Nom : Kli-Cti

Âge :  12 ans

(26 équivalent humain):

Sexe : Mâle

Race : Kobold. (Homme-lézard | Naga)

Classe envisagée : Kli-Cti n'envisage qu'une seul classe, Technophile.

Métier envisagé : Mineur ou Forgerons d'arme.
Capacité magique : Ses écailles semblent protéger Kli-cti des flammes et rallongent drastiquement le temps d’exposition aux flammes requis pour blesser le petit reptile. Il semble aussi béni du don de l'intelligence. (pour un kobold toujours)


Mode hardcore : Sans mode Hardcore.

Langue(s) parlée(s) : Kli-Cti parle le Dùralassien et sa langue maternelle, le YipYap.

Kli-Cti est un petit kobold mesurant exactement 93 centimètres de haut. Son corps est recouvert d’écailles luisantes d’un rouge vif, leur texture rappelle la surface d’une gemme, à la fois lisse, solide et éclatante. Certaines écailles, plus discrètes, sont marquées de stries d'usure liées à l’âge et à ses occupations.

Sa tête est ornée de deux cornes et d’une crête discrète et flexible. Ses cornes, robustes et d’un rouge sombre désaturé, se dressent vers l’arrière avant de s’incurver doucement en une forme élégante et arrondie, rappelant des croissants inversés. Sa crête, logée entre ses deux cornes, se dresse majestueusement ajoutant un côté reptilien supplémentaire. Ses cornes complètent son museau allongé, ajoutant à son apparence draconique sans le rendre pour autant intimidant. Attachée à ses cornes par des lanières de cuir souple se trouve une paire de lunettes rondes à l’armature en laiton. Ces lunettes protectrices reposent alors sur le sommet de son front lorsqu’elles ne sont pas utilisées.

Ses yeux perçants possèdent une pupille en fente verticale et à l'iris brillant d’une teinte ambrée. Sa langue, fine et agile, constamment cachée dans sa gueule, se finit en deux pointes telles celle d’une vipère.

Le kobold, comme tous les siens, possède un corps élancé et mince. Un manque flagrant de force brute qui est compensé par une relative agilité. Ses pattes ont un aspect bestial. Arquée (digitigrade) comme celle des bêtes, elles lui offrent vitesse et agilité lors de ses grandes élancées. Une queue allongée s’étant dans son dos, l’aidant à se mouvoir avec agilité et équilibre lors de courses effrénées ou à équilibrer son corps lorsqu'il escalade diverses surfaces ou obstacles.

Il est souvent vu vêtu d’un manteau de cuir robuste qui ferait presque trop bien pour lui. Celui-ci cache à l’intérieur de multiples outils et inventions s'entrechoquants souvent les uns contre les autres et provoquant de nombreux cliquetis tel un petit carillon. L’apparence de son manteau, en plus de le rendre assez singulier pour un kobold, témoigne également de sa faculté à côtoyer et parlementer avec d’autres espèces. Son vêtement étant trop bien conçu pour une tribu de petits reptiles.
Sur son museau, repose de temps à autre des lunettes rondes de protection ornées d’un cadre en laiton, forgé à la perfection et adapté pour sa taille. Bien que pratiques lors d'expériences explosives, ces lunettes se retrouvent le plus souvent relevées.
À ses pattes se trouve tenu par des lanières de cuir des chausses elles-mêmes en cuir grossier. Ces chaussures, adaptées à ses pattes arquées, ne recouvrent que la partie avant de ses pattes afin d'offrir une protection sans entraver le moindre de ses mouvements.

petite image du bougre:

Kli-Cti est un électron libre, assez chaotique, des traits intrinsèques à sa nature de kobold. Débordant d’énergie, on pourrait le croire atteint d’un trouble de l’attention, mais il ne s'agit là que de la résultante de la courte longévité des kobolds et d’une grande curiosité. Ce fait est en revanche difficilement observable lorsqu’il se met à travailler sur un projet personnel ou un projet qu’il jugerait spécial. Son attention est totalement canalisée et dévouée à sa tâche jusqu’à ce qu’elle soit complétée.

Il est assez impulsif et peut paraître socialement inapte. Il s’agit principalement d’une barrière liée à la différence de culture, une fois apprivoisé, kli-cti est assez docile, pour un kobold. Créant de parfaites petites blagues  parfois malgré lui.

C’est aussi un fier kobold. pour lui, son espèce bien que terriblement mal jugée, est digne de faire partie des espèces reconnues de Dùralas. Il se laisse assez rapidement emporté lorsque l’on insulte son espèce, l’insufflant d’une bravoure passagère qui pourrait le pousser à prendre des combats qu’il n’a aucune chance de gagner.

Combattre seul est une solution rarement envisageable pour un kobold et kli-cti n’est pas différent, préférant bien souvent user de ruse et de tactique de groupe pour terrasser un ennemi. Ceci le pousse naturellement vers la coopération entre aventuriers et qui contraste avec la coutume isolationniste de sa tribu.

Kli-Cti est né dans la tribu des pattes rouges. Sa tribu, nichée dans une grotte à flanc de montagne à quelques lieues du village des Djöllfulins, est reconnue pour son isolationnisme et sa crainte du peuple cornu. Mais il s’avère qu’elle est également relativement proche de quelques villages nains, offrant une opportunité en or de récupérer des objets brillants et pour les quelques têtes pensantes de la tribu, de la technologie.

Les kobolds ne comprennent pas vraiment ce qu’est une famille, c’est pour eux un concept qui leur est totalement étranger. Les kobolds parlent plutôt de couvées avec qui il partage un lien semblable à celui d’une fratrie. Kli-Cti a éclos au côté de cinq autres œufs, formant ainsi sa fratrie. Il s’entendait très bien avec sa couvée, ce qui était une exception chez les petits reptiles plutôt qu’une généralité. Son enfance, bien que très courte, a été remplie de moments agréables où lui et ses camarades mettaient à exécution des blagues élaborées contre d’autres couvées plus jeunes.

En grandissant, il se mit à trifouiller dans les rebuts de métal que les pillards rapportaient de leurs expéditions éclair plus ou moins couronnées de succès. Comme guidé par son instinct, il assembla les engrenages les uns avec les autres, ajoutait des ressorts, des morceaux de bois et ferraille pour former des structures et enfin des machines rudimentaires. Un déclic chez lui qui ne le quitta plus depuis ce jour. Les jours passant, les projets devinrent de plus en plus complexes et leurs résultats toujours plus remarquables. Certaines fabrications finirent avec panache dans une gerbe de flammes tandis que d’autres eurent une réelle utilité sur le temps. Toujours encombré d'outils et de breloque en laiton, chacun de ses pas s'entendait ponctué de cliquetis, tintement distinct de ses objets s'entrechoquant. Ceci lui valut d'obtenir le nom de "Kli-Cti" auprès de sa tribu.

Très vite, la tribu lui donna le droit d’avoir une partie de la caverne pour lui et ses expériences, peut-être plus par souci de sécurité que par récompense. Son atelier voyait le jour sous forme de tas informes de pièces détachées d'ancienne machinerie naine ou autre objet dérobés brillant et en métal où il plongeait la tête en quête de l’outil adéquat. Des planches grossièrement assemblées reposant sur des piles de rocher pour faire office de pied de table. Un petit repaire d’où il ne sortait qu’occasionnellement pour présenter ses nouvelles créations.

Ayant atteint l’âge de 9 ans, il put enfin participer aux raids aux côtés des pillards kobolds. Une opportunité pour lui qui désirait acquérir plus de composants pour ses projets toujours plus évolués et exigeants. Il fut confronté, lors de son premier raid, à la défense rudimentaire du village voisin, une haute muraille de bois s'élevait devant le groupe qui avait décidé d’attaquer sous couvert de la nuit. Le moment parfait pour tester sur le terrain une toute nouvelle invention, le Lance-grimpeur. L’engin en bois n’était pas bien grand, mais disposait d’assez de force pour éjecter un brave reptile à grande vitesse au-delà des murs. Il ne lui fallut que deux essais avant que la machine ne soit calibrée et qu’un troisième grimpeur puisse attacher une corde à une accroche et hisser le reste des kobolds. C’est dans un atelier du peuple à courte patte que le petit lézard trouva son bonheur, remplissant son sac de dizaine de morceaux de vis, écrou, piston, brosse, lime à métal. Et c’est dans cet atelier trop propre qu’il vit son second amour, une magnifique clé à molette d’une taille quasi-similaire à la sienne, puissante et aux courbes si lisses, elle était si parfaite qu'il en versa une larme. Le reste du cambriolage se passa sans encombre, ils purent même retrouver les deux précédents kobolds catapultés et s’enfuir avec eux ainsi quela satisfaction d’un raid bien mené.

Un jour comme un autre, un groupe de sang chaud drôlement vêtu, avait fait l’erreur de pénétrer le terrier de kobold. Un funeste destin pour ces malheureux qui trouvèrent une fin rapide mais néanmoins rassasiante pour la tribu. L’un d’eux, un humain, transportait avec lui un grand livre de recherche qui piqua la curiosité du jeune Kli-Cti qui s’empressa de le ramasser et de l’étudier. Ces “aventuriers” s'avéraient être des érudits qui avaient passé un long moment à étudier de loin les kobolds et avaient commencé à transcrire et traduire le “YipYap” en Duralasien. Doué d’un intellect plus avancé que ses congénères, Kli-Cti s’amusa à apprendre grossièrement cette langue de sang chaud. À mesure que ses études avançaient, il comprit qu’il y avait un monde bien plus vaste que les contrées voisines et les petits villages nains. Plein d'autres lieux exotiques qui pouvaient chacun receler de mille savoirs ésotériques et capables d’améliorer ses inventions.

C’est avec ses nouvelles idées en tête qu’il entreprit son voyage, la tête pleine d'idées et d'innovations à tester sur le terrain et à améliorer.

Peut-être se laissera-t-il tenter à l'idée de redorer l'image des kobolds et de les faire reconnaître à tous comme une espèce à part entière.