévorée toute crue.

- L'amour des mains : Une belle histoire d'amour entre un jeune marchand itinérant du désert et une guerrière Ifrienne. Ils se rencontrent lors d'un échange et ce qui semble être un amour impossible à première vue finit par s'arranger lorsque le marchand est accepté dans la tribu.

- L'incarnation : Une longue histoire sur la vie complète d'une guerrière qui aurait réussi toutes les épreuves de la "Joute des Sables". Cette histoire raconte de long, en large et en travers, l'épopée formidable de cette brave combattante face aux dangers Dùralassiens.


III/ Noms et histoires Ifriennes

A) Histoires et faits Ifriens

La Fièvre Nocturne : Une fièvre survenue au quatrième âge. Une maladie dont les guérisseurs n'ont pas trouvé de remède. C'est une fièvre qui peut toucher tout le monde, elle n'a pas l'air de se transmettre entre les gens, mais semble toucher au hasard la population. Elle tient son nom du fait que cette maladie donne des montées de fièvre, elle affaiblit les défenses de l'individu touché et finit par le tuer dans son sommeil. Cette maladie causa des ravages il y a de ça trois à quatre générations, réduisant de moitié la population de la tribu, elle commence à disparaître en ce moment, mais reste l'une des causes de mortalité la plus redoutée des habitants. Par chance, aucune des incarnations ne fut touchée par cette maladie.

Les années noires : Au début du quatrième âge, lors de l'apparition des loups-garous en Dùralas, la tribu ne fut pas épargnée. À de nombreuses reprises, lors de nuit de pleine Lune, des Lycanthrope avides de chair et de sang attaquèrent le village, qui fut mis à sac par ces harcèlements réguliers. Dépassée par cette force, Dohama Riga, l'incarnation de cette époque, mit en place un système de défense, où les populations se cachaient dans un bâtiment construit à cet effet. Les guerrières devaient, elles, attirer les loups à l'extérieur du village. Ce système de défense est encore aujourd'hui appris aux jeunes combattantes.

Révolution des Bras : Au quatrième âge, une révolution sanglante mené par Dêdris Tavor, un jeune homme faisant partie de la "classe" des "Bras", qui souleva toute cette classe sociale à l'encontre de la tribu. La réincarnation qui dirigeait en ses temps la tribu, Evora Rô, s'est montrée d'une répression sans pitié à leur égard, stoppant très vite la révolution, elle exécuta de ses mains, devant les quelques Bras s'étant rendu, l'homme qui l'avait lancée.

La Famine des Âges : Famine survenue au quatrième âge. Lors d'une tempête de sable violente, le village fut en partie détruit ainsi que les cultures. Cette tempête causa la disparition de la tomate cœur de Zébu, qui ne put être replantée par la suite. Les plantations détruites, les réserves s'épuisèrent vite alors que les champs n'étaient pas remis d'aplomb, provoquant de ce fait une famine. Elle fut responsable d'une migration illégale, selon les lois ifriennes, de plus d'un quart de la population dans le désert d'Harena. Il serait donc possible que les ancêtres de certains nomades du désert, ou Stellarois, soient des Ifriens ayant quitté leur terre natal à la recherche de nourriture.

B) Quelques noms connus

Sahara Harplon : Le nom change entre les personnes de la tribu, personne n'arrive réellement à se mettre en accord sur le nom de la première Ifrienne, épargnée par la déesse. Le plus commun reste "Harplon", les variantes les plus étendues ensuite étant "Harpon" et "Darplon".

Georb Demaplice : Un bâtisseur devenu scribe après quelques années. Il a su se démarquer grâce à une organisation sans faille après la tempête qui causa la famine, ayant de ce fait empêché plus de gens de mourir de faim et de s'enfuir de la tribu.

Dohama Riga : Incarnation d'Ifri se montrant d'un calme divin face à la terrible arrivée des loups-garous, qui coûtèrent la vie à de nombreuses combattantes. Vaincue quelques années plus tard par une de ses descendantes, son nom restera à jamais gravé dans la mémoire de son peuple.

Dêdris Tavor : Connu comme "le plus grand traître de la tribu", son nom résonne comme une insulte. Il lança une révolution très vite réprimée par les guerrières et fut exécuté par Evora Rô.

Evora Rô : "La réincarnation de fer", tel était son surnom. Elle se montra d'une poigne d'acier face aux Bras de la tribu, les réduisant presque à l'état d'esclaves, une révolution ne tarda pas à faire surface, suivie d'une terrible répression qui coûta la vie à de nombreuses personnes.

Eris Mornes : Incarnation actuelle d'Ifri, elle est désormais la plus vieille incarnation qu'a connue la tribu, approchant ses soixante-cinq ans.



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