Le Monde de Dùralas
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Bonjour Invité, et bonne visite sur Dùralas ! Nous sommes actuellement en l'An 811 du Ve Âge. Bienvenue à notre dernier membre : WaydayWag Le Monde de Dùralas a précisément 3996 jours ! Contribuez en aidant et en faisant part de vos idées pour le forum ici Dùralas, le Mar 8 Oct 2024 - 12:09 La Spécialisation de classe s'obtient à Wystéria. Pour être à l’affût des dernières nouveautés, c'est ici qu'il faut aller ! |
| | Tes compagnons d'armes sont tes frères de sang | |
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Arrius Scilius SallustiusPersonnage décédé
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| Sujet: Tes compagnons d'armes sont tes frères de sang Lun 19 Nov 2018 - 11:31 | | | Dans l'armée, il n'y est rien de plus important que la confiance que l'on accorde dans les hommes et les femmes qui se tiennent, debout, l'arme au clair, à vos côtés. Peu importe l'ennemi ou la menace. Ils sont votre bouclier, votre soutien, ils sont votre glaive, votre rage personnifiée envers vos ennemies, ils sont vos amis, ils sont vos frères. Nul ne peut comprendre le lien qui unit deux combattants affrontant, côte à côte, les même menaces, les mêmes épreuves depuis des décennies que ceux qui ont déjà connu telle relation. Pour Arrius, ces hommes sont sa famille, qu'importe le grade, qu'importe la force, seul leur présence sur le champs de bataille lui apporte la certitude d'emporter la victoire.
Depuis près de quatre-vingt-dix ans, ils se sont battus, ensemble, contre le froid et la férocité des guerriers du Nord, contre la chaleur et l'habilité des hommes du désert, contre l'humidité et la perfidie des tribus hostiles à toutes autres races que la leur. Près de quarante années chez les gardiens, défendant la grande capitale humaine et le nom du roi, plus de cinquante ans au sein de la fier et juste garde Kazharienne, protégeant le peuple de l'Est, ces hommes sont le symbole d'une vie dévouée au combat et à la guerre. C'est après trente années en faction dans une petite caserne, oubliée des grandes instances de Baldorheim, vivant main dans la main avec les habitants, qu'ils sont devenus plus que des soldats, plus que des guerriers, ils sont devenus des protecteurs. Ils se sont engagés sur leur honneur de toujours venir en aide au peuple et à la faction qui les accueillis quand même le droit d'avoir une vie leur a été retiré. Tous ces hommes voues une confiance et une loyauté sans failles et sans limites à leur supérieur et ami, Arrius Scilius Sallustius et avec lui ont juré fidélité à l'Imperator, à l'Est et à ses habitants.
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| | | Arrius Scilius SallustiusPersonnage décédé
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| Sujet: Re: Tes compagnons d'armes sont tes frères de sang Lun 19 Nov 2018 - 12:11 | | |
Marcellus Alleus Scipio Le colosse du désert Marcellus est un homme comme il en existe peu et sa carrure l'approchant plus d'un demi-géant que d'un humain n'a rien à voir là-dedans. Son corps, tout en muscle et sa peau noir, révélatrice de ses origines sub-Harenienne, sont sa fierté, sa force, son héritage. Il est à l'aise avec la plupart des armes lourdes, mais a une réelle préférence pour les étoiles du matin, les fléaux et autres masses d'armes. Leur poids et leur dangerosité sont un vrai atout quand elles fonctionnent de concert avec la force et l'allonge de Marcellus. Il dit souvent que quand ses armes prennent le dessus sur son corps, sûrement du fait de la force de synergie des masses de ce poids, c'est à ce moment qu'on peut les entendre chanter. Portant souvent des armures lourdes au niveau du torse et d'épais casques, il opte pour quelque chose de plus léger pour ses jambes, refusant d'être ralenti à cause de protection trop conséquente. Des cuises et ses mollets, bardées de cicatrices, témoignent parfaitement de cette pratique qui l'a suivi tout au long de ses combats.
Marcellus vient d'une tribu de nomade, mais ne rêvant que d'une vie d'aventure et de gloire, il s’enrôla dans les forces gardienne où il fit la connaissance d'Arrius, engagé la même année que lui. D'abord agacé par ce petit homme, visiblement plus intéressé par les cartes que les armes, il ne lui accorda que peu d'attention. C'est quand il découvrit les talents du jeune stellarois pour la stratégie et l'art de la guerre qu'il comprit, qu'à ses côtés, il ne manquerait jamais de gloire et d'aventure. C'était vrai il y a quatre-vingt-dix ans et ça l'est encore aujourd'hui. C'est le meilleur ami d'Arrius, celui qui le connaît depuis le plus longtemps et celui qui le comprends le mieux. Bien que paraissant plus jeune en apparence du fait de sa peau sombre et de son absence de cheveux blancs ayant le crâne rasé, on pourrait croire que Marcellus est plus jeune qu'Arrius alors qu'ils ont en fait le même âge.
Dans la vie de Marcellus il n'y est qu'une seule chose qui égale le combat et l'énergie qui se dégage d'un champs de bataille où tous donne le plus profond d'eux même pour survivre et cette chose, c'est l'honneur. L'honneur de ne jamais tourner le dos à un ennemi, l'honneur de se battre à arme égale contre un guerrier fier que ce soit l'arme au poing ou à mains nues. L'honneur de ne jamais tomber, de protéger son commandant jusqu'à son dernier souffle, de sauter dans une mêlée perdue d'avance si un homme est en péril. L'honneur de toujours se battre avec conviction.
Lors des trente dernières années, les combats se sont fait rares jusqu'à ne plus du tout être d'actualité pour leur petite équipée, mais Marcellus continu de s’entraîner, il a pu découvrir d'autres choses, s'ouvrant à ce qu'il n'avait jamais pu connaître avant. L'accalmie d'une vie en paix. Il pût comprendre que l'honneur ne résidait pas que dans l’œil du soldat face à l'ennemi, qu'il ne naissait pas toujours dans le poing qui tient une lame, qu'il ne s'illustrait pas forcément dans le combat et les batailles. Il découvrit l'honneur de venir en aide à ceux qui en avaient besoin, à ceux qui avaient faim, à ceux qui avaient froid, il pût découvrir l'honneur de protéger et de servir le peuple de Baldorheim.
Dernière édition par Arrius Scilius Sallustius le Mar 20 Nov 2018 - 8:43, édité 3 fois |
| | | Arrius Scilius SallustiusPersonnage décédé
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| Sujet: Re: Tes compagnons d'armes sont tes frères de sang Lun 19 Nov 2018 - 16:34 | | | Opiter Nonus Septor La lame aiguisée de Baldorheim Opiter est ce qu'on pourrait appeler un amoureux du combat, se faisant un devoir de savoir maîtriser toutes les armes qui pourraient finir entre ses mains, il excelle avec beaucoup d'entre elles. D'un physique athlétique, il est loin de rivaliser avec la masse qu'est Marcellus, néanmoins, son entraînement acharné et sa vivacité en fond un soldat redoutable sur le champs de bataille. Ses muscles sont bardés de cicatrices sur la moindre parcelle de chair visible, résultat des combats et des entraînements toujours plus durs qu'il s'impose. Baldorheimois d'origine, il porte fièrement les armoiries de sa famille et de sa cité, son tabard représente l'esprit du combat qu'il a développer au plus jeune temps de son enfance, rêvant du jours où il pourrait se battre d'égal à égal avec les gladiateurs de l'arène. Emmenant constament avec lui un arsenal, toujours entretenu avec soin et affûté en conséquence, il porte de nombreux fourreaux où sont rangées des lames, meurtrières dans ses mains. Il ne rechigne pas à porter une armure lourde, fier de représenter le travail du métal, célèbre dans tout Dùralas, du peuple nain des Baldors. Son casque à été ouvragé pour donner cet aspect si particulier des gladiateur de l'arène qu'il affectionne tant. Opiter à les yeux d'un bleu profond, sa mère ne cessait de lui dire qu'on pouvait y voir l'éclat de l'océan sur lequel son père était parti pour ne jamais revenir et qu'ils témoignaient que l'homme était toujours avec lui, même s'il n'avait jamais pût le connaître.
Opiter est d'une nature calme, il est aussi porté sur l'art martial que sur celui de la méditation, un esprit en paix est pour lui tout aussi tranchant que la meilleure des lames maniée de la meilleure des mains. Il est d'un tempérament sérieux et fidèle, il fera tout pour aider les hommes qui combattent à ses côtés et pour défendre ceux qu'il protège. Il décida de quitter Baldorheim à la mort de sa mère, il ne voulait pas s'engager dans la garde kazharienne, du moins pas avant d'avoir découvert comment pouvoir y être le meilleur atout possible. Ainsi, il partit, il parcourut Dùralas de long en large, s’entraînant avec les elfes de la grande forêt, se recueillant sur les temples de quiétude qu'étaient les larges plaines et affrontant le froid de l'hiver du Nord. Quand il eu l'occasion de s’enrôler dans la garde royale, il ne vit pas ça comme une insulte à Baldorheim, mais plutôt comme un bagage nécessaire à sa formation militaire. Il pût voir de nombreux endroit et parfaire sa technique aux côtés des gardiens, mais il ne découvrit l'art de la guerre, le vrai, celui des stratèges, qu'en faisant la connaissance d'Arrius. Il se jura de le suivre là où il irait, de soutenir cet homme et de tout faire pour que sa route le mène aussi loin qu'il pourrait aller. Baldorheim aurait toujours son cœur, mais Arrius avait gagné son épée et sa loyauté.
Après les sombres événements parvenus dans ce village de rebelle, mené en secret par la noblesse Stellaroise opposée à la progression d'Arrius dans les échelons, c'est lui qui proposa aux autres de venir à Baldorheim. Dans son ancienne maison, pratiquement en ruine et enseveli sous un lit de poussière, ils purent reprendre les forces dont ils auraient besoin pour réaliser l'objectif de sa vie. Rentrer dans la garde kazharienne.
Les années passées au sein de celle-ci, ses compagnons à ses côtés, se sont révélées encore plus belle que ce qu'il aurait pût imaginer. Il n'est certes pas devenu gladiateur, mais il n'échangerait sa place contre aucune gloire de l'arène. Les trente années d'accalmies qu'ils passèrent sur la touche ne le découragèrent pas, il continua à s'entraîner toujours plus durement, et même si Arrius l'a invité à les quitter si les combats se faisaient trop absent pour lui, qu'il comprendrait son choix, il ne pût tout simplement pas si résoudre. Ses frères d'armes sont sa famille et un guerrier ne quitte pas les hommes avec lesquels il a versé son sang par le passé. Il sait, en son fort intérieur qu'ils seront amenés à reprendre du service et il sera patient, Arrius lui a donné la possibilité de vivre plus qu'aucun n'homme ne pourrait l'espérer et il se servirait de ce don pour lutter auprès des siens à défendre la terre et les gens qu'il aime.
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| | | Arrius Scilius SallustiusPersonnage décédé
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| Sujet: Re: Tes compagnons d'armes sont tes frères de sang Lun 19 Nov 2018 - 18:16 | | | Poussière L'armure humaine Titus ne porte plus ce nom depuis qu'il est devenu Poussière, cette armure est sa nouvelle peau et il est fier de la porter, sans elle et sans Arrius, il ne serait plus de ce monde. Le sceau secret et noir, fait de son propre sang et de ses os tombés en poussière sous un sort particulièrement puissant est caché au plus profond de cette forteresse de métal qu'est son armure. Ne ressentant aucune douleur, ni faim, ni soif, ni sommeil, Poussière n'en est pas moins resté humain. Au fil des longues années à s'accoutumer de sa nouvelle chair d'acier, il a même développé une sorte de sommeil paradoxal qui lui permet de mettre son esprit au repos quand il le désire. Il est tellement devenu naturel pour lui de revêtir son corps de métal qu'il en prend souvent la forme en rêve.
Mais il ne fut pas toujours Poussière, avant, quand son corps était fait de chair et de sang, il était Titus. Jeune et fringant beau parleur de Stellaraë, un sens de l'humour à toute épreuve et un tempérament rieur, il eu son lot de conquête dont, selon ses dires, il serait incapable de faire tenir la totalité des noms sur son armure. Il fréquentait les filles de marchand comme les femmes de forgerons, les brunes, blondes et rousses, humaines et elfes, orques et géantes, filles de peu de vertu comme femmes du monde. C'est en faisant la connaissance, très rapprochée, d'une femme dont le mari était un peu trop haut placé qu'il dût prendre ses jambes à son cou, se cachant du courroux d'un époux jaloux dans les bras, fort peu chaleureux à son goût, de la garde royale.
Il n'avait rien à faire dans l'armée, d'un tempérament peureux et égoïste, il ne se serrait jamais jeté sur la trajectoire d'une flèche, même si celle-ci était destinée au visage du roi. Il réussit à se faire envoyer en première ligne dès sa première bataille, manque de pot, le mari jaloux n'était autre qu'un membre influent de la garde, il n'aurait pas pût choisir pire cachette. Persuadé qu'il allait mourir sur ce champ de bataille quand il fût assailli par trois guerriers bien plus hardis que lui, il fût cependant sauvé par la providence personnifiée sous les traits d'un jeune soldat du nom d'Arrius. Mené par son sauveur jusqu'au cœur de la bataille, il se dit qu'il n'était peut-être pas si bien tombé quand celui-ci, après avoir trouvé le corps sans vie de leur supérieur, décida, et ce, bafouant une règle qui aurait pu les mener à la pendaison, de porter le casque du défunt et de se mettre à arguer le reste des troupes. Quand il s'aperçut, avec la plus grande des surprises, que les hommes, menés par Arrius, réussirent enfin à reprendre le dessus, il prit son courage à deux mains. Cette fois, on avait besoin de lui, il n'avait jamais agi que pour sa personne, mais là, de ses actions dépendait peut-être la victoire. Il sauta dans la mêlé, essayant d'aider du mieux qu'il le pût ses camarades à terrasser leurs ennemis. Quand une masse surgit devant lui, il se dit que c'était la fin. Mais non ! Le colosse portait le même uniforme que lui, certes en plusieurs tailles au-dessus, mais c'était un allié. En le voyant, la montagne de muscles lui indiqua en beuglant qu'il ne devait pas se laisser effrayer, la victoire leur tendait les bras. Se battant du mieux qu'il le pouvait aux côtés du guerrier, il pût survivre à cette bataille, non sans quelques blessures, mais rien d'aussi grave que ce à quoi il s'attendait à la fin de cette journée.
C'est à la suite de cet affrontement qu'il se lia d'amitié avec Arrius et le colosse, Marcellus, et que sous ses directives, il apprit à manier le fer comme un vrai soldat. Fort des enseignements de son mentor, il ne reculait plus pendant les assauts, il était toujours en première ligne et c'est lui qui en avait décidé ainsi.
Quand à la suite de cette terrible journée, il devint Poussière, il ne perdit rien de ses compétences, il se forgea une volonté à l'image de sa nouvelle peau et se jura de toujours défendre ses compagnons. Les années furent nombreuses avant que la cicatrice laissée par la perte de son corps ne se résorbe sous cette forteresse de métal, mais il en ressortit plus fort encore qu'il ne l'était, physiquement et mentalement.
Après trente ans d'accalmie en garnison sans être envoyé en mission, il pût se rendre compte, avec plaisir, que les habitants qu'il défendait, le considérait comme un ami et non comme un monstre ou une bizarrerie. Sa nouvelle apparence n'ayant rien enlevé à son sens de l'humour, il se prête souvent aux jeux des enfants, pour qui il est le meilleur des amis. Il sait qu'un jour, ils seront renvoyés en mission, mais pour lui, rien ne presse, il aime sa vie comme elle est, même s'il suivrait Arrius jusqu'au bout des enfers pour protéger les habitants de Baldorheim.
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| | | Arrius Scilius SallustiusPersonnage décédé
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| Sujet: Re: Tes compagnons d'armes sont tes frères de sang Mar 20 Nov 2018 - 11:35 | | | Malquius Pyrrhus Vellirius Le bavard Malquius Pyrrhus Vellirius est issu d'une tradition militaire aussi vielle que Stellaraë elle-même, son père était un soldat, son grand-père était un soldat et le père de celui-ci était aussi un soldat. Tous les Malquius depuis des générations sont des soldats et pas de simple membre de la garde, ce sont des capitaines, des chefs de troupes, des meneurs d'hommes. C'est ainsi que Malquius commença au sein de la garde royale, menant une petite cohorte d'homme dans les étendues glacés du Nord jusqu'à, à force de victoire, se retrouver avec des centaines de soldats sous ses ordres. Il n'avait peur de rien, il avait le contrôle sur ses troupes et la force du nombre, aussi, il ne s'embarrassait pas de technique et de stratagème alambiqué comme un de ses homologues, Scillius Sallustius. Il savait que la supériorité était de son côté, ainsi, donnait-il toujours l'assaut, envoyant ses hommes, en véritables marées humaines, sur chacun de ses ennemis. Il remportait victoire sur victoire, et même si les mauvaises langues ne cessaient de répéter qu'il sacrifiait un trop grand nombre de gardes pour chacune de ses victoires, les résultats étaient là, pas une seule défaite depuis qu'il avait atteint un grade de commandement élevé.
Mais ce n'était pas suffisant pour le Connétable " Beaucoup de victoire ne veulent rien dire si tu ne peux les célébrer avec tes soldats et tes soldats son morts Malquius " disait-il. C'était un idiot, les soldats étaient fier de se sacrifier pour l'honneur de la garde et de leur roi, il le ferait aussi sans hésiter. Il était le premier à sauter dans la mêlé, mais la mort ne voulait tout simplement pas de lui dans ses bras de soie. C'est ainsi qu'on lui imposa de se plier au commandement d'Arrius Scilius Sallustius pour mater cette révolte dans un petit village ayant renié l'autorité du roi. Ils étaient supérieurs en nombre, mais Sallustius refusait d'attaquer, ces traîtres ne devaient pas être plus du dixième de leur effectif, qu'attendait-il à la fin ?! Quand il se décida enfin à lancer l'attaque après qu'il lui est expliqué qu'il était idiot d'attendre alors qu'il était évident qu'ils auraient le dessus sur les révoltés, il pût savourer le fait d'avoir eu raison depuis le début. Ils pénétrèrent les rangs de leurs faibles opposants en une fraction de seconde, décimant ses chiens sur leur passage. La victoire était assuré et il ne manquerait pas de dire aux généraux que la victoire fût finalement un fait de son commandement et non de celui d'Arrius.
Il fut coupé dans ses réflexions quand les hommes qui avaient été placés sous ses ordres firent demi-tour, le combat était certes terminé, mais il trouva leur empressement étrange. Sous ses yeux étonnés, il vît disparaître ses troupes derrière les collines et comprit, en croisant le regard d'Arrius, tout comme ce dernier, qu'ils avaient été trahis. Des hordes de soldats surgirent de gigantesque portails incantés par des mages aux robes et capuches noires comme la nuit. Il survécut à cette bataille, encore une fois il s'en était sorti, il ne pouvait en dire autant des hommes restant fidèle à son homologue et de celui-ci d'ailleurs. Il voulut courir pour aider celui qui, contrairement à lui, avait compris que tout cela cachait quelque chose. Quand il le vît encerclé par une centaine de guerriers, il s'arrêta net, lâchant son glaive à ses pieds, quand il s'aperçut que c'était Arrius qui avait le dessus. Comme possédé, il tranchait et découpait ses opposants comme s'ils étaient faits de beurre, son visage, tordu dans un sourire plein de folie, ne laissait plus aucune place à l'homme sérieux et réfléchi qu'il pensait connaître. Mais qu'avait-il bien pût lui arriver ? Après de longues minutes comme hypnotisées par ce spectacle, les derniers des assaillants fuirent sous les coups déchaînés de Sallustius. Celui-ci reprit peu à peu ses esprits et accouru pour tenter de sauver le reste de ses hommes blessés, lui par contre aperçu très nettement un mage qui essayait de se cacher sous un tas de cadavres. Ce salopard de magicien allait essayer d'avoir Sallustius dans le dos ! Il sauta et dévala une montagne de débris avant de finir derrière l'homme et de lui asséner un énorme coup dans le visage, malheureusement, le rat d'utilisateur d'arcane avait eu le temps de réduire un des hommes de Sallustius à l'état de petites particules de poussière. Sallustius le força à sauver le soldat qu'il venait de réduire en poudre et le mage noir transféra son esprit dans une armure, il en avait assez vu, aussi décida-t-il de mettre un terme à tout ça. Une fois le sortilège pour ramener leur allié fini, il tourna son épée vers le mage. Il ne s'attendait pas à ce qu'il puisse être si rapide quand le magicien lui arracha la gorge, mais au moins il avait réussi à l'empaler sur son épée, il ne serait pas mort pour rien...
Quand il reprit connaissance, il était étendu sur un lit dans ce qu'il imagina être une maison pleine de poussière. Il était un peu perdu et ne savait pas comment il avait pût atterrir dans cet endroit qu'il ne connaissait pas. Que c'était-il passé ? Il était sur le champs de bataille, la bataille était finie, il y avait un mage... Quand Arrius entra dans la pièce, il voulut lui demander comment il avaient atterri ici et quel était cet endroit ? Aucuns mots ne sortirent de sa bouche, il avait beau essayer, il ne parvenait pas à émettre les moindres sons. Il ne comprenait pas, pourquoi ne pouvait-il pas parler ?! C'est au moment où il se saisit d'un morceau de fenêtre cassée qu'il comprit... Le mage, il s'en souvenait à présent. Le mage lui avait arraché la gorge, lui avait mutilé la mâchoire, mais comment... comment pouvait-il encore être en vie ? Comment son corps avait pût refermer sa blessure, normalement mortelle, à ce point ? Arrius s'assit sur son lit et lui expliqua toute l'histoire, du moins tout ce qu'il avait pût en comprendre...
Ainsi, c'était une malédiction, ils étaient maintenus en vie grâce au sang d'Arrius... Ainsi avaient-ils été trahis par la noblesse Stellaroise... Ainsi Sallustius avait répandu son sang pour le sauver...
Il lui devait la vie, il s'acquitterait de sa dette mais il devait d'abord retourner à Stelaraë pour se venger, il n'en resterait pas là. Il ne ressentait aucune douleur, mais il ne voulait plus voir ce visage, ce visage horriblement mutilé et qui ne lui rappelait que son idiotie passé. S'il avait écouté Sallustius, il n'en serait pas là, mais il refusait de l'admettre. Il se mit à porter un masque de fer, couvrant l’entièreté de sa tête et le gros de sa gorge. Ainsi étaient-ils à Baldorheim, la ville des nains, le cœur et l'âme de la montagne. Il n’avait rien contre les nains, ils étaient braves et partaient toujours au combat sans hésiter, il aimait ça chez eux. C'étaient de fiers guerriers et il aurait été honoré de se battre à leurs côtés un jour mais il avait une vengeance à honorer. Il était encore un peu faible pour traverser les montagnes, la forêt de sapins et le désert, il lui faudrait quelques mois d'entraînement pour être remis totalement sur pied et être paré au combat.
Pendant les semaines qui suivirent, il pût s'apercevoir que le sort du mage pour incanter l'esprit du soldat Titus dans une armure avait fonctionné, il remercia celui-ci, car il apprit qu'il s'était occupé de lui quand il était inconscient, mais communiquer dans son état n'était pas chose aisé. Il transmettait ses pensées sous forme de mouvement des mains basiques et, après quelques secondes de réflexions, les autres finissaient par le comprendre.
La vengeance le consumait de l'intérieur quand il passa les grandes portes de la capitale, mais un feu, bien plus fort encore, brûlait dans son cœur quand il prit le chemin de son ancienne demeure. C'est quand il vit, de loin, caché derrière une alcôve, ses deux petites filles jouant ensemble et leur mère, sa douce Luccia, qu'il comprit où était son erreur. Étant gradé de la garde et mort au champ d'honneur, au nom du roi, sa solde était reversé à sa veuve et à ses filles durant le reste de leurs vie. S'il attaquait les nobles qui l'avait trahi, il ne risquait pas simplement sa propre vie, mais aussi celle de ses amours. Il refusait de les mettre en danger. Ainsi, dans un dernier regard plein d'affection, il déposa le petit animal qu'il avait sculpté durant sa convalescence au pied des porte de la villa. Un corbeau, l’emblème de sa famille.
Il n'avait plus d'autre maison que la demeure poussiéreuse de Baldorheim et il avait toujours une dette envers Sallsutius, peut-être pourrait-il trouver une raison de vivre avec ses anciens compagnons d'armes, ou peut-être mettrait-il fin à ses jours.
... De nombreuses années plus tard, Malquius a bien oublié sa dette, se liant d'amitié avec le reste du groupe et d'un profond respect pour Arrius, il est fier de servir sous ses ordres en frère et en ami. Leur entré dans la garde kazharienne fût une renaissance pour Malquius qui retrouva le vrai sens de sa vie, la guerre, les batailles. Ses entraînement à mains nues contre les mannequins de bois fabriqués par Arrius et sa chance naturelle pendant les combats en fond un adversaire redoutable. Rapide, précis, silencieux comme la mort, c'est un assassin confirmé, spécialisé en attaque furtive et en duel à mains nues. Une vraie relation de confiance et de fratrie s'est construite entre lui et les autres membres du groupe après tant d'années passé ensemble et il n'y plus besoin d'aucun temps de réflexion pour qu'ils le comprenne. Le mouvement de ses mains, très rapide et complexe sont comme autant de mots qu'il communique à ses camarades sans qu'ils n'aient aucun mal à les comprendre. Il jurerait même qu'ils ont parfois juste besoin de regarder son masque et qu'avec le simple mouvement de sa tête, ils savent tout de suite ce à quoi qu'il pense. Depuis plus de trente années, ils n'ont pas été envoyés dans le feu des batailles et du combat, mais ce n'est pas grave. Arrius, même s'il est persuadé qu'il s'agisse d'une malédiction, leur à donné une vie incroyablement longue et il sait que, même s'ils doivent attendre, ils connaîtront plus de batailles que n'importe quel homme.
Malquius, surnommé "bavard" par le reste de l'équipée, hormis Arrius, porte bien son nom, ne prononçant plus le moindre son depuis près de soixante ans, il porte, en tout temps, un large masque de fer cachant son visage et ses cicatrices. Toujours affublé d'une armure composé de large plaques de métal noire, il ne les quitte jamais. Pour lui, savoir se déplacer avec son armure à longueur de journée lui permet de s'habituer à elle et de toujours être discret en la portant. Extrêmement doué avec les glaives, gladius et autres épées courtes, il n'est jamais aussi dangereux qu'à mains nues. Armé de gantelets à pointes très épais, il est capable de perforer le torse d'un homme adulte d'un seul coup. Pour lui, briser la nuque d'une cible ou la strangulation est plus efficace qu'une dague dans le dos.
D'un tempérament colérique à la base, le silence à rendu Malquius extrêmement came et réfléchi à l'image de son ami stratège. Il a apprit à réfléchir de façon plus posée et à ne plus se laisser porter par ses émotions pendant qu'il se bat. C'est un atout de choix pour tout stratège et Arrius ne manque pas d'utiliser ses capacités dans ses plans de bataille.
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