Sujet: Castielle, la Colombe brisée Jeu 9 Jan 2025 - 21:41
Nom : Castielle / Samaëlle
Âge : 20 ans
Sexe : Femme dans les deux cas
Race : Stryge Blanche
Classe envisagée : Virtuose
Métier envisagé : Mineuse
Capacité magique : Voix angélique et manipulation des sons : Castielle a la particularité de posséder une voix angélique. Lorsqu’elle chante, le son de sa voix captive les gens autour de sa personne, calme la colère et rend la joie aux gens tristes.
Une fois sa classe obtenue, s’ajoutera graduellement la manipulation des sons : grâce à des illusions sonores, la stryge pourra donner l’impression que d’autres instruments s’ajoutent à sa musique.
Possédée : Castielle est possédée par un esprit : Samaëlle, une stryge noire. Comment ? Simplement par un bracelet enchanté dans lequel l’âme de Samaëlle repose. Manifestation rare au début, elle ne se montre que durant les combats ou en de rares occasions. Mais bien entendu, le but ultime de Samaëlle sera de prendre totalement possession du corps de Castielle afin de reprendre vie pour de bon.
Mode hardcore : 4e perso, c’est le temps de prendre le hardcore
Langue(s) parlée(s) [Facultatif] : Dùralassien
Castielle est une stryge blanche. De ce fait, le premier détail remarquable sur la jeune femme est la grande paire d’ailes immaculées dans son dos. D’une envergure d’environ deux mètres et demi, les plumes les couvrants sont longues et entremêlées d’un chaud duvet, idéal pour le vol en zone montagneuse.
La taille de la dame ailée est impressionnante, atteignant le mètre quatre-vingt, pour un poids avoisinant les soixante-cinq kilos. Frêle et menue, il est évident au premier regard que Castielle n’est pas une combattante. Son regard de la couleur du ciel est en vérité empreint de douceur et de gentillesse. Son teint est d’albâtre alors que sa longue chevelure rappelle la couleur du blé. À première vue, aucune cicatrice ne couvre son corps, mais en vérité, la stryge garde des marques de coups de fouet dans son dos, malgré la présence de ses ailes. Quant à sa voix, celle-ci est aussi douce que le miel et possède un timbre mélodieux.
Saltimbanque, Castielle porte les vêtements colorés du métier, principalement dans des tons de bleu et de blanc. Lorsqu’elle grimpe sur scène, son visage est couvert d’un masque de bois illustrant un visage neutre.
Lorsque Samaëlle prend le dessus sur Castielle, son œil gauche prend une teinte sanguine. Plus la possession prendra de l’ampleur, et plus d’autres détails, comme les plumes et les cheveux (toujours du côté gauche), s’assombriront également.
Dernier détail important : un bracelet doré orné d’une seule onyx se retrouve à son bras gauche. Fabriqué d’une seule pièce, Castielle ne semble pas pouvoir le retirer.
À première vue, Castielle est une jeune femme douce et altruiste, toujours prête à tendre la main à ceux qui en ont besoin. Sa nature joviale transparaît surtout lorsqu’elle est sur scène, où la jeune femme semble irradier une lumière bienveillante. En tant que saltimbanque, la stryge blanche utilise la musique pour communiquer sa joie et apaiser les cœurs. Cependant, derrière cette façade lumineuse se cache une âme marquée par des blessures profondes. Ayant traversé des épreuves traumatiques dans son enfance et son adolescence, Castielle a développé une forte résilience, bien qu’elle reste vulnérable à certains souvenirs qui reviennent la hanter. Lorsqu’elle se sent submergée, la vistuose se réfugie instinctivement dans la musique, son échappatoire, mais aussi son remède. Chaque note qu’elle joue ou chante est une tentative d’effacer ses peurs et de reconstruire son monde intérieur.
Castielle perçoit le monde avec un mélange de candeur et de mélancolie. Elle croit profondément en la bonté des gens, mais garde une peur latente de l’imprévisible. Cette dualité la pousse parfois à hésiter ou à douter d’elle-même, surtout lorsqu’elle ressent que sa possession pourrait être un danger pour les autres à cause de Samaëlle.
Malgré tout, Castielle reste une âme lumineuse, aimant les plaisirs simples tels que jouer de la musique sous un ciel étoilé ou partager un moment de calme avec des gens qu’elle apprécie. La stryge déteste l’injustice et la violence gratuite, mais se sent impuissante face à sa propre incapacité à contrôler la stryge noire qui sommeil dans son bracelet.
Samaëlle, quant à elle, est l’ombre qui contraste violemment avec la lumière de Castielle. Sadique et froide, cette âme de stryge noire incarne un mal calculateur, sans pitié ni remords. Là où Castielle aspire à apaiser et à créer, Samaëlle cherche à détruire et à corrompre. Manipulatrice, elle sait exploiter les failles de ceux qui l’entourent pour asseoir son pouvoir. Son objectif ultime est de remplacer la stryge blanche en prenant possession de son corps de façon permanente. Cependant, pour y parvenir, elle doit attendre que Castielle périsse d’une mort non-naturelle, détail que seule la stryge noire connaît. Cette contrainte rend Samaëlle encore plus vicieuse, car elle s’efforce de créer des situations de chaos ou de danger pour précipiter la chute de son hôte. Samaëlle méprise la douceur et la sensibilité de Castielle, les percevant comme des faiblesses. Elle considère la vie comme un jeu cruel où seuls les plus forts et les plus impitoyables triomphent. Lorsqu’elle est aux commandes, Samaëlle s’abandonne à ses instincts destructeurs, cherchant à semer le chaos autour d’elle. Cependant, Samaëlle est intelligente et patiente. Elle sait qu’un contrôle total ne peut être atteint que progressivement. Avec le temps, elle laisse à Castielle des souvenirs fragmentés de ses actes, non par erreur, mais pour briser lentement l’esprit de son hôte.
Je m’appelle Castielle, aussi connue sous le nom de la Colombe brisée de la troupe des Sans-Visages. Laissez-moi vous conter mon histoire … ainsi que celle de Samaëlle.
Tout commença, au plus loin que je me souvienne, il y a une dizaine d’années. À l’époque, j’avais atteint l’âge de raison, pour un humain. Ce que je n’étais visiblement pas, au vu des grandes ailes blanches dans mon dos.
Je me souviens m’être réveillée allongée dans un champ, au beau milieu de la nuit. L’herbe froide collait à ma peau, le vent mordait légèrement mes bras nus, et la lune illuminait un ciel parfaitement clair. Mais moi, je n’étais qu’un vide. Un vide sans nom, sans passé. J’ignorais où j’étais … et surtout, qui j’étais. Je n’avais que des haillons sur le dos et, bizarrement, un bracelet doré orné d’un onyx à mon poignet gauche. J’étais d’ailleurs incapable de le retirer, puisqu’il était pile poil ajusté poir que ma main le bloque sur mon poignet, et aucun fermoir n’était visible.
Ma confusion ne dura pas plus longtemps.
« Enfin réveillée, petite colombe ? Tu t’appelles Castielle, tu es une stryge blanche, et tu as dix ans. D’autres questions aussi stupides ? »
Je sursautai. La voix provenait de nulle part et de partout à la fois. Je regardai autour de moi, mais il n’y avait que le champ, le vent, et l’ombre des arbres au loin.
« Ici. » La voix résonna à nouveau, presque moqueuse. « Je suis dans ta tête. Et je m’appelle Samaëlle. Allez, debout, tu peux pas rester ici, sinon tu vas attraper la mort. »
Je fus recueillie par un couple de fermiers dans les jours qui suivirent. Ils me trouvèrent, affamée et tremblante, au bord d’un chemin, mes ailes repliées sur moi-même comme un fragile bouclier. À cette époque, mes ailes n’étaient pas la fierté immaculée qu’elles sont devenues plus tard. Atrophiées, presque inutiles, elles semblaient plus proches d’un fardeau que d’un don. Quant à mon dos … il portait des souvenirs que je ne comprenais pas encore. Des lignes rouges et violacées, comme des griffures profondes, sillonnaient ma peau. Même si ma mémoire me faisait défaut, je savais que ces marques n’étaient pas le fruit d’un accident.
Le couple, une femme au regard fatigué mais bienveillant et son mari au silence pesant, m’accueillit sans poser de questions. Ou peut-être n’osèrent-ils pas. Ils me donnèrent un lit de paille dans une grange, quelques repas frugaux pour me remplumer, et un semblant de routine. Les premiers mois furent un étrange mélange de répit et d’incertitude. Je travaillais dans les champs, cueillais les légumes, nettoyais la maison … mais toujours, cette sensation d’être surveillée, évaluée, restait tapie au fond de mon esprit. Samaëlle, quant à elle, était étrangement silencieuse. Peut-être m’observait-elle, ou peut-être attendait-elle simplement que je sois brisée à nouveau.
Ce fragile équilibre s’effondra lorsque j’eus douze ans.
Âme sensible, évitez cette section :
C’était une nuit d’automne, froide et humide. Le vent s’insinuait par les planches mal ajustées de la grange où je dormais. Je me souviens avoir sursauté en entendant le bruit des pas lourds, maladroits, dans l’obscurité.
Le chef de famille.
Ce qui se passa ensuite reste flou dans ma mémoire, comme un cauchemar fragmenté. Une main rude sur mon bras, l’odeur âcre d’alcool, un murmure rauque que je ne voulais pas comprendre.
« Lève-toi, petite ! »
Je me débattis, appelai à l’aide, mais personne ne vint. Ce fut Samaëlle qui brisa le silence dans ma tête :
« Fuis, Castielle. Cours. Maintenant. »
Et je le fis.
Je me souviens avoir griffé, mordu, frappé, jusqu’à ce qu’il me lâche enfin. Puis, sans regarder en arrière, je m’élançai dans la nuit. Mes pieds nus s’enfonçaient dans la terre froide, mes ailes inutiles pesaient sur mes épaules, mais je courais. Plus vite que je ne l’aurais cru possible.
Quand le soleil se leva, je n’étais plus qu’une silhouette perdue dans l’immensité des plaines. Mais j’étais libre.
Ce fut par un matin brumeux, alors que j’errais sur les routes depuis je ne savais plus combien de temps, pieds nus et affamée, que je croisai leur chemin. Une étrange procession avançait sur le sentier de terre battue, brisant le silence par des rires et des mélodies. Ils étaient une vingtaine, vêtus de tissus aux milles couleurs, traînant derrière eux des carrioles pleines d’instruments, de costumes et de trésors ramassés au fil de leurs voyages. Une troupe d’artistes itinérants, que je su plus tard être connue sous le nom des Étoiles Vagabondes.
La plus âgée du groupe, une femme élancée avec des cheveux argentés et des yeux pétillants de malice, fut la première à me remarquer. La vieille dame me tendit la main, un sourire chaleureux aux lèvres.
« Tu as l’air perdue, petite. Viens. »
Sans hésiter, je saisis cette main tendue, et avec elle, une opportunité de renaître. Ils me surnommèrent la Colombe mélodieuse. Peut-être à cause de mes ailes, ou de ma voix, que certains trouvaient déjà enchanteresse malgré mon jeune âge. Ces trois années passées avec eux furent les plus belles de ma vie.
Je me suis greffée à la famille de Séralyne et Kaëdran, deux abyssaux de la Muse, les plus jeunes de la troupe à cette époque. La fillette, avec ses cheveux d’un ébène sombre, passait des heures à jouer du violon. Elle disait souvent que sa musique racontait des histoires que les mots ne pouvaient exprimer. Le gamin, son petit frère, n’était jamais loin, un sourire espiègle sur le visage et un tambour ou une flûte entre les mains. Avec eux et leurs parents, j’appris la joie de la musique. Ils m’enseignèrent la lyre, le oud, le tambour, et m’encouragèrent à chanter. Séralyne et Kaëdran devinrent mes partenaires de jeu, mes compagnons de scène, et mes amis les plus précieux. La troupe tout entière me forma, patiemment, à l’art de la performance. Ils me donnèrent un but, une famille, et surtout une raison de sourire à nouveau. Chaque soir, sous les étoiles, nous jouions pour des foules émerveillées. Chaque mélodie chassait un peu plus les ombres de mon passé.
C’est à partir de cette époque que Samaëlle se manifestait de plus en plus dans ma tête. D’abord quelques commentaire par-ci par-là, il en devint bien vite évident que nos discussions se prolongeaient. Ne voulant pas inquiéter la troupe, je fis passer ces moments par un comportement lunatique, car iil était vrai que nos discussions me coupais un brin de la réalité. Mais au moins, j’appris à connaître un peu plus cette voix dans ma tête. Samaëlle se trouvait être une stryge noire, mon opposé donc. Son âme était dans l’onyx à mon bracelet, et c’était pour cela, du moins de ce que je compris, que la taille de celui-ci "grandissait" avec moi. Petit à la base, le bijou n’était en effet jamais devenu trop serré à mon poignet.
Et puis, tout bascula à nouveau à mes quinze ans.
Cette nuit-là, la pluie tombait si fort que nos feux de camp s’éteignirent les uns après les autres. Nous étions blottis sous des toiles tendues entre les arbres, écoutant les gouttes tambouriner sur le tissu. Séralyne s’était endormie contre moi, son violon encore dans ses bras, tandis que Kaëdran ronflait doucement, roulé dans sa couverture. Les adultes, comme toujours, veillaient. Ils prenaient des tours de garde, bien que, jusqu’à présent, les routes que nous empruntions aient toujours été sûres. Mais le danger frappa sans prévenir.
Je me souviens des cris. Ils furent soudains, perçant le murmure de la pluie comme des éclairs de violence. Les bandits surgirent de l’obscurité, armés de lames et de torches, leurs visages dissimulés par des masques de cuir grossiers. L’attaque fut brutale. Ils ne cherchaient pas seulement à nous voler. Ils voulaient détruire. J’entends encore le hurlement d’Eliana, la doyenne des Étoiles Vagabondes, qui tenta de raisonner les assaillants. Son corps frêle fut abattu sans pitié. Les autres, malgré leur courage, furent rapidement dépassés. Je me souviens avoir agrippé Séralyne et Kaëdran, les secouant pour les réveiller. « Courez ! » leur ai-je crié. Mais leurs regards étaient figés de terreur, leurs jambes incapables de bouger.
Samaëlle, ricana avec un plaisir cruel. « Tu vas mourir, Castielle. Regarde-les, ils sont faibles. Ce monde n’a rien d'autre à offrir que la souffrance. »
Je n’écoutais pas. Je ne pouvais pas.
Je traînai Kaëdran par la main, sa sœur sur mes talons. Nous fuyions dans la forêt, les cris de nos compagnons résonnant derrière nous. Les torches des bandits dansaient entre les arbres, comme des prédateurs cherchant leur proie. Un moment, je crus que nous avions échappé au pire. Mais alors, une flèche siffla dans l’air, frappant le gamin à l’épaule. Il tomba avec un cri, et je me jetai à genoux à ses côtés, incapable de le porter. Séralyne sanglotait, tremblante.
C’est alors que Samaëlle prit le contrôle. Mon œil gauche s’assombrit, et je sentis une force froide et terrifiante m’envahir. Mes mouvements ne m’appartenaient plus. Samaëlle hurla dans mon esprit, mais cette fois, ce n’était pas pour me tourmenter. Elle riait, un rire glaçant, presque euphorique. « Maintenant, regarde. Regarde ce que je peux faire. Ce que NOUS pouvons faire. »
Je ne sais pas exactement ce qui se passa ensuite. Quand je repris conscience, mes mains étaient couvertes de sang et tenant un couteau en main. Les bandits gisaient autour de nous, leurs corps mutilés de façon indescriptible. Séralyne et Kaëdran me regardaient, blêmes, leurs yeux emplis de peur. Ce n’était pas la peur de ce qui venait de se passer. C’était la peur de moi.
Samaëlle murmura dans ma tête, satisfaite : « Voilà. C’est ainsi que tu survies. »
Je lâchais l’arme. C’était la première fois, à mes souvenirs, que Samaëlle prenait le contrôle de mes gestes. Certes, elle nous avait sauvé, mais à quel prix ? Désormais, les enfants avaient peur de moi, et pire encore, j’avais pris plusieurs vies …
Ce fut la fin des Étoiles Vagabondes. Après avoir calmé et rassuré Séralyn et Kaëdran sur mon état, leur parlant au passage de Samaëlle et pansant les plaies du gamin, nous enterrâmes les corps de nos amis au lever du jour, sous une pluie fine qui semblait pleurer leur perte. Je fis de mon mieux pour rassurer les enfants, mais je savais que rien ne serait plus jamais pareil. Nous n’étions plus que trois. Et un lourd silence s’installa entre nous, comme un abîme impossible à franchir. Nous récupérâmes se que nous pûmes prendre des restes des carrioles et quittâmes les lieux.
La perte des Étoiles Vagabondes nous a brisés, mais elle nous a aussi liés d’une manière que peu peuvent comprendre. Séralyne, Kaëdran et moi avons passé des jours à pleurer en silence, à errer sans but, le cœur lourd et l’esprit vide. Mais une nuit, alors que nous étions blottis sous un arbre pour nous abriter de la pluie, une idée a germé.
Nous devions continuer. Et ce, malgré nos craintes respectives. Ce ne serait plus en tant que Étoiles Vagabondes, car cette époque était révolue. Nous n’étions plus les mêmes. Nous avions perdu bien plus que des amis … Nous avions perdu nos vies d’avant. Alors, nous avons décidé de créer une nouvelle troupe : les Sans-Visages.
Pourquoi ce nom, me demanderez-vous ? Parce que c’est ce que nous étions devenus. Des âmes sans passé, des êtres arrachés à tout ce qui nous définissait. Mais aussi parce que, désormais, nous porterions des masques. Je les ai sculptés moi-même, à partir de morceaux de bois trouvés en chemin. Chaque masque était unique, mais tous partageaient une même expression : neutre, presque fantomatique. Ils dissimulaient nos visages et, avec eux, nos cicatrices et nos peines.
Les premières années furent difficiles. Nous étions encore jeunes : Séralyne n’avait que dix ans, Kaëdran neuf, et moi à peine quinze. Mais nous avions la musique, et cela suffisait pour avancer. Nous répétions chaque jour, perfectionnant nos instruments et nos danses. La fillette jouait du violon, et ses notes semblaient pleurer pour nous, racontant une histoire que nous étions incapables de mettre en mots. Son frère, lui, alternait entre sa flûte et son tambour, insufflant une énergie vibrante dans nos spectacles. Quant à moi, je chantais et jouais de la lyre et du oud, laissant mes talents de percussionniste de côté. Ma voix et ma mélodie devenaient le fil qui reliait toutes les pièces ensemble, une mélodie qui parlait d’espoir, même dans la douleur.
Les Sans-Visages devinrent rapidement connus dans les villages que nous traversions. Pas pour notre apparence - nos masques nous rendaient anonymes - mais pour l’émotion brute que nous dégagions. Les gens disaient que nos spectacles touchaient leur âme, qu’ils ressentaient une tristesse et une beauté qu’ils ne pouvaient expliquer. Je me souviens particulièrement d’une vieille femme dans un village reculé. Après un spectacle, elle s’est approchée de nous, ses yeux brillants de larmes. Elle a murmuré : "Votre musique… c’est comme si elle guérissait mon cœur." Ces mots m’ont marquée, car c’est exactement ce que la musique représentait pour moi : un refuge, une guérison, une manière de survivre.
Mais tout n’était pas facile. Il y avait des nuits où la faim nous tenaillait, des jours où la peur de bandits ou de dangers inconnus pesait sur nous. Et parfois, dans le silence de la nuit, je sentais Samaëlle s’agiter en moi, murmurant des choses sombres que je refusais d’écouter. Malgré tout, nous avons tenu bon. Les Sans-Visages étaient plus qu’une troupe. C’était notre famille, notre raison d’être. Et même si le chemin était incertain, nous avancions, guidés par notre musique et par la promesse que, tant que nous serions ensemble, nous pourrions surmonter n’importe quoi.
Castielle : Je veux vivre simplement, sans chaînes ni regrets, en partageant la beauté de la musique avec ceux qui en ont besoin. Séralyne et Kaëdran sont ma famille, ma lumière. Ensemble, nous portons l'espoir dans nos mélodies, un espoir que je veux offrir à ceux qui, comme moi, ont connu les ténèbres. Mon rêve est de voir un jour un monde où personne n’a besoin de fuir son passé.
Samaëlle : Je n’ai qu’un but : récupérer ce corps qui m’appartient. Castielle n’est qu’une faiblesse, un fragment inutile d’un passé douloureux. Si elle vit dans le déni, c’est grâce à moi. Mais tout cela n’a qu’un temps. Je lui laisse ses illusions de liberté pour l’instant, mais je sais qu’elle finira par me céder la place. Et lorsque ce moment viendra, je saurai faire de cette existence quelque chose de bien plus grand.
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"Son souffle est un poison, son pouvoir une malédiction… mais peut-être est-elle la clé de mon salut."
Castielle s'exprime en #f0c300 et Samaëlle en #336699
Dernière édition par Castielle le Jeu 9 Jan 2025 - 23:23, édité 1 fois
Sujet: Re: Castielle, la Colombe brisée Jeu 9 Jan 2025 - 22:36
J'espère bien ne pas mourir en 5 minutes oui xD
Sinon faudra faire gaffe à Samaëlle
"Son souffle est un poison, son pouvoir une malédiction… mais peut-être est-elle la clé de mon salut."
Castielle s'exprime en #f0c300 et Samaëlle en #336699
Dilon Deraborne
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Sujet: Re: Castielle, la Colombe brisée Ven 10 Jan 2025 - 3:00
Bonjour @Castielle de Supernaturel et officiellement bienvenue sur Dùralas pour la 4e fois !
Classe spéciale / Classe magique / Classe magique... Oui du coup la classe spéciale était logique pour ton QC niveau cheminement.
Bon déjà, concernant les noms, je comprends tout de suite d'où viennent les références. Castielle... Le côté angélique, Samaëlle, le côté ange déchu... Mais rien à voir avec le stryge noir @Samy ? Ou bien est-ce un heureux hasard ?
J'avoue qu'en lisant le début de ta fiche j'y ai trouvé d'importantes similitudes dans ce principe de possession avec ce que proposait @Baalumeth, puis encore plus avec ce que proposait @Elijah Arturson, même si pour lui le démon Aslann a pris possession d'une arme, mais il cherche aussi à prendre contrôle du corps de son propriétaire porteur...
OK pour le mode hardcore, je te l'active tout de suite !
OK aussi pour les pouvoirs, j'imagine que tu envisages déjà à terme un compagnon pour illustrer tout ceci ? Bien qu'on n'y soit pas encore.
Étant donné que c'est ton quatrième personnage, je vais me permettre d'être un peu plus tatillon. Concernant la description physique et mentale, j'ai été surpris par deux éléments. Déjà les coups de fouet : tu as une idée derrière pour qu'il y ait une telle violence ? Ou bien cela reste encore à développer ? Et deuxièmement, tu dis dans le mental "Ayant traversé des épreuves traumatiques dans son enfance et son adolescence" ; mais en lisant ton histoire je comprends que Castielle fait preuve d'une amnésie et, outre l'attaque des bandits, je ne crois pas avoir vu de réminiscences du passé. A-t-elle des flashbacks ?
Concernant l'histoire maintenant. J'ai trouvé cela original de ne pas faire partie de la Tour Blanche. C'est dommage d'un côté, car c'est un pan important des Stryges, mais je comprends aussi cette volonté de se détacher et de découvrir le monde sans avoir connaissance de sa propre culture. A voir si Castielle pourra la développer au fil de ses aventures.
Et pareil je me pose cette question en terminant ton histoire : Samaëlle est l'âme d'une personne décédée ? Ou bien un démon qui se fait passer pour une stryge noire ? Car elle semble bien malveillante !
Pour le reste, à voir comment tu arriveras à concilier les ambitions de tes deux "entités".
Pour le reste, le code du règlement est bon et tu as fait le nombre de lignes nécessaires. Je te pré-valide donc, avec ta couleur de race et ta fiche de statistiques.
Le Tribun @Sobek E. Grey viendra t'attribuer tes récompenses de début pour commencer ton aventure.
Tu pourras, à la suite de ce message, débuter l'aventure en cherchant un partenaire dans les Demandes de RP.
Tu peux d'ores et déjà (sans validation définitive) créer ton journal de bord, ta généalogie si tu le souhaites, et choisir un métier dans le sujet concerné.
Au début de ton aventure, et même tout du long, le Guide du joueur (que tu peux aussi trouver dans la catégorie "Préambule" dans la barre de navigation) va pouvoir te diriger pour savoir où aller chercher les informations et répondre à la plupart de tes questions !
Lorsque tu te seras familiarisé avec le système de statistiques (si tel est le cas), tu pourras créer ta Fiche de statistiques, qui est un mémo pour toi-même, mais aussi pour Le Juge ou L'Arbitre lorsqu'un combat doit être lancé et qu'il doit prendre en compte les statistiques de ton inventaire.
Si tu as des questions n'hésite pas à les poser ici, sur Discord, le lien est dans le message d'accueil), ou dans la boîte à questions !
Bon, je vais y aller par étape, je crois que ça sera le plus simple
Dilon Deraborne a écrit:
Bon déjà, concernant les noms, je comprends tout de suite d'où viennent les références. Castielle... Le côté angélique, Samaëlle, le côté ange déchu... Mais rien à voir avec le stryge noir @Samy ? Ou bien est-ce un heureux hasard ?
Ici, c’est totalement par hasard xD En vérité, j’avais choisi le nom de Samaëlle quasi au début de la création du personnage (soit en même temps qu’Ashaisha quoi). J’ai été dégoutée sur le coup quand j’ai vu le vrai nom de Samy, mais j’y peux rien et je ne voulais pas changé :’) Et puis, plusieurs personnes peuvent porter le même prénom, non ? Pour Castielle, là c’était autre chose, j’ai cherché longtemps dans les prénoms angélique, volontairement pour faire un contraste avec Samaëlle, mais je ne voulais pas quelque chose de commun non plus. Je te laisse deviner la suite du coup, mais t’as bien la bonne inspiration
Dilon Deraborne a écrit:
J'avoue qu'en lisant le début de ta fiche j'y ai trouvé d'importantes similitudes dans ce principe de possession avec ce que proposait @Baalumeth, puis encore plus avec ce que proposait @Elijah Arturson, même si pour lui le démon Aslann a pris possession d'une arme, mais il cherche aussi à prendre contrôle du corps de son propriétaire porteur...
Là, j’ai rien à dire pour ma défense autre que c’est encore le hasard Comme ce n’est pas moi qui valide les fiches, et que j’aime bien découvrir l’histoire des personnages en rp, il est rare que je lise la partie histoire des fiches ^^’ Donc je peux pas comparer pour cette fois :’)
Dilon Deraborne a écrit:
OK aussi pour les pouvoirs, j'imagine que tu envisages déjà à terme un compagnon pour illustrer tout ceci ? Bien qu'on n'y soit pas encore.
Compagnon prévu oui, mais à voir, qui sait si je ne changerais pas d’avis selon son évolution
Dilon Deraborne a écrit:
Concernant la description physique et mentale, j'ai été surpris par deux éléments. Déjà les coups de fouet : tu as une idée derrière pour qu'il y ait une telle violence ? Ou bien cela reste encore à développer ? Et deuxièmement, tu dis dans le mental "Ayant traversé des épreuves traumatiques dans son enfance et son adolescence" ; mais en lisant ton histoire je comprends que Castielle fait preuve d'une amnésie et, outre l'attaque des bandits, je ne crois pas avoir vu de réminiscences du passé. A-t-elle des flashbacks ?
J’ai une idée derrière les coups de fouet, oui, à voir si je développe en ce sens Elle n’a qu’une amnésie partielle, donc dès son “réveil” dans le champ et par la suite, hormis quand Samaëlle prend la place, Castielle retient tout. Après, un massacre vers 15 ans et ce qu’il y à sous spoiler vers 12 ans, y’a de quoi traumatiser une gamine, non ? ^^’ Fort probablement qu’elle aura des flashbacks oui, il me reste à déterminer les situations qui lui en donneraient.
Dilon Deraborne a écrit:
Concernant l'histoire maintenant. J'ai trouvé cela original de ne pas faire partie de la Tour Blanche. C'est dommage d'un côté, car c'est un pan important des Stryges, mais je comprends aussi cette volonté de se détacher et de découvrir le monde sans avoir connaissance de sa propre culture. A voir si Castielle pourra la développer au fil de ses aventures.
Et pareil je me pose cette question en terminant ton histoire : Samaëlle est l'âme d'une personne décédée ? Ou bien un démon qui se fait passer pour une stryge noire ? Car elle semble bien malveillante !
J’ai volontairement skip la Tour Blanche, justement pour me permettre d’en découvrir plus sur le sujet en rp, mais aussi donner une raison à Castielle de fouiller et comprendre son amnésie, et à la longue retrouver ses souvenirs
Pour Samaëlle, ouep, c’est bien une personne décédée. Par contre, comment son âme c’est retrouvée dans le bracelet, là c’est justement un truc que Castielle tentera de comprendre à la longue, en recherchant son passé probablement, je verrais si à cette étape je ferais pas directement en quête de background, à voir rendu là
Et avec ça, je crois avoir fait le tour ^^ J’espère que j’ai suffisamment bien expliqué, et merci pour la pré-validation
"Son souffle est un poison, son pouvoir une malédiction… mais peut-être est-elle la clé de mon salut."
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Sobek E. Grey
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Sujet: Re: Castielle, la Colombe brisée Ven 10 Jan 2025 - 12:04
Re(x4/5 ?)bienvenue, amie des Caribous. Tu nous présente un personnage qui, comme l'a dit Dilon présente des similitudes dans l'approche du média de possession. Sur ça même si ça ne fait jamais plaisir de voir quelqu'un jouer sur nos platebandes, je dirais que ça reste un topoï commun du roleplay. Pour le reste de la fiche, j'apprécie une certaine évolution dans l'écriture, peu de fautes sont à relever, même si je conçois que ce nombre foisonnant de mystères puisse être déroutant. J'imagine que des livres et des RP sont à la clé, cela dit, hâte de connaître le background de ton duo.
Pour moi tout est en règle. Voici donc tes récompenses.
Sujet: Re: Castielle, la Colombe brisée Mar 14 Jan 2025 - 9:17
Hello Hello,
Je voulais savoir, quels sont les défauts de Castielle ? Parce que dans sa description, il n'y en a pas. Donc quand tu mets "Malgré tout", malgré tout quoi ? Sa peur de l'imprévu ? Et Samaelle, la pauvre n'a que pour elle sa patience. Je trouve que c'est trop... noir ou blanc. C'est dommage, à mon sens, juste à moi.
Dans l'histoire, le couple ce sont des humains ? Ils n'ont jamais chercher à te ramener à la tour blanche ?
Je ne comprend pas, durant les quelques mois avec le couple, Samaelle ne s'est pas présenté à elle du tout, alors comment la Castielle de l'époque peut-elle se dire "elle attend que je sois brisée" ? Puisqu'à l'époque, elle la sauvé. (et le refera pas la suite)
J'ai pas compris le spoile par contre, il ne s'y passe rien de sensible...
Ensuite, zero crainte de rejoindre des inconnus alors que ca s'était mal passé juste avant avec le couple ?
Aloors, lààà, je comprend pas, encore. Samaelle veut reprendre le corps de Castielle... et cela ne peut se faire que par une mort non naturel. Alors pour quel raison l'aide-t-elle ? Pourquoi défend-elle Castielle quand des bandit massacre sa nouvelle famille ?
Sinon, j'aime bien les masques pour se cacher pendant les représentations, c'est une chouette idée.
Sujet: Re: Castielle, la Colombe brisée Mar 14 Jan 2025 - 10:04
Coucou ! Et bienvenue à cette jolie Stryge blanche
Je suis d'accord avec le commentaire de Adiel, du coup je vais attendre ta réponse sans revenir sur les points soulevés. Je finirais juste par dire que je trouve la vision simpliste des stryges que tu donne un peu dommage.
Les stryges blancs - gentils/innocents/fragiles Les stryges noirs - méchants/sanguinaires/uniquement capable de faire du mal aux gens
C'est ce parallèle là que tu as donné à Castielle et Samaëlle, pourtant c'est très éloigné de la complexité de ces deux races qui se veulent indépendants du cliché ange/démon.
Comme l'a dit Dilon, au bout du quatrième compte on se sent obligés d'être un poil plus tatillon sur le lore des races et du forum, parce qu'on part du principe que l'essence de Dùralas est compris à ce stade ^^
C'est une fiche agréable à lire et un personnage interressant que tu nous propose, mais le principe de possession est loin d'être inédit, tout comme le fantasme stryge blanc X stryge noir, donc tu comprendra qu'on soit un peu plus strict sur le sujet j'espère.
Et personnellement je n'ai pas compris le message en spoiler, je le trouve pas particulièrement choquant parce que on ne comprends pas ce qu'il s'y passe en fait ^^"
Mais je suis tout de même curieuse de voir l'évolution de cette talentueuse virtuose, au plaisir de lire ses aventures