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Le Monde de Dùralas


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Tag efbf4d sur Le Monde de Dùralas 15225510Sujet: Mowgl'ia l'enfant du désert. [Terminé]
Mowgl'ia

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Rechercher dans: Personnages actifs   Tag efbf4d sur Le Monde de Dùralas 14388713Sujet: Mowgl'ia l'enfant du désert. [Terminé]    Tag efbf4d sur Le Monde de Dùralas EmptyDim 12 Sep 2021 - 0:40



Nom : Mowgl’ia

Âge : 24 chandelles.

Sexe : Femelle.

Race : Orc de la tribu Gronarah, mais elle a été adoptée par un petit clan de Thérianthrope.

Classe envisagée : Archère peut-être Virtuose (genre de scourge(barde) barbare)

Métier envisagé : Forgeronne d'armes.

Capacité magique : Communication animale : Elle est décrite par Mowgl'ia comme une forme de communication de type télépathique, entre elle et les autres animaux, lui permettant ainsi de comprendre parfaitement l'animal qui se trouve devant elle. De plus, cette magie qui l'entoure semble calmer les petits animaux, tels que les rongeurs, les oiseaux ou encore certains canins et félins de petite taille, comme si sa présence n'était pas considérée comme un danger. Si l'animal en question dévoile déjà de l'agressivité ou est hostile en tout point à la présence de Mowgl'ia, le pouvoir ne fonctionne pas.

Mode hardcore : Non merci.




Mowgl'ia a la peau d’un vert qui tire quelque peu sur la couleur sable. Comme si le fait qu'elle ait grandi dans le désert de Harena lui avait décoloré la peau. Il y a plusieurs cicatrices sur son corps, vestiges d'une jeunesse entourée de lionceaux. Mais en dépit de leurs différences, elle ne s'est pas empêchée de se quereller avec eux, griffant et mordant les endroits sensibles comme ils avaient pu le faire avec elle. Mowgl'ia a de perçants yeux vert foncé, qui sont quelque peu en forme d'amande, elle les plie souvent, en regardant l'horizon, alerte à tout danger. Ses oreilles sont quelque peu plus longues que celles habituelles des Orcs, rien de bien grave, mais elles sont plus difficiles à camoufler sous un capuchon et de dos, on la confond parfois pour une Elfe. Il y a plusieurs anneaux de métal ou de fines breloques d’os et de bois colorés qui marquent ses dernières, tout comme son épaisse chevelure d’un brun chocolat foncé qui est souvent tressée sur le haut de son crâne. Elle libère régulièrement ses côtés de tête, les rasant avec une lame pointue. Un anneau d'argent perce la face inférieure du nez.

Mowgl'ia est plutôt de petite taille par rapport au sien, mesurant 1m75 pour 85kg, elle possède une silhouette plus fine et élancée que la plupart des orques. Tout comme les siens, elle possède deux canines sur sa mâchoire inférieure qui sortent et qui remontent fièrement vers le ciel. Elle est généralement capable de bien fermer ses lèvres, ne laissant pas apparaître le reste de ses dents. Pour ce qui est de ses vêtements habituels adaptés pour le désert chaud, elle s’enroule dans des peaux récupérées sur les proies, ou des tissus colorés, mais ternis par le temps et le soleil. Elle s'entoure parfois de bijoux en os et de bois, offrant une touche de couleur à son style vestimentaire rudimentaire. Des lanières de cuir marquent presque en permanence ses avant-bras, cachant les stigmates qui sont le résultat d'une nervosité douloureuse.

Au niveau de son dos, des scarifications professionnelles ont été faites, dessinant sur ses épaules, ses omoplates et une partie de son dos, un immense arbre aux racines noueuses qui semblent s'enfoncer dans ses reins. Les branches et les feuilles s'étendent quelque peu sur ses clavicules et sur ses biceps. Lorsqu'on lui pose la question, elle dit que cette image la hante dans ses rêves, qu'elle lui rappelle quelque chose de chaud et de sécuritaire. Cette image qui semble gravée dans son esprit n’est nulle autre que le signe que portait sa mère en tant que Guérisseuse du clan, pour les croyances de cette Orc, cet arbre était l’arbre de la vie et il est maintenant gravé sur le cœur de sa fille comme mémento silencieux.  




Malgré sa nature d'Orc, Mowgl'ia est plus réservée que les siens. Un peu confinée dans son monde suite à un traumatisme ancien, la jeune femme ne parle pas beaucoup avec les autres. Cependant, si vous réussissez à entrer dans son monde, elle vous parlera plus ouvertement et elle s'éclairera facilement tout en révélant ses passions. Des passions bien particulières. Mowgl'ia aime la création d'armes pour les autres. En outre, elle semble aimer découvrir la texture de nouveaux matériaux, essayant parfois de créer des armes pour les Löwens. Cette activité semble lui procurer une certaine sérénité. Elle aime passer énormément de temps avec Mas’ru, il est comme un animal émotionnel, qui l’a aidée à passer au travers du trauma de la perte de sa famille. Elle est au courant qu’il est en partie coupable de l’attaque de celle-ci, mais elle a compris la peine que son geste lui a occasionné et elle l’accepte comme ceci. Elle ne lui en veut pas, parce qu’elle croit qu’il a fait amende en acceptant de la prendre et de l’éduquer. Elle dévoile une intelligence impressionnante pour sa race, absorbant les connaissances que veut bien lui apprendre les sages Löwens, de plus, elle dévoile une certaine capacité d'autodidacte, voulant que Mas'ru soit fière d'elle. Quand elle se sent bien avec elle-même, il lui arrive souvent de chantonner, marmonnant des brides de chansons inventées ou des chansons du clan.

Il n’est donc pas rare de la voir accrocher auprès du Löwen, buvant ses paroles, brossant sa barbe et sa crinière pour la tresser. Elle semble prendre un malin plaisir à s’assurer qu’il ait la plus belle crinière de la tribu. Sinon, il essaie de lui apprendre la chasse, ou elle décide de se spécialiser à l'arc, cependant, elle ne semble pas être aussi bonne que lui, du moins, c'est ce qu'elle dit. Elle se plaît grandement en présence des Löwens et des Lions géants, elle a particulièrement cette race en préférence, du fait que son paternel en avait un lui-même. C’était une magnifique créature dont la crinière était identique à celle de Mas’ru et elle passait son temps à le cajoler ou à dormir avec lui. Parfois, elle agit davantage comme un animal que les Löwens eux-mêmes, de telle sorte que certains s’étaient posé la question si elle n’était la réincarnation d’une quelconque bête qui avait eu la malchance de tomber sur un corps humanoïde.

Toutefois, malgré son côté introverti, il ne faut pas croire qu’elle n’a pas de caractère, elle a juste beaucoup plus de patience que les siens du fait qu’elle ait passé beaucoup de temps avec les jeunots Löwens. Si réellement, vous réussissez à lui faire lever le ton et à attirer une attention non voulue, la demoiselle se révèle être un être rancunier qui ne pardonne pas facilement. Elle devient quelqu’un de sournois qui cherchera différentes manières de vous nuire, elle deviendra un ennemi persistant qui pourrait vous en vouloir jusqu'à votre mort, en fonction de la gravité du mal que vous lui avez fait. Elle dévoile une facette hargneuse qui ferait blanchir les cheveux de plusieurs.

Outre ce côté malsain d’elle-même, elle est plutôt douce, calme et très attentive à son environnement. Quand elle ne se trouve pas avec Mas’ru, elle semble toujours sur ses gardes, comme s’il était le seul être envers qui elle pouvait avoir confiance. Tout ceci vient du fait que durant sa jeunesse, peu après qu’ils l'aient récupérée, ils ont essayé de la refiler à plusieurs tribus d’Orc, mais la gamine fuguait toujours pour revenir auprès de Mas’ru. Après plusieurs fugues qui furent dangereuses pour elle, ils abandonnèrent l’idée de la redonner aux Orcs et la gardèrent avec eux. Elle apprend donc certaines coutumes des Löwens ainsi que leur langue, un Dùralassien parfait et avec les voyages qui lui sont imposés pour les échanges commerciaux, elle a commencé à apprendre l'Harenien avec l’aide d’un Orc qui semble être intrigué par sa présence et qui essaye tranquillement de l’éduquer aux coutumes des Orcs.

Mais avec le début de son voyage en compagnie de Mas'ru, elle va se découvrir de nouvelle facette, apprécier encore plus les heures de voyage, et finalement devenir un être à part entière.




(783) - Tout débute par une chaude journée d’été, où ses parents devaient traverser le désert d’Harena pour se rendre à un autre clan pour aller retrouver un peu de famille. Après un mariage arrangé, la famille avait malheureusement été séparée, toutefois, ceci ne les empêchait pas de se retrouver, interchangeant les lieux de rencontre pour éviter que ce soient toujours les mêmes gens qui voyagent. Comme à leur habitude, les parents de Rawga, actuellement âgée de trois ans et demi, s'occupaient de faire les bagages, de seller le loup du désert de Zadral, sa mère, et le lion géant de son père, Krom. Son père, avait la réputation d'être un bon chasseur et sa mère d'être une chamane réputée qui pouvait soulager la douleur avec quelques onguents. Ils n'étaient pas essentiels pour le clan, ce qui leur permettait ce type de voyage. Toutefois, Krom avait un don, don qu’il avait partagé avec sa fille sans même le savoir, celui de savoir parler aux bêtes, ce qui l’avait beaucoup aidé dans son élevage et dans l’entraînement de leur montures.

Tandis que ses parents s’occupaient des tâches les plus importantes, la petite Rawga faisait ce qu’elle savait faire de mieux, à savoir passer du temps avec les bêtes, taquinant avec sa présence d’enfants le Lion géant. Sans la moindre crainte, elle venait s’installer entre les puissantes pattes de la bête, tirant quelque peu sur la crinière du monstre. Pendant que la bête penchait la tête sur elle, l’observant de son regard bleu, elle s’agrippait à ses grosses canines et il l’aidait à la soulever. Une fois sur ses jambes, elle plongeait les mains dans sa bouche, attrapant sa langue qui grouillait dans tous les sens. D’un simple coup de mâchoire, il pourrait lui sectionner les deux bras, il pourrait d’un seul coup de mâchoire, avaler la moitié de la gamine qui joue avec lui, mais il était patient et il adorait la petite. Au bout d'un moment, il la repoussa avec son museau et elle tomba sur les fesses. Il lui asséna ensuite un large coup de langue baveux qui lui refit le portrait et qui remonta son toupet, offrant une nouvelle coiffure à la petite Orquette qui éclatait finalement d'un grand rire. Le Lion Géant émit un grondement amusé qui attira l'attention de Zadral. La chamane sourit affectueusement avant de saisir l'enfant hors la terre.

« Ne fais pas la vie dure à Trakk, tu sais bien qu’il se fait vieux. »
« Ami ! »
« Je sais bien, mais ne mets pas tes mains dans sa bouche, tu pourrais te blesser et puis… Toute cette bave ! »
« Humm… Tu ne devrais pas la couver autant, de plus Trakk ne lui ferais jamais de mal. » Marmonna Krom qui installait les sacs de voyage sur le Lion au pelage clair.
« Mais elle est si jeune… Et si petite… » Souffla Zadral.
« Et à cause de ceci, les autres rient d’elle, alors tu n’aides en rien son cas. » Continua Krom sans colère dans ses paroles.

Il passa à côté de sa femme, une orque de bonne stature, mais qui n’avait aucun don particulier de combat, toutefois, c’était la meilleure femme de maison qu’on pouvait rêver. Il l'embrassa sur le front et caressa les cheveux de son enfant avant de ramasser les sacs destinés au loup du désert. Alors qu'il s'approchait de Kehzal, un loup au manteau de sable et de crème, sa femme posa la petite qui se jetta encore sur le Lion. Elle se rapprocha de son époux, d'un air soucieux.

« Krom… Restons à la maison, j’ai un mauvais pressentiment… Ça me tord les entrailles depuis quelques jours déjà. » Commença-t-elle.
« Non, tout se passera bien, les chasseurs m'ont assuré que tout était beau sur le chemin, la traversée sera facile. » Grogna l’homme fermement.
« Mais… » Commença Zadral.
« Il n’y a pas de mais ! Nous quittons, ils nous attendent et ils veulent rencontrer la gamine, depuis que mon frère attend son premier enfant. » Répliqua Krom en coupant court sa femme.


Cette dernière grogna, mais sous le mauvais regard de son mari, elle ne prononça plus de paroles. Elle voyait dans ses yeux que rien ne changerait l'esprit de son mari. Qui plus est, elle comprenait qu'il y avait quelque chose qui occupe son mari. Elle ne posa aucune question, sachant qu'il ne parlerait qu'une fois prêt. C'est donc en silence qu'ils terminèrent les préparatifs du voyage, tandis que le rire de la fillette remplissait la hutte et qu'elle prenait soin du Lion.

Quelques minutes plus tard, ils avaient quitté le clan pour courir sur le sable brûlant du désert Harena. Ils continuèrent ainsi pendant de longues heures avant de faire une pause, de manger un peu et de laisser les animaux se reposer un peu. Toutefois, son mari était pressé, déclarant qu'il ne voulait pas perdre trop de temps et qu'il apprécierait arriver au premier point de rendez-vous avant la nuit. Les deux premiers jours se déroulèrent ainsi, une course rapide où ils ne prirent pas le temps de profiter du voyage. La deuxième nuit, ils s'installèrent autour d'une petite oasis, rien d'extraordinaire, juste assez grande pour accommoder les passants. Zadral berçait sa fille, chantant tranquillement une berceuse qui parlait d'une héroïne orque d'un temps oublié. Tandis qu’elle déposait un doux baisé sur le front de sa fille, le devant de son corps s’illuminait doucement, infusé de sa magie bienfaitrice en dessinant sur les épaules et le haut de la poitrine un arbre de la vie. La petite fermait les yeux sur cette image, encore une fois gravée dans son esprit d’enfant. Après s'être assurée que la petite dorme, elle alla la déposer entre les pattes du lion qui ne bougea pas, acceptant le paquet endormi.

Elle s'éloigna ensuite, laissant la tente ouverte devant donnant vue sur le paysage extérieur. Son mari faisait le guet, non loin d’un feu de braise. Elle resserra la fourrure sur ses épaules, sentant le froid du désert alors qu'il était totalement enveloppé par la nuit. Elle jeta quelques branches dans les braises, ranimant les flammes qui se hâtèrent de lécher le carburant.

« Krom… »
« Je sais… »
« Vraiment ? »
« Oui… »

Ils se connaissaient depuis très longtemps, depuis leur plus jeune âge, alors ils se connaissaient par cœur. Par conséquent, ils n'avaient pas besoin de mots pour expliquer leurs troubles personnels. Ce type de connexion unique, avait souvent fait parler, car il était parfois étrange de les écouter discuter à demi-mots et de parvenir à se comprendre ainsi. Krom s'adressa à sa femme et la pressa durement contre lui. C'était une action presque désespérée qui souleva l'incertitude dans son esprit. Quand il glissa subtilement une lame entre ses bras, et que son loup lèva la tête, étirant soigneusement ses oreilles, elle comprit qu'un ennemi approchait.

« Ou est Rawga ? » Dit-il en approchant son visage de son oreille.
« Avec Trakk dans la tente. » Souffla-t-elle en tournant la tête sur le côté.
« Bien… » Dit-il en l’embrassant doucement.

Lors de sa ronde de sécurité, il avait repéré trois ennemis, rôdant dans l'ombre, les observant. Il n’avait pas pu détecter quel genre d’ennemi, mais il y en avait peu dans le désert qui pouvait bien se camoufler dans le désert, il avait donc une petite idée. Du moins, le croyait-il. Il espérait seulement qu'ils n'auraient pas des surprises désagréables, parce que la confrontation serait inévitable. Le loup, finalement levé, grogna et avertit le couple que l'ennemi s'approchait.

« Tiens-toi prête, si ça devient trop dangereux, prend la petite et Trakk et sauvez-vous. »
« D’accord… Sois prudent. »

Dès que la silhouette du premier ennemi se montra, Krom ne voulut pas attendre. Rapidement, il frappa dans le feu qui s'éparpillait partout, repoussant l'ennemi présent et il profita de la surprise pour tirer son épée. Sans connaissance immédiate de l'ennemi agressif, il attaqua, tuant sa cible. De son côté, Zadral essaya de se rendre à la tente, mais sa route fut coupée par un Löwen au regard désespéré. Zadral resta étonnée, consciente de l'attitude habituellement paisible de ce peuple, elle n'eu pas le réflexe d'attaquer comme son mari. C'est la louve qui vint à sa défense, sautant à la gorge de l'homme et roulant plus loin avec elle. Cependant, plusieurs autres ennemis vennaient, tous sous des aspects différents, mais tous des Löwens.

Incapable de se rendre à la tente, la route coupée par plusieurs ennemis, elle demanda donc à Trakk de prendre soin de sa fille et retourna au côté de son mari. Dans un effort de magie, elle vint aider Krom en lui infusant sa magie chamanique et elle se retrouvait entourée d'une aura verte, éclairant la zone autour d'elle. Ceci dévoila immédiatement la dizaine d’ennemis. De la tente, Trakk rugit brusquement, ayant attrapé dans sa gueule le corps fragile d’un Löwen qui s’était trop approché de lui. Une giclée de sang éclaboussa son manteau pur et le cri d'un enfant qui pleurait tranchait l'air. Deux imposants Lions géants sortirent de l'ombre, se dirigeant vers la tente. Dans la panique, Zadral libéra sa magie de guérison qui atteignit son mari. Elle s'écria en courant pour distraire les Lions Géants.

Toutefois, c'était un autre Löwen, avec une apparence plus humanoïde qui se trouvait devant et qui avait l'avantage. Sa respiration était plus rapide lorsque sa bouche se remplit avec un goût métallique. Ses mains se levèrent vers son abdomen où elle avait senti quelque chose de chaud et de visqueux courir le long de ses mains. Elle comprit aussitôt qu'elle était blessée. Dans un geste désespéré, elle s’accrocha au Löwen qui venait de la blesser et dans un coup de colère et de peur, elle le serra si fort, qu’elle sentit les os du jeune homme craquer. L’adrénaline pulsait dans ses veines et avec ses dernières forces, elle brisa la colonne de l’homme avant de s’écrouler sans vie, les yeux rivés sur la tente.

Du côté de Krom, pris avec trois adversaires, il assistait sans pouvoir faire quoi que ce soit à la mort de sa femme. Son cœur rempli de rage, il explosa dans un cri de guerre, se lançant dans une danse violente et macabre où il blessa plusieurs ennemis, en tuant certains, tout en essayant de se frayer un chemin vers la tente, vers Rawga et Trakk. Mais il fut également intercepté, mais cette fois-ci par les deux lions géants. Les deux monstres représentaient un combat difficile, il leur offrit tout de même une grande résistance, blessant les deux entités, l’un au visage et l’autre à une patte, mais elles finirent par avoir le meilleur de lui. Il fut finalement broyé entre les mâchoires puissantes des Löwens. Les quelques survivants qui restaient se retrouvèrent devant la tente, s'entraidant pour éliminer le Lion géant qui refusait de quitter sa maison. Quelques-uns avaient remarqué son comportement du plus étrange et décidèrent de regarder autour de la tente, puis finalement des nouveaux pleurent s’élevèrent dans l’endroit, offrant des sueurs froides aux âmes présentes.

C'est enfin l'instinct maternel d'un jeune Löwen qui les poussa à retrouver la fillette. Cachée derrière l'imposant Lion Géant, ce dernier l'avait poussée dans une boite, la protégeant de son corps. L'extirpation de sa cachette était terriblement douloureuse, comme une petite furie, elle grattait, pinçait et mordait toutes les mains qui s'étendaient à elle. C'était pire en voyant le corps inerte de son compagnon et de ses parents. La crise était monstrueuse et ils durent l'envelopper étroitement dans un linge pour l'empêcher de se blesser elle et le Löwen qui la portait. Elle fut ensuite transportée dans la tribu où ils durent expliquer ce qui était arrivé... D'ailleurs, comment avaient-ils pu cacher la perte de plusieurs membres ? Le chef du clan furieux l'avait temporairement récupérée, mais la fille continuait de pleurer au point qu'elle s'épuisa et finit par s'endormir.

Les jours qui suivirent se ressemblèrent, ils pensèrent à la renvoyer à son clan, mais ils ignoraient lequel serait le bon et comment expliquer aussi la mort d’orcs dans le désert ? Que se passerait-il si la famille avait une grande importance pour le clan ? Ils voulaient éviter la guerre aux orques. En réponse à la peur et à la gêne, ils décidèrent de garder l'enfant et de faire de leur mieux pour l'élever. Toutefois, la jeune fille ne se laissait pas facilement approcher, trouvant souvent refuge dans les pattes des animaux ou des Löwens sous forme animale. Les premiers mois furent durs, mais au moins elle ne pleurait plus, elle jouait à cache-cache avec eux. Elle semblait s'habituer aux enfants plutôt rapidement, se glissant parmi eux sans se décourager dans leur jeu, ils finirent donc par l'accepter et par jouer avec elle. Dans une certaine mesure, elle avait remplacé la perte de sa famille par une bande de lions.

(784) - Cependant, elle permettait à très peu d'adultes de l'approcher. On la retrouvait souvent à cacher avec les bestiaux plus pacifiques à sa présence. Malgré son jeune âge, elle semblait bien se faire entendre et elle semblait comprendre les animaux et certains des Löwens plus jeunes, ce qui l’aida grandement et le chef eut finalement une idée. Si cette fille avait réussi à faire fondre les cœurs de plusieurs Löwens ici, peut-être qu'elle pourrait en aider un en particulier. Après avoir réussi à s'emparer de l'enfant, ils la conduisirent un peu plus loin, là où un Löwen sous la forme d'un animal semblait bouder dans son coin.

« Mas’ru, pour faire amende à tes crimes, tu devras dorénavant prendre soin de cette gamine. Son nom est Mowgl'ia, il sera maintenant ton rôle de l’éduquer. » Répliqua le sage en lui pointant la féroce gamine qui se débattait.

Aussitôt que Rawga, nouvellement Mowgl'ia, le vit, ce fut le coup de foudre pour elle. Dans sa forme Lion, on aurait dit Trakk. Il s'agissait du début d'un amour platonique. Bien qu'elle accordait beaucoup d'attention à Mas'ru, lui c'était tout l'inverse, que ce soit par peur ou par frustration, elle n'était pas découragée, au contraire. Tout cela renforçait seulement sa détermination. Au point qu'elle devint partiellement autodidacte et qu'elle décida d'apprendre la langue, observant les membres du village sur la façon dont ils s'exprimaient entre eux. Elle alla même jusqu’à voir les sages. Elle combattait sa peur des adultes pour apprendre la langue, elle voulait communiquer avec Mas'ru même si pour l'instant, il l'ignorait. En plus de cet apprentissage, elle apprenait avec quelques femmes comment prendre soin d'une crinière, comment la brosser et comment la mettre en valeur.

(789) - Elle n'était âgée que de quatre ans mais elle voulait conquérir le monde pour son ami. De fil en aiguille et de jours en mois, qui se transformèrent en année, la gamine se transforma en jeune femme. Mowgl'ia devint un être à part entière de son clan, mais surtout de la vie de Mas’ru. Étrangement, elle lui vouait une loyauté sans failles, le suivant presque partout. Ce dernier avait finalement accepté la présence de la demoiselle et il était même tombé sous son charme ; lui apprenant des choses à son tour, comme la subtilité de la chasse, l’écoute de la nature et la survie, pour lesquelles elle semblait avoir un don particulier, les bienfaits de la solitude sur l’âme ou encore comprendre que les gens n’avaient pas besoin de longues discussions pour bien se comprendre. Mas’ru n’était pas un homme de beaucoup de mots, Mowgl'ia avait donc appris à décoder un peu plus les expressions faciales et physiques chez lui.

(794-800) - Cependant, lorsqu'elle eut l'âge d'en apprendre davantage, elle s'intéressa au voyage d'occasion pour les échanges de marchandises entre les diverses races du désert. Ce fut durant l’un de ses voyages, qu’elle fit la rencontre d’un Orc. Il fut son premier ami hors race animale, et qui lui fit découvrir la passion des matériaux. Forgeron habile, il partage avec elle sa curiosité au sujet de son métier, qui fait partie de ses connaissances. C'est ainsi qu'elle apprit le langage des Orcs et quelques-unes de leurs coutumes. Bizarrement, pour elle, la barrière linguistique n'avait jamais été un problème , tant qu'elle pouvait apprendre le langage. D'ailleurs, elle se fit remarquer par ce don qu'elle avait auprès des animaux, grâce auquel même les plus audacieux semblaient se calmer à son toucher. Que ce soit par magie ou par cette étrange innocence qui faisait d'elle la personne qu'elle était. Ce don qu'elle possèdait semblait avoir été utile de nombreuses fois. En particulier, au cours des voyages, afin de calmer les animaux en temps de combat pour les empêcher de fuir. En outre, il avait été utile plus d'une fois au cours de l'accouchement, fournissant une présence calme et sans peur.

(799-803) + : De plus, il n’était pas rare de la voir rappliquer avec un petit abandonné dans la nature. Elle offrait un rôle maternel de substitution, le temps qu'il soit assez vieux pour être assez fort pour survivre seul dans la nature. Quand ce temps venait, la demoiselle disparaissait pour rendre sa liberté à l’être animal. Il était plutôt rare qu'elle gardait les petits. Surtout par choix personnel, elle trouvait ceci égoïste. Toutefois si l’un d’entre eux venait à décider de rester avec elle, elle ne le rejetterait pas. Elle est maintenant âgée de vingt-quatre ans et prête à conquérir le monde au côté de Mas’ru. Elle espère sincèrement qu’ils trouveront une meute qui sera au goût de son compagnon et qui pourra lui remonter le moral.

Étant donné sa timidité et sa naïveté, Mowgl'ia n’a pas de projet proprement forgé encore. Elle désire pour l’instant découvrir le monde aux côtés de Mus’ra, continuer ses rencontres avec ce mystérieux Orc qui lui apprend les us et coutumes des Gronarah, continuer d’apprendre sur la fabrication des armes, ou encore la découverte des matériaux, continuer à trouver des chansons et des chants… Comme on peut le remarquer, ses envies sont plutôt simples et enfantines, il lui faudra du temps pour découvrir ce qu'elle désire, mais ce qui est sûr, c’est qu’elle a hâte de découvrir les paysages sauvages qui se dessinent devant elle.


Rawga/Mowg'li - Shades of Adonis Rose Yellow #efbf4d





Étant donné sa timidité et de sa naïveté, Mowgl'ia n’a pas de projet proprement forgé encore. Elle désire pour l’instant découvrir le monde aux côtés de Mus’ra, continuer ses rencontres avec ce mystérieux Orc qui lui apprend les coutumes et les us des Gronarah, continuer d’apprendre sur la fabrication des armes, ou encore la découverte des matériaux, de continuer à trouver des chansons et des chanter… Comme on peut le remarquer, ses envies sont plutôt simples et enfantines, il lui faudra du temps pour découvrir ce quel désir, mais ce qui est sûr, c’est qu’elle a hâte de découvrir les paysages sauvages qui se dessinent devant elle.


Derrière l'écran


Prénom ou pseudo : Miss ?
Âge : 30 vieilles lunes, soyez gentil avec moi.
Pays/Région : Canada - Québec - Lavaltrie
Tes occupations préférées : Infirmière (aide-soignante)

Code du règlement :  Oeuf à la coque... Je lève mon chapeau pour l'idée ou vous l'avez caché !

Comment as-tu connu le forum, ou par qui Je squattais le forum depuis un bon moment, mais c'est un joueur très enthousiasme qui a réussit à me tirer ici. (Zadkiel)
Tes premières impressions sur Dùralas : Wow et très complèxe.
As-tu déjà été sur un forum RP Oui, plusieurs même.
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