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Le Monde de Dùralas


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 L'Everest de la connaissance

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Thalwë Ithrildor
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Thalwë Ithrildor

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MessageSujet: L'Everest de la connaissance   L'Everest de la connaissance EmptyJeu 5 Déc 2024 - 15:20
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L’Institut de magie de la forêt des elfes était une institution légendaire, un lieu de savoir renommé bien au-delà de nos terres sylvestres. Sa réputation, solidement ancrée dans les récits des elfes et même dans les chants des races moins durables, suscitait admiration et respect. Cet endroit accueillait tous ceux dotés d’un talent magique, quelle qu’en soit la forme, pourvu qu’ils en possèdent le potentiel. C’était un sanctuaire de connaissance et d’apprentissage, protégé par des arbres ancestraux dont les racines et les branches magiques enlaçaient et défendaient ses bâtiments avec une vigilance silencieuse.

Je me surprenais à me demander si cet endroit n’était pas le lieu le plus sûr de tout le pays. Mais non, il fallait que la Garde Zéphyr garde sa place dans mon cœur, en tant que rempart ultime de notre peuple. Pourtant, l’Institut possédait une aura que même les meilleurs guerriers ne pouvaient égaler. Ce n’était pas seulement un bastion ; c’était une source de savoir, un pilier pour ceux qui, comme moi, aspiraient à exceller.

Ma famille, une lignée d’animistes de mère en fille, m’avait offert une éducation privilégiée : des précepteurs exigeants, des traditions ancestrales, et un savoir transmis avec rigueur. Pourtant, malgré cet héritage, je considérais l’Institut comme une étape incontournable. Une noble, même avec des moyens confortables, ne pouvait prétendre à l’excellence sans confronter son savoir à celui des autres, sans se mesurer à des pairs et des professeurs hors du commun. Je voulais devenir la meilleure. Et surtout, je voulais rencontrer d’autres animistes. Quelles étaient leurs méthodes ? Leurs philosophies ? Comment guidaient-ils les âmes ? Cette perspective attisait ma curiosité presque autant que les enseignements eux-mêmes.

Face à l’entrée de l’Institut, j’observais un instant le mouvement des étudiants et des professeurs. Les robes aux couleurs variées, marquées d’emblèmes distinctifs, ne tardèrent pas à attirer mon attention. Les fameuses Maisons. Chacune incarnait une philosophie différente, et bien sûr, mes pensées s’orientèrent immédiatement vers celle dédiée à la connaissance. Les autres – ces cercles de vanité ou d’aspiration à la puissance brute – n’étaient pas pour moi. À quoi bon s’enivrer de pouvoir ou de reconnaissance si ce n’était pas au service d’un idéal supérieur ? Mon rôle était d’apaiser, de guider les âmes vers leur repos ou leur transformation. Je n’avais pas besoin de flammes ou d’éclairs pour accomplir ma tâche.

Vêtue d’une robe émeraude vaporeuse, brodée avec soin et finesse, je savais que mon apparence reflétait mon rang. Cette tenue élégante, bien que coûteuse, n’était pas qu’une question de représentation : elle portait les symboles d’un respect pour le lieu que j’allais fouler. Cependant, mon équipement de voyage n’était jamais loin, tout comme mes outils pour capturer et apaiser les âmes tourmentées. Les plus belles âmes pouvaient être déchirées par des haines anciennes, et il fallait du courage et du discernement pour les libérer.

Une gourde ornée des armoiries de ma maison, fièrement suspendue contre ma poitrine, signalait discrètement mon appartenance. Tout professionnel du métier reconnaîtrait ces symboles gravés, témoins de ma lignée. Tandis que je m’apprêtais à franchir les portes du prestigieux Institut, un groupe de personnes attira mon attention. Leur allure, leurs gestes, et leur façon de se mouvoir trahissaient une particularité qui méritait qu’on s’y arrête. Mon entrée attendrait quelques instants encore. L’émerveillement, après tout, réside dans chaque détail.
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Cthonyak Chathoth
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Cthonyak Chathoth

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MessageSujet: Re: L'Everest de la connaissance   L'Everest de la connaissance EmptyDim 12 Jan 2025 - 19:14
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Prof un jour, prof toujours
“Au commencement des temps, les mots et la magie étaient une seule et même chose.”

Les cours à l'Institut étaient à la fois exténuants et exaltants. Je ne savais pas vraiment ce que mes élèves en pensaient. Certains avaient l'air enthousiasmés, d'autres ne semblaient être présents que physiquement. Qu'à cela ne tienne, je n'étais pas là pour tous les motiver ou pour avoir des résultats. Je ne venais que pour partager mes connaissances sur l'enchantement des objets, une discipline pour laquelle j'avais été étrangement reconnu alors que ça ne me semblait pas sorcier. M'enfin, ça rapportait et je pouvais disposer d'un atelier et de nombreux artefacts à étudier, c'était toujours ça.

Comme souvent, en sortant de ma salle, je me fis arrêter par quelques étudiants, étrangement pas toujours de mon propre cours, qui posaient toutes sortes de questions. Comme la tâche faisait partie de mon travail et que leur compréhension future dépendrait de leur compréhension présente, je n'avais d'autre choix que de les éclairer pour éviter de les larguer sur le chemin de concepts plus avancés. Alors que les discussions, questions, argumentations faisaient rage autour de moi, j'avisai une belle Elfe, debout à l'écart, semblant s'imprégner de la beauté, de la sérénité et de toute la puissance magique présente en ce lieu. Je finis rapidement mes réponses et m'excusai auprès de la jeunesse de l'Institut et me dirigeai vers la demoiselle perdue.

- Bonjour, vous me semblez nouvelle ici. Ce serait un honneur de vous servir de guide.

J'appuyai ma proposition d'un de mes sourires ravageurs, un de ceux dont j'avais le secret et qui ne laissait en général pas de marbre. La légende racontait que même des statues avaient été touchées par la radiance de ce visage que la Nature avait été assez bonne pour me donner. D'autant que la jeune Elfe était fort bien habillée, ce n'était pas une de ces aventurières qui parcouraient les routes en tenue d'homme, sans se soucier de son apparence. Un point de plus pour elle.





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Lewiss
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Lewiss

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MessageSujet: Re: L'Everest de la connaissance   L'Everest de la connaissance EmptyLun 13 Jan 2025 - 0:34
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Après les festivités du Kashbarùk, Lewiss, accompagné de sa chatte noire mélancolie, avait piqué droit vers le sud-Ouest en direction d'Endorial. La chaîne de Kanaän s'était effacée pour laisser place au climat rigoureux des plaines d'Aràn, puis il avait traversé Hukutav dans sa petite largeur avant de se retrouver dans la forêt de Sylfaën. C'était un trajet sans difficulté qu'il connaissait bien.

Pour se reposer du voyage, le vabagond avait ensuite rôdé quelques jours autour de la grande ville en profitant de la nature tranquille et de la sécurité que la garde Zéphyr faisait régner. Il était agréable de dormir dehors sans craindre l'attaque de bandits ou de créatures malfaisantes. Néanmoins, le jeune homme ne parvenait pas à se sentir tranquille à Sylfaën. La vieille forêt avait une présence qui l'intimidait.

Occasionnellement, il croisait des gens avec qui il échangeait un peu. Des voyageurs ou bien des locaux ayant à faire dans la forêt, souvent des bûcherons et des chasseurs. Certains essayèrent de lui donner quelques pièces, mais il refusa, expliquant vaguement qu'il n'avait besoin de rien. La vérité, c'est qu'il avait gagné une forte somme d'argent lors de la fête du Kashbarùk, de quoi s'acheter tout ce dont il avait besoin pendant des mois, mais, seul et sans défense, il préférait ne pas le crier sous les toits. En fait, il ne savait pas exactement quoi faire de tout cet or. Il n'avait jamais possédé autant d'argent.

Il avait quelque-chose à faire à Endorial, mais il avait du mal à se décider à s'y rendre. D'habitude, il évitait le cœur des grandes villes. Il n'avait rien à y faire et la foule ne lui plaisait pas, le bruit l'empêchait de se repérer, les gens étaient effrayés par son apparence et rechignaient généralement à lui donner des indications. Le vagabond, une main fourrée dans la bourse qu'il avait gagnée chez les djölls, comptait et recomptait les pièces qui s'y trouvaient tout en marchant. Cette fois-ci, c'était différent. Il avait de quoi parler le langage de la civilisation.

Arriver jusqu'à la Grand-Place ne fut pas très difficile. Le vagabond était monté sur les passerelles qui reliaient les grands arbres dans lesquels les habitations des elfes étaient juchées et avait demandé sa route aux intersections. La plupart de ces ponts immenses étaient très stables, mais il en avait traversé quelques-uns qu'il avait senti onduler sous ses pieds alors qu'il tâtait les planches de bois de sa canne à pêche. Mélancolie, qui trottinait avec lui, avait poussé des miaulements peureux. Il était très étrange de se déplacer ainsi à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du plancher des vaches.

Une fois parvenu au centre de la ville, il prit son courage à deux mains et se mit à aborder les inconnus qu'il entendait passer près de lui, demandant si quelqu'un pouvait lui servir de guide contre quelques pièces. Un jeune elfe finit par accepter sa proposition - sa voix semblait jeune, en tout cas, mais il pouvait tout aussi bien avoir le double de son âge.
- Lewiss, se présenta le vagabond en tendant une main.
- Faelin, répondit l'autre. Il serra sa main et Lewiss sentit que sa peau, bien que douce, avait des cals. Un elfe sylvestre. Alors, qu'est-ce que vous voulez faire ?
C'était une bonne question. L'aveugle réfléchit, puis répondit qu'il voulait tout d'abord se débarbouiller.

Faelin le conduisit jusqu'à une fontaine tranquille où Lewiss, après avoir remonté sur son front le bandeau usé qui masquait ses yeux, se lava le visage et les bras. Mélancolie en profita pour sympathiser avec l'elfe.
Ils discutèrent un peu de la ville. Endorial était la capitale de l'Ouest, elle ne manquait pas de lieux d'intérêts. L'elfe sylvestre lui parla de marchés, de bibliothèques, de palais, laissant le vagabond songeur. Toutes ces splendeurs lui faisaient une belle jambe. Il passa un dernier coup d'eau sur son visage, puis se redressa en peignant ses cheveux noirs vers l'arrière.
- En fait, il faut que je me rende auprès de la famille Ithrildor.
Faelin resta sans voix.
- La famille...Mais, ce sont des gens très importants...Vous êtes qui, au juste ?
- Euh, eh bien...personne en particlier. Juste Lewiss.
- Eh ben, laissez-moi vous dire qu'on ne se présente pas chez une famille pareille quand on s'appelle juste Lewiss. Qu'est-ce que vous leur voulez ?
Le vagabond secoua les mains, puis, sans répondre, ouvrit des yeux d'un vert intense vers Faelin. Il le contempla un instant avec ce regard bizarre avant de plisser les paupières et rabattre son bandeau sur ses yeux, grimaçant. Il chercha dans sa bourse une poignée de pièces qu'il tendit à l'elfe et dit :
- Peut-être que tu connais quelqu'un qui pourrait m'aider, dans ce cas ?
L'autre eut un soupir, hésita, puis saisit les pièces et lança :
- Bon, je vais faire ce que je peux. Il faut que je parle à des amis. Ça risque de me prendre un moment...
- Je ne bouge pas d'ici, fit le vagabond.

Il s'assit sur le rebord de la fontaine et attendit. Il n'en était pas certain, mais il pensait que l'autre allait tenir parole. Le clapotis de l'eau berçait ses pensées. C'était un des plus beau sons qu'il connaissait.

Enfin, le pas léger et alerte de Faelin lui fit relever la tête. Il ne savait pas combien de temps s'était écoulé, mais il avait fini par s'accroupir au pied de la fontaine, le dos raide. Il se redressa en ramassant sa canne à pêche qu'il avait posée sur le rebord de pierre.

- Vous n'avez vraiment pas bougé, espèce d'énergumène.
- Où voulais-tu que j'aille ? Tu as trouvé quelque-chose ?
- La fille Ithrildor est en déplacement en ville. Si on se dépêche, on peut l'intercepter avant qu'elle n'arrive à destination. Vous réussirez peut-être à lui parler.
- Parfait, c'est elle que je cherche.  
- Alors pressons !

Faelin lui saisit le bras et le fit cavaler de ponton en ponton à un rythme endiablé. En route, il lui expliqua qu'ils se rendaient à l'institut de magie. Il n'eut pas vraiment besoin de lui expliquer la raison d'être du lieu, mais il précisa que c'était difficile d'accès si on n'était pas élève ou professeur là-bas.
Enfin, ils arrivèrent sur une esplanade où Lewiss entendait de nombreuses allées et venues. Faelin s'arrêta, la respiration calme, alors que le vagabond posait sa main libre sur son genou pour reprendre son souffle. Il ne courait jamais. Il sentit le petit flanc haletant de Mélancolie se presser contre sa jambe.
Enfin, l'elfe tira sur son bras pour lui indiquer une direction.

- La voilà, droit devant à vingt pas. Elle discute avec un de ces diables du nord. Dépêchez-vous d'aller lui parler, quand elle sera rentrée dans l'Institut ce sera trop tard.
- Tu ne viens pas ?
- Me présenter devant une dame de son rang ? Je n'arriverais qu'à me ridiculiser. Je file.
- Dans ce cas, merci, Faelin.
- Pas de quoi, merci pour l'or. Si vous voulez me retrouver, je travaille à l'Épine-dans-le-pied.
Le vagabond hocha la tête, se demandant quel genre d'établissement pouvait avoir un nom aussi déplaisant. Faelin lui mit une tape sur l'épaule en se détournant.
- Bon, eh bien, que la Nature vous garde, j'imagine.
Puis  l'elfe recula avant de se détourner et de s'éloigner d'un pas pressé.

Lewiss déglutit et se redressa. Vingt pas en avant, alors. Tandis qu'il marchait, il entendit des voix se rapprocher, mais elles se dispersèrent et il eut peur d'avoir raté sa chance. Il fut rassuré d'entendre un homme s'adresser à une femme avec un accent djöll. Sa voix était charmeuse comme celle de Chanveasna, mais dénuée de la bienveillance qui rendait si facile l'abord du diplomate.

L'aveugle interrompit sa marche à une distance raisonnable des deux autres. Les petits claquement secs de sa canne à pêche sur le sol cessèrent. C'était un jeune homme mince, habillé de haillons désordonnés. En dehors de ses bras et de son visage, son corps était sale, et, même s'il n'en avait pas conscience lui-même, il émettait une puissante odeur de vase.
Il ne portait sur lui que ses habits et un matériel de pêche rudimentaire. Sa pauvreté était apparente. Deux éléments détonnaient néanmoins avec son allure : le bandeau qu'il portait sur les yeux, malgré son apparence usée, était béni par un puissant sort de purificateur, et une belle dague djöllfuline était glissée à sa hanche.

Il écarta d'un geste de la main les cheveux noirs qui tombaient devant son visage pour s'adresser aux deux personnes qui parlaient devant lui :

- Excusez-moi...je cherche la dame Thalwë Ithrildor. J'ai un problème avec une âme errante.
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Thalwë Ithrildor
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Thalwë Ithrildor

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MessageSujet: Re: L'Everest de la connaissance   L'Everest de la connaissance EmptyVen 17 Jan 2025 - 17:15
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Ce fut au bout d'un moment que je croisais le regard de cet homme qui avait tout de cette majesté d'autant aussi entouré qu'il était par toutes ces jeunes âmes. Je lui souris poliment à l’aide d'un hochement de tête distingué. J'étais assez charmé de faire cet effet ou bien c'était pour s’échapper de ces jeunes là.

« Salutations, professeur, à ce qu'il semblerait. Vous me voyez ravie de pouvoir capter votre attention ne serait-ce qu'un court instant. En effet, oui, je gage devoir l'avouer, je suis nouvelle en ces lieux. Pour être encore plus précise, je viens de m’inscrire à cette académie. Malgré ma condition, je désirais suivre des leçons en dehors de mes mentors. Si jamais je dois m’inscrire à la suite de ma maison, les Ithrildor, je me dois de maîtriser l’art animiste autant que possible. »

Expliquais-je d'une voix agréable, posée comme fort habituée à converser. Je portais une gourde spécifique aux animistes en plus une tenue chère. Enfin, ce n'était qu'une question de point de vue, pour une famille noble avec des moyens, rien de plus normal. Je portais le blason de ma famille sur un objet typique animiste. Cependant, je ne savais pas si la réputation de ma famille était connue de tous. Ma famille était connue pour traiter avec délicatesse les âmes meurtries capturées.

« Ce serait un honneur que d’être guider par une personne de qualité comme un professeur. Cependant, je m'en voudrais de vous arracher à vos obligations d'enseignant. »

Répondis-je souriante, non sans offrir ma main en direction de son bras comme acceptant ce guide malgré mes mots. Gracieuse, douce, je profitais de cet homme si distingué et poli. Je soutint son regard lorsque cet homme tentait ou testait son charme à mon propos. C'était fort flatteur, sauf s'il faisait cela à chaque demoiselle qu'il croisait. Usée par des compliments vides lors de soirée mondaine, je me contentais de lui sourire plus avant de l’effort. Il était agréable à regarder, je me devais au moins de lui accorder cela. Cependant, de part mes origines, je me devais d'être prudente. Il n'était pas elfe et encore moins un haut elfe. Ce n'était pas un souci pour des relations amicales, seulement, je devrais braver maintes dangers pour en faire plus que cela.

« Ma famille est renommée en ces contrées, seulement, je n'arrive qu'à capturer des âmes perdues d'une puissance relative. Je suis bien incapable d'appeler moultes esprits à l’instar de mes parents. C'est bien pour cela que je suis ici, principalement, en apprendre plus et oser me confondre envers un enseignement plus classique pour tous gens de diverses conditions. Peut-être pourriez-vous me guider vers un homme suffisamment habile et capable de m’enseigner ? J’ai l'outrecuidance de croire que je suis une élève particulièrement attentive et travailleuse. Je me dois après tout de prendre la suite de ma famille. »

Je résumais le but de mon arrivée ici, non sans de jouer sur le début de thème de cette rencontre, un jeu du chat et de la souris, que j’acceptais de participer à ma manière. À la fois d'une grande politesse, jaugeant ses réactions à mes invectives et prouvant mes propres qualités. S'il désirait une danse à deux, je ne manquerais pas de m'y conformer avec grand plaisir.

« Je ne sais pas si vous avez eu la chance de participer aux fêtes du Kashbarùk. C’était ma première fois, et une grande découverte de ce village dans les montagnes. Cela a changé de ma chère forêt, et cela m’a permis de faire plus amples connaissances avec votre peuple. »

La forêt plusieurs fois millénaires regardait et jugeait ceux qui osaient arpenter ses terres foisonnantes. Il m'était fort précieux que de les défendre et les surveiller. Je me demandais quel elfe qu'il soit élevé ou non refuserait cette charge. Ce n'était pas imaginable à mes yeux. J'avais participé à la fête du Kashbarùk, ce fut un moment des plus agréables et instructifs. Cela ne rentrait que dans la passion pour la connaissance, les futures relations diplomatiques. Au bruit étrange qui semblait se rapprocher, je tournais un peu mon visage dans la direction pour découvrir un homme d’apparences des plus misérables. Je ne pus me contraindre de retrousser un peu le nez à cette puanteur. Etait-il un homme des rues ? Si loin du genre de personnes que je pouvais côtoyer. Seulement, si jamais j’étais capable de rencontrer des personnes simples parfois, jamais je ne perdais pas du temps pour des déchets pareils. Habituellement, ils tournaient les talons loin de quelqu’un comme moi. Je levais un sourcil face à cette apparence déplorable. Je remarquais que tout n’était pas si pitoyable comme le bandeau et une arme visible à sa ceinture. Je répondis alors d’une voix à la fois surprise que méfiante.

« Oui … c'est moi ? … Un souci avec une âme errante dites-vous ? Je me pose plusieurs questions, je dois bien l'avouer, mais comment savez-vous cela ? Pourquoi me cherchez moi et qui diable êtes-vous ? Sans vouloir vous manquer de respect bien entendu. Il doit en avoir de nombreux animistes capable de cela. »
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