Le Monde de Dùralas
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Bonjour Invité, et bonne visite sur Dùralas ! Nous sommes actuellement en l'An 811 du Ve Âge. Bienvenue à notre dernier membre : Thyrvald Runelame Le Monde de Dùralas a précisément 4028 jours ! Contribuez en aidant et en faisant part de vos idées pour le forum ici Dùralas, le Sam 9 Nov 2024 - 20:52 La Spécialisation de classe s'obtient à Wystéria. Pour être à l’affût des dernières nouveautés, c'est ici qu'il faut aller ! |
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Auteur | Message |
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Songe SyrzyalLancière ophidienne
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Jeu 23 Mar 2017 - 17:07 | | | [ Avec le bonus Armure Draconique qui permet de crafter une armure wyvern sans avoir à acheter les matériaux ] [ Ce RP de métier se passe Rpement parlant au marais Hukutav, au "simili" de forge que Songe possède ] Assise sur sa queue de serpent qu'elle avait enroulée, adossée contre le mur, quelques blanches de bois démolies et moisies en soit, de sa forge, elle attendait qu'on lui apporte les matériaux qu'on lui avait promis et il commençait à faire long. Depuis qu'elle y était, le soleil avait eu le temps de parcourir la dernière moitié du ciel, disparaissant derrière les quelques arbres qu'il y avait au loin et le froid revenait. N'ayant rien d'autre pour se réchauffer que le petit feu qu'elle avait allumé sous une vieille marmite aussi rouillée que cabossée –elle était au moins aussi vieille que Songe, elle l'avait toujours connu aussi loin qu'elle s'en souvienne, elle espérait que ceux qui lui livreraient arriveraient vite, mais elle espérait davantage qu'il ne soit pas mort dans le marais. Certes, c'étaient eux aussi des Nagas, mais personne n'est vraiment à l'abri. Ce n'est qu'une heure et trois feux rallumés plus tard qu'ils arrivèrent, visiblement ils n'avaient pas l'air d'avoir eu de problème, avançant vers elle en se parlant et rigolant, alors, pourquoi étaient-ils arrivés en retard ? Mais puisqu'il commençait à se faire tard, elle ne soupira juste quand elle les vie arriver et ils semblèrent comprendre le message, ce qu'elle souhaitait vraiment, c'était de finir cette forge. Jusqu'à maintenant, elle n'avait pu que forger avec du métal de mauvaise qualitée, à peine bon pour être utile, soit parce qu'il ne pouvait tout simplement pas être utilisé –le métal ne supportant alors pas la chaleur, soit parce qu'il faisait de piètres pièces d'armure. Cette fois-ci, on lui avait commandé une armure, un autre Naga qui habitait de l'autre côté d'elle du marais, soit à l'ouest, et surtout, il fournissait le métal de qualité suffisante pour. Ce serait son premier bon travail ! Quant aux livreurs, ils laissèrent les matériaux au sol, lui dirent qu'ils viendront chercher l'armure le lendemain matin et partirent. Il ne restait plus qu'à se mettre au travail.
Elle enfila de vieux gants en cuir, qu'elle avait ramassé sur un humain qu'elle avait tué il y déjà quelques mois, ceux-ci étaient couverts de sang, de cendre et de terre. Puis elle prit du charbon et s'en servi pour allumer son four. Ce serait une nuit passée à travailler. Dans le noir de la nuit, les nombreuses étincelles et les quelques cendres encore chaudes que le vent faisaient s'enfuir l'éclairaient, elle passa des heures à obtenir la bonne épaisseur pour le métal, encore plus pour réussir à lui faire prendre la bonne forme pour que l'armure soit aussi bonne que belle. Son travail était rythmé par les coups de marteau qu'elle commençait à avoir l'habitude de donner mais aussi par le bruit du métal brûlant plongeant dans l'eau qui remplissait sa marmite. Finalement, elle la finit quand le soleil se leva. Ne restait plus qu'à attendre sur le pas de porte (soit un trou béant dans ce qui était certainement autrefois l'un des murs de la forge, quant à la vrai porte, elle a totalement disparu) qu'on vienne la payer. Et si au début, elle pensait à nouveau que les deux Nagas qui semblaient aimer prendre leur temps le prenait encore, il s'avéra que même après deux journées entières à attendre, personne ne vint. Songe soupira lorsqu'elle assuma qu'ils ne viendront jamais, pas tant que cela la gêne, après tout, les matériaux avaient été fournis gratuitement. Juste qu'il faudrait qu'elle trouve quelqu'un à qui la vendre. Mais avec un peu de chance, cette armure de qualité certes moyenne mais meilleure que ce qu'elle faisait habituellement rendrait sa réputation meilleure. |
| | | TziëgAnimiste
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Dim 9 Avr 2017 - 23:47 | | | Fabrication de deux Casques en diamant [Un à équiper et un dans le sac] Tziëg cirait soigneusement les deux plaques métalliques incurvées qu'il venait de fondre. Il fallait nettoyer les petites imperfections qui restaient après la sortie du moule. L'orc ne pouvait se permettre de mettre en vente de telles pièces si elles étaient de si mauvaise qualité. C'était pour cette raison qu'il utilisait bien d'autres ingrédients en plus de ses minerais pour la fabrication de ses armures. La lotion qu'il utilisait pour l'entretien de son métal était faite avec des graines de lin, le genre de plante que l'on ne trouve ni facilement ni à petit prix. D'ailleurs, ce n'est pas dans les habitudes des forgerons d'utiliser des plantes pour leurs fabrications. Pourtant, c'est avec ce genre d'initiatives que l'on se démarque et que l'on peut proposer des créations de meilleure qualité. Le forgeron laissa reposer ses plaques de métal afin de s'atteler à la doublure. Là, l'orc utilise la soie pour l'extérieur, pour son souplesse et son élasticité, des critères de choix pour rendre le port des armures bien plus agréables. L'intérieur est du cuir, pour la solidité et l'épaisseur. Là, Tziëg utilise du cuir de buffle pour sa robustesse. Le cuir est néanmoins moins soyeux, mais ce n'est pas un problème puisque c'est la soie qui est en contact avec le porteur. L'orc fixa donc son tissu à son cuir, en usant couture et lotion collante à partir de farine, riz et résine de pin. Il aurait pu rajouter du coton afin de rendre le casque plus confortable, mais ce n'était pas la peine pour un tel équipement. Le forgeron préférait garder ce genre de bonus pour des équipements de qualité plus importante ou pour des demandes très spéciales. Vu qu'il comptait confier la vente de ces casques à l'Hôtel des Ventes, il se fichait bien de l'acheteur. Bien entendu, cela ne voulait pas dire qu'il devait faire n'importe quoi. Il avait une certaine éthique ! - Tu ne te débrouilles pas trop mal. Tu fais du bon boulot, Tziëg - Oh ? Que me valent ces encouragements et félicitations ? - Rien du tout, je ne faisais que t'encourager à aller de l'avant et à continuer. - Je dois faire quelque chose en particulier ? - Absolument pas. Continue comme ça, c'est tout.
Tziëg s'en retourna à son travail. il ne se sentait pas tranquille ; il avait l'impression que son compagnon spectral voulait qu'il fasse quelque chose de spécial. Ce n'était pas le genre de Kelh de parler pour ne rien dire comme ça. Le vieil orc devait avoir une idée derrière la tête, comme une nouvelle expédition. Cependant, le forgeron décida de ne pas trop y penser et continuer ses heaumes afin de les terminer dans le demi-heure. Il irait les mettre en vente un peu plus tard une fois qu'il aurait nettoyé son établi.
- HS:
Rappels : Alt + 0197 #014F23
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| | | Le MarchandPersonnage Non Joueur
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Jeu 13 Avr 2017 - 0:44 | | | Rapport de fabrication :
Songe fabrique une armure wyvern et gagne 5 points de métier, ainsi que 5 points bonus.
Remarques sur le RP : Rien à redire ! TU utilises ton coupon.
A bientôt pour de nouveaux crafts !
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Rapport de fabrication :
Tziëg fabrique deux casques en diamant et gagne 5 points métier.
Remarques sur le RP : Tu passes niveau max ! Tu gagnes un rang et un pendentif estival !
A bientôt pour de nouveaux crafts ! |
| | | Songe SyrzyalLancière ophidienne
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Sam 6 Mai 2017 - 1:01 | | | [ La forge de Songe se situe dans les marais Hukutav, RPement parlant ] Financièrement, les choses allaient bien mieux qu’auparavant pour la jeune Naga qui avait repris la forge de son défunt père pour essayer d’en vivre. Mais ce n’était pas pour autant simple, elle était juste passé d’une situation très mauvaise dans laquelle personne ne souhaiterait lui acheter ses armures, autant parce qu’elle s’y prenait mal que parce que les matériaux qu’elle utilisait étaient de très mauvaise qualité à une situation un peu meilleure, où certaines personnes qui ne prêterait pas une réel attention à la qualité lui achèteraient des armures médiocre. Et elle aimait penser plus positivement, quoiqu’un brin ironique, que ce manque de travail lui laissait un certain temps libre à côté. En cette matinée morose, le ciel teinté de gris menaçant à tout instant de faire s’abattre une forte pluie sur le marais et les animaux réfugiés dans leurs divers terriers, Songe finit par se lever de son vieux lit de paille, devenu humide avec la météo de ces temps-ci, baillant sans cesse incapable de parvenir à vraiment se réveiller. Pourtant, elle savait parfaitement qu’aujourd’hui elle aurait à travailler. La fin de semaine arrivant, l’espèce de marché, un endroit où les Nagas habitant dans la zone se réunissaient un jour par semaine, toujours le même, pour vendre ce qu’ils étaient parvenus à faire durant les autres jours. Et aussi loin qu’elle sache, son village –Ou plutôt un ensemble de vieilles bâtisses défoncées et sans aucune uniformité- ne se réunissait que pour cette occasion, n’étant pas très sociables. Puis elle avait reçu déjà plusieurs jours auparavant des matériaux avec lesquels elle pourrait bien faire une ou deux armures. Et ce n’est pas sans soupiré qu’elle sortit de chez elle pour se diriger vers sa forge, collée à sa maison.
Installée dans ce qui avait autrefois dû être une petite maison en pierre mais le toit ayant été détruit tout comme une partie des murs, la forge qu’elle possédait avait tout de même tout ce qui lui permettrait de travailler le métal. Elle enfila de vieux gants en cuirs noircis par les cendres des innombrables feux qu’elle y a allumé, pris quelques bûches qu’elle plaça sous une vieille marmite en fonte remplie d’une eau très opaque, presque salle, puis qu’elle alluma tant bien que mal, le bois ayant été mal protégé ces derniers jours alors qu’il avait plu. Et elle se mit à travailler les différents métaux qu’elle avait. Elle ferait une première armure assez légère, faite de minerais de fer très simple ainsi que de quelques peaux de sanglier qu’elle avait trouvé dans une maison abandonné de l’autre côté du marais, un jour où elle s’y était aventurée. Il n’était certes plus en très bon état, mais seraient très largement suffisants pour son œuvre. Œuvre qui lui prit bien, pour la première armure, trois heures. Trois heures qu’elle avait passé à attendre que le fer chauffe, qu’elle avait passé à travailler à coup de marteau qui l’avaient épuisés mais au moins le résultat devrait être là. Les pièces d’armures refroidissaient dans l’eau, créant alors une épaisse fumée blanche qui s’élevait dans les airs. Pour la seconde armure, elle avait décidé de faire quelque chose d’un peu plus lourd à la vue des matériaux qu’il lui restait, encore davantage de fer et un peu de cuivre. Elle en ferait une armure plus équilibrée, une qui lui prit encore plus de temps que la première pour un travail pénible, qui lui demandait une certaine énergie, la fatigue de répéter encore et encore les mêmes mouvements alors qu’elle savait parfaitement que le résultat ne serait pas parfait et qu’elle n’était même pas certaine de les vendre… Mais elle faisait quand même et c’est au prix de sa nuit qu’elle parvint à les finir.
Le lendemain, bien que très fatiguée après une courte nuit, elle se rendit sur le marché, espérant tirer quelque chose de son travail. Les gens ne se pressait pas, ils se contentaient uniquement de passer devant l’endroit où elle avait posé ses deux armures, certains les contemplaient d’un peu plus près mais sans rien dire, sans proposer d’offres qu’elle attendait tant. Alors, elle continuait d’espérer de parvenir à obtenir quelques pièces, dont elle manquait cruellement, avant la fin du marché qui viendrait avec la nuit.[ Création d’une Armure Wyvern ainsi que d’une Animarmure à placer toutes deux dans l’inventaire de Songe ] |
| | | TziëgAnimiste
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Sam 6 Mai 2017 - 20:19 | | | Fabrication de 7 Armures Wyvernes, 2 Animarmures, 2 Armures Hyno et 1 Heaume Hygal [Sac] Les flammes de la forge luisaient d'une lueur bleutée. Il n'y avait plus de couleur chaude, seulement cette nuance spectrale caractéristique propre des pouvoirs de l'esprit habitant le corps de l'orc. Il usait de ses pouvoirs pour apporter une touche supérieure à la fonte de ses minerais. Les flammes n'étaient pas seulement plus chaudes ; elles semblaient purifier les minerais donnés à fondre. De plus, la chaleur s'adaptait aux minerais à fondre afin qu'ils soient prêts en même temps. Dans un récipient, l'orc Tziëg faisait fondre presque deux centaines de minerais de fer et dans un deuxième au moins quatre-vingt minerais de cuivre. Il y avait aussi dans un dernier récipient, plus petit, un minerai d'argent et des plantes séchées de Wystéria. Le forgeron s'était donné une énorme commande. D'après ses calculs - ou plutôt ceux de son assistants gobelins, il pouvait réaliser sept armures légères de base, dites "wyvernes", deux armures intermédiaires appelées "animarmures", deux armures lourdes caractérisée "d'Hyno", et enfin un heaume hygal. Il avait l'intention de vendre cinq des armures légères à l'Hôtel des Ventes et mettre le reste en vitrine pour attirer plus de clients dans sa boutique. En fin de compte, il n'avait eu la visite que d'une mercenaire orque - qu'il n'avait d'ailleurs jamais revu après leur escapade en Perracie. C'était trop peu pour un marchand et même s'il n'avait pas de problèmes financiers, son amour-propre en prenait un coup. - Ils vont voir ce qu'ils vont voir. Une parfaite maîtrise du métal pour de parfaites armures ! C'est ça le savoir faire de Kelh Egromh'or, ronchonna l'orc.
Derrière lui, le spectre ne disait mot. Il se contentait d'observer attentivement les faits et gestes de son protégé. À force d'abriter son corps, il avait instinctivement légué ses tics et ses manières à son hôte. Tziëg usait naturellement des faits et gestes de son mentor, mais il n'en était pas au courant. Que se passerait-il le jour où le légendaire forgeron disparaîtrait ? Est-ce que l'orc continuerait à agir de cette nouvelle façon, grâce à l'héritage de celui qu'il avait hébergé en son sein ? Ou reprendrait-il ses manières brusques apprises d'une mauvaise éducation ?
Tandis que le spectre songeait à un avenir sombre, le forgeron déversa ses mélanges dans les moules appropriés. Il savait parfaitement doser les quantités et ne se trompait pas lorsqu'il devait mélanger fer et cuivre ou encore cuivre et argent pour le heaume. Les plaques de métal furent disposées sur un grand établi voisin du fourneau. Le temps que l'orc s'occupe d'une armure, les autres plaques auraient le temps d'altérer leur qualité. Même si l'artisan était rapide dans ses fabrications, il n'avait pas la même rapidité que le légendaire Kelh au sommet de sa puissance, tout simplement parce qu'il n'avait pas cette puissance, pas encore en tout cas. Le spectre puisa dans ses réserves et appliqua des flammes spectrales tout autour des plaques. Ces flammes permettait de préserver les mélanges et maintenir leur grande qualité. Tziëg n'avait jamais vu ça, et bien que le coup des flammes pour la fonte lui avait paru normal, ce n'était pas la même chose avec ce petit tour splendide. - Comment tu... ? Depuis combien de temps ? Tu... Qu'est-ce donc ? - Mes pouvoirs... Quelqu'un a récupéré une partie de mes pouvoirs. Il faut le trouver. - Un autre forgeron ? - Non. Un mage. Concentre-toi sur ces pièces d'armures, j'essaye de trouver cet individu.
Voilà qui était étrange. Il était vrai que de nombreuses reliques appartenant au forgeron étaient disséminées dans tout le continent, mais il n'aurait jamais pensé qu'un autre pouvait les utiliser. Ils devaient hâter leurs recherches de ces artéfacts perdus ou ils n'auraient plus d'artéfacts à trouver. Le rêve de l'orc de retrouver le savoir-faire de son mentor était menacé par un quelconque individu. Qui était-il pour croire s'approprier les pouvoirs de Kelh ? Il n'allait pas se laisser faire, oh ça non ! Mais tout ceci devait attendre. Tziëg avait une tâche plus importante dans l'heure.
Le forgeron récupéra une plaque de métal et l'apporta à son enclume. Il empoigna son marteau et usa de la magie du spectre pour lui donner l'apparence de celui de son mentor, il y a bien longtemps. Il était rien d'avoir les propriétés de cet artéfact légendaire, mais c'était déjà quelque chose. Tziëg tenait dans sa main gauche des tenailles semblant être faites en pierre. Un liserai d'un bleu glacial les parcourait et semblait dessiner des symboles aux formes géométriques. Cet instrument avait appartenu à Kelh et il était fait en Pierre de Rune gelée, un antique matériau magique hérité d'un savoir faire ancestral alliant les connaissances de nains à celles de Jötunn, les géants de glace. Les rares forgerons maniant cet art utilisaient la Pierre de Rune gelée pour réaliser armes et armures magiques. Elles étaient destinées à protéger les Montagnes du Baldor et vaincre les envahisseurs. Il était dit qu'elles permettaient d'invoquer un esprit vengeur et qu'elles pouvaient geler les individus touchés par cette matière. Seuls les opposants aux Montagnes du Baldor subissaient cette malédiction. Plus tard, des nains utilisèrent ce matériau pour créer un métal précieux d'une qualité très importante aux yeux des nains : l'acier de Deldrimor. Celui-ci était une façon détournée d'utiliser la magie runique de la Pierre de Rune gelée afin qu'elle s'en prenne à n'importe qui, et non seulement les ennemis des Baldors. Kelh avait donc créé ses tenailles en Pierre de Rune gelée, mais maître des arcanes en toutes sortes, il avait réenchanter la Pierre de Rune gelée pour sa propre utilisation. L'outil rafraîchissait le métal qu'il tenait entre ses pinces et le protégeait de divers facteurs environnementales non désirées. Lorsque le marteau frappait la plaque, un choc magique frappait le métal. Rien de bien méchant puisque des particules magiques s'incrustèrent dans le métal pour lui apporter une durabilité bien plus importante. Ces tenailles, Tziëg les avait récupérées dans le petit atelier de Kelh en Perracie. C'était lors de son périple dans la Forêt de Cashlippe avec Nova. Ils avaient bien galéré pour trouver ce qu'ils cherchaient, mais avec l'esprit d'analyse de l'orcquette aux cheveux de feu, ils avaient pu découvrir les secrets de l'atelier de Kelh dans cette région, dont les magnifiques tenailles de Kelh qui avaient procuré à l'orc des pouvoirs plus importants et des connaissances pointues. Bien entendu, il était encore très loin de savoir toutes les connaissances du légendaire forgeron, mais il s'en était rapproché.
Le métal était parfaitement incurvé et protégé comme le désirait Tziëg. Il ne lui restait plus qu'à fixer la doublure et les lanières de cuir. Il avait déjà préparé ses pièces de cuir qui avaient bénéficié d'un rembourrage en laine pour apporter plus de confort à celui qui porterait ses armures. Certains forgerons ne prenaient pas la peine d'apporter du cuir à leurs doublures. Certains avaient toujours appris à faire sans. En agissant ainsi, la doublure était beaucoup plus fragile et pouvait facilement se déchirer, chose que des combattants ne voudraient pas connaître en plein milieu de leur combat. De plus, les races n'avaient pas toutes les mêmes caractéristiques physiques, surtout au niveau de la peau. Les nagas, les abyssaux et les orcs aussi pouvaient présenter des irrégularités sur leur peau, des sortes de piques. Ces dernières facilitaient les dommages internes à l'armure et déchiraient la doublure en tissu. Apposer des pièces de cuir par-dessus renforçait la durabilité des pièces. La qualité avant le profit !
Le forgeron appliqua pour finir un revêtement sur son cuir (doublure et lanières) et un autre différent sur son métal. Le premier protégeait le cuir et le rendait plus souple, sans pour autant le fragiliser. Le mélange avait été fait à partir de graines de lin, d'orge et de plantes du désert. Le deuxième, quant à lui, était une sorte de vernis qui donnait un éclat plus prononcé à son métal et le lissait pour qu'il soit plus beau visuellement. Beaucoup d'aventuriers accordaient de l'importance à leur apparence et à celle de leur équipement.
Une fois tout ceci fini, l'orc fit de même avec les autres armures. Cela lui prit un peu de temps, mais il était fier de son travail. C'était ça d'être un bon forgeron !
Le soir, l'orc s'installa dans un fauteuil dans la cour de son magasin, à l'arrière de la boutique, et déboucha sa bouteille de Grog pour en boire une bonne rasade. Toute l'activité de ce jour l'avait épuisé. Il était bon de se poser quelques minutes. En réalité, il attendait surtout que Kelh lui en apprenne plus sur le voleur. Tziëg eut tout de même à attendre cinq bonnes minutes avant que le spectre ne vienne le voir. En fait, c'était parce qu'il l'avait appelé. - Bon, alors ? Où est-il ? - Il a dû être attiré par mon atelier de Cashlippe puisqu'il est dans le coin. - Génial, il ne nous reste plus qu'à monter une fine équipe pour s'en occuper ! s'exclama Tziëg avec sarcasmes. - Je n'ai pas l'impression qu'il nous soit hostile. Mais si c'est le cas, il nous sera impossible de l'abattre. - Comment ça ? grogna l'orc. - Il sait manier mes flammes. - Quoi ? Tu étais pyromane ? - Ce que j'ai fait tout à l'heure : les flammes de la forge et celles enveloppant les pièces de métal, c'est une petite partie de mon pouvoir. J'avais quelques connaissances sur la pyromancie et je pouvais manipuler des flammes à ma guise. Elles n'étaient pas seulement brûlantes ; elles avaient toutes sortes de manifestations. Ce "voleur" a récupéré mon pouvoir. Il sera très dangereux s'il veut nous faire du mal.
Tziëg regrettait de ne pas avoir une Nova sous la main pour lui demander un peu d'aide contre des pierres précieuses ou autres ressources de luxe. Tout ceci n'annonçait rien de bon... - HS:
Alt + 0197 014F23
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| | | Le MarchandPersonnage Non Joueur
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Sam 6 Mai 2017 - 23:06 | | | Rapport de fabrication :
Songe fabrique une armure wyvern et une animarmure. Elle gagne 10 points de métier, ainsi que 5 points bonus.
Remarques sur le RP : Rien à dire.
A bientôt pour de nouveaux crafts !
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Rapport de fabrication :
Tziëg fabrique 7 armures wyvernes, 2 animarmures, 2 armures hyno et 1 heaume hygal.
Remarques sur le RP : Rien à dire. Bonne chance en Perracie !
A bientôt pour de nouveaux crafts ! |
| | | TziëgAnimiste
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Sam 13 Mai 2017 - 15:42 | | | Fabrication d'une armure de mithril [À équiper] Tziëg avait une dernière armure à réaliser avant de s'en aller pour la Perracie. L'orc comptait la prendre pour soi afin d'être un poil plus résistant lorsqu'il devrait combattre des femmes faites en ectoplasme ou son rival manieur de flammes. Le forgeron ne se faisait que peu d'illusions ; il aurait beaucoup de mal à venir à bout de l'un comme de l'autre. Néanmoins, si ça pouvait l'empêcher de mourir dès le début afin de lui permettre d'avoir une chance de porter un coup, il ne dirait pas non. L'orc avait donc décidé de réaliser une armure de mithril, ce métal si précieux pour les nains. En réalité, ce n'était pas du véritable mithril, mais une "pâle" imitation à partir d'adamantium et d'une touche sylvestre. Une recette venue des elfes, assurément. Sûrement un peu jaloux du précieux métal nain, ces oreilles pointues avaient élaboré une petite combine pour réaliser une sorte de mithril. Ce dernier étant déjà d'une extrême rareté, ce métal de substitution avait été très prisé. La qualité était certainement moins intéressante que celle du légendaire métal, mais elle restait fort respectable. Le rapport qualité/prix était plutôt intéressant.
Tziëg plaça ses minerais de cuivre et d'argent dans son haut-fourneau pour entamer la fonte, mais n'ajouta pas l'adamantium et l'essence sylvestre avec son mélange. Il les fit fondre à part, à une température différente. Kelh lui avait conseillé, inconsciemment, de faire de son adamantium et de son essence sylvestre un alliage à verser sur l'armure réalisée avec le cuivre et l'argent. Elle luirait alors comme le cristal mais serait aussi résistante que le diamant, ou presque. Quoiqu'il en soit, l'armure serait toujours bien meilleure que celles vendues en magasin. Ces pâles imitations n'avaient qu'à bien se tenir face au petit travail du forgeron orc. |
| | | Songe SyrzyalLancière ophidienne
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Sam 13 Mai 2017 - 16:08 | | | [ La forge de Songe se situe dans les marais Hukutav, RPement parlant ] [ HRP : Les matériaux sont en attente d'achat à l'HDV également ! ] Jaan était aussi laid qu’horrible. Certainement que s’il était aussi laid, c’était parce qu’il était un terrible Naga. Cette grande masse très peu humanisée, aux multiples crêtes agressantes pour l’œil et pour ses prédateurs, si jamais il en a. Et il avait vécu, assez longtemps pour que sa peau soit fatigué de ses innombrables mues et que ses yeux ne soit plus qu’une ombre dont les années vécues auront été l’âme. Et il avait ce sourire, large, celui des fous, la langue sortie, riant d’une manière aigu unique qui résonnait dans l’esprit de la jeune Naga comme son glas. Le soleil couchant projetait au travers des arbres du marais leurs ombres angoissantes sur la scène, accentuant la bestialité de l’agresseur, ses mains sales serrées autours des joues de Songe, assez puissamment pour aller jusqu’à la soulever au-dessus du sol, ne laissant que l’extrémité de sa queue au sol. La Naga, apeurée, tapait frénétiquement sur ce qu’il restait des habits en haillons du monstre, brûlé quelques minutes plus tôt pas l’eau bouillante. Ses écailles s’étaient parfois décollés et la peau en-dessous était rouge vif, certainement que c’était assez douloureux pour pousser quelqu’un de son envergure à garder cette grimace à la frontière du sourire. Il y avait également ces nombreuses tâches bleues ou rouge que le choc des armes de la jeune femme avait causées. Et pourtant, il refusait de céder. Il tenait et l’énergie qu’il lui restait, il l’utiliserait pour éclater son crâne.
Tout ça parce qu’elle avait eu l’idée un jour de gagner plus d’or qu’il n’en aurait fallu à une personne de son rang. Juste que son genre la poussait à en gagner toujours davantage. S’étant rendu compte que plutôt que payer en or les deux mêmes Nagas qui venaient lui apporter les matériaux qu’elle utiliserait, elle pouvait les payer avec le fer de ses armes, elle n’hésita pas. Loin d’être de vrais combattants, ceux qui auraient pu apparaître un jour amis de fortune se déchiquetèrent ce jour-là. Un finit avec le crâne brisé sur une roche, des morceaux d’os et d’une peau humaine éparpillés un peu partout, l’autre vidé de son liquide rougeâtre au travers de deux coupures verticales sur la gorge, la troisième couverte de leur sang, blessée superficiellement à l’avant-bras droit. Les dartiques s’étaient occupés de se débarrasser des corps. Quelle ne fût pas sa surprise lorsqu’elle se retrouva face à Jaan. Parce qu’elle ne s’y attendait pas mais aussi parce que la fatigue d’une longue nuit à travailler, à taper sans cesse le métal dans le même vacarme, à minutieusement l’arrondir pour finalement espérer qu’il ne se déforme de trop ensuite. Les nombreuses cendres qui avaient noircis ses écailles mais pas autant qu’être restée éveillée avait noircis ses petits yeux aveuglés par le soleil levant. La surprise que fut ce coup de poing qui lui déplaça la mâchoire alors qu’elle croyait avoir à faire à un autre client. Si elle ne savait pas combien de temps il lui resterait à vivre, elle se rappellerait toujours de ce moment où son corps s’était rétracté sous la peur et la douleur, son cœur s’emballait et de souffle, elle n’avait plus ce qui lui était nécessaire. Le reste de sa respiration ayant certainement été volé par son cri de douleur. Elle se retourna péniblement, incapable de se relever, vers son agresseur pour essayer de chercher ses yeux, introuvables dans l’ombre de son crâne. Celui rampa lentement vers elle, dévoilant sa collection de dents taillées en pointes, menaçantes, sur plusieurs rangées, magnifiée par deux crochets au bout desquels un liquide pourpre suintait. Et sans laisser à Songe le temps de comprendre, il susurra, étonnamment timide, quelques mots alors qu’il abattait son poing gauche sur la figure de l’ophidienne, " -Qu’on nous vole, c'est pardonnable. Le chef est quelqu'un de compréhensif. Qu’on tue en plus deux de nos employés, on peut pas pardonner ça..." Il apparaissait très calme pour la situation, aucune haine dans ce qu’il disait. Il avait l’air de quelqu’un de gentil, brute joyeuse. Mais là, elle ne parvenait pas se contrôler son corps tremblant alors que le poing de la masse s’écrasait nonchalamment sur son faciès, lui brisant en plus le nez. Le bras droit du monstre agrippait aussi le bras gauche de la Naga, lui tordant dans une position qu’il n’aurait jamais du avoir.
Dans des mouvements paniqué, au bord des larmes, jamais ou presque n’avait-elle été aussi proche de la mort, elle attrapa le chaudron brûlant, toujours chauffé par les braises des nombreux feux allumés pendant la soirée, toujours rempli d’une eau bouillante. Sauf qu’elle le prit à sa base, là où il n’y avait pas de poignée et là où il était le plus chaud. Elle se brûla alors, mais certainement que ce n’était pas pire que le Naga qui eut à reculer, tremblant, serrant les dents, couvert d’une eau opaque qui lui brûlait encore le corps quand bien même les écailles de celui-ci semblaient être de la pierre. Songe en profita aussi pour attraper sa lance qui traînait dans un coin de la forge et planta par deux fois dans les flancs son ennemi. Le combat de deux serpent déboussolés par leurs blessures était un spectacle affligeant pour quiconque avait un semblant d’empathie, aucuns des deux ne se différenciait si ce n’est par la gravité de leurs blessures qui continuaient de se ressembler. C’est là que Jaan attrapa le visage de Songe mais aussi là qu’il prit deux autres coups de lance, plus maladroit car à l’aveugle, mais assez pour créer d’autres plaies importantes. Elle ne lâche son arme que lorsque la douleur de sa mâchoire déjà déboitée puis compressée se propagea dans tout son corps, tel un choc. À partir de là, le duel perdit son intensité alors que leurs énergies quittées leurs corps. Et pour les deux, tout semblait encore s’éternisait plus que pour ceux qui regarderaient. Leurs positions ne semblèrent pas changer, Songe se débattait toujours autant, essayant, désespérée de mettre des coups de poings, portés par la rage et la peur, dans son torse alors que Jaan, manquant d’énergie pour refermer son poing, ne parvenait qu’à maintenir Songe bloquée. Le soleil se levait tout comme le vent, indifférents, les animaux ressortirent pour ne rien voire d’eux deux quelque chose de différent qu’une énième statue oubliée par ceux qui avaient bien pu être les premiers habitants de ces endroits. Seules les douleurs et la haine disparaîtrait pas.
Du moins, jusqu’à ce que le géant s’écroule sur la Naga amochée, aveugle –temporairement- de l’œil droit après tous ces coups. Si seulement… Si seulement il ne l’avait pas, dans un dernier effort, mordu et déversé une partie de son venin dans son corps. La blessure était déjà très douloureuse et le pire était à venir. Mais au moins, l’affrontement s’était fini. Et pour être certaine qu’il ne se relève pas –Et qui sait, peut-être respirait-il encore. Ce n’est pas son œsophage, son poumon et son estomac perforé par deux fois qui serait venu à bout d’un mastodonte de son genre. Peut-être pas…- elle lui planta violemment la lame de sa lance dans son cou, allant jusqu’à presque le séparer de son corps. Elle restait tout de même incapable de réaliser ce qu’elle venait de faire. Qu’aujourd’hui, pour quelques piécettes, elle avait fait bien plus que prendre quelques vies. Elle avait en plus éteinte une volonté bien plus forte, celle d’une personne désirant venger ses camarades. Insensible parce que submergée par ses sentiments… Elle soupira avant de s’affaisser sur l’un des murs en pierre, démoli, de la forge.
Les jours suivants, elle tomba malade et rate le marché qui se tenait dans la partie Ouest du marais. Elle finit par s’assurer au bout d’une semaine qu’elle s’en remettrait bien, la convalescence avait été douloureuse, partagée entre la purge du poison –Peut-être parce qu’elle était elle-même un serpent, cela l’avait moins affecté ?- et les soins de ses blessures physiques. Sans compter celles morales qui ne se fermerait pas tant qu’elle s’imaginerait sujette à de nouvelles attaques de ce genre. Les semaines suivantes, il ne lui resta plus qu’à finir le travail qu’elle avait commencé avant l’agression. Le métal qui était resté dehors et les quelques pièces d’armures étaient devenus sales. Il lui fallait les retravailler et cela prit du temps, dans son bras droit résonnait chaque coups de marteaux. Les bulles de l’eau brûlante lui rappelait les cris de Jaan, brûlé. Chaque fois qu’elle porterait sur elle sa lance, elle se rappellerait de sa douleur. A chaque secondes de sa vie, elle se rappellerait tout cela. Une fois que les armures furent vendues, le prix en or aurait pu être plus que rentable, mais d’autres prix n’en avaient pas valus le coup…[ Création de deux Armure Wyvern (Une à donner à Ekyo, pour 350 PO ET l'autre à donner à Siyas, pour 350 PO ) ] [ Création d'une Animarmure à mettre dans l'inventaire de Songe ] [ Création d'une Armure Hyno à mettre dans l'inventaire de Songe ] |
| | | Le MarchandPersonnage Non Joueur
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Dim 14 Mai 2017 - 20:53 | | | Rapport de fabrication :
Tziëg fabrique 1 armure de mithril.
Remarques sur le RP : Rien à dire. Bonne chance en Perracie !
A bientôt pour de nouveaux crafts !
---
Rapport de fabrication :
Songe fabrique une armure wyvern pour Ekyo. Elle gagne 5 points de métier. Songe fabrique une armure wyvern pour Siyas. Elle gagne 5 points de métier. Songe fabrique une animarmure et une armure hyno. Elle gagne 10 points de métier. Elle gagne aussi 10 points bonus.
Remarques sur le RP : Rien à dire. Tu passes Compagnon !
A bientôt pour de nouveaux crafts ! |
| | | Songe SyrzyalLancière ophidienne
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Vainqueur du tournoi de BaldorHeim (saison 7)
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Sam 20 Mai 2017 - 14:19 | | | [ La forge de Songe se situe dans les marais Hukutav, RPement parlant ] La situation de la Naga avait bien changé ces derniers temps, et bien plus rapidement qu’elle ne l’aurait jamais espéré. Elle avait repris la forge de son défunt père dont le nom ne résonnait pas avec ceux des meilleurs forgerons, il ne gagnait qu’à peine de quoi faire survivre les Syryzal. Et quand elle devait alors en plus de porter ce nom, travailler avec une forge dans un état pitoyable –Dans lequel elle se trouve d’ailleurs toujours-, elle ne pensa pas à un seul moment échapper à son ancienne situation. Et pourtant, parce qu’elle se forçait à travailler, quoique cela relevait aussi certainement de la chance –Peut-être même bien plus- et du manque de forgerons au sein des marais, elle devint davantage connue dans Hukutav. Même si cela s’était parfois fait au péril de sa vie, parce que ne gagnant toujours pas assez d’argent, elle s’était parfois évité quelques dettes de manière peu scrupuleuse. Et c’est parce qu’elle était une fois passé si proche de la mort et qu’elle était toujours menacé qu’elle ne pouvait s’empêcher d’y repenser de temps en temps. Se demandant combien de temps il faudrait pour qu’on envoie un autre individu la menacer… Enfin, aujourd’hui, elle s’occuperait l’esprit avec autre chose puisqu’elle avait reçu une commande pour deux armures qu’on lui avait demandées équilibrés.
Prenant quelques morceaux de métal sous le bras, elle se dirigea lentement vers sa forge se tenant à quelques mètres de là. Sur le court trajet, elle prit tout de même le temps d’observer le marais qu’elle n’avait pas l’habitude d’admirer aussi tôt, à un moment où le soleil de printemps n’était même pas encore levé. Il lui faudrait tout d’abord rendre les minerais utilisables. Habituellement, les matériaux qu’on lui apportait étaient plus purs et immédiatement utilisables. L’opération n’était, par chance, pas particulièrement compliquée. Elle s’occupa juste de poser d’une part les minerais impropres au-dessus d’un puissant feu aidé par un soufflet, permettant de chauffer de métal et de s’en faire échapper l’oxygène, élément qui le rendait inutilisable. Le reste du travail ne consista plus qu’en ce qu’elle faisait régulièrement, à savoir manier le métal encore brûlant pour lui donner la forme voulue. Une forme pas trop épaisse mais tout de même assez résistante pour servir à quiconque l’avait commandé, qui couvrait également l’intégralité du corps à l’exception des articulations pour pouvoir rendre sa manipulation plus simple. Enfin, elle finit par donner à l’armure un style un peu plus propre, une certaine beauté en y gravant quelques motifs, pas trop visibles, juste ce qu’il fallait.
Ce travail lui avait presque prit l’intégralité de la journée, si le soleil n’était au début même pas encore levé, il était maintenant sur le point de se coucher. Au moins, se disait-elle, cela en avait certainement valu le coup puisqu’elle se ferait de nouveau quelques pièces d’or, qu’elle affectionnait tant, dans quelques jours. Aussi, étant extenuée d’avoir respiré toute la journée les braises des feux qu’elle avait allumé, d’avoir eu à supporter la chaleur de ses fours et d’avoir répété toute la journée le même geste avec un marteau, elle se contenta de prendre un peu maladroitement les pièces d’armures pour les poser dans un coin de sa baraque et plongea presque dans son lit de paille, rêvant déjà de ce qu’elle ferait des pièces qu’elle obtiendrait de ses armures.[ Création de deux Animarmure à mettre dans l'inventaire de Songe ] |
| | | Le MarchandPersonnage Non Joueur
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Lun 22 Mai 2017 - 16:11 | | | Rapport de fabrication :
Songe fabrique deux animarmures. Elle gagne 10 points de métier.
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| | | Songe SyrzyalLancière ophidienne
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Mer 24 Mai 2017 - 18:24 | | | [ La forge de Songe se situe dans les marais Hukutav, RPement parlant ]
Elle avait toujours su travailler le métal et en fait, elle aimait même cela. Était-ce pour autant qu’elle aimait toujours le faire ? Certainement pas, elle avait toujours été de nature fainéante, ne faisant que ce qu’elle jugerait vraiment important de faire et ce qui était important pour elle n’était pas toujours ce qui était le plus logique. Combien de fois avait-elle raté une commande ou refusé une offre pour cette raison, bien plus souvent qu’il n’aurait fallut en tous cas. Puis il arrivait ces jours assez rares pour être remarquables, où elle s’ennuyait tellement qu’elle serait prête à façonner n’importe quoi pour passer le temps. Et le temps passait sans qu’aucun acheteur se montre. Pour ne pas rendre le tout plus agréable, le beau temps de ces derniers jours -Parfois même tirant sur un soleil de plomb implacable et un vent absent- avait laissé place à un ciel gris, pas particulièrement désagréable mais qui ne saurait aspirer à autre chose qu’à l’ennui. La Naga ne semblait d’ailleurs pas la seule atteinte de ce mal, dehors tout était calme, aucun animal ne passait, aucun insecte ne travaillait, aucun oiseau ne chantait. Mais c’est parce que sa baraque, dans laquelle elle était retournée depuis le temps, était toujours aussi abîmée, que le toît toujours éventré avait depuis le temps de son absence laissait s’écouler tellement d’eau qu’une bonne partie l’intérieur avait eu le temps de moisir et que l’odeur en était devenu que peu agréable, même pour celle qui vivait depuis si longtemps à Hukutav, qu’elle décida à un point de sortir malgré l’absence d’envie. De toutes manières, si elle était revenue ici, ce n’était pas pour y habiter de nouveau mais pour fabriquer des armures qu’on lui aurait demandé. Et qu’on ne lui a pas demandé... Puis elle n’avait même plus aucun matériaux à utiliser, ni l’or pour en acheter, pour éspérer vendre les armures alors fabriquées plus tard dans la semaine, lors du marché hebdomadaire. Du coup, elle partit se perdre dans les marais, à la recherche d’une quelconque occupation.
Elle connaissait l’endroit par cœur et ce depuis toutes petites, elle savait où il était prudent d’aller et où les inconscient finissaient dévorer par des lacs de boues ou pire, des monstres comme seuls en existaient ici. C’est aussi pour cela qu’elle était l’une des rares à savoir apprécier l’endroit qu’elle ne considérait pas comme un danger mais comme un endroit familier et reposant. Elle pouvait lever la tête pour laisser passer les rayons du soleil qui parvenaient à se faufiler entre les nuages et les épais feuillage des arbres alentours -Enfin, aujourd’hui, il n’y en avait que trop peu du soleil. Ce sentiment de liberté n’en restait pas moins agréable-, elle pouvait écouter, sentir, toucher, laisser ses sens vagabonder dans cet endroit si unique et si divers. Elle pouvait ramper nonchalamment des heures durant, ce qu’elle fit jusqu’à en oublier son ennui. C’est sur le chemin du retours que sa journée prit une tournure inattendue. Le chemin qu’elle empruntait pour revenir vers sa demeure -Elle n’avait pas prévu d’y repasser une nuit, mais depuis le temps le soleil était trop descendu pour qu’elle essaye de retourner vers les terres désolées- et plus largement la zone du marais qu’elle habitait était particulièrement empruntée -Toutes choses relatives, il s’agissait d’un route utilisées, pas non plus un grand axe commercial- par les marchands qui souhaitaient joindre les terres du Sud-Ouest et la ville d’Endorial ou les villes mineures du Nord qui y voyaient ici à la fois un moyen de gagner du temps, de s’approvisionner en eau sur le chemin mais aussi d’éviter le désert qui pouvait être encore plus dangereux. Ce qui avait interpellé la Naga, ce fut des bruits de charrettes et de chevaux. Elle rejoignit l’endroit assez facilement, la zone n’étant pas simple à traverser, les commerçants peinaient parfois dans la boue ou les grandes racines. Ils s’étaient arrêtés ici pour récupérer de l’eau pour leur bête, deux chevaux bruns qui semblait avoir vécu un certain temps déjà. Et pour celle qui s’ennuyait plus tôt, elle trouva ici un moyen à la fois de s’amuser et de gagner un peu d’or. Surtout, qu’elle n’avait pas fait cela depuis longtemps.
En effet, fût-ce un temps où des marchands qui passaient dans ce même coin ainsi que des mercenaires qui lui suivaient avaient faillit tuer Songe. C’est de là que sa haine envers les humains, ou du moins en partie, venait en partie. Alors, adulte, elle avait commencé à exécuter de manières aléatoire certains marchand pour ensuite récupérer ce qu’ils transportaient. Et c’était aussi là qu’elle avait trouvé un intérêt dans les vêtements humains. Cette habitude, elle l’avit perdu quand elle avait commencé à voyager très loin et elle ne l’avait plus faite au moment où elle était rentré dans la Congrégation de l’Ombre. D’autant plus que ici, les marchands n’étaient que deux et encore mieux, ils n’étaient accompagnés que de deux mercenaire. Les quatre s’étaient assis sur une grande racine en attendant que leurs chevaux se rafraîchissent. Ils semblaient rire en bons amis mais elle n’écoutait pas plus que ça. Cachée dans des buissons, se faufilant derrière le groupe d’humains, il ne lui fallut pas longtemps pour égorger un des mercenaires ainsi qu’un des marchands avec ses deux dagues, leurs gorges avaient explosés et ils étaient tombés au sol aussitôt. Quoique le mercenaire avait semblé vivre un peu plus longtemps, puisque elle lui avait semblé l’entendre se plaindre un court instant avant d’être emporté. L’autre mercenaire tenta de répondre, mais la lancière était bien plus douée au combat et, toujours en utilisant que ses deux dagues, elle parvint à lui ouvrir le ventre et à le rendre incapable de se battre. Certainement qu’il ne mourra pas immédiatement, les Dartiques et au pire, les maladies, se chargeront de le finir. Par contre, le dernier marchand parvint à s’échapper. Mais Songe ne s’y intéressait pas assez pour le suivre, ce que la caravane contenait était bien plus intéressant. Et quelle surprise lorsque elle y découvrit des minerais de divers métaux, du métal plus pur qui serait immédiatement à travailler et même parfois des morceaux d’armure. Elle qui cherchait à s’occuper aujourd’hui, elle travaillerait la nuit.
Elle ramena tout à sa forge mais ne travailla pas immédiatement. Pour une raison qu’elle ignorait elle-même, elle ne souhaitait plus travailler immédiatement et il lui fallut une bonne heure pour commencer. Une heure qu’elle avait perdu à ne rien faire. La suite du travail était tout ce qu’il y avait de plus commun, seulement que cette fois elle aurait à énormément travailler, les quantités de matériel qu’elle avait trouvé lui permettait de fabriquer bon nombre d’armure. Elle alluma d’une part un feu pour travailler les minerais qu’il fallait rendre plus purs, et d’autre part la forge pour brûler le métal qui était déjà utilisable. A tout cela se rajoutait les pièces d’armure déjà entières qu’elle n’avait pas toujours à travailler, il s’agissait en fait de surtout les embellir pour les rendre vendable. Le travail lui prit jusqu’à tard dans la matinée du lendemain, elle était toujours autant fatiguée après un tel travail alors qu’elle commençait à avoir l’habitude de pratiquer une routine, les même mouvements de marteau et être exposée à la même chaleur qui chauffait son sang, ce qui n’était, d’une certaine manière et au-delà de la fatigue, pas pour déplaire à la serpent au sang-froid. Elle se nettoya le visage, enleva la cendre et la crasse, avec l’eau des marécages qu’il y avait un peu partout autours et alla se coucher dans sa baraque, même si le sommeil serait certainement désagréable dans ces conditions . Au moins, elle dormirait en sachant qu’elle ne tarderait pas à se faire un montant d’or plus qu’intéréssant.[ Création de deux Armure Wyvern à mettre dans l'inventaire de Songe Création d'une Animarmure à mettre dans l'inventaire de Songe Création d'une Armure Hyno à mettre dans l'inventaire de Songe Création d'un Heaume Hygal à mettre dans l'inventaire de Songe ] |
| | | Le MarchandPersonnage Non Joueur
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Jeu 25 Mai 2017 - 19:45 | | | Rapport de fabrication :
Songe fabrique deux armures wyvern, une animarmure, une armure hyno et un heaume hygal. Elle gagne 25 points de métier et 10 points supplémentaires.
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| | | TziëgAnimiste
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Ven 26 Mai 2017 - 23:08 | | | Commande d'une armure Eskadi (Olórin) Il y avait pas mal d'activité du côté de la forge de Tziëg. Peu de temps après avoir fabriqué les trois boucliers du Gardien Keane, l'orc reçu une demande d'un vieux mage pour une armure Eskadi. Cette armure légère demandait quelques ressources de base, mais surtout des tissus maudits, le genre de trophée qui fait un peu froid dans le dos. C'était peut-être pour cette raison qu'on n'en trouvait pas sur le marché. Fort heureusement, le commanditaire fournissait ces ingrédients damnés par on-ne-sait-quelle magie furieuse et dangereuse. Pourtant, le forgeron devrait manipuler ces tissus magiques pour réaliser l'armure désirée par le mage. Avant de se mettre au travail, Tziëg partit faire des emplettes afin de récupérer les ressources manquantes à la réalisation de cette protection. Le mage lui avait laissé un coffre de 1300 pièces d'or pour sa tâche et l'achat des ressources manquantes. Le vieil homme était fort généreux de le payer autant pour ceci. Peut-être que c'était les prix habituels, en fait ; l'orc n'ayant pas encore autorisé les commandes dans sa boutique pour trois des plus résistantes armures du continent : l'armure Eskadi, la Kenshin Uesugi et l'armure de Havel. Quoiqu'il en soit, cet apport d'argent était des plus agréables.
Les courses furent rapides à faire et l'orc se mit peu de temps après au boulot. Comme d'habitude, il fit chauffer ses minerais dans le haut-fourneau, alimenté par les pouvoirs de Kelh. En attendant la fonte, il prépara la doublure de l'armure avec les tissus maudits et le cuir des peaux cuirassées de rhinocéros. L'orc manipula le tout avec précaution, au cas où une drôle de malédiction le toucherait. Le cuir était épais, parfait pour apporter une bonne protection, et le tissu curieusement doux. Tziëg n'aurait jamais cru que ces pièces de tissu soient aussi agréables au toucher. - Une malédiction n'est pas forcément un point négatif, lui rappela le spectre. - On appelle ça un enchantement, quand c'est positif ! répliqua-t-il en se moquant.
Kelh fit la moue et décida de laisser le forgeron matériel s'occuper de ses propres problèmes. Tant pis si la réalisation ne se passait pas aussi bien que ce qu'il avait espéré. Tziëg grogna et se remit au travail. Parmi les composants de l'armure Eskadi, il y avait des bois de baobab. L'orc ne comprit pas tout de suite pourquoi de telles ressources étaient utilisées pour un habit de protection, mais finit par leur donner une utilité. Tziëg utilisa les rondins pour faire des brassards et des jambières en bois. Puisqu'il lui restait encore les 3/4 de son bois de baobab, il fit a même chose pour la cuirasse. Bien entendu, il ne s'agissait pas seulement de mettre des rondelles de bois sur la doublure ; l'orc semblait éplucher son bois pour remplir la pièce en tissu. Une fois cette tâche peu conventionnelle réalisée, le forgeron accéléra la fonte des minerais afin qu'il ne reste qu'un liquide très léger. Son but était d'appliquer une fine couche métallique sur l'armure dont il venait de réaliser la base. Ainsi, l'armure serait légère, mais posséderait la résistance du diamant. Une armure fort étrange ! - C'est la dernière fois que je fais ce genre d'armure ! - Que Melkor t'entende, Tziëg. Que Melkor t'entende ! |
| | | Songe SyrzyalLancière ophidienne
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Sam 27 Mai 2017 - 4:22 | | | C’était certainement le fardeau du forgeron, et plus largement celui de toute profession cherchant à vendre, que de passer d’une période où le travail est tel qu’il en devient une corvée à une où l’absence de travail se fait ressentir jusque dans les repas, parfois tout simplement inexistant. Alors, l’ennui la prenait et tout ce qu’elle trouva à faire en cette journée ensoleillée, ce fût de s’allonger sur son vieux lit de paille -Maintenant devenu inconfortable, en tous cas encore plus qu’il ne l’était avant- qu’elle essaya de passer le temps en figeant son regard sur le ciel et les branches des arbres qu’elle pouvait voir bercées par le vent, laissant les rayons du soleil qui parvenaient à passer au travers des planches moisies et défoncées de sa cabane, lui réchauffer le visage. Et même le sifflement du vent entre les divers feuillage, le chant des oiseaux et la douce odeur indissociable de marais, aussi reposantes étaient-ils pour la Naga, ne parvenait à la sortir de cet état. Son ventre vide lui rappelait la dure réalité à chaque fois qu’il produisait ces horribles sons. Alors, les premières fois que l’on cogna à la planche de bois qui lui servait de porte, elle ne l’entendit même pas. Les fois suivantes, elle ne prit pas la peine de venir répondre. Ce n’est qu’une fois le soir venu qu’elle trouva un paquet ainsi qu’un mot sur le pas de sa porte, totalement par hasard alors qu’elle voulait se rafraîchir non loin de là. Elle avait totalement oublié les frappements à sa porte.
Curieuse, elle lu tout de même le mot. Elderion... Ce nom lui rappelait quelque chose, elle était presque certaine que c’était le nom du Naga qu’elle avait combattu un certain moment auparavant en arène. Et il semblait qu’il désirait également qu’on lui confectionne un casque. Et tant la chose semblait à l’ophidienne incroyable, que la coïncidence soit si forte, qu’elle ne put s’empêcher de rire -Certainement aussi parce que la faim la rongeait la rendait un peu plus folle-. Elle qui était d’une part sans travail, on lui en donnait, et d’autre part elle qui n’était plus assez riche pour acheter les matériaux, on les lui offrait. Et parce que c’était là certainement bien plus une question de survie qu’autre chose, elle se mit immédiatement au travail. Travailler en forge était déjà tâche compliquée, il fallait pouvoir supporter d’une part la chaleur étouffante, si ce n’est oppressante, que les ustensiles dégageaient et d’autre part, ne pas céder sous les gestes répétitifs du forgeron, autant physiquement que mentalement. Et cela n’avait jamais été un réel problème pour la Naga qui était habitué à cet environnement depuis son enfance, parce qu’elle aidait elle-même son père forgeron -D’ailleurs, la forge dans laquelle elle travaille était auparavant celle de son paternel- et que cela lui avait forgé un certain caractère, une certaine habitude. Mais elle n’avait jamais eût à le faire dans des conditions aussi difficiles. A chaque fois qu’elle devait relever son bras pour abattre son marteau, son muscle peinait à se contracter et il lui semblait même l’entendre crier, et chaque fois qu’il battait le métal, le choc résonnait dans tout son corps, ses yeux lui donnaient alors l’impression d’exploser. Et pourtant, elle ne pouvait pas s'arrêter là sinon cela signifierait la mort. Elle ne pouvait pas bâcler le travail, sinon elle risquait de ne pas avoir autant de pièces d’or dont elle aurait besoin.
Au matin du lendemain, en manque de sommeil et toujours aussi meurtrie par la famine, elle posa ses yeux brûlant sur ce qu’elle venait de finir. Un simple heaume, loin d’être aussi beau et décoré que ceux qu’elle pouvait avoir fait par le passé, mais qui lui semblait tout de même assez solide pour servir. Et peut-être parce qu’elle ne sentait plus le besoin de parvenir à se maintenir debout, elle s’écroula tout d’abord sur le bord de l’enclume qui lui ouvrit le nez puis sur le sol. Un repos certainement bien mérité, mais dont il lui faudrait parvenir à en sortir. Si elle était certaine que son travail était bon, pour toucher l’or -Et donc pouvoir s’acheter de la nourriture-, il lui faudrait que le Naga revienne lui acheter l’heaume. Ce qui n’était pas trop sûr, vu qu’elle l’avait ignoré à sa porte. Quant aux efforts supplémentaires qu’il lui faudrait faire pour parvenir à faire le long chemin entre sa maison et les quelques échoppes Nagas qui vendaient de la nourriture, ils seraient une tâche encore plus compliqué et certainement aussi dangereux que banals... Au moins, elle venait de travailler. Un premier pas vers la survie...[ Création d'un Heaume Hygal (A donner à Elderion Slavantis - Il fournit les matériaux et paie 150 PO contre). ]
Dernière édition par Songe Syrzyal le Sam 27 Mai 2017 - 12:33, édité 1 fois |
| | | Jûken'MawPersonnage décédé
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Sam 27 Mai 2017 - 5:42 | | | Tandis que les dernières lueurs du crépuscule venaient caresser les flancs escarpés du Vulkar, une chaude brise vint agrémenter cette soirée d'été, faisant voler au vent les teintures écarlates du village djöllfulin, ultime refuge d'un peuple aux terres ancestrales ravagées par le sort. En contrebas, dans les rues de sables rouges, résonnait le bruit d'un pas ferme et régulier, accompagné d'un léger bruissement de tissus. Une bourrasque souffla dans la ruelle, charriant une vague de poussière écarlate qui, une fois dissipée, révéla une ombrageuse silhouette. Un fusil cuivré au canon encore fumant trônait dans son dos tandis que quelques taches de sang venaient orner le masque métallique de ce qui s'avérait être un djöllfulin. Ce dernier s'arrêta un instant, inspectant le monde qui l'entourait d'un œil vif et inquisiteur... avant de reprendre la route, sans dire un mot. Cette journée avait été longue… Et violente. De plus en plus de groupuscules de voleurs et d'assassins s'étaient constitués suite à la victoire de l'Axe du mal. Le continent était dorénavant en proie à une recrudescence de l'insécurité. Face à l'inaction des factions, la lourde tâche de l'élimination de ces cellules dormantes revenait aux populations locales. Nettoyer cette vermine s'étant implanté aux abords du Vulkar : voilà ce à quoi Jûken'Maw s'attelait en ces jours d'été. Mais si l'aube était teintée du sang des criminels, le crépuscule, lui, était plongé dans les braises et les flammes des forges de la cité. Le soir, le djöllfulin, forgeron de métier, se consacrait à cette noble tâche avec autant d'ardeur qu'au zénith, lorsqu'il exécutait les truands régionaux. Avec un carnet de commande rempli, cette nuit serait tout aussi longue que ne l'était cette journée. Dans un raclement sourd, la lourde porte de l'atelier des forgerons de la cité s'ouvrit, avant que Jûken'Maw ne descende une à une les marches de la forge. Il se saisit alors d'un imposant sac de toile rangé dans un casier à son nom avant d'aller s'installer devant l'un des postes de travail de la salle. Le djöllfulin passa son doigt sur la surface de l'enclume lui faisant face, puis inspecta les outils à sa disposition. Leur surface semblait lisse et dénuée de toute particule parasite pouvant entraver la réalisation des armures. La qualité du produit ne serait pas mise à mal. Bien… Son inspection terminée, Jûken'Maw retira lentement son masque de métal puis défit le haut de son kimono, révélant un torse recouvert d'une immense tatouage : une fresque divine à l'effigie de Lagmarù. Il était temps de s'affairer à la réalisation de ses commandes : deux armures wyvernes ainsi que deux Aniarmures. Après avoir ouvert le four et embrasé son cœur d'intenses flammes rougeoyantes éclairant son visage sévère de lueurs ardentes, l'artisan attrapa le sac de toile avant d'en extraire son contenu : de nombreux lingots de fer et de cuivre, tout en délaissant les ressources non-métalliques au fond de la poche en vue de la dernière étape de la réalisation. Ceci fait, il se tourna de nouveau vers le fourneau, véritable bouche des enfers, avant de la nourrir abondamment de ressources métalliques, dans deux cuves séparées. La température de fusion des deux métaux étant différentes (1538 °C pour le fer contre 1038 °C pour le cuivre), le forgeron décida de s'attaquer au modelage du second. De nombreux et puissants coups de marteau vinrent sculpter les futures lamelles de cuivre qui viendraient s'ajouter sur les plastrons de fer. Ceci fait, Jûken'Maw retira ensuite le fer fondu et le versa à son tour dans un moule qu'il plongea immédiatement dans une cuve d'eau. Puis il retira le moule afin de forger les quatre plastrons métalliques. Après des heures de travail, les pièces maîtresses nécessaires à la réalisation des armures étaient enfin prêtes. Ne restait plus qu'à ajouter les renforts en cuirs et à ajouter les finitions. Les fines gravures sculptées à même le métal, prenant la forme de créatures du folklore djöllfulin et de symboles divins, cloturèrent la création des cuirasses. Un dur labeur s'achevait, ne laissant qu'une poignée d'heures de repos à Jûken'Maw avant qu'une nouvelle journée de labeur ne redémarre. Mais c'était déjà bien assez pour le djöllfulin qui savait bien qu'il aurait fort à faire à son réveil : le crime lui… ne se reposait pas. [Jûken'Maw crée deux armures Wyverne (dont une façonnée gratuitement grâce à la promotion du Tribun) ainsi que deux Aniarmures]
Les cendres de nos ennemis sont le terreau des rêves à venir...
Dernière édition par Jûken'Maw le Sam 27 Mai 2017 - 13:01, édité 2 fois |
| | | Le MarchandPersonnage Non Joueur
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Sam 27 Mai 2017 - 12:48 | | | Rapport de fabricationTziëg fabrique une Armure Eskadi pour le compte d'Olórin. Remarques sur le RP : Que dire ? --- Rapport de fabricationSonge fabrique un Heaume Hygal pour le compte d'Elderion. Elle gagne 5 points de métier et 10 supplémentaires. Remarques sur le RP : Rien à dire. Bon appétit --- Rapport de fabricationJûken'Miaou fabrique deux armures wyvernes et deux animarmures. Il gagne 20 points de métier et 10 supplémentaires. Remarques sur le RP : Rien à dire. Tu utilises ton coupon. À bientôt pour de nouveaux crafts ! |
| | | Jûken'MawPersonnage décédé
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Sam 10 Juin 2017 - 17:51 | | | CLANG ! CLANG ! CLANG ! Sur la surface d’une large enclume était martelé à intervalle régulier un large morceau de cuivre chauffé à blanc. Chaque impact sur le métal résonnait dans la forge tel un tambour de guerre battant la cadence afin de mettre au pas des légions de guerriers partant en campagne militaire. Les coups portés, semblables à de brutaux heurts de massue, faisait plier petit à petit la lourde et épaisse pièce incandescente tandis qu'une éruption continue d'étincelles flamboyantes s'en échappait. Une pince de métal saisit fermement, mais précautionneusement la cuirasse en préparation avant de la plonger dans une cuve de cendres ardentes afin de la maintenir à température de travail. Une épaisse fumée s'échappa du récipient, puis se diffusa dans les airs, emplissant les poumons de l'artisan à l’œuvre, à la manière d'un encensoir. Le forgeron marqua un temps dans son travail tandis qu'il inspirait profondément. Ces vapeurs âcres emplissant le corps et l'âme… Ces bruits métalliques faisant vibrer les oreilles et les cœurs… Cette chaleur étouffante pour quiconque n'étant pas habitué au métier ô combien harassant de la forge... Tout cela lui rappelait une autre expérience au moins aussi éprouvante : la guerre. La guerre… est universelle. Partout, de tout temps, les êtres vivants et pensants se sont entre-déchirés afin d’obtenir la victoire sur leur adversaire et la suprématie sur un territoire. Si le pays djöllfulin est un espace déroutant et fascinant, tant par sa culture, que par son architecture ou ses mythes, il ne faut pas voir la région au nord de Dùralas comme un merveilleux et idéal paysage exotique. Ce vaste territoire était également le lieu d'innombrables et sanglantes batailles entre clans djöllfulins, qui, au même titre que la foi, rythmaient leurs sociétés. Tandis qu'il martelait un nouveau morceau de métal à une cadence militaire, Jûken'Maw se remémorait ces champs de bataille emplis de nuages de poussière et de cendres. Autour de lui s'élevaient les voix rageuses et enhardit des guerriers se livrant bataille. Autour de lui s'entrechoquait, dans un fracas métallique, les armes et armures d'acier forgé dans le but de protéger… dans le but de tuer. Autour de lui fusait d’innombrables volées de flèches, sifflantes et meurtrières. Autour de lui s’amoncelait les cadavres de ses camarades comme de ses ennemis tombés au combat. Mais alors qu'il observait le cataclysme, un djöllfulin massif provenant de derrière lui le bouscula au passage d'un coup d'épaule. Sans s'arrêter de courir vers le cœur du conflit, le diable en armure, probablement adepte de Lagmarù, se retourna rapidement vers Jûken'Maw avant de l’interpeller d’une voix rauque et puissante. Qu'est-ce que tu fous Jûken'Maw ?! Ne reste pas planté là mon frère !… Ce dernier, impassible, observait silencieusement les alentours, prenant conscience de l’endroit où il se trouvait. Allez ! Attrape ton arme et amène-toi ! On ne la prendra pas sans l'aide de tout monde cette forteresse !Le regard du djöllfulin, dissimulé derrière un masque démonique, traversa le champ de bataille, slalomant entre les combattants croisant le fer, les cadavres et les explosions, avant de s'arrêter sur un large citadelle, assaillit de toute part. Sa main calleuse se resserra sur le manche de son katana. Son clan était en guerre contre celui des Gur’thys, véritable fléau semant le chaos dans de nombreuses régions limitrophes à la cité de Drashon’Khûr, son foyer. Cette forteresse Gur’thys, nommée Taal’Rasha, constituait un point de rassemblement et de replis pour ces derniers, mais également une passerelle afin de progresser plus encore vers le cœur des territoires de leurs cibles. Elle constituait une épine dans le pied des autres clans, une épine qu’il convenait de retirer au plus vite afin d’éviter que la plaie ne s’infecte plus encore. La forteresse Gur’thys de Taal’Rasha devait tomber afin d’endiguer leur progression ! Jûken’Maw leva les yeux au ciel, parcouru de nuages de cendres d’où émanait des lueurs cramoisies. Il adressa alors une rapide et ultime prière à Lagmarù, lui implorant de bien vouloirs lui accorder force et honneur lors de cette bataille inter-raciale. Puis, il s’élança à l’assaut de la forteresse aux côtés de ses compagnons d’armes. En face d’eux, une marée d’ennemis leur fonçait dessus. Raffermissant la poigne sur leurs armes, le groupe de Jûken’Maw accéléra également la cadence tout en se préparant au choc, désormais imminent. Dans un fracas métallique monstrueux, les deux cohortes se percutèrent, avant de se livrer à un corps-à-corps meurtrier. Notre djöllfulin n’était peut-être pas le plus solide de ses congénères, mais il mit à profit son agilité surprenante et sa rigueur extrême lors des combats afin de tirer son épingle du jeu. Se servant de la cohue générale, il tranchait dans le vif, sectionnant avec une précision mortelle un bras ou un tendon afin de désorienter son adversaire, esquivant leurs assauts avant de planter sa lame dans les interstices des armures ennemies, afin de leur porter le coup fatal. Au prix de nombreuses pertes, la première vague de guerriers Gur’thys fut vaincue. Sans perdre un instant, le groupe de Jûken’Maw repris la route vers la forteresse d’où était projetée de nombreuses volées de flèches et d’énormes pierres catapultées, fauchant de toutes part les rangs de leurs assaillants. Son souffle rauque, lui brûlait la gorge tandis qu’il atteignait le pied l’immense structure, dont la grande porte venait d’être brutalement enfoncée à coup de bélier arborant la tête de Lagmarù, le dieu golem. Après avoir abattu quelques archers stationnés sur les remparts à coup de fusil technophile, le djöllfulin profita de l’ouverture nouvellement percée afin de s’engouffrer dans la fosse aux lions, aux côtés d’autres membres de son clan. Il ne fallut pas longtemps pour que la cour de la forteresse constitue un champ de bataille à elle toute seule. Fracas d’armes et explosions magiques, cris de rage et de douleur s’entremêlaient en une étrange et enivrante symphonie dont la guerre en était le chef d’orchestre. Le djöllfulin observa un instant le chaos généralisé à l’œuvre en ces lieux. La bataille semblait tourner en leur faveur… mais Jûken’Maw savait bien qu’un animal blessé et acculé était d’autant plus dangereux et imprévisible. Il fallait frapper vite et fort afin de ne pas lui laisser le temps de se relever. Cependant, il était un franc-tireur et les batailles rangées de ce type ne lui permettait d’opérer efficacement. Il devait atteindre les remparts, afin de supprimer les archers et ingénieurs de siège pilonnant le champ de bataille. Aussi, ce dernier se faufila à travers l’épicentre du combat, sabrant à droite, faisant feu sur un adversaire le chargeant sur gauche, avant de s’aventurer dans le donjon à l’autre bout de la cour. Tandis qu’il montait les escaliers quatre à quatre, ce dernier observa son armure, forgée de ses propres mains. Cette dernière était couverte de sang, percée de flèches, tranchée et cabossée à de nombreux endroits… Sans elle, son âme aurait quitté ce monde une bonne dizaine de fois, mais elle n’avait pas épargné un bon nombre d’entailles et de chocs brutaux. Petit à petit, son ascension ralentissait tandis que sa vue se troublait : il était blessé et épuisé. À quelques dizaines de mètres au-dessus de lui, il pouvait distinguer une intense lueur blanche… Probablement le passage donnant sur les remparts… Probablement. Arrivé à l’étage de ladite entrée, il s’affaissa subitement, dos au mur. Son souffle était lourd, sec et douloureux. Il tâtonna à sa ceinture, puis plongea sa main dans son sa sacoche de balles de plomb afin de recharger difficilement son arme à feu. Son objectif était là, auréolé de lumière, à deux mètres sur sa droite… Mais déjà, une douce torpeur semblait l’envahir Jûken’Maw ferma alors lentement les yeux… murmurant quelques mots, main sur le cœur. Force et honneur nous permettrons de surmonter les épreuves… Force et honneur nous permettrons de surmonter les épreuves… Force et honneur nous permettrons de surmonter les épreuves… Force et honneur nous permettrons de surmonter les épreuves… Lagmarù. Donne-moi la force... de combattre et de terrasser nos ennemis... et je me chargerais de laver de déshonneur qui t’as été fait. Alors que tout semblait perdu, la petite et faible étincelle de vie à laquelle il se raccrochait s’embrasa soudainement, comme ravivé par un souffle divin. Un cri rageur s’échappa des entrailles du fidèle servant de Lagmarù qui se releva soudainement avant de se lancer à l’assaut des remparts, bientôt épaulé par une quinzaine de ses frères et sœurs d’armes. Animé d’une rage nouvelle, Jûken’Maw se jeta au cœur de la bataille. Son canon fit feu à plusieurs reprises, perforant les crânes et les torses se trouvant sur la trajectoire de ses plombs tandis que sa lame, mortellement aiguisée, éventrait ceux qui passaient à sa portée, sans la moindre compassion. Et alors qu’autour de lui triomphait les siens, Jûken’Maw passait le dernier rempart d’archer avant d’achever l’ingénieur en chef d’un sec coup de katana au niveau du cou. Sa tête décolla dans un geyser d’hémoglobine avant de rouler jusqu’aux pieds de ses camarades qui exultèrent. Avec la prise des remparts et la fin des tirs d’engins de siège, les renforts pouvaient dorénavant pénétrer sans encombre dans la forteresse Gur’thys. Mais notre djöllfulin masqué, lui, préféra garder le silence… Se réjouir maintenant serait commettre un grave pêché d’orgueil. Cette victoire ne s’était pas jouée à grand-chose et cette bataille n’était qu’une parmi tant d’autres dans cette guerre qui les opposait aux Gur’thys. Silencieusement, il nettoya le sang souillant la lame de son katana du plat de la main avant de la ranger consciencieusement dans son fourreau. Puis, il rejoignit ses camarades se tenant debout au bord des remparts. Alors que les forces de Drashon’Khur investissaient la place-forte, des larges rayons de lumière ambrée crevèrent le ciel de cendres avant de venir illuminer le champ de bataille, comme une bénédiction des dieux venant les récompenser après leur dur labeur. Du haut de la muraille, on pouvait apercevoir une légion de guerriers djöllfulins dont les armures portaient les affres du combat. S’extirpant de ses pensées, Jûken’Maw trempa la dernière armure dans une large bassine d’eau afin de la faire refroidir avant de l’exposer aux côtés des autres sur des mannequins de bois. Ceci fait, il s’assit quelques instants face à ses créations, que ses frères et sœurs d’armes portaient jadis afin de combattre l’envahisseur Gur’thys. Ceux qui se sont sacrifiés pour l’honneur et la paix lors de ces batailles antiques ne devraient jamais être engloutis dans les méandres tortueux de l’Histoire. [Jûken'Maw crée huit armures Hyno]
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Ven 16 Juin 2017 - 1:25 | | | [ La forge de Songe se situe dans les marais Hukutav, RPement parlant ] Cela faisait plus de deux heures qu’elle attendait sur le pas de la porte, bras croisés. Elle s’était levée aux aurores et avait pensé que le temps qu’elle se réveille et se lave -Elle avait même à un moment craint qu’on la surprenne- on lui aurait apporté les matériaux qu’elle avait demandé. Sauf qu’il n’y avait toujours rien et elle l’avait craint. Encore peu de temps auparavant, elle avait choisit de voler le Naga chez lequel elle récupérait du métal, souvent volé à ceux qui avaient l’audace de s’y tenter dans le désert et le marais. Celui-ci ne faisait pas payer beaucoup, était fiable et plutôt rapide. Mais elle avait un jour essayé de le voler et avait pour cela eût à assassiner ceux qui lui apportaient. Et mis à part qu’elle avait faillit ensuite mourir lors de représailles -Dont elle a toujours peur-, il était désormais hors de question de lui demander quoi que ce soit. Elle avait donc trouvé une vieille peau-verte, relativement sage, un jour où elle avait fait le trajet entre les terres désolées et Hukutav. Dans un premier temps, elle ne s’y était pas intéressée surtout que celui-ci ne semblait être qu’un vieil ermite cherchant de la compagnie, surexcité, et par dessus tout, un peu brute et idiot. Mais lorsqu’il lui parlait des temps difficiles qu’il avait à creuser dans le désert et à qu’elle point les os de son dos le faisaient souffrir, elle s’en intéréssa immédiatement. Le plus dur avait été de le convaincre d’accepter de l’or -Qu’il ne voulait pas- en échange de ce qu’il minait. Et elle avait même obtenu qu’il lui amène non loin de chez elle, là où le sable rencontre l’humidité, là où s’élevait un ancien campement déserté et oublié, là où un semblant de forêt, prise entre deux climats, parvenait à pousser. Certes, cela pourrait ne pas sembler très précis, mais elle ne pourrait réellement faire mieux. Elle ne détestait pas particulièrement attendre, elle aimait prendre son temps tant que rien ne la pressait. Mais qu’on la fasse attendre, qu’on la prive de sa liberté d’aller là où elle veut, elle ne le supportait que très peu. En colère, ce n’est encore que deux heures après qu’elle cessa de l’attendre et qu’elle l’oublia. La seule chose qui lui restait en travers de la gorge, c’était qu’elle l’avait payé pour ne rien reçevoir en échange.
Mais lorsqu’elle eût à faire un énième voyage. Elle tomba sur son orc. Elle ne pouvait s’empêcher de sourire lorsqu’elle le vit. Elle trouvait ça drôle, encore plus qu’elle n’y ai pas pensé. Il était toujours reconnaissable à sa longue barbe grise, à son dos courbé et à ses petits yeux. Par contre, il lui semblait impossible de savoir si l’odeur qu’il dégageait était maintenant pire. La seule qui lui manquait, c’était son ventre rond et certainement quelques organes. Il se tenait là, devant elle, à moitié enfoncé dans la boue. Son visage avait gardé une horrible expression, celle de la mort et elle n’aidait pas sa beauté. Certainement qu’elle aurait dû le prévenir, que pour ceux qui connaissaient l’endroit il restait dangereux, et que pour ceux qui ne le connaissait pas il pouvait être un enfer. Par contre, elle se demandait par quoi il avait bien pu être tué... Enfin, cela ne lui importait que peu au final, elle n’avait pas de remords et se précipita sur un vieux sac de toile qui se trouvait à côté de sa dépouille. Elle y trouva ce qu’elle pensait y trouver, du métal. Par contre, il n’y avait aucun traces des pièces d’or qu’elle lui avait donné et ce ne fut pas faute de chercher un certain temps. Elle abandonna ainsi ses plans et retourna immédiatement à son habitation pour ne pas manquer cette occasion de se faire quelques sous.
Les matériaux qu’elle avait pu récupérer n’étaient par contre pas utilisables tels quels. Il lui faudrait les rendre utilisables mais elle savait faire. Le reste de la journée, jusqu’à la tombée de la nuit, elle l’avait passé au côté des braises des innombrables feux qu’elle avait allumé. Que ce soit celui pour chauffer les minerais pour qu’il n’en ressorte que le métal propre et utilisable ou ceux pour forger les armes elles-mêmes. Mais cela ne l’avait pas empêché de travailler correctement, certainement qu’elle s’y était habitué quand bien même cela pouvait rester particulièrement désagréable et peut-être même usant sur le long terme. Au final, elle était parvenue de justesse à créer deux armures, même si une avait à être plus légère et donc moins résistante. Enfin, il y avait toujours des guerriers prêt à acheter ce genre de pièces. Et maintenant qu’elle avait un peu plus gagné en réputation, elle ne craignait plus autant qu’avant le manque de travail et la faim, même si de temps en temps, des épisodes désagréables avaient lieu. Elle ramena les armures dans son habitation et partit se reposer pour le moment. Demain, elle aurait à refaire un long trajet mais n’était toujours pas certaine de trouver quand les vendre. Qu’importe, se disait-elle, elle trouverait bien. [ Création d'une Armure Wyverne (A donner à @Elderion Slavantis - Il fournit les matériaux et paie 90 PO contre). ] [ Création d'une Animarmure à mettre dans l'inventaire de Songe ] |
| | | Le MarchandPersonnage Non Joueur
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Dim 2 Juil 2017 - 18:20 | | | Rapport de fabrication
Jûken'Miaou fabrique 8 armures hyno. Il gagne 40 points de métier et 5 supplémentaires.
Remarques sur le RP : Rien à dire. Tu passes Apprenti !
---
Rapport de fabrication
Songe fabrique une Armure Wyverne pour le compte d'Elderion. Elle fabrique aussi une Animarmure. Elle gagne 10 points de métier et 10 supplémentaires.
Remarques sur le RP : Rien à dire.
À bientôt pour de nouveaux crafts ! |
| | | Dragoholt CampbellPersonnage décédé
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Lun 3 Juil 2017 - 22:12 | | | [PRANK] Je crafte une Armure Wyvern (ça tourne mal) Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas mis les pieds à la forge. Dolgarinn devait se retourner dans sa tombe, étant donné que je n'avais porté aucune attention à ma formation ces derniers mois. Au moins avais-je progressé dans l'art de la fusion technophile. Voilà qui était bien pratique maintenant que j'avais officiellement quitté les Kazhariens. Pour me remettre dans le bain, rien de mieux qu'une petite armure wyvern. Une armure légère, simple à réaliser. La recette m'était connue. Faire fondre le métal, porter le tout sur l'enclume, et frapper, encore et encore. Quelle ne fut pas ma surprise quand le lourd marteau que je maniais ne trouva pas le métal brûlant, mais mon index gauche. Je poussais un hurlement de douleur et filait mettre de l'eau froide sur mon doigt meurtri. Quand je revins au travail, il me fut plus ardu de terminer ma pièce d'armure. Mais j'y parvins tant bien que mal. Et une armure wyvern, une ! |
| | | Jûken'MawPersonnage décédé
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Forgeron d'armures invétéré (Artefact)
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Mer 12 Juil 2017 - 23:09 | | | Une nouvelle aube s'élevait lentement au-dessus de l’imposant Vulkar. Depuis les cieux nappés de cendres, de chaudes lueurs ambrées vinrent caresser les flancs du volcan, balayant ses nombreux plateaux rocheux et fumants, sur l'un desquels se tenait fièrement le village fortifié des djöllfulins. Mais tandis que la population s’éveillait doucement sous l’action des premiers rayons de soleil, un jeune diable accaparé par le désir de réaliser de son œuvre, n’avait pas fermé l’œil de la nuit. Sous les toits de tuiles rouge et noir d’une des nombreuses forges communes de la cité, Jûken’Maw travaillait d’arrache-pied à la création de plus d’une quinzaine de pièces d’armures. Animé d’une ferveur sans nom et mettant à profit son endurance hors du commun, il n’avait pas bougé de son poste, répétant inlassablement les mêmes mouvements, avec une rigueur et une précision toute particulière. Armé de son marteau de forge et affublé de son éternel regard d’acier, l’artisan forgeron battait la cadence, faisant pleuvoir un déluge de coups sur un morceau de métal chauffé à blanc afin de lui faire prendre vie. Suivant les préceptes de ses mentors et les techniques de forge issues de la tradition (couplé aux apports techniques de la modernité), ses fabrications se devaient d’être irréprochables. Pas d’impact superflu, pas de micro-fissures, une résistance à toute épreuve et une apparence inspirant à la foi l’admiration et le respect vis à vis de leurs porteurs. Tout devait être soigneusement calculé et exécuté. Son carnet de commandes, pourtant déjà bien chargé, s’était subitement rempli suite à la commande massive d’un lot d’armures et de casque de la garde djöllfuline. Cette dernière, encore nouvelle sur le continent, souffrait d’un manque cruel d’équipement afin de faire face à l’ensemble des menaces mettant en péril le village et ses habitants. Parmi ces dernières, on peut tout d’abord citer les très nombreuses attaques de brigands, qui n’hésitent à s’en prendre aux convois de réfugiés djöllfulins venant continuellement du nord du continent, afin de fuir leurs terres natales ravagées par le sort. La seconde menace, et non des moindres puisqu’inhérente à tout espace de vie en communauté, est la criminalité intra-sociétale. Un célèbre penseur djöllfulin disait que l’homme est un loup pour l’homme. Afin d’éviter cela, il est nécessaire pour toute société qui se respecte de mettre en place et maintenir une sécurité intérieure forte. Constituer un État-Léviatan, garant de la tranquillité publique et auquel tout le monde serait soumis par la loi et l’ordre. Enfin, la troisième et ultime menace est la présence et les assauts réguliers de nombreuses bêtes particulièrement belliqueuses peuplant le Vulkar. Cela pouvait aller des hordes de sauteuses de basalte remontant des cavernes magmatiques du volcan jusqu’à la surface en attaquant les mineurs travaillant dans les galeries, jusqu’aux épineux de lave, créatures monstrueusement puissantes mais extrêmement apprécié comme animal de compagnie dans la haute société djöllfuline, en passant par des élémentaires ou des salamandres de feu. Face à ces dangers mortels et à la pauvreté du matériel défensif de la garde, le chef des forces armées de la région avait donc décidé de faire fonctionner l’économie locale afin de résoudre le problème... Il décida donc de passer une commande d’État à tous les artisans forgerons de la cité. Ces derniers devraient confectionner de larges quantités d’armes et d’armures afin d’équiper la garde djöllfuline, monnayant finance, cela va sans dire. Même si son clan s’était dispersé aux quatre coins du continent Dùralassien, forçant le djöllfulin à traverser ce monde de bout en bout, ce dernier revenait régulièrement au village afin de ne pas perdre pied avec ses racines. Malgré son air froid et austère, Jûken’Maw désirait ardemment aider les siens à s’installer et prospérer. Nombre d’entre eux avaient n’avaient que trop payé le prix de leur insouciance face à prophétie annonçant la mort de leur monde natal. Ces événements tragiques étaient dorénavant passés et, bien que l’avenir leur réservait probablement d’autres surprises, il convenait aux djöllfulins de se relever et de vivre dignement. C’était donc tout naturellement qu’il avait accepté la requête lui ayant été présenté, ainsi qu’aux autres artisans forgerons. Étant nouveaux sur le continent, les djöllfulins constituaient des proies faciles, exposés aux charognards que les États peuplant ce continent avaient laissés pulluler sur leurs territoires... Il fallait donc prendre les devants, briser les velléités et raboter crocs et griffes des carnassiers potentiels afin de leur ôter toute envie de venir se frotter aux nouveaux habitants de la montagne ardente. Afin de mener à bien la tâche qui lui avait été confiée, le diable à corne s’était donc tout d’abord rendu à la caserne, afin de sélectionner les soldats dont il devrait confectionner l’équipement et ainsi prendre les dimensions de leur buste et leur visage. Bien que reconnaissant l’apport bénéfique du travail à la chaîne afin de servir les besoins d’une large population, Jûken’Maw préférait toujours faire du sur-mesure. Il connaissait bien les champs de bataille et le moindre défaut ou inconfort sur une arme ou armure lors d’une bataille rangée pouvait aisément coûter la vie à celui ayant fait l’erreur de faire confiance à du matériel défectueux ou non-adapté. Par conséquent, une exigence et une qualité irréprochable étaient de mise afin d’éviter toute mort stupide. Les mensurations prisent, il fit ensuite un passage dans le quartier des mineurs de la ville. Ce dernier, bien que récent, disposait de minerais de qualité et en énorme quantité. En effet, les sous-sols magmatiques du Vulkar regorgeaient de filons de métaux et pierres précieuses, constituant une véritable manne économique pour la cité et ses habitants. Après avoir longuement discuté avec le chef de l’approvisionnement métallurgique sur le taux de pureté des matériaux requis, le djöllfulin régla sa commande avant de la faire livrer directement à la forge de la cité. L’État étant son commanditaire, Jûken’Maw fut d’autant plus exigeant sur la qualité des matériaux qu’il achetait. Il se montra tout aussi exigeant dans le quartier des bûcherons ainsi que celui des chasseurs. Rien ne devait être laissé au hasard. Enfin, ces affaires réglées, il se dirigea d’un pas ferme et déterminé vers le lieu d’artisanat. Un travail de longue haleine, s’étalant très probablement sur plusieurs jours, l’attendait. ------- Les larges portes de bois exotiques aux renforts d’acier s’ouvrirent en grand, laissant de vastes rayons de lumière illuminer l’intérieur poussiéreux de forge. Tout en descendant lentement les marches de pierre menant à la salle en contrebas, Jûken’Maw se sépara progressivement de son armement, se défit de ses plaques d’armures, retira son masque de combat, puis libéra son torse de l’entrave de sa tunique. Il enfila alors son tablier de forgeron, se saisit fermement de ses outils de travail avant de s’approcher son enclume, l’autel d’acier trempé sur lequel serait façonné les armures des soldats des dieux. Après avoir observé son plan de travail d’un regard inquisiteur, le forgeron prit une bonne vingtaine de minutes pour nettoyer minutieusement toutes les impuretés pouvant entraver sa tâche et altérer la qualité de ses œuvres. Les ressources commandées lui furent finalement livrées comme convenu lorsqu’il acheva de polir la surface de son enclume. Jûken’Maw ordonna qu’elles fussent disposées sur son plan de travail puis laissa les livreurs prendre congé. Ceci fait, il referma alors les lourdes portes de la forge afin de s’isoler. Dorénavant, plus rien ne se dressait entre lui et sa commande. L’artisan inspecta alors une ultime fois les matériaux commandés afin d’éviter les mauvaises surprises. Il en fit l’inventaire, vérifia que les minerais, le cuir et le bois étaient de qualité, puis se mit enfin au travail. Armé d’une ardente détermination, le djöllfulin concentra sa magie des cendres dans la paume de ses mains, avant de la faire déferler et s’engouffrer au cœur des fours cerclant la forge. Un souffle brûlant empli soudainement la pièce, faisant grimper la température interne du bâtiment d’une bonne quarantaine de degré : un véritable enfer sur Terre pour quiconque n’étant pas habitué aux chaleurs caniculaires des régions volcaniques. Huit soldats, cinq hommes et trois femmes, de taille et de corpulence dissemblables : voilà la troupe qu’il devait équiper. Il commença tout d’abord par façonner les armures wyvernes. Chacune d’entre elles devait être unique, adapté à la morphologie et aux aisances dans le mouvement de chacun. En tant que forgeron, Jûken’Maw se devait de leur octroyer une défense digne de ce nom afin qu’ils puissent plaire aux déités du Kashbarùk. Si l’armure était conçue pour les corps que leur avaient façonnés les dieux, alors leurs lieutenants sur Terre seraient d’autan plus efficace sur le champ de bataille. Ils pourraient témoigner plus longtemps encore de leur dévotion sans faille envers les Très-Hauts. Après avoir enfourné les innombrables morceaux de fers raffinés dans les gueules de dragon (un petit nom affectueux donné par le forgeron aux fourneaux), Jûken’Maw s’évertua à découper et travailler le cuir qu’il utiliserait en tant que renfort intérieur des cuirasses. Il en utilisa également au niveau des côtes, plutôt que des plaques de métal, et ce, afin d’offrir un maximum de mobilité lors d’un affrontement, tout en octroyant une protection de bonne facture à cet endroit. Enfin, il conserva le reste pour les diverses décorations à la surface de l’armure ainsi que pour les heaumes. Le fer ayant atteint son point de fusion, le forgeron se saisit alors de la cuve contenant le métal liquide avant de le verser précautionneusement dans huit moules séparés, immergées dans un large bassin d’eau fumante. Le minerai refroidit, le diable à corne se saisit à l’aide d’un pince de fer forgé de chaque morceau de métal. Puis, il agrippa son marteau, leva son bras au ciel, avant d’abattre son jugement sur Terre. Deux jours de travail éprouvant entrecoupés de maigres pauses furent nécessaires pour créer tous les éléments requis à l’assemblage de ces armures : torse, épaulières et quelques fines lamelles métalliques amovibles au niveau des côtes, se superposant à la protection de cuir afin d’octroyer une défense additionnelle. Enfin, une journée supplémentaire fut nécessaire afin de graver à même le fer forgé toutes les finitions en bas et en haut-relief, tel que les armoiries de leur clan, le symbole de la garde de la cité, ainsi que diverses arabesques. En trois jours, les armures étaient achevées : solides, légères, offrant protection et mobilité. Vint ensuite la confection des huit heaumes Hygal accompagnant les plastrons. Le forgeron aurait pu se contenter d’un simple couvre-chef, mais Jûken’Maw n’était de ceux qui aimaient faire les choses à moitié. Chaque casque serait assorti d’un masque métallique sculpté et rabattable. Outre le fait de protéger le visage de son porteur, ces masques, à l’effigie de monstres du folklore djöllfulin permettrait de dissimuler l’identité des forces de l’ordre en vue d’éventuelles représailles sur leur famille ainsi qu’instiller une certaine crainte chez leurs adversaires faisant face à des soldats à l’apparence déshumanisée. À l’instar des armures, le forgeron commença donc à faire fondre les minerais (cette fois-ci du cuivre et de l’argent). Pendant que le métal se transformait progressivement en liquide sous l’action des fourneaux, Jûken’Maw sculpta alors les quelques pièces de bois nécessaires à la confection des casques, essentiellement des petites pièces fonctionnelles et de surtout de la décoration. Il travailla également les derniers morceaux de cuirs afin de matelasser l’intérieur des casques puis retourna à ses fourneaux. Après avoir versé le métal en fusion dans des moules, le forgeron se lança dans le forgeage des heaumes. De par la forme particulière que le djöllfulin souhaitait donner aux casques, il dût recourir à une méthode particulière afin d’arriver à ses fins : chauffer continuellement le cuivre à l’aide de son pouvoir de téframancie tout en le travaillant à l’aide de son marteau. De nombreux facteurs étaient à prendre en compte lors de cette opération délicate. Il fallait donner forme à un casque en perpétuelle exposition à la chaleur, sans le briser, ni le déformer. Il fallait également prévoir un espace pour les cornes des djöllfulins qui les porteraient (informations que Jûken’Maw avait pris soin de noter pour chaque soldat) ainsi que l’ouverture pour le masque métallique. Deux jours de travail supplémentaire et l’armature principale étaient achevée. Seuls les masques et la décoration restaient à faire. Le forgeron décida donc d’utiliser l’argent comme composant principal de ces derniers, leur faisant prendre la forme de créatures iconiques et folkloriques telles que des démons exotiques, des épineux de lave, des panthères ou encore des golems. Une fois la sculpture terminée, il y ajouta quelques touches de métal cuivré puis se concentra sur l’assemblage des masques aux heaumes à l’aide d’un système de solides et discrètes charnières à clapet afin d’ouvrir et fermer ces derniers avec une extrême facilité pour le porteur. Une semaine entière de travail fut nécessaire à la création de cet ensemble d’armures sculpté sur-mesure. Mais le résultat était au rendez-vous. Apposées sur des mannequins de bois, les futures protections de la nouvelle garde djöllfuline se dressaient fièrement, comme au garde-à-vous. Alors que Jûken’Maw, éreinté mais satisfait, admirait le fruit de son labeur, un rayon de lumière s’infiltrant par une petite alcôve traversa la pièce avant d’atteindre le métal des cuirasses et des couvre-chefs. Ces dernières, comme frappées par la grâce divine, scintillèrent de mille feux. Ainsi, grâce au labeur et à la détermination des justes, prenait vie les instruments de l’ordre et de la sécurité. [Jûken'Maw crée huit armures wyverne ainsi que huit heaumes Hygal]
Les cendres de nos ennemis sont le terreau des rêves à venir... |
| | | Le MarchandPersonnage Non Joueur
Messages : 5950 Expérience : 21609
| Sujet: Re: Forge des armuriers Dim 16 Juil 2017 - 22:19 | | | Rapport de fabrication
Jûken'Maw fabrique 8 armures wyverns et 8 heaumes hygals. Il gagne 80 points de métier.
Remarques sur le RP : Rien à dire. Tu passes Compagnon, puis Expert.
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Rapport de fabrication
Dragoholt fabrique une Armure wyvern, il gagne 5 points de métier.
Remarques sur le RP : Rien à dire.
À bientôt pour de nouveaux crafts ! |
| | | Jûken'MawPersonnage décédé
Messages : 518 Expérience : 2559 Âge RP : 92 ans (38 en apparence)
Politique : 141 - Titres:
Vainqueur du tournoi de BaldorHeim (saison 6)
Créateur d'armes (Event)
Chasseur suprême de Pâques
(Event)
Connaisseur suprême
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Randonneur dùralassien
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Chasseur de trés'oeuf (Event)
Citrouille de la Convergence (Event)
Pourfendeur de Skarniens (Event)
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Riche (Porte-bonheur)
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Ven 18 Aoû 2017 - 15:40 | | | Helbraün... Une petite cité minière à la frontière entre les plaines d'Aràn et les Baldors. Ancré au pied d'une large montagne recouverte de sombres forêts, le hameau de 300 âmes constituait le dernier lieu habité avant de pénétrer sur les immenses étendues escarpées de l'Est. Tandis que quelques aigrettes croassaient maigrement, les cloches de la petite chapelle citadine résonnèrent soudain dans l’air ambiant, sonnant la dix-septième heure de la journée. Mais bien que cette dernière disposait encore d'un bon moment avant que le soleil ne cède la place à sa consœur lunaire… le ciel, lui, avait déjà commencé à s’assombrir. Le temps était… maussade et grisonnant. La ville, basant son économie sur l'exploitation de charbon, était recouverte d'une purée de pois emplissant les ruelles à la manière d’une fine brume. Cette dernière s’échappait en fait des hauts-fourneaux d’Helbraün que les locaux avaient pris l’habitude de surnommer « la Charbonnière ». L’aura que dégageait Helbraün était assez… particulière. Un sentiment ambiant à la croisée de la désolation et de l’insécurité permanente flottait dans les airs. D’un aspect extérieur, le village, aux bâtisses de bois sombre, de pierres usées et agrémenté de quelques morceaux de tôles respirait la pauvreté et l’insalubrité. Les routes pavées sillonnant les rues brillaient par leur absence, laissant la place à des allées de terre battues, devenues légèrement boueuses par l’action d’une fine bruine balayant le village. Ces mêmes allées se subdivisaient en de nombreuses petites ruelles labyrinthiques comme autant de coupe-gorges potentiels dans lesquels mêmes les forces de l’ordre corrompues jusqu’à l’os de la bourgade n’osaient pas s’aventurer sans une solide escorte. Malgré tout ces aspects, la « Charbonnière » jouissait d’une activité plutôt conséquente (bien que miséreuse). De part l’exploitation de cette matière indispensable qu’était le charbon, il n’y avait en fait rien d’étonnant à cela et le hameau bénéficiait d’une main d’œuvre bon marché fait de vagabonds et travailleurs itinérants en quête d’un maigre salaire afin de tenter d’échapper à la faim leur tenaillant le ventre. Les rues grouillaient donc de ces mineurs et mineuses au visage émacié, marchants parfois pieds nus sur un sol humide qui dégageait une odeur fétide, venant achever le tableau pittoresque que constituait Helbraün. C’est dans la forge commune de ce village crasseux que se trouvait un djöllfulin masqué, visiblement imperturbable, travaillant silencieusement parmi la cacophonie qui y régnait. L’être cornu, dans sa route vers Baldorheim, avait décidé de faire une halte en cet endroit. Projetant de s'établir pour un bon moment dans la capitale de l'Est, ce dernier aurait sans doute besoin de mettre de nombreuses économies de côté. Aussi s'efforça-t-il de mettre ses talents de forgerons d'armure au service des collectivités locales qui ne savaient plus où donner de la tête tant les choses à faire afin de maintenir Helbraün à flot étaient légions. Jûken'Maw profita donc de son passage dans le village pour tenter d'apporter sa pierre à l'édifice. Un groupe de mineurs locaux s’étaient pris un éboulement sur le coin de la figure et, s’ils s’en étaient réchappé, ce n’était pas le cas de leurs casques. De plus, il lui restait quelques ressources de ses précédentes séances de forge, suffisamment nombreuses pour lui permettre de concevoir une armure légère. Il s’efforça donc de faire fit du vacarme, du cadre rudimentaire et de la mauvaise qualité de ses outils de travail avant s'atteler à la forge. La grande salle rectangulaire était ponctuée de nombreux espaces de travail, chacun constitué d’une enclume, d’un four et d’une table. Alors que son marteau usagé s’abattait sur le métal préalablement chauffé à vif dans les fourneaux de la forge commune, Jûken’Maw, bien que concentré sur son travail, distingua une légère variation dans l’ambiance générale qui régnait dans la pièce. Cette dernière, qui aurait tout aussi bien pu passer pour une taverne pour poivrots tant l’alcool et les discussions bruyantes y fleurissaient, commençait à se vider lentement de sa population. Sans s’arrêter de marteler, le djöllfulin tendit une oreille discrète vers ce qui était en train de se produire, faisant abstraction des rires et des chants pour se concentrer sur ce qui semblait être des chuchotement injonctifs et des plaintes discrètes. Tout en replongeant son morceau de métal dans le four ardent à l’aide d’une pince, Jûken’Maw jeta un œil autour de lui. Quelques signes de tête appuyés en direction de la sortie vers laquelle semblait s’être amorcé un mouvement de foule… Des regards furtifs semblaient converger en sa direction… Petit à petit, la pièce se vidait, ne laissant qu’une dizaine de personnes sur place, dispersées aux quatre coins de la forge. Si ces dernières semblaient concentrées sur diverses tâches comme jouer aux cartes, discuter ou inspecter du matériel de forge, le regard exercé du djöllfulin eut vite fait de révéler que quelque chose clochait dans leur attitude. À n’en point douter, on l’observait et l’atmosphère assez miséreuse fut doucement substitué par une tension palpable. Chaque coup de marteau que portait Jûken’Maw sur son enclume venait à accroître l’électricité qui semblait flotter dans les airs. Un silence inquiétant régnait dorénavant dans la forge, seulement ponctué par quelques toussotements et rythmé par le travail que le forgeron exerçait sur le métal. Tout en resserrant sa poigne sur son marteau, le diable à corne jeta à nouveau de brefs regards à droite et gauche… Un homme encapuchonné aiguisait nerveusement la lame rouillée d’un couteau contre le rebord de sa table. Un autre crispait sa main contre le manche en cuir de ce qui semblait être une dague, dissimulé contre son torse. Un troisième, dans le fond de la salle, craquait ses phalanges sur lesquelles étaient enfilé des cestes (sortent de gants de combats métalliques). Une masse à une main sortie discrètement d’une poche rapiécée, une main dégainant un poignard d’une botte, une barre de fer forgée, une pioche de mineur… Le tout englobé de respirations nerveuses et de gouttes de transpirations perlant sur les fronts. Un ultime impact de marteau sur le fer forgé vint résonner dans la forge. Jûken’Maw se saisit de l’objet qu’il venait de créer avant de le déposer délicatement dans une cuve d’eau fumante. Il fit alors craquer les os de son cou, posa les deux mains sur son enclume, tête baissée puis, après une profonde inspiration et expiration, releva la tête en direction de ceux qui l’entourait. Avant qu’on commence… Quelqu’un veut peut-être sortir ? En un seul morceau… Un silence de mort s’abattit sur la forge. Les hommes présents dans la pièce échangèrent alors des regards inquiets, gênés voir tendus, tandis qu’un petit rire nerveux parcourait dorénavant l’assemblée…. L’un des individus situé dos à Jûken’Maw regarda alors brièvement par-dessus son épaule, leva la tête au plafond… puis dégaina une lame de sa manche avant de se ruer sur le djöllfulin, donnant par conséquent le signal à ses autres complices pour lancer leur assaut. Allez ! On va lui faire la peau à cette saloperie d’engeance démoniaque ! S’écria l’un des hommes, visiblement un peu moins analphabète que les autres. Immédiatement, Jûken’Maw renversa la table lui faisant face d’un coup de pied puis la poussa dans les jambes de son assaillant, qui trébucha, avant de se faire fracasser la boîte crânienne d’un ferme coup de marteau. Trois nouveaux coups dans les rotules et la mâchoire d’un deuxième larron vinrent le mettre hors d’état de nuire, bientôt suivit par un troisième qu'il projeta par-dessus son épaule grâce à un rapide Ippon Seoi Nage avant de battre son crâne à même l’enclume, tel un morceau de métal. D’importantes effusions de sang vinrent éclabousser le masque métallique du forgeron tandis qu’il achevait son adversaire. Se souciant à peine de la mort de leurs collègues, cinq nouveaux ennemis lui foncèrent dessus, armes en main. Amateurs… Le djöllfulin projeta alors son marteau sur le plus proche d’entre eux afin de gagner du temps puis faucha les jambes du second avant de projeter violemment sa tête contre un poteau de soutènement. Quelques coups au visage et dans le torse lui furent portés par le troisième agresseur, mais Jûken’Maw avait apprit à encaisser. Le poivrot eut donc vite fait de traverser la salle avant de venir s’encastrer violemment dans une armoire. Ceci fait, le diable à corne se précipita vers le four le plus proche afin d’en retirer un tisonnier incandescent. Il se retourna juste à temps pour bloquer, dans une gerbe d’étincelle, deux lames d’acier qui allaient se planter dans son torse. Il asséna alors un coup de pied dans le plexus solaire de l’homme à sa droite et enfonça son arme ardente dans sa trachée. Il brisa ensuite le genou de celui à sa gauche, se saisit de sa tête, la plaça dans l’entrebâillement du four avant de refermer brutalement la lourde porte d’acier dessus. Un craquement immonde retentit dans toute la forge. Mais profitant de la cohue, un orc armé d’une massue s’approcha suffisamment pour lui asséner de nombreux coups dans le dos. Déstabilisé, Jûken’Maw se fit alors saisir à la gorge et plaquer au mur par ce même assaillant tandis qu’un autre, armé de gantelets de combat commença à faire pleuvoir un déluge de coup contre son ventre. La prise de soumission couplée à l’assaut brutal de son assaillant rendait la défense difficilement tenable, à moins que… Inspirant profondément, le djöllfulin gonfla ses poumons… avant d’expirer une gerbe de cendres ardentes au visage de son tortionnaire. Un hurlement atroce traversa la salle tandis que l’homme tenait son visage fondu entre ses mains. Horrifié du sort que subissait son camarade, l’orc relâcha l’emprise qu’il exerçait sur Jûken’Maw avant de commencer à détaler à toute jambe vers la sortie. Mais voyant qu’il allait s’échapper, le diable à corne attrapa alors l’armure qu’il venait de finir de forger avant de la projeter violemment à travers la pièce. La pièce métallique fusa dans les airs avant de percuter dans un bruit sourd l’arrière du crâne du fugitif, qui s’écroula finalement au sol, aux côtés de son acolyte au faciès calciné. Un nuage de poussière flottait dans les airs tandis qu’au sol, cadavres, débris et flaques d’hémoglobines s’amoncelaient. Tout en s’essuyant les mains, Jûken’Maw enjamba les quelques corps sur son passage, délivra un violent taquet au visage d’un de ses agresseurs qui commençait à reprendre conscience puis ramassa l’armure projetée quelques secondes plus tôt. Cette dernière comportait dorénavant quelques impacts qu’il convenait de faire disparaître en vue d’une vente future. Il regagna alors sa place, se rassit tranquillement devant son enclume avant de commencer à rattraper les dégâts causés à la cuirasse. Son travail terminé, Jûken’Maw quitta Helbraün pour reprendre la route vers Baldorheim. Il apprit finalement que les personnes l’ayant attaqué portaient en horreur cette nouvelle race cornue s’apparentant à des démons (qui n’en étaient pas) qui déferlait sur le nord de Dùralas. Aussi s’étaient-ils mis en tête d’en lyncher le plus possible au nez et à la barbe des autorités, qui n’était pas très regardante. Qui sait combien des siens ces raclures avait déjà torturés puis exécutés sommairement ? Ses phalanges craquèrent de nouveau tandis qu’il songeait à cette idée. Les siens étaient encore loin d‘être pleinement intégrés au sein de la société duralassienne. Ce qui venait de se dérouler en était un exemple flagrant et n’allait certainement pas arranger les choses. Mais... Je compte bien changer cette situation... [Jûken'Maw crée huit Heaumes Hygal ainsi qu’un Plastron de Vif-argent]
Les cendres de nos ennemis sont le terreau des rêves à venir... |
| | | Le MarchandPersonnage Non Joueur
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Mar 29 Aoû 2017 - 22:31 | | | Rapport de fabrication
Jûken'Maw fabrique 8 heaumes hygal et 1 plastron vif-argent. Il gagne 45 points de métier.
Remarques sur le RP : Félicitations ! Tu passes au niveau maximum. Tu gagnes un Pendentif estival.
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