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Le Monde de Dùralas


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 Résurrection - [SOLO]

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Nina-Lou Knywett
Tornade spirituelle

Nina-Lou Knywett

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(Elijane, crapaud de Nina [Modifié] +150, v+80)

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MessageSujet: Résurrection - [SOLO]   Résurrection - [SOLO] EmptyMer 3 Jan 2024 - 22:26
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Résurrection - [SOLO] Ba10

Aucun revirement de situation.

La louve était bien morte au sein de la petite brouette que tirait, tractait, poussait, sa Mère depuis quelques jours. Scène pittoresque, à l'image de la mort de Nina, son corps restait inanimé. Un miracle quelconque ne vint pas frapper sa petite personne tirant son esprit disloqué d'entre les morts. Non, absolument rien ne se produisit si ce n'est qu'une inconnue vint couvrir pudiquement le corps mort de la jeune louve au sein des cavernes de Spelunca.

Le trajet fut long, éreintant pour la Mère qui n'était évidemment plus de toute jeunesse...

**

Désormais, la Sororité se presse autour de la brouette. Soulevé par le dessous des bras, le corps inanimé de Nina est posé au centre de la pièce. Ses vêtements sont souillés par le sang et la crasse du périple. L’enveloppe charnelle repose sur une multitude d’étoffes toutes aussi douces les unes que les autres. La Mère vient s’asseoir aux côtés de son enfant et enveloppe sa main grisonnante, pâlotte, entre les siennes. Autour du binôme s’activent les Sœurs. Maîtresses du culte, elles revêtissent à tour de rôle leur catalyseur. L’une vient dessiner à la craie un cerclage au sol. L’autre vient extirper d’un petit contenant un pétale de rose qu’elle porte sous sa langue. L’autre vient couvrir ses épaules d’un épais plaid. Toutes s’activent en silence car elles savent que le temps presse. La Mort emporte rapidement les âmes dans son sillage et la traversée Spelunca Stellaraë leur à fait perdre un temps considérable, non négligeable.

La porte d’entrée s’ouvre et se referme instantanément ne laissant pas l'occasion aux curieux de scruter ce qui se trame derrière les épais murs de la maisonnée. Les verrous viennent désormais bloquer l’accès à quiconque voudrait perdre un regard sur ce qui se trame au sein de la bâtisse bâtie sur les corps de leurs ancêtres. Les lourds rideaux sont tirés et les bougies sont toutes allumées laissant les ombres danser au plafond et contre les murs. La dernière arrivante vient pourfendre de ses bottines le sol avec assurance. Sa longue chevelure d’ébène semble flotter derrière elle et épouser chacun de ses mouvements. Elle part à la rencontre du corps inanimé sans sourciller, s’accroupissant à son niveau. Sa dextre se tend et du bout de ses doigts, elle vient effleurer la plaie béante. Sa main se pose avec calme, sérénité, contre la plaie. L'inconnue inspire une bonne goulée d'air. De sa senestre, elle arrache le cordon qui supporte son pendant noir et vient l’adjoindre sous ses doigts couvant ainsi la quasi totalité de la blessure à l'aide de sa main. L’atmosphère autour des femmes s’alourdit. La Mère muette ne défait pas son étreinte et enlace ses doigts à ceux de son enfant, pleine d’espoir et rongée par la culpabilité. Sa vision est survenue un poil trop tard : le trajet Stellaraë Spelunca aura eu raison de la vie de son enfant. Ses grands yeux mordorés viennent scruter les environs, appelant silencieusement à l'aide.

Autour d'elles, les Femmes fument, boivent, mangent ensemble. Une doucereuse fumée vient emplir l’atmosphère. L’ambiance, pourtant propice aux retrouvailles, reste démesurément lourde, pesante. Elles se sont réunies en ce jour maudit pour sauver l’une des leurs et aucunement festoyer. Les mélanges soporifiques se multiplient, les coupelles remplies à ras-le-bord passent de mains en mains. Les contenus se déversent doucereusement au sein des gosiers. Les lèvres teintées par le vin se portent sur les écuelles. Les panses se remplissent, les palais goutent aux champignons, aromates, herbes séchés en tout genre et de toutes les provenances. Les odeurs se multiplient, sucrées, salées, indescriptibles mais une en particulier se détache du lot c’est l’odeur du souffre. Elle vient emplir les narines et poumons des jeunes femmes leur signalant la présence de quelque chose qui leur échappe, leur file doucement entre les mains.

Le voyage astral commence. Elles n’en sont qu’aux prémices mais la béatitude fait tomber deux sœurs. Elles se retrouvent agenouillées face au corps sans vie. Les plus faibles sont les premières à céder. Pour ce type d’évènement elles apportent présence, chaleur humaine, soutien mais aucunement leurs pleines capacités pour le Cheminement. La mère-muette les observe avec attention. Elles sont assises pour certaines, debout pour d’autres. Certaines sont blondes, d’autres rousses. Certaines gardent leurs yeux fermés, d’autres leurs yeux ouverts. Il n’y a pas de règle en la matière de marche vers l'entre-deux. Toutes font leur bout de chemin de leur côté, unies par la puissance du lieu car la maison des Knywett a été l’une des premières fondées au centre du désert de Harena et a vu défiler en son sein plusieurs générations de ce qui s’apparente aujourd'hui à des sorcières.

La dernière arrivante referme enfin sa dextre, englobant pendentif et hémoglobine coagulée au sein de sa paume. Elle se redresse, observe ses Sœurs et opine du chef donnant le la au rituel. La Mère de la défunte se saisit d’un bol et s’applique à déposer l’onguent sur la plaie nécrosée tapotant les pourtours de la plaie, massant la nécrose avancée. La cicatrice sera vilaine, probablement irregardable mais sera à priori refermée à la fin du rituel. Pivoine sauvage et pivoine sanguine de Spelunca oeuvrent à la cautérisation future du trou béant qui vient marquer la centre de la poitrine de Nina-Lou.

Toutes ancrées au présent, elles s’attèlent à visualiser l’Intangible. Les minutes s’écoulent, défilent tandis qu’elles s’appliquent à remonter les souvenirs uns à uns des derniers mois, des dernières années passées sans Nina. Les flashs lumineux se succèdent au sein des esprits. Les femmes fouillent, remontent les limbes déterminées à récupérer l’âme errante de Nina au travers de ses souvenirs qui se succèdent. Deux nouvelles sorcières s’écroulent au sol. Buste échoué au centre du cercle, leur front vient rencontrer le sol. La violence des images qui accablent et malmènent l'esprit commun les fait s’agiter. Elles marmonnent, soufflent, des propos incompréhensibles se tentant dans des positions indescriptibles. Les mains des Echouées viennent s’ancrer au bord du cercle qui s’illumine d’une doucereuse lumière à leur contact. Le cercle scintille, bat au rythme des cœurs effrénés qui le nourrissent, l’enrichissent. Le cercle pulse en rythme, donne le rythme au Cheminement qu’elles mettent en place pour aller récupérer leur consœur qui s’ignore.

Le vent souffle à l’extérieur et s’immisce entre les maisons, frappe aux portes, menace de tout élever sur son passage. La pluie s’adjoint à la danse, vient noyer les pavés, se répercuter à l’infini contre les toitures transperçant les plus précaires d’entre-elles. En la provenance de la Terre, les champignons et autres joyeusetés ingérées permettent d’élever le Cheminement. La flamme des bougies vacille, tangue et le feu s’élève du cercle, mordant les mains apposées contre. Deux nouvelles consœurs chutent. Le groupe s’amoindri dangereusement et pas l’ombre d’un souffle ne semble s’extirper d’entre les lèvres de Nina qui demeurent démesurément closes.

La Frangine au pendentif sombre franchit le cercle enflammé sans sourciller. Ses yeux restent démesurément fermés tandis qu’elle fredonne d’une voix à peine audible, dans un jargon inconnu. Femme forte, elle ne faiblit pas, sait où elle s’aventure et où elle a mis les pieds en acceptant d’être présente en ce doux jour de résurrection. Son pendentif fermement enserré entre ses cinq doigts, le cordon en cuir venant épouser son avant-bras, elle relève son poing fermé devant son propre visage. Ses cinq doigts fermés s’agitent en un léger arc de cercle tandis qu’elle continue de scander ses propos. Le cercle de feu vient l’accueillir en son centre et ne désemplit pas, les flammes montantes venant pourlécher le plafond. Bonnets de fou et sa poche contenant des spores au gaz psychotrope ou encore liqueur cornedémoniaque, tout coule en son sein par le biais de ses consoeurs. Elles forment un tout, unique, uni, au profit de la vie ce qui lui offre pleines capacités pour voyager, voguer au rythme du voyage spirituel qu’elles mènent ensemble. Ses yeux se rouvrent, révulsés, laissant entrevoir uniquement le blanc de ses yeux. Ses doigts crispés sur le pendentif se relâchent. Le pendentif vient s’échouer sur la plaie béante et nécrosée au bon milieu du buste de Nina. Le pendant disparaît. Les flammes s’extirpent de la plaie, viennent purifier la plaie. Les paroles chuchotées le sont désormais par l’ensemble du groupe. Les flammes embrassent le plafond, embrassent les murs. Un véritable feu de joie s’élève du corps mort de la jeune louve. La chaleur se diffuse avec violence au sein de la maisonnée. Les flammes viennent embrasser les corps les rassemblant toutes au sein du cercle. Puis lorsqu’elles sont toutes amassées tel un troupeau de brebis égarées au sein du cercle, tout s’éteint plongeant la communauté des Sorcières dans la pénombre la plus totale.

Les souffles irréguliers laissent place à un silence effrayant. Elles se tiennent debout ou assises, de partout au sein du cercle qui semble soudainement trop étroit pour toutes les accueillir. Aucune d’entre-elles n’a cheminé jusque à la Mort. Aucune d’entre-elles s’est affaiblie au-delà de tout entendement car la sœurette au pendentif sombre a emmagasiné suffisamment de souvenirs pour toutes les protéger. Elle est par ailleurs la première à reprendre conscience. Seul le cordon pend à son poignet. Ses yeux reviennent à la normale. Elle recule d’un pas, sonnée par l’expérience, surprise de ne plus trouver son pendentif accroché à son poignet. Doucement, la Ténébreuse vient nouer son cordon à son propre cou, ajoutant un noeud dans le cuir, lui rappelant à chaque tissage sa mortalité. Elle baisse un regard vers Nina et doucement s'accroupit à son niveau.

Assise dans la pénombre, l’une des femmes claque des doigts pour raviver la flamme d’une bougie. La lumière vient éclairer doucement les murs marqués par l’histoire Nina-Lou. Semblants de barbouillages, ils viennent se diffuser le long des murs jusque au plafond et sur tout le pourtour du cercle exposant ce qui semble avoir été une vie de misère. Mais pour le moment, tous les regards sont tournés vers la louve. Les dessins appartiennent au passé et l'ensemble de la Sororité se tourne vers l'avenir....

Un souffle miraculeux s’élève parmi celui des autres. Un souffle paniqué, d’une prise de conscience abrupte et soudaine. Les yeux vairons de la jeune femme s’ouvrent et fixent le visage de la Sorcière penché au-dessus du sien. Un toussotement s’extirpe d’entre les lèvres de la jeune louve: une couleuvre s’en échappe ne laissant plus l’opportunité à Nina-Lou de croire n’importe qui, n’importe quoi, n’importe où désormais.

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Nina-Lou Knywett
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MessageSujet: Re: Résurrection - [SOLO]   Résurrection - [SOLO] EmptyMer 17 Jan 2024 - 17:17
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Résurrection - [SOLO] Bann110

« Bienvenue dans le premier jour du reste de ta vie. »

Se saisissant avec prudence des poignets fins de la jeune louve, la Sœur-Sorcière l’amène à s’ancrer au bon milieu du cercle éteint. Nina s’assoit, allongeant ses longues jambettes droit devant elle tandis que la femme qui lui fait face s’accroupit à son niveau. Silencieusement, les deux femmes se scrutent, s’observent, se jugent avec amour et bienveillance. Le silence est rompu par la prédécesseure qui murmure d’une voix douce :
« Tu vas réussir à retrouver l’autre moitié de mon pendentif. Enfin. De ton pendentif puisque désormais il semble t’avoir choisi. Je crois en toi. Nous toutes croyons en toi, Nina. »

La Sorcière affirmée se saisit délicatement du faciès de la jeune rescapée entre ses doigts glacés par l'émotion. Elle fait pivoter le visage de Nina légèrement sur la droite puis légèrement sur la gauche avant d'opiner du chef, s'assurant d'une chose qu'elle seule semble pouvoir voir. Avec prudence, elle relâche le menton de la jeune louve et se relève sans piper le moindre mot supplémentaire.

L’ancienne cheffe de meute se maintient assise au bon milieu du groupe. Son menton est légèrement relevé en la direction de toutes ses Sœurs qui ont œuvré pour et en son nom afin de la ramener à la vie. Nina les connaît, les reconnaît grâce au cheminement qu’elles ont mené toutes ensemble. Les mots lui manquent, peinent à franchir pour le moment le seuil de ses lèvres closes. Sa tête lui semble trop lourde, trop pleine, pour pouvoir réfléchir concrètement. Peu à peu, les regards braqués en sa direction se détournent. Certaines s’occupent de nettoyer le plancher tandis que d’autres rassemblent leurs affaires. D’autres encore se reposent ou chuchotent entre-elles.

La Ressuscitée cesse de les scruter et reporte son attention vers la pierre angulaire nichée entre les chairs de la plaie assénée par l’homme de main de Sobek. Chaque pulsation de son cœur fait briller légèrement le morceau de caillou qui trône au milieu de son sternum. La pierre vit, brille davantage au contact de ses Sœurs et de toute cette magie insaisissable qui tournoie, virevolte autour d’elles. Du bout de ses doigts, au travers de ses frusques déchirées, Nina vient effleurer silencieusement la pierre noirâtre qui scintille. Sans piper le moindre mot, elle se laisse relever par le dessous de ses bras. Face à leurs questions, elle opine du chef, en confiance. Ses nouvelles alliées viennent toiletter son corps, retirer les dernières traces d’hémoglobine sur sa peau d’albâtre et s’attèlent à la vêtir différemment. L’une d’entre-elles attrape Nina par le menton et détourne son visage de la pierre. Elle empêche la louve d’effleurer, de toucher, de regarder le pendentif et lui interdit ainsi de se noyer dans une vanité nouvelle. Afin qu’elle ne devienne pas Narcisse (ses jolis yeux vairons tout juste ouverts) elles décident de nouer sa robe avec fermeté. Les cordons viennent cintrer l’étoffe contre son dos, rappelant à Nina que sa place est sur terre, présentement ici, dans ce corsage étouffant et non dans ce monde qu’elle a pu effleurer du bout des doigts grâce à sa magie nouvellement acquise. Ses longs cheveux bruns sont brossés, démêlés, parfumés et enfin rassemblés en une jolie coiffe. Elle est embrassée, câlinée, cajolée comme le serait un nouveau-né. Des tas de propos réconfortants lui sont soufflés et son coeur s'emplit de bonnes ondes.

Agrippée aux bras de celles qui semblent composer sa nouvelle meute, elle esquisse désormais ses premiers pas sur le vieux sol grinçant. Son corps groggy s'extirpe enfin de ce cercle de feu pour partir retrouver sa Mère. Ses pas sont lents, son souffle est court, son cœur lui semble lourd et pourtant, elle parvient à se mouvoir supportée par les bras de ses Soeurs. Tisanes et de quoi grignoter s’offrent à elle. La jeune louve se contente de suivre le mouvement, se laissant dorloter, porter par ces êtres de confiance. Plus l’ombre d’une question ne vient ternir son esprit. Son Cheminement lui a permis de visualiser l’Entre-Deux et Nina sait très exactement où se trouve sa place désormais. Elle sait également que Sobek n’est pas l’ennemi auquel elle s'attendait. Ses Sœurs lui ont permis d’extirper du néant les réponses à ses plus gros tourments et bien qu’elle reste méfiante à l’encontre des vampires, elle sait désormais qui lui fait face.

Au sein de la demeure des Knywett c’est face au regard de la Mère-Muette, ne cessant de pleurer à chaudes larmes, que l’enfant prodige progresse. La suite des évènements est annoncée à Nina par l’une de ses consœurs. La rouquine se porte au milieu de l’assemblée, aux côtés de Nina, prenant la parole :
« Mes Chères Sœurs ! »

Sa voix est un véritable don de la nature, accaparant l’attention de tout le monde. Elle marque une pause, le silence vient happer l’atmosphère tandis qu’elle croise de façon quasi-solennel ses mains devant elle. S’adressant individuellement à chacune d'entre-elles, elle esquisse un sourire :
« Merci. Merci pour votre bienveillance, votre aide pour ramener notre Sœur qui s’ignorait jusque alors à la vie. »

Elle porte un regard emplit de douceur vers Nina avant de reporter son attention sur les femmes qui lui font face :
« Comme vous le savez le pendentif s’est échoué au sein de son buste. Nous n’expliquons pas cette raison sachant que l’agate noire a été détenue dans son entièreté au fil des siècles. Certes par plusieurs élues, à différentes périodes de nos vies mais ne s'est jamais retrouvée scindée en deux comme elle l'est aujourd'hui. »

Entre ses doigts se tient un mélange houleux qu’elle porte entre ses lèvres. La rouquine aspire, tire dessus avant de relever le visage pour laisser la fumée baigner le haut de la pièce, filtrant au travers de ses lèvres, reprenant :
« Un changement va s'opérer. Où, quand, avec qui, nous n'avons pas trouvé la réponse au fil de nos cheminements. Nous présumons qu'il s'agit d'un évènement important pour nos terres et que Nina sera embrigadée dans cette aventure. Je vous invite d’ores et déjà à communiquer à Nina toutes les pistes que vous avez eu lors du dernier cheminement que nous avons mené. Carnets, parchemins, communiquez-lui toutes vos pensées, tous vos écrits, afin qu’elle puisse se mettre en quête de la seconde partie du pendentif et bénéficier ainsi de ses pleins pouvoirs. »

A nouveau le mélange se porte à ses lèvres et un profond soupir de contentement s’extirpe de sa bouche. Se tournant d’un quart, elle vient se saisir de sa main libre d’une coupelle de vin qu’elle brandit face à ses Sœurs, lançant :
« A Nina ! Festoyons une dernière fois avant le grand départ ! »

Les coupes se remplissent, s’entrechoquent. La fumée vient emplir l’atmosphère de l’humble demeure familiale. Les rires prennent place, délaissant les murmures inquiets. La Vie reprend le dessus sur la Mort, noyant tout semblant de morbidité au sein de la maisonnée.

… Rester debout mais à quel prix, sacrifier son instinct et ses envies …


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