Nom : Merric Picoldur

Âge : 38

Sexe : Mâle

Race : Halfelin

Classe envisagée : Voleur

Métier envisagé : Mineur

Capacité magique : /

Mode hardcore : Non

Langue(s) parlée(s) [Facultatif] : Dùralassien

Merric Picoldur est un halfelin, un semi-homme. Du haut de son mètre vingt-cinq et de sa stature ressemblant à celle d’un enfant humain, il n’incarne pas la puissance. Son corps est semblable à celui d’un nain, quoiqu’un peu plus svelte, représentant le somptueux mélange de l’union d’un elfe et d’un nain, comme en témoignent également ses oreilles pointues. Malgré toutes les bières qu’il s’est enfilées, toute l’herbe à pipe qu’il a fumée, et tous les délicieux mets qu’il a englouti dans son rythme de vie de bon vivant, il reste un halfelin au corps taillé pour l’aventure, mais aussi pour le combat, dont il a quelques notions.

Les cheveux de Merric sont roux et courts. Si ce halfelin a hérité d’oreilles d’elfe, il n’a cependant pas hérité d’une belle barbe de nain. En effet, il est imberbe. Son visage, parsemé de taches de rousseur, est juvénile.

Merric est habillé avec une chemise blanche dont les manches sont retroussées, au-dessus de laquelle il porte un veston vert dans lequel sont rangées sa pipe et son herbe. Comme tout halfelin, il ne porte en bas qu’un pantalon marron et pas de chaussures, dévoilant ainsi ses gros pieds velus. Le plus intéressant se trouve à sa ceinture : dague dans son fourreau en cuir, sa propre chope qu’il transporte partout au cas où il aurait une petite soif et enfin, sa bourse en cuir contenant son or. Il ne s’en sépare jamais. Quand il voyage, il porte également une cape noire et un gros sac à dos en cuir marron, dans lequel il range sa boustifaille et quelques objets utiles.


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Merric est un halfelin pur jus. C’est un bon vivant. Manger, boire et fumer sont ses mots d’ordre. Il ne se passe pas une journée sans qu’il ait mangé à s’en péter la panse, bu une bonne bière ou fumer de la bonne herbe. Son activité préférée d’ailleurs est de participer à des concours de boissons dont le but est de s’enfiler le plus de pintes dans un temps imparti, et dont le gagnant est le dernier debout ou celui qui en compte le plus. Il est toujours jovial et de bonne humeur. Il n’est pas non plus regardant de la personne avec qui il partage une bonne bière : halfelin, nain, elfe, humain, tout le monde trouve grâce à ses yeux tant que cette personne rentre dans son délire. D’aucuns pourrait même lui trouver un air naïf, voire simplet.

Merric est également caractérisé par une forte affection pour le foyer. La vie d’un halfelin est simple : boire, manger, fumer, mais surtout, chez soi ou entouré des siens.

Le jeune halfelin est quelqu’un d’intrépide, voire imprudent. Curieux de nature, il fouillera tout ce qu’il peut pour trouver des objets qui l’intéressent, en toute légalité. Ce n’est pas un voleur, du moins pas dans le sens où il volerait les gens en les agressant. Il préfère la négociation, voire la roublardise. Il est très radin, comptant chaque sou et ne les dépensant que lorsqu’il y est astreint. De plus, c’est quelqu’un d’assez rigoureux, surtout quand il s’agit de cuisine, sur laquelle il est intransigeant. C’est son métier, après tout.

Enfin, Merric est devenu un halfelin aventurier dès lors qu’il fut inspiré par les contes et histoires racontés par son grand-père, dont ses propres aventures de quand il était lui-même jeune et aventurier.


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Cette histoire commence il y a bien longtemps, au début du Ve âge, après l’émergence de la race des gobelins, ces êtres aussi belliqueux que verts. A l’époque, tout comme aujourd’hui, ils vivaient de rixes et de guerres. Leurs incessantes guerres les menaient à aller se frotter aux elfes et aux nains, entre autres. Si les nains et les elfes étaient deux races qui ne pouvaient s’entendre entre elles à l’accoutumée, dans le cas d’une guerre, il arrivait que certains groupes puissent s’allier afin de résister au raz-de-marée à la peau verte. C’est ainsi qu’un nain fut envoyé avec un bataillon, petits en nombre et par la taille, mais grands par le courage et l’alcoolémie, pour venir en aide à des elfes vivant dans une forêt non-loin de leur mine, dans le but de repousser des gobelins menaçant de les exterminer. Ce nain, Gobrik Tête-de-Fer, se jeta vaillamment dans la bataille, aux côtés des siens et de ceux avec qui il ne penserait jamais s’allier. Le combat fut rude, et beaucoup n’en ressortirent pas vivants. Gobrik vit certains de ses amis tomber. Il fut lui-même gravement blessé durant la bataille. Un gobelin l’avait transpercé au niveau de la poitrine au moyen d’une lance. Le courageux nain ne dut son salut qu’à l’intervention d’une jeune elfe, Danala, une spécialiste quand il s’agissait des poisons et de la magie de soin. Elle s’occupa de Gobrik, le remettant sur pieds en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire. Le nain n’en revenait pas. Pour lui, c’était la fin, et cette elfe, cette gente dame, selon ses dires, avait accompli un véritable miracle. Il en tomba immédiatement amoureux, cherchant désespérément son attention afin qu’elle lui rende ses sentiments et, contre toute attente, alors qu’il pensait au fond de lui que c’était sans espoir, qu’une telle dame, si belle, si noble, ne pourrait s’éprendre d’un nain, poilu, malodorant et constamment ivre comme il l’était, elle partageait ses sentiments à force de le côtoyer et d’avoir appris à le connaître. De leur amour naquit une petite et mignonne halfeline : Neela Tête-de-Fer. La halfeline grandit auprès de ses parents, où elle reçut amour et éducation. Elle entendit tellement d’histoires qu’elle voulut découvrir le monde, devenir aventurière. Alors, quand elle devint adulte, ses parents durent accepter qu’elle vole de ses propres ailes. De leur côté, Danala et Gobrik vécurent paisiblement jusqu’au décès du nain, après 138 longues années d’une vie bien remplie. L’elfe retourna alors auprès des siens jusqu’à la fin de sa longue vie.

Neela, après des années passées à arpenter le continent, finit par s’installer dans un petit village de halfelins après avoir rencontré et épousé l’un d’entre eux. Elle y eut des enfants qu’elle élèvera avec soin et vécut une fin de vie paisible. Pendant plus de 700 ans, les descendants de Danala et Gobrik vécurent dans ce petit village paisible sans jamais le quitter, se contentant d’une vie paisible, à l’abri du danger et des aventures, jusqu’à Merric Picoldur. La seule exception fut Fredoloc Picoldur, grand-père de Merric, qui voyagea un peu durant sa jeunesse, racontant parfois quelques-unes de ses histoires, mais étant également un féru de contes et légendes, qu’il racontait souvent à son petit-fils, subjugué par toutes ces fabuleuses histoires et impressionné par les voyages qu’avait effectués son grand-père. Jusque-là, Merric n’avait pas sauté le pas lui-même, beaucoup trop occupé avec son travail. Il travaillait comme cuisinier dans la taverne de son village, le Guet à Pintes. Les halfelins adoraient sa cuisine. Mais il savait qu’il ne passerait pas sa vie à la taverne. La plupart des halfelins n’étaient là que pour boire, danser et chanter. Certes, la compagnie de ces gens lui était sympathique, mais il voulait plus. Il ne souhaitait pas se contenter d’une vie à sans cesse voir les mêmes personnes qui n’avaient jamais une bonne histoire à raconter. Il voulait vivre comme son grand-père et, sans la connaître, comme Neela, son ancêtre. Une vie d’aventures, avant de revenir sur ses terres pour y vieillir en paix, chargé d’histoires qu’il raconterait à ses enfants et ses petits-enfants.

Lors d'une belle matinée ensoleillée. Merric sortit de chez lui, en haut d'une petite colline, et contempla les étendues vertes face à lui. En bas, le petit village où il avait toujours vécu. Il était sorti, car il avait envie de se rendre chez son grand-père pour lui rendre visite. Il descendit le sentier qui le mena de chez lui jusqu'au village. Là, il croisa d'autres halfelins déjà attelés à leurs tâches du jour. Un fermier, Perrin Piedpoilu, s'occupait déjà de nourrir ses poules. Il salua Merric.

- "Bonjour, Merric."

- "Bonjour, monsieur Piedpoilu." répondit Merric, enjoué, faisant signe au fermier.

Le jeune halfelin continua sa route. Il passa devant la taverne où il avait l'habitude de travailler. Il vit l'inscription "Le Guet à Pintes". Il poussa un soupir en sachant qu'il allait devoir retourner s'enfermer là-dedans pour faire à manger à des halfelins aux histoires inintéressantes. La veille, l'histoire la plus intéressante était celle de Sagramor Oeilvif, qui avait perdu ses lunettes, et dont la finalité était qu'il était resté assis dessus pendant dix minutes avant de s'en rendre compte. Après avoir traversé le village, Merric arriva chez son grand-père. Il frappa à la porte et entendit une voix faible à l'intérieur :

- "Entre, mon garçon." dit Fredoloc Picoldur, devinant qu'il s'agissait de son petit-fils.

Merric poussa la petite porte ronde et pénétra dans le hall d'entrée de la maisonnette. Il découvrit son grand-père, assis près du feu, dans son rocking-chair, se balançant d'avant en arrière. Quand ce dernier vit Merric, son visage se fendit en un sourire radieux.

- "Merric, je suis heureux de te voir."

- "Grand-père !" répondit Merric, rendant son sourire à son grand-père, s'approchant de lui pour lui faire une accolade. "Moi aussi je suis heureux de te voir. Comment vas-tu ?"

- "Mes vieux os me font mal, mon p'tit. Mais c'est normal, d'être moins en forme, à 119 ans. Mais toi, comment vas-tu ?"

- "Je vais bien." répondit timidement Merric.

Le grand-père de Merric se leva et alla chercher du thé, du fromage et du pain, et mit tout cela à table, puis fit signe à son petit-fils de s'installer.

- "Je te connais, Merric. fit Fredoloc. Le jeune halfelin leva la tête et fixa son grand-père, voulant savoir ce qu'il voulait dire par là. "Je peux dire quand ça ne va pas et, de toute évidence, tu me caches quelque chose."

- "Euh, hé bien, c'est juste que, je repense à toutes ces histoires que tu racontes. Je veux dire, c'est merveilleux, tu as dû tellement t'amuser. Et moi, je suis là, à voir toujours les mêmes halfelins dans les mêmes endroits et..."

- "Et tu aimerais laisser cette vie derrière toi, mais tu n'oses pas, n'ai-je pas raison ?" fit alors Fredoloc avec un sourire.

- "Oui."

- "Tu te dis que tu n'y arriveras pas, qu'il y a trop de risques ?"

- "Oui, mais comment tu sais tout ça, grand-père ?"

- "Mon garçon, crois-tu vraiment être le seul halfelin à t'être posé toutes ces questions ? Jeune, j'étais comme toi. J'avais trouvé ma place au sein du village grâce à mes compétences. Tout comme toi, je me lassais de cette vie monotone et ennuyeuse et enfin, tout comme toi, j'avais trop peur de tout quitter et vivre cette vie d'aventures. Mais tu sais quoi ? Ça en valait la peine, Merric. Ce monde est trop vaste et trop beau pour qu'on se contente de ce village, aussi beau et paisible soit-il. Si ton coeur te dicte de partir, suis-le. La vie est trop courte pour nourrir des regrets."

En quittant son grand-père, Merric repensa à ces paroles. Le soir-même, au travail, il rêvassait constamment, au point de recevoir des remarques de clients ou de son patron. A la fin de son service, il s'approcha de ce dernier pour lui parler. Il avait mûrement réfléchi à ce qu'il allait dire.

- "Je venais vous annoncer que ce serait mon dernier jour auprès de vous, monsieur. Je voulais vous remercier de m'avoir tant guidé pendant toutes ces années. Mais ma vie est ailleurs, j'espère que vous ne m'en voudrez pas trop." dit Merric en s'inclinant légèrement devant son patron.

Le lendemain, il retourna chez son grand-père pour lui annoncer la nouvelle. Ce dernier afficha un large sourire et se leva de son rocking-chair pour aller chercher quelque chose dans une vieille armoire. Il revint avec quelque chose enveloppé dans un tissu. Il enleva l'emballage et Merric vit alors une dague dans un beau fourreau en cuir. Fredoloc dégaina la dague scintillante avant de la ranger à nouveau dans son fourreau. C'était la dague qu'il avait utilisée durant ses aventures. Il en fit cadeau à son petit-fils, qui finit par accepter, gêné. Il s'en retourna chez lui pour préparer ses affaires avant de quitter le village pour de bon, suivant tranquillement le sentier, marchant avec un petit bâton de marche.

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Merric aspire à une vie simple. Son but sera de rentrer chez lui, dans son village, chargé d'histoires palpitantes qu'il aura vécues et qu'il pourra raconter aux siens. Pour cela, il souhaite visiter le continent, se faire des amis, voir des choses extraordinaires, goûter la cuisine étrangère, boire plus que de raison. Ce sont toutes ces petites choses simples qui le motivent. Eventuellement, il souhaiterait faire goûter sa cuisine.