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Le Monde de Dùralas


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 Rencontre en lisière [PW Ellÿra]

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Fëanor
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Fëanor

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MessageSujet: Rencontre en lisière [PW Ellÿra]   Rencontre en lisière [PW Ellÿra] EmptyMer 24 Avr 2024 - 15:41
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Quitter son environnement familial est toujours une chose délicate, encore plus lorsque vous n'êtes pas préparé du tout. C'est le cœur battant dans sa poitrine qu'il a jeté un dernier regard sur sa ville, chargé de souvenirs douloureux. Les murmures méfiants et les regards accusateurs des habitants résonnent encore dans ses oreilles. Arrivé à l'âge de majorité, il a décidé que l'exil est inévitable pour lui, il ne peut plus supporter le poids des reproches et des brimades qui pèsent sur ses épaules depuis l'accident tragique qui a détruit sa famille, tuant ses parents, et le laissant seul. Devenu un paria, un être à éviter, la solitude est devenu comme une seconde vie, dans laquelle il n'a que la magie. Toutefois, il évite de toucher celle du feu, même s'il s'agit de celle avec laquelle il a le plus de facilité. C'est le vent qui est devenu son domaine de prédilection. Mais apprendre seul n'est pas une chose évidente, ni aisée.

Malgré le poids de la culpabilité et de la solitude, une lueur d'espoir brille encore dans les yeux profonds de Fëanor. Il a décidé de partir, de fuir les murmures accusateurs et de se frayer un chemin dans le vaste monde pour prouver sa valeur. Ses longs cheveux d'ébène flottent dans la brise tandis qu'il se met en marche énergiquement, mettant autant de distance que possible entre lui et la ville avant que le jour ne laisse la place à la nuit. Il tourne résolument ses pas vers la forêt sombre qui s'étend devant lui. Ses possessions sont minimes, c'est donc juste avec un baluchon sur le dos qu'il est partit, à l'aube du matin de ses quatre vingt ans.

Le premier pas hors de la lisière du village est un pas vers l'inconnu, un pas vers la liberté. Il se sent à la fois exalté et terrifié, sa détermination mêlée à une certaine appréhension face à ce nouveau chapitre de sa vie. Amusé au début, chaque nouvelle chose étant une découverte, il a pourtant vite déchanté. En effet, Fëanor n'a rien d'un aventurier, même s'il a appris à vivre tout seul, c'était toujours à proximité de sa ville, la survie ce n'est pas ce qu'il fait de mieux. Il se trouve rapidement confronté à des défis qu'il n'a jamais imaginés dans la sécurité relative de sa ville. La forêt est en perpétuel mouvement, et sa vie dépend soudainement de ses connaissances de toutes les formes de vie peuplant Sylfaën, que ce soit sa faune ou sa flore qui peut tout aussi bien être toxique, voir mortel pour qui ne sait pas. La privation de sommeil, en raison des bruits incessants de tout ce qui l'entoure l'amène même à hésiter à faire demi-tour après quelques jours. Pourtant, sa fierté est trop grande, il ne peut tout simplement pas faire marche arrière, ce serait un aveu de faiblesse, et sa rancune est trop vivace pour s'avouer vaincu.

Armé d'un arc, d'un couteau et de quelques sortilèges, il doit apprendre rapidement s'il ne veut pas y laisser sa peau, et finir prématurément sa vie. Il a naturellement pris quelques vivres et de l'eau, mais cette dernière s'épuise rapidement, l'obligeant à trouver une source rapidement. Il puise dans sa force intérieure, et son désir de faire ses preuves, sans savoir lequel est le plus vivace en lui, pour continuer d'avancer, un pas après l'autre, marchant à travers les frondaisons des arbres millénaires de Sylfaën, se demandant si celle-ci ne fait pas tout pour l'éliminer.

C'est guidé par une flamme intérieure vivace qu'il continue d'avancer, la ténacité et la rancœur renforçants sa volonté, sa résolution à faire ses preuves, et à revenir afin de prouver sa valeur, qui n'est pas moindre qu'un autre. A moins que ce ne soit qu'une envie de vengeance, et de montrer aux gens de sa ville qu'il vaut bien plus que ce qu'ils pensent, et de les surpasser.

C'est ainsi qu'il finit, tant bien que mal à la lisière de la forêt. Ses vêtements sont déchirés, preuve des épreuves qu'il a affronté. Il n'a jamais quitté Sylfaën, et en regardant le paysage terne et lugubre qui se déroule devant lui, alors que la nuit vient de tomber, Fëanor hésite une nouvelle fois. Etonnement, en comparaison de la lumière étouffée par la canopée feuillue, le marais est presque lumineux, le ciel étoilé renvoyant un spectacle à couper le souffle. C'est donc la tête en l'air qu'il entame ses premiers pas hors de la forêt, et bien mal lui pris, puisqu'il finit par tomber dans une eau visqueuse et poisseuse.

Après être ressorti de là difficilement, il regarde ses bras dégouliner de boue, se disant qu'il fait piètre figure, et qu'un vagabond doit avoir plus fier allure que lui à cet instant. Il doit sortir de cet environnement, mais la nuit ne va pas l'aider à avancer, et sa dernière expérience lui a remis en mémoire les dangers qu'il y a lorsque vous voyagez sans connaissance. L'elfe décide donc de trouver un endroit où il peut poser son baluchon trempé, mais il n'y a pas grand-chose et il désespère de trouver un lieu pour dormir, d'autant que les dangers sont réels dans les marais aussi.

Après avoir marché un temps, il finit par apercevoir ce qui ressemble à une construction de fortune, et devant, un feu. Est-il possible qu'il y ait quelqu'un dans ce lieu désolé ? Il s'avance pour en apprendre plus, chaque pas faisant un bruit de succion pas très ragoûtant. Le feu qu'il a vu en est bien un, mais il est bien petit, ce qui ne l'empêche pas de le voir comme un phare au milieu de la nuit.

Il s'approche comme il peut, sale à souhait, toujours couvert de boue, n'ayant pas trouvé d'eau propre pour se laver. Il se demande comment il va faire pour ne pas effrayer la personne qui a fait le feu, en espérant que celle-ci ne tente pas de le tuer, le prenant pour un monstre ou il ne sait quoi.

"Bonjour, excusez-moi, pouvez, vous m'aider ?"

Des premiers mots bien timides, sur un ton de supplication, et à peine audible étant donné qu'il n'a pas parlé depuis plusieurs jours.
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Ellÿra Kelfaren
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Ellÿra Kelfaren

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MessageSujet: Re: Rencontre en lisière [PW Ellÿra]   Rencontre en lisière [PW Ellÿra] EmptyJeu 25 Avr 2024 - 10:43
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Sous le voile obscur de la nuit, dans les profondeurs d'un marais enchevêtré, là où les branches noueuses des arbres se penchent sinistrement et où les eaux stagnantes murmurent des secrets oubliés, se trouve une figure solitaire. Une elfe, autrefois rayonnante de beauté, désormais silhouette fantomatique, enveloppée dans un manteau de boue sombre, ses vêtements déchirés accrochés à son corps, en lambeaux. Ses longs cheveux scintillant, tressés très près de son crâne, sont si sales de boue sèche et de brindilles noires qu’il est pratiquement impossible d’en deviner la magnifique nuance d’or et de neige. Elle a trouvé refuge dans une construction de fortune, un petit abri de branchages et de roseaux tressés, où la lueur de la lune lutte à peine pour percer à travers la canopée des branches humides. L'air est lourd de l'odeur de la pourriture et de la stagnation, et le seul son est celui de ses propres pensées solitaires et des insectes bourdonnants, éclairée seulement par la lueur vacillante d'un petit feu qu’elle entretient de temps en temps en y jetant pensivement les rares morceaux de petit bois sec qu’elle ait pu trouver en ce milieu hostile.

Assise sur une vieille souche recouverte de mousse, elle regarde le paysage désolé qui s'étend devant elle, ses yeux autrefois vifs désormais ternis par la résignation et soulignés par de profondes cernes dissimulées par des traces de saleté. Chaque heure semble étirer sa misère plus profondément dans son être. Dans ce marais boueux, elle est une étrangère, loin de son foyer autrefois glorieux et de sa communauté elfique. La solitude est son seul compagnon, et même dans cette solitude, elle se sent étrangère à elle-même, une version dégradée de ce qu'elle était autrefois.

Pourtant, même dans l'obscurité la plus profonde, elle refuse de céder complètement à la désespérance. Il reste une lueur de détermination dans ses yeux fatigués, un vœu silencieux de continuer à lutter contre les ténèbres qui menacent de l'engloutir.




Les premières heures loin de son foyer, loin de la forêt, avaient été chacune une épreuve. Chaque minute passée loin de ce qu’elle a toujours connu n’a fait que confirmer sa gaucherie, sa maladresse et son ignorance du monde extérieur. Si la forêt lui avait parfois semblé hostile, ce n’est rien en comparaison de ce qu’elle a traversé pour parvenir à construire ce misérable refuge qui ferait pitié à quiconque est doté d’un peu de sens commun. Son premier haut-fait ? Avoir extrait assez de roseaux et de branchages pour pouvoir construire un petit toit par-dessus une vieille souche, celle sur laquelle elle est assise en cet instant, tout cela au prix de coupures douloureuses sur le bout de ses longs doigts fins. Au début, elle s’inquiétait de cette crasse permanente, de cette boue collante qui menaçait d’abimer irrémédiablement ses habits. Elle cherchait alors le moindre point d’eau pour se décrasser mais elle finit rapidement par renoncer, pour deux raisons toutes simples.

La première est qu’il est impossible d’être propre dans un marais, elle l’a très vite compris, malgré sa gaucherie patentée. De plus, l’endroit est sinistre, générateur d’une profonde mélancolie qui incite rapidement à l’abandon de toute fierté superficielle. Elle a très vite tressé et noué ses cheveux pour éviter que des insectes y trouvent refuge, ce qui n’empêche pas d’irrépressibles et ponctuelles crises de démangeaison auxquelles elle cède à tout instant du jour et de la nuit.

La seconde est que cette boue, aussi répugnante qu’elle soit, forme une barrière redoutablement efficace contre les piqûres des insectes qui grouillent dans les eaux stagnantes des marais. Désormais enduite de terre sèche, elle ne ressent plus aucune présence indésirable et parvient à rester tranquillement auprès du petit feu qu’elle a miraculeusement pu allumer au prix de longues minutes de lutte avec deux cailloux. Les insectes, friands de lumière et de sang frais, se sont rapidement agglutinés auprès d’elle, sans que cela n’interrompe le cours de ses pensées si ce n’est un geste, de temps en temps, pour dissiper la petite nuée bourdonnante qui virevolte non loin de son oreille effilée.



Les pensées d’Ellyra sont confuses, brouillonnes et explosent en son esprit troublé à chaque instant. Sous le calme apparent du petite golem de boue qu’elle est devenue au milieu d’un marais infâme et de ses compagnons avides de sang frais, il y a une Elfe qui lutte pour ne pas céder à la panique. Il est hors de question de faire demi tour et de réintégrer son foyer. Les derniers mots de son père hantent son esprit nuit et jour, tout comme les humiliations et les brimades, les gestes, les rires moqueurs, les regards de biais. Plutôt être seule à jamais que de revivre cela.

D’un petit mouvement de la tête, elle regarde la construction de fortune qui l’abrite et esquisse un minuscule sourire qui fait craqueler légèrement la couche de crasse qui orne sa joue gauche. Ceci, aussi minable et horrible que cela soit, est sa création. Elle l’a fait toute seule, sans aide, avec les connaissances dont elle dispose. Personne ne l’a aidée à se mettre à l’abri, personne n’était là pour la conseiller et lui dire ce qu’il convenait de faire. Bien sûr, cela lui a demandé un temps considérable, il y a eu des échecs, des chutes, des branchages qui sont tombés en entrainant toute la structure dans leur chute, plusieurs fois, mais elle a appris de ses erreurs et est parvenue à consolider le tout avec la boue environnante, de la sphaigne, des roseaux. Une première, minuscule, significative victoire sur tous ceux qui ont toujours vu en elle un boulet incapable de faire quoi que ce soit de correct de ses dix doigts.

Pourtant, la douce saveur de cette petite victoire s’est vite dissipée dès les premiers vrais tiraillements d’estomac. Elle avait emporté de quoi tenir quelques jours dans sa besace, du pain essentiellement, du fromage et des fruits, elle avait ramassé des baies dans la forêt, quelques petits champignons, mais sa réserve s’amenuise, il ne lui reste presque plus rien. Songeuse, elle se demande jusqu’où s’étend ce marais. Il n’y a rien à manger ici, rien de bon en tout cas. Il lui faut donc en sortir très vite au risque de devoir se nourrir des créatures immondes qui vivent dans la vase, ce à quoi elle se refuse.

Un regard sur sa besace accrochée en hauteur, sur le moignon d’une grosse branche morte, un soupir.

-Demain…, murmure-t-elle en reposant son regard sur les petites flammèches dansant sur le bois mort.

Soudain, un frisson l’envahit. Ses oreilles fines détectent le bruit immonde de ce qui semble être une énorme limace de marais se mouvant bruyamment sur le sol humide. S’agit-il de Gwernia, cette limace géante que les enfants Elfes évoquaient devant elle pour l’effrayer ? Ils disaient qu’elle portait un gilet tricoté dans son propre mucus, un gilet collant qui emportait les enfants idiots sans aucun espoir d’en échapper afin d’être digéré dans sa tanière de ténèbres, Gwernia se nourrissant de leur bêtise jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien...

Horrifiée par cette perspective, elle a passé, enfant, de nombreuses nuits sans repos. Maintenant qu’elle vit ici, tout lui semble possible et c’est de longs doigts tremblants qui s’emparent de son arc, qu’elle arme aussi rapidement et silencieusement que possible. L’empennage orné de fines plumes blanches chatouille sa joue sale tandis qu’une pointe de métal poli apparait dans un petit trou laissé dans la paroi du mur fragile. Le regard émeraude fixe sa cible, son bras est tendu, son cœur bat très vite, elle attend, écoutant le moindre bruit dans cette nuit étrange.

-C’est peut-être bon, la limace rôtie, murmure-t-elle tout bas en visant l’ennemi en approche.

Pourtant, au fil des secondes, il lui semble de plus en plus évident que ce qui approche est loin d’être une créature visqueuse. La silhouette est haute, hésitante certes, mais élancée. Il ne s’agit donc pas de Gwernia mais alors…qui ? La flèche reste à sa place, le bras demeure tendu. A proximité de la forêt, compte tenu de la taille et de la silhouette, il ne peut s’agir que d’un Elfe. Ou d’un être humain, se dit-elle. L’idée même de rencontrer un être humain lui tord l’estomac. Son père les a toujours décrit comme des être inconstants et vils, des meurtriers souriant sous de beaux atours volés à leur prochain sans le moindre scrupule…Mais que ferait un humain ici ? Toutes ces pensées accompagnent les pas de la créature en approche, tant et si bien qu’elle se trouve désormais juste à côté de l’abri.

Ellÿra recule et garde la flèche encochée, face à la haute silhouette pleine de tourbe qui la regarde.

Une voix douce, aux douces sonorités de forêt, s’élève alors, timide, demandant de l’aide. La flèche s’abaisse, mais l’arme ne quitte pas les mains de l’Elfe qui hésite un moment. Un rapide coup d’œil à l’aspect général de l’étranger la renseigne : il est aussi mal en point qu’elle. Peut-être même blessé. Mais…Que ferait un Elfe dans cet endroit si ce n’est pour tenter de la retrouver ? Est-ce un espion envoyé par son père ? Est-il chargé de la ramener dans la forêt ? Il ne peut y avoir d’autres explications, aucun des habitants de la forêt ne se risquerait dans les marais sans une raison valable…

-Vous…Vous êtes blessé ? demande-t-elle d’une voix aussi basse que la sienne mais remarquablement mélodieuse et douce.

Le regard émeraude, fuyant, observe les alentours, comme si d’autres Elfes pouvaient surgir à tous instants…

-Vous êtes seul ?, demande-t-elle encore, sa main tremblant sur son arc.

Pas question de retourner là-bas. Si elle doit l’assommer à coup de buche ou lui tirer dans le pied pour l’en empêcher, elle le fera, même si elle sait qu’il n’y a qu’une chance sur dix qu’elle y parvienne. Le regard d’Ellÿra finit par se planter dans celui de l’inconnu, farouche et inquiet à la fois.

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