Le Monde de Dùralas
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Bonjour Invité, et bonne visite sur Dùralas ! Nous sommes actuellement en l'An 811 du Ve Âge. Bienvenue à notre dernier membre : Samy Le Monde de Dùralas a précisément 4055 jours ! Contribuez en aidant et en faisant part de vos idées pour le forum ici Dùralas, le Ven 6 Déc 2024 - 5:44 La Spécialisation de classe s'obtient à Wystéria. Pour être à l’affût des dernières nouveautés, c'est ici qu'il faut aller ! |
| | L'élaphaure et la probotyre [PV Dame Ara] | |
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AshaishaDruidesse
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| Sujet: L'élaphaure et la probotyre [PV Dame Ara] Ven 17 Mai 2024 - 19:45 | | | L’élaphaure et la probotyrePV. Dame Ara Voilà quelques temps maintenant que la jeune élaphaure avait quitté la forêt de sapins. C’est avec une immense crainte, mais aussi un brin de curiosité, que l’hybride avait pris la route de l’est, après avoir fait ses bagages. Avec les conseils de son père d’adoption en tête, la jeune femme avait préparé des provisions pour plusieurs semaines, mais aussi des vêtements d’hiver, malgré la douceur du printemps qui régner dans les bois. Après tout, n’y avait-il pas de grands froids, selon les dires de Sipi, aux sommets de ses pics rocailleux ? La pleine lune étant pour ce soir-là, elle décida de quitter au matin suivant, lui permettant de voir Kawisenta avant son départ, histoire de se rassurer un peu. Et qui sait, peut-être son amie féline la suivrait dans sa quête ?
Il n’en fut rien, le puma ayant comme toujours disparu une fois le soleil levé. Résolue malgré ses appréhensions, Ashaisha quitta ce qu'elle connaissait, sa maison, sa forêt, pour retrouver ce minotaure si cher qui l’avait élevée. Si l’hybride ne trouvait aucune piste en montagne, rien ne l’empêchait non plus de revenir et tenter un nouvel endroit plus tard. Les premières montagnes, ressemblant d’abord à des collines, étaient encore couvertes d’arbres et de végétation, la rassurant assez pour poursuivre sa route. Tout cela lui procurait un sentiment de sécurité, lui permettant de se cacher encore des prédateurs. Mais plus ses sabots avançaient, et plus ceux-ci quittèrent la douceur de la terre forestière pour le sol rocailleux des Baldors. La forêt s’éclaircissait. Son envie de rebrousser chemin était grande, mais sa première nuit sous un ciel étoilé d’une grande beauté lui ôta tout de suite cette idée. Dans l’immensité des montagnes plutôt que dans une simple clairière lui permettait d’admirer ce chef-d’œuvre offert par Magnésie, lui donnant le courage de poursuivre.
Son chemin avait fini par croiser la route principale environ une semaine et demie après son départ. Il fallait dire que des sabots de cerf n'étaient pas l’idéal dans les pentes et la rocaille des montagnes. Mais, encore craintive, la biche décidait plutôt de suivre ce chemin à distance, tout en le gardant en vue à contrebas. C'est ainsi que l’élaphaure tomba sur la première ville qu’elle voyait de ses yeux, creusée à même la montagne : BaldorHeim. Sipi lui avait enseigné les grandes villes de ce monde, point important si un jour la jeune femme quittait les bois. Et bien, voilà qui était chose faite. Il ne lui restait qu’à gagner le courage d’aller en ville pour chercher des indices sur son père minotaure. Mais pas maintenant. Il lui fallait d’abord se reposer un peu après tout ce temps de voyage.
Repérant un terrain plat en retrait du chemin, Ashaisha y grimpa. Utilisant le peu de bois qui lui restait, l’hybride se fit un petit feu et commença à se préparer un thé apaisant afin de bien dormir. Regardant ses réserves, elle songea à une façon de les remplir. Bien sûr, elle avait pris la petite bourse que possédait Sipi avec les maigres économies qu’il possédait en cas d’urgence. Mais voilà, pour les dépenser, il lui fallait entrer en ville … et ça, ce n’était pas gagné d’avance. L’élaphaure en était là dans ses réflexions, lorsqu’un bruit de caillou tombant d’elle ne savait où lui fit dresser la tête, puis le corps prêt à déguerpir, apeurée. Ses oreilles et ses yeux cherchait nerveusement l’origine du son, se demandant s’il y avait un prédateur ou non. |
| | | Dame AraParangon de Bienveillance
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| Sujet: Re: L'élaphaure et la probotyre [PV Dame Ara] Sam 29 Juin 2024 - 16:12 | | | Les ruelles de BaldorHeim regorgent de l'activité vibrante qui me rappelle combien cette ville est un carrefour vital des montagnes de l'Est. Mes pas, lourds mais mesurés, résonnent doucement sur les pavés alors que je me faufile parmi les étals et les boutiques. Gralvoc, mon fidèle golem de pierre, suit derrière moi, portant avec une aisance étonnante les nombreux achats de la journée.
J'ai déjà récupéré les herbes et les plantes pour notre village. Les racines de sang-de-dragon seront parfaites pour les potions de guérison, et les feuilles de caldris apporteront ce goût délicieusement sucré que les petits du clan apprécient tant. Les tissus que j'ai choisis pour les nouveaux nés sont doux comme le duvet d'un cygne, aux couleurs apaisantes de la lavande et de l'aube dorée.
En quittant la boutique de l'herboriste, je me dirige vers la librairie, une oasis de savoirs anciens et de secrets magiques. Le libraire, un vieil homme aux lunettes à triple foyer, me salue d'un sourire complice. Je lui demande :
« Avez-vous reçu le tome de chirurgie que j'avais commandé pour mon amie Ayotundé ? Elle apprend la magie de guérison auprès de notre chamane, et ce livre lui serait d'une grande aide. »
Il me tend un volume relié de cuir, gravé de runes anciennes. « Ah, ce livre est un trésor. Votre amie sera entre de bonnes mains. » Je hoche la tête, ravie de cette trouvaille. Je n'oublie pas non plus Taika, mon ami Sphénia, pour qui j'ai déniché un manuscrit rare sur la magie du vent. Il y a longtemps que je ne l'avais pas vu aussi excité que lorsqu'il évoque les courants aériens et leur puissance mystique.
Mon dernier arrêt est chez le calligraphe, où je me procure l'encre noire, épaisse et fluide comme la nuit, nécessaire pour nos parchemins. Je lui dis, en souriant :
« Cette encre-là est parfaite. Nous avons tant de choses à consigner, et elle doit résister au temps. »
Le ciel commence à se teinter d'or et de pourpre lorsque nous quittons BaldorHeim. Je contemple un instant les cimes des montagnes de Baldor, si majestueuses, avant de me tourner vers Gralvoc. « Allons-y, Gralvoc. Nous emprunterons le chemin du haut aujourd'hui. Il est moins fréquenté, mais plus tranquille. »
Nos pas s'enfoncent dans le sentier rocailleux, le paysage se déployant en vastes panoramas d'un vert profond, parsemés de touffes de bruyères violettes. La nature, ici, est notre alliée. Chaque brise porte les murmures des anciens, chaque pierre a une histoire.
Soudain, un bruit sec résonne. Une pierre, grosse comme ma main, dégringole la pente abrupte après un coup de pied malencontreux de Gralvoc. Je m'arrête, tendant l'oreille. En contrebas, une créature semble s'agiter. Je me penche et aperçois un camp de fortune, fait de branchages et de peaux, à moitié enseveli sous les pierres déplacées.
Je lève la voix pour apaiser l'inquiétude de l'être en contrebas : « Ne craignez rien ! Je suis Dame Ara du clan Kelah. Nous n'avons pas l'intention de vous faire du mal. Je vais descendre pour m'excuser. Attendez-moi là, je reviens d'ici peu. »
Le regard perplexe de la créature me fixe un instant, mais elle semble se détendre légèrement. Je soupire, consciente que ma stature imposante peut être intimidante. Il me faut trouver un chemin sûr pour descendre sans provoquer davantage de dégâts.
Le sentier d'en bas est plus sinueux, mais aussi plus stable. Je guide Gralvoc, ses pas lourds ébranlant légèrement le sol, mais il est prudent, veillant à ne pas causer plus de trouble. En chemin, je parle doucement à Gralvoc, comme pour me rassurer moi-même autant que lui.
« Nous devons toujours être attentifs à notre environnement, Gralvoc. Même une petite pierre peut avoir de grandes conséquences. Cette créature en bas a sûrement travaillé dur pour installer son camp. J'espère qu'elle comprendra notre maladresse. »
Les minutes passent tandis que nous descendons lentement. Chaque pas nous rapproche du campement improvisé. Mon esprit s'agite de pensées : qui pourrait bien vivre ici, si loin de BaldorHeim et des routes fréquentées ? Un voyageur égaré ? Un ermite en quête de solitude ?
Nous atteignons enfin le bas du sentier. Le camp est maintenant visible dans toute sa précarité. Des branches brisées et des pierres éparpillées témoignent de notre intrusion. Je m'approche doucement, les mains levées en signe de paix.
« Je suis vraiment désolée pour cela. Mon ami Gralvoc et moi ne souhaitions en aucun cas perturber votre campement. Nous ne faisions que passer. Puis-je vous aider à réparer ce qui a été endommagé ? »
Je m'agenouille, offrant ma main en signe de paix et d'assistance, prête à montrer que, malgré ma taille imposante et mon apparence de guerrière, mon cœur est toujours guidé par l'amour et la compassion.
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| | | AshaishaDruidesse
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| Sujet: Re: L'élaphaure et la probotyre [PV Dame Ara] Jeu 4 Juil 2024 - 5:21 | | | L’élaphaure et la probotyrePV. Dame Ara - Ne craignez rien ! Je suis Dame Ara du clan Kelah. Nous n'avons pas l'intention de vous faire du mal. Je vais descendre pour m'excuser. Attendez-moi là, je reviens d'ici peu.
Mais trop tard, l’hybride avait déjà déguerpi derrière un rocher non loin, ne laissant que sa tête apparaître de temps à autre, observant l’éléphante s’approcher avec son compagnon rocailleux. Il fallait dire que la vision d’une probotyre et d’un immense golem avait de quoi donner des frissons pour une personne qui avait peur de quasiment tout. De plus, la rocaille tombée sur son campement avait été une raison de plus de s’éloigner sur le coup. Le feu s’était presque éteint sur le coup, mais avait tenu bon. Par contre, il lui faudrait dégager l’amas de fourrure sur lequel l’élaphaure se prélassait pour dormir, puisque plusieurs gros cailloux avaient atterri dessus.
Ce n’est que lorsque que l’autre hybride fut près d’elle et lui tendit la main qu’Ashaisha sortit de sa “cachette”, remarquant au passage est plus grande d’une bonne vingtaine de centimètres que la probotyre. L’élaphaure refuse tout de même sa main poliment de la tête, trop timide pour la serrer.
- Je suis vraiment désolée pour cela. Mon ami Gralvoc et moi ne souhaitions en aucun cas perturber votre campement. Nous ne faisions que passer. Puis-je vous aider à réparer ce qui a été endommagé ?
Le regard lunaire de la jeune femme se pose tour à tour sur les deux individu, avant de prendre la parole d’une voix mêlant crainte et soulagement.
- Je … Je m’appelle Ashaisha. Ashaisha Matoaka. Ce n'est rien sinon. Des accidents, il en arrive tous les jours. Heureusement, il n’y a pas de blessé, c’est l’important. Je ne dirais pas non pour dégager les cailloux de mon lit par contre, je ne crois pas avoir la force de tout enlever moi-même.
Malgré sa taille, il était vrai que les bras de l’élaphaure étaient loin d’être aussi musclés que ceux de la probotyre. Elle espérait simplement que son nom, loin d’être le classique chez les cervidés, puisqu’étant un nom minotaure, ne serait pas trop difficile à prononcer pour la nouvelle arrivante. Et que celle-ci et son golem soient gentils, bien sûr. De prime abords, ils semblaient l’être, mais pouvait-on simplement se fier à une première impression ? |
| | | Dame AraParangon de Bienveillance
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| Sujet: Re: L'élaphaure et la probotyre [PV Dame Ara] Sam 13 Juil 2024 - 8:18 | | | Je m'agenouille doucement, offrant ma main à la créature devant moi. Ses yeux, remplis de méfiance et de curiosité, m'observent attentivement. Elle est aussi grande que moi, si l'on considère ses bois majestueux qui s'élèvent au-dessus de sa tête. Une élaphaure. Je suis surprise et enchantée de rencontrer une telle créature, d'autant plus qu'elles vivent généralement en clan et évitent le contact avec les autres groupes.
Un sourire se dessine sur mes lèvres alors que je me redresse, mes yeux scrutant les dégâts causés. « Enchantée de te rencontrer, Ashaisha. Je suis Dame Ara du clan Kelah. Laisse-nous t'aider à remettre de l'ordre ici. Gralvoc, pourrais-tu enlever ces rochers qui sont tombés sur les peaux de bêtes ? »
Gralvoc acquiesce silencieusement, déposant soigneusement les nombreux sacs d'achats sur le sol avant de s'atteler à la tâche. Ses mouvements sont précis et puissants, dégageant rapidement les pierres lourdes et les écartant du campement. Pendant ce temps, je scrute les alentours, cherchant du bois pour réparer l'abri de l'élaphaure.
« Je vais chercher du bois mort pour aider à réparer ton abri. Je connais l'importance sacrée et mystique des arbres pour votre peuple, et je ne voudrais pas les perturber inutilement. » Je m'éloigne légèrement, fouillant parmi les sous-bois pour trouver des branches mortes et des morceaux de bois tombés naturellement.
Les oiseaux chantent au-dessus de moi, leurs mélodies douces apportant une certaine sérénité à l'atmosphère. Je ramasse une bonne quantité de bois, puis retourne vers le camp d'Ashaisha. Gralvoc a presque terminé de dégager les rochers, son efficacité est toujours impressionnante.
Je commence à disposer les morceaux de bois pour reconstruire une partie de l'abri d'Ashaisha, travaillant avec soin pour ne pas endommager davantage les structures existantes. « Cela devrait suffire pour renforcer ton abri pour la nuit. Nous pourrons peut-être trouver d'autres matériaux demain, si tu le souhaites. »
Je fais une pause, essuyant la sueur de mon front, et j'observe Ashaisha avec intérêt. « Dis-moi, que fais-tu de l'autre côté de BaldorHeim ? Est-ce que tu cherches à entrer dans la ville, ou surveilles-tu les Nains ? »
Sa présence ici m'intrigue. Les élaphaures ne s'aventurent généralement pas si près des habitations des autres races, préférant la sécurité de leurs propres terres forestières. La curiosité me pousse à en savoir plus sur les raisons qui l'ont amenée ici, seule, si loin de son clan.
« Les Nains peuvent être méfiants envers les étrangers, surtout ceux qui ne partagent pas leurs coutumes. Si tu as besoin d'aide ou de conseils pour interagir avec eux, je pourrai peut-être te donner quelques indications. »
Je continue d'arranger le bois, jetant des coups d'œil à Ashaisha pour voir sa réaction. Sa réponse pourrait révéler des informations importantes sur sa mission ou ses intentions. Mon esprit s'emplit de questions, chaque nouvelle pièce du puzzle ajoutant à la complexité de cette rencontre inattendue.
Le vent murmure à travers les branches, comme pour rappeler la connexion sacrée entre toutes les créatures de Dùralas. J'espère que cette rencontre fortuite avec Ashaisha sera le début d'une nouvelle amitié, ou au moins, d'une compréhension mutuelle. Tandis que je termine de sécuriser l'abri, je ne peux m'empêcher de continuer à questionner Ashaisha, désireuse de comprendre ce qui l'a poussée à quitter la sécurité de sa forêt pour se retrouver ici, dans ces montagnes austères.
« Alors, Ashaisha, qu'est-ce qui t'amène réellement ici ? Y a-t-il quelque chose que tu cherches spécifiquement ou une mission particulière que tu dois accomplir ? »
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| | | AshaishaDruidesse
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| Sujet: Re: L'élaphaure et la probotyre [PV Dame Ara] Mer 7 Aoû 2024 - 5:24 | | | L’élaphaure et la probotyrePV. Dame Ara - Je vais chercher du bois mort pour aider à réparer ton abri. Je connais l'importance sacrée et mystique des arbres pour votre peuple, et je ne voudrais pas les perturber inutilement.
- Je …
Mais pas le temps de lui expliquer que la probotyre s’éloignait déjà, tandis que son golem dégageait son lit. Que faire ? En vérité, hormis attendre, la jeune biche ne savait trop quoi penser de la situation. Oh et puis, pourquoi ne pas lui offrir une tasse de thé pour la remercier de son coup de main ? Est-ce que cette probotyre aimait le thé, premièrement ? S’il y avait bien une leçon que Sipi lui avait inculquée, c’était de toujours offrir un cadeau, même bénin, à ceux qui accordaient leur aide.
L’éléphante revenait déjà d’ailleurs, s'attelant rapidement à réparer son abri temporaire, travaillant avec soin.
- Cela devrait suffire pour renforcer ton abri pour la nuit. Nous pourrons peut-être trouver d'autres matériaux demain, si tu le souhaites.
- Ce ne sera pas nécessaire, je ne compte pas passer plus d’une nuit ici, mais merci de l'offre.
L’éléphante s’arrête alors. Était-ce pour une simple pose, ou parce qu’elle avait terminé ? Allez savoir. Mais la probotyre semblait la regarder avec intérêt.
- Dis-moi, que fais-tu de l'autre côté de BaldorHeim ? Est-ce que tu cherches à entrer dans la ville, ou surveilles-tu les Nains ?
L’hybride ne répond pas sur le coup. Les Nains ? Quelle race était-ce, déjà ? Sipi lui avait bien sur donner des leçons d’anatomies sur la plupart des races connues de Dùralas, mais voilà, la jeune femme n’avait pas retenu les noms de chacune d’elle, bien que la biologie était son domaine. "C’est ceux aux oreilles pointues ou les tout petits ? Ou bien ceux à la peau verte, peut-être ?" Devait-elle mentionner ce détail d’ailleurs ? Oh et puis, pourquoi pas, comme ça, sans doute la jeune biche retiendrait le nom cette fois.
- Les Nains peuvent être méfiants envers les étrangers, surtout ceux qui ne partagent pas leurs coutumes. Si tu as besoin d'aide ou de conseils pour interagir avec eux, je pourrai peut-être te donner quelques indications.
- Pour être tout à fait franche, je ne saurais dire ce qu’est un nain. Certes, comme je suis guérisseuse, papa m’a enseigné l’anatomie de la plupart des races lorsque je n’étais qu’une petite taurillon, mais j’ai toujours eu une mauvaise mémoire sur les noms. Alors, il est évident que je ne peux refuser votre offre d’aide, ma grande timidité ne m’aidant pas non plus. Vous l’avez sans équivoque remarquer de toute manière à votre arrivé : je préfère de loin fuir et observer plutôt que d’affronter directement une nouvelle rencontre.
L’éléphante poursuivait les réparations, semblant tout de même à l’écoute de sa réponse, du point de vue de la jeune élaphaure. Ashaisha se doutait bien que la probotyre finirait bien par lui demander ce qu’elle faisait VRAIMENT par ici, mais de toute façon, à quoi bon le cacher ? Si elle ne posait pas la question sur Sipi, comment la biche pourrait le retrouver ? Il lui fallait vaincre cette timidité énoncée, la situation l’exigeait. Et puis, son père adoptif ne serait-il pas fière d’elle si enfin la jeune femme arrivait à s’ouvrir au monde extérieur ? Mais voilà, tout ça lui donnait plutôt envie de battre en retraite, mais ne pouvant plus vraiment en raison de la noirceur semi-présente, mieux valait attendre au matin. Au lieu de cela, voilà qu’Ashaisha se replia plutôt sur elle-même, à sa façon, vu son apparence quadrupède.
La Dame Ara avait d’ailleurs terminé apportant avec cette action à une nouvelle phase de questionnement.
- Alors, Ashaisha, qu'est-ce qui t'amène réellement ici ? Y a-t-il quelque chose que tu cherches spécifiquement ou une mission particulière que tu dois accomplir ?
Et voilà, comme elle s’y attendait. Ne pouvant se retenir plus longtemps, l’élaphaure versa quelques larmes, avant d’enfouir son visage dans ses mains. Il lui fallut quelques minutes pour reprendre contenance, avant de répondre, d’une voix brisée.
- Et bien, en vérité, Sipi, mon père, a disparu il y a quelques semaines, presque un mois même. Nous vivions juste nous deux, en paix, dans la forêt de sapins. Mais du jour au lendemain, il n’était plus là. J’étais parti dans les bois pour faire mes tâches et à mon retour, il n’était plus là. Je l’ai attendu longtemps, passant même mon anniversaire toute seule pour la première fois dont je me souvienne. Alors, malgré mes craintes, je suis parti de la maison pour tenter de le retrouver.
À tout hasard, vous ne l’auriez pas vu ? C’est un grand minotaure, d’environ deux mètres et demi, sans doute un peu moins, aux yeux marrons. Il est guérisseur et s’appelle Sipi Yuma. Il est originaire des clans nomades des Plaines d’Aràn, mais je ne saurais vous dire lequel, puisque j’ai oublié.
Ashaisha misait gros en dévoilant son problème et espérait sincèrement que cette autre hybride pourrait lui venir en aide. |
| | | Dame AraParangon de Bienveillance
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| Sujet: Re: L'élaphaure et la probotyre [PV Dame Ara] Dim 18 Aoû 2024 - 9:26 | | | Lorsque Ashaisha refuse mon offre d'aide pour réparer son abri, je sens une pointe de détermination dans sa voix. Elle ne compte pas passer plus d'une nuit ici, me dit-elle, et je respecte son choix.
« Très bien, Ashaisha. Si vous êtes certaine de ne rester qu'une nuit, alors je comprends. Mais sachez que l'offre tient toujours si vous changez d'avis. Je suis ici pour aider. »
Alors qu'elle parle des Nains, son hésitation et sa timidité se dévoilent encore davantage. J'écoute avec attention, mon cœur se serrant légèrement à l'idée que cette jeune élaphaure puisse se sentir si seule et vulnérable face à un monde qu'elle connaît si peu.
« Les Nains peuvent être impressionnants au premier abord, je vous l'accorde. Ils vivent exclusivement dans les montagnes, creusant d'immenses galeries sous terre. Ils sont réputés pour leur habileté à manipuler les métaux et leurs compétences technologiques. Et, bien sûr, ils sont très fiers, peut-être un peu trop parfois. Leur taille modeste cache une force redoutable, donc il vaut mieux éviter toute remarque sur leur stature. Mais ce qui est encore plus sacré pour eux, c'est leur barbe. Pour un Nain, sa barbe représente son honneur. La raser serait l'offense suprême. Quant aux femmes naines, c'est la longueur de leurs cheveux qui tient cette même valeur. Donc, si vous devez les rencontrer, soyez prudente, et surtout respectueuse. »
Je lui souris, espérant que mes explications lui soient utiles. Mais je vois bien que ses pensées sont ailleurs. Et lorsqu'elle commence à parler de son père disparu, je sens immédiatement le changement dans son ton. Mon instinct maternel se réveille en moi alors qu'elle décrit la disparition de Sipi, ce Minotaure qui semble avoir été un père pour elle. Je l'écoute attentivement, chaque mot résonnant en moi avec une profondeur que je ne peux ignorer.
Quand Ashaisha me demande si j'ai vu son père, je sens la détresse monter en elle, et en voyant les larmes couler le long de ses joues, mon cœur se serre. Je n'ai pas vu de Minotaure correspondant à la description qu'elle me donne, et je me garde bien de lui dire que les Minotaures sont parfois chassés pour leur cuir, une pensée trop cruelle pour une jeune créature déjà si accablée.
Je m'approche doucement, posant une main apaisante sur son épaule. « Ashaisha, je suis désolée, mais je n'ai pas croisé de Minotaure répondant au nom de Sipi Yuma. Cependant, vous n'êtes plus seule dans cette quête. Je suis là pour vous aider. Ensemble, nous pourrions partir à sa recherche. Nous pourrions commencer par interroger les voyageurs de BaldorHeim, ou même parler aux Nains. Ils ont des réseaux d'information très étendus, et il se peut qu'ils aient entendu parler d'un Minotaure récemment arrivé dans la région. »
Je laisse un instant passer, cherchant à capter son regard pour qu'elle sente ma sincérité. « Ou, si vous préférez, nous pourrions retourner dans la forêt de sapins et chercher des indices là-bas. Parfois, ce sont les petits détails qui peuvent mener à de grandes découvertes. Quoi qu'il en soit, je ne vous laisserai pas affronter cela seule. »
Je vois une lueur d'espoir naître dans ses yeux, mais aussi beaucoup de fatigue. Elle a dû traverser tant d'épreuves pour en arriver ici. Mon esprit maternel me dicte de prendre soin d'elle avant tout, de lui offrir un moment de répit, une pause dans cette quête désespérée.
Sans attendre une réponse, je fouille dans l'un des sacs que Gralvoc a déposés et en sors les poivrons des grottes farcis que j'avais achetés à BaldorHeim. « Avant que nous ne prenions une décision, je pense que vous devriez manger un peu. J'ai acheté ces poivrons farcis dans une petite échoppe de la ville. C'est une recette végétale, simple mais délicieuse. Les poivrons sont remplis de riz sauvage, de champignons des cavernes et d'herbes aromatiques. Cela vous redonnera des forces. »
Je sers les poivrons à Ashaisha, avec la chaleur et la douceur que je réserve habituellement à ma propre famille. « Mangez, Ashaisha. Rien ne se fait bien le ventre vide, et je veux m'assurer que vous êtes en pleine forme pour ce qui nous attend. »
Je m'installe à côté d'elle, lui offrant mon soutien silencieux mais constant, prête à l'aider à chaque étape de cette nouvelle aventure qui nous lie désormais.
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| Sujet: Re: L'élaphaure et la probotyre [PV Dame Ara] Dim 13 Oct 2024 - 23:13 | | | L’élaphaure et la probotyrePV. Dame Ara - Très bien, Ashaisha. Si vous êtes certaine de ne rester qu'une nuit, alors je comprends. Mais sachez que l'offre tient toujours si vous changez d'avis. Je suis ici pour aider.
La biche n'avait que hocher la tête, trop timide pour en dire plus. Elle avait bien sûr noté dans un coin de sa tête ce que la probotyre lui révéla sur les nains, espérant cette fois ne pas oublier. Mais le sujet de son père fut bien sûr le plus important. La dame éléphant lui posa une main sur l’épaule avant de poursuivre. Ce simple geste donna une drôle de sensation à l’élaphaure, elle qui n’avait jamais connu d’amour maternelle. D’une certaine façon, l’adolescente sentait que c’était plaisant et apaisant à la fois, ce qui commença à la calmer.
- Ashaisha, je suis désolée, mais je n'ai pas croisé de Minotaure répondant au nom de Sipi Yuma. Cependant, vous n'êtes plus seule dans cette quête. Je suis là pour vous aider. Ensemble, nous pourrions partir à sa recherche. Nous pourrions commencer par interroger les voyageurs de BaldorHeim, ou même parler aux Nains. Ils ont des réseaux d'information très étendus, et il se peut qu'ils aient entendu parler d'un Minotaure récemment arrivé dans la région.
L’hybride ne savait trop que penser de cette offre. Décidément, elle s’était attendu à tout sauf à cela. Son père lui avait déjà dit d’être prudente avec les inconnus qui paraissaient TROP gentils. Mais était-ce le cas de cette dame ?
- Ou, si vous préférez, nous pourrions retourner dans la forêt de sapins et chercher des indices là-bas. Parfois, ce sont les petits détails qui peuvent mener à de grandes découvertes. Quoi qu'il en soit, je ne vous laisserai pas affronter cela seule.
Une lueur d’espoir naît dans ses yeux malgré ses craintes. Et si, effectivement, un détail lui avait échappé durant ses recherches ? Certes, leur maison était petite, mais il n’y avait aucunes traces prouvant qu’il était dans la maison au moment de sa disparition. Sipi était peut être sortit pour quelque chose avant et Ashaisha, trop préoccupée par la situation, n’avait simplement pas bien chercher. Mais alors que la biche blanche allait répondre, Ara fouilla dans les sacs de l’être de pierres et lui tendit de la nourriture qui ne lui disait rien.
- Avant que nous ne prenions une décision, je pense que vous devriez manger un peu. J'ai acheté ces poivrons farcis dans une petite échoppe de la ville. C'est une recette végétale, simple mais délicieuse. Les poivrons sont remplis de riz sauvage, de champignons des cavernes et d'herbes aromatiques. Cela vous redonnera des forces.
Voilà bien plusieurs ingrédients que l’hybride ne connaissait pas. Mais l’odeur était alléchante, et sa curiosité et sa volonté d’apprendre étaient si présentes qu’elle ne pouvait pas refuser cette offre. Tandis que la probotyre servait les poivrons, Ashaisha en profita pour sortir un pain et des noix de son sac afin d’accompagner le repas. Et alors qu’Ara l’invitait à manger, l’élaphaure lui tandis une part de la nourriture qu’elle-même avait sortit.
- Tenez, c’est de la bannique faite avec du maïs, ainsi que des noix. Papa m’a toujours dit qu’il ne fallait pas manger qu’une seule chose pendant les repas pour rester en bonne santé, et puisque vous partagez, j’aimerais le faire également.
Les deux hybrides étaient désormais assises côte à côte, l’une s’appaisant peu à peu et l’autre offrant un soutien silencieux, mais au combien apprécié par la guérisseuse. Ashaisha commença à manger, savourant lentement les saveurs exquises du poivron farci. Il était évident maintenant qu’il lui faudrait apprendre cette recette. Mais les ingrédients des cavernes seraient sans doute complexes à trouver. Peut-être cela lui donnerait enfin une raison de vaincre sa timidité et de s’ouvrir au monde comme son père le souhaite depuis longtemps ?
- Je ne sais pas s’il y a d'autres choses à trouver dans la forêt de sapin. C’est justement parce que je n’ai rien vu de spécial que j’ai osé sortir des bois pour la première fois. Certes, papa partait parfois quelques jours pour aller en ville chercher des vivres qu’on ne peut pas faire pousser nous même pour préserver la forêt, ou bien lorsque des soins étaient requis quelque part, mais il me laissait toujours une note si je n’étais pas à la maison au moment de son départ. Mais là, rien du tout. Pas de note, mais aussi pas de trace de lutte dans la maison. Mais avec le temps, il est vrai que je n’ai pas regardé à l’extérieur plus qu’il ne le faut. Et avec la fonte des neiges à ce moment-là, je ne crois pas qu’il sera possible d’en trouver.
Alors, je me dis qu’il serait préférable de commencer par ici. Après tout, je suis déjà là, et avoir un coup de main, c’est toujours agréable.
L’hybride avait terminé sa phrase avec un sourire timide. Malgré ses craintes, le courant semblait bien passer entre l’éléphante et la biche. Au final, peut-être qu’elle venait de se trouver enfin une amie ? Seul le temps le lui dirait.
Ashaisha s'exprime en #A76726 |
| | | Dame AraParangon de Bienveillance
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| Sujet: Re: L'élaphaure et la probotyre [PV Dame Ara] Dim 27 Oct 2024 - 14:24 | | | Ashaisha me tend avec un sourire timide un morceau de bannique fait de maïs et de noix. Je reconnais dans ce geste la générosité et la douceur qui émanent de cette jeune élaphaure, et mon cœur se réchauffe à cette marque de partage. Sa phrase, empreinte de sagesse simple et de bon sens, me fait sourire.
« Ton père a bien raison, Ashaisha. Un repas équilibré, c’est la clef de la santé. Et puis, je trouve toujours que la nourriture partagée a une saveur bien plus douce et réconfortante. Je te remercie pour ta bannique, c’est un honneur de goûter ce que ton père t’a appris à préparer. »
Je prends une bouchée, appréciant le goût doux et légèrement sucré du maïs qui s’accorde à merveille avec la texture croquante des noix. Il y a dans ces saveurs quelque chose de chaleureux, presque familial, qui me rappelle le foyer. Pendant un moment, nous mangeons ensemble en silence, savourant chacun notre part, comme deux compagnes réunies par un étrange destin.
Lorsque Ashaisha m'explique les circonstances du départ de son père et les doutes qui la taraudent, je ressens la profondeur de sa solitude. Ses mots sont clairs, mais ils laissent transparaître une inquiétude muette, une absence de certitude qui rend sa quête d'autant plus difficile. Il n’y a eu ni note ni signe de lutte. Cela doit être terriblement frustrant pour elle de n'avoir aucune piste à suivre.
Je pose doucement ma main sur son bras, la regardant avec une tendresse sincère.
« Ne t’en fais pas, Ashaisha. Une absence aussi soudaine mérite d’être éclaircie, et je suis là pour te soutenir dans cette recherche. Après avoir fini ce repas, nous pourrons aller voir les éclaireurs de BaldorHeim. Ils sont très observateurs et parcourent souvent les environs. Si ton père est passé par là, ils auront peut-être laissé une note à son sujet dans leur livre des consignes. Nous aurons au moins une piste, un fil à tirer pour comprendre ce qui s'est passé. »
Je ressens la tension s’apaiser légèrement en elle à cette perspective, comme si l’idée d’avoir un allié dans cette épreuve lui permettait de reprendre espoir. De tout cœur, je souhaite l’aider à retrouver son père, ne serait-ce que pour lui rendre ce sourire paisible qui semble l’avoir quitté depuis trop longtemps.
Nous terminons de manger, chacune partageant les saveurs de l’autre. Gralvoc, notre fidèle compagnon, s’est assis à nos côtés, observant la scène sans dire un mot, mais avec cette présence rassurante qui nous rappelle que nous ne sommes pas seules. Lorsque nous avons fini, je me lève, le cœur plein de détermination.
« Allons-y, Ashaisha. Le poste d’éclaireurs n’est pas très loin, à une heure de marche à peine. Nous prendrons le temps d’étudier leur livre des consignes, ils y consignent chaque fait notable observé lors de leurs rondes. Avec un peu de chance, cela nous donnera des informations précieuses. »
Elle acquiesce, et ensemble, nous nous mettons en route. Gralvoc récupère nos affaires et prend la tête, sa démarche est solide et résolue. Le soleil commence à décliner doucement, étirant nos ombres sur le sol tandis que nous progressons dans la forêt. Les sapins, hauts et fiers, nous entourent de leurs branches vert sombre, et le vent frais caresse nos visages. Ce lieu pourrait sembler austère pour certains, mais il a une noblesse et une tranquillité qui me rappellent pourquoi tant de créatures comme Ashaisha choisissent d’y vivre.
Je remarque qu’Ashaisha est plus détendue en marchant parmi ces arbres familiers. Elle m’a confié que c’était la première fois qu’elle osait sortir de cette forêt pour s’aventurer au-delà, et je réalise combien ce voyage a dû lui coûter en courage. Marcher à ses côtés me semble presque naturel, comme si nos chemins étaient destinés à se croiser. Son inquiétude pour son père me touche profondément, et chaque pas que je fais à ses côtés est guidé par cette volonté de lui apporter le soutien dont elle a besoin.
Au bout de quelques minutes, je l’encourage d’une voix douce. « Tu es courageuse, Ashaisha. Beaucoup auraient renoncé face à l’inconnu, mais toi, tu as trouvé la force d’avancer. Peu importe combien de temps il nous faudra, je serai là pour t’aider. »
La forêt semble nous observer en silence, chaque arbre murmurant une promesse de soutien à cette jeune élaphaure en quête de réponses. Après un moment, nous apercevons les premiers signes du poste d’éclaireurs, une petite clairière entourée de sapins où se tient une simple bâtisse en pierre grise. Gralvoc nous précède pour annoncer notre arrivée aux éclaireurs, qui, je l’espère, auront des informations à nous fournir.
Nous nous approchons du poste, mes pensées déjà tournées vers la prochaine étape. Je suis prête à remuer ciel et terre pour aider Ashaisha, car chaque être en quête de vérité mérite de trouver des réponses, et je sais qu’avec de la persévérance, nous finirons par retrouver des traces de son père, d’une manière ou d’une autre.
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