Qui c'est que t'es en vrai?
Pseudo : Indiana
Âge : Si les trop vieux sont pas acceptés je me tais alors ! (Je ne suis pas si vieille que ça hein mais je crois que ma tranche d'âge n'est pas représentée ici donc :roll: )
Classe/métier : Maîtresse (pas à temps plein encore j'ai une moitié étudiante 8) )
Hobbies/activités : En ce moment c'est boulot, études, préparations de la classe, miam time et dodo. Sinon, je suis une grande cinéphile, je lisais beaucoup il fut un temps. Je passe ma vie sur Amazon aussi, si si je vous jure. Je suis scotchée à mon téléphone. Ca vous aide pas beaucoup hein ? Déjà savoir que je suis une fille ça en dit beaucoup je pense ! J'aime les séries aussi. Après, j'aime beaucoup écouter de la musique, bricoler (beaucoup de bidules pour ma classe notamment), me disputer :twisted: , faire des crêpes, sortir aussi (un peu quand même !).
Couleur préférée : violet
Opinion sur le forum: Je cherchais un forum, ça fait longtemps et je voulais pas un énième truc trop complexe ou trop peuplé, sans prise de tête donc. Il m'a l'air top ! Sinon, lecture fluide, un peu d'humour qui fait pas de mal voilà
Oh et j'apprécie les couleurs et le design. AHH et vous m'excuserez entre le troisième/première personne mais impossible d'écrire mon histoire à la troisième.
Comment as-tu connu ce forum ? En cherchant un forum médiéval fantastique sur Google, merci l'ami
Oh je vois... et ton personnage ?
Nom : Fandeith
Age : 25 ans
Sexe : Princesse
Race : Humain
Classe envisagée: Voleur
Ce qu'il aime : Le calme avant la tempête, l'aube, lorsque le soleil pointe à peine le bout de son nez, l'eau, les plantes et fleurs en tout genre, son jeu de cartes, l'odeur du chocolat, les cimes enneigées des montagnes, le froid.
Ce qu'il n'aime pas : La chaleur, les personnes déloyales, les bons samaritains qui sont, la plupart du temps, des scélérats en puissance.
Situation amoureuse : En couple avec son ego
Code du règlement :
- Spoiler:
Validé par Dilon
Et du coup, tu ressembles à quoi?
L’apparence n’est qu’une façade, une esquisse prévue pour vous faire oublier les sombres pensées qui peuvent animer un être. Mais puisqu’il faut décrire la donzelle…Le pas léger, presque inaudible pour peu que vous soyez novice, la jeune femme possède une silhouette longiligne. Hélas, sa taille avoisine les un mètre soixante-cinq et, dans son envie d’aventure, elle se plaît à mentir sur celle-ci. Tout est plus grand de nos jours et être petite, ce n’était pas ce qu’elle avait espéré. Néanmoins, elle se révèle agile et plutôt souple. La dualité de ses membres : deux pieds, deux bras ou encore deux oreilles l’apparentent à une humanoïde tandis que ses courbes féminines font d’elle le fléau le plus redoutable qu’il soit pour certains, une femme. Même si, au détour de ses vêtements, elle peut penser tricher, en s’affublant de bottes avec lesquelles elle ne parvient même à marcher droit ou encore en étirant sa chevelure jusqu’aux cimes des arbres, il faut faire avec ce que l’on a. Ainsi, vous la reconnaîtrez aisément à sa démarche tantôt mielleuse, tantôt distinguée mais jamais hasardeuse. Se donner des allures de grande, des allures de dame pour faire oublier sa maigre condition, si seulement ce n’était pas sur-joué, cela aurait pu être correct. Bien qu’elle puisse en faire des tonnes, sa stature n’est guère imposante et, au contraire, elle reste d’une banalité monstre. Ses pieds lui semblent disproportionnés, d’une pointure non adéquate pour aller avec sa taille, ils font la paire avec ses mains qu’elle juge ordinaires et d’une froideur digne des plus grands glaciers. N’oublions pas sa fâcheuse tendance à s’écorcher avec ce qui lui tombe sous la main et vous voyez le tableau. Elle a donc décidé de porter des gants, le plus souvent. Concernant sa tenue vestimentaire, les hommes sont plus gâtés que nous, pense-t-elle. En effet, les robes ne sont pas pratiques pour se déplacer c’est pourquoi elle a opté pour des tuniques. Néanmoins, elle craint très peu le froid et s’en accommode relativement bien. De ce fait, il est rare de la voir affublée de trois épaisseurs de manteaux. Sa maladresse est légendaire et lui parfait le teint de quelques balafres bénignes ou autres bleus disgracieux.
On dit que les yeux sont le miroir de l’âme, rien n’est plus faux pour dame Fandeith. Ses deux orbes d’un bleu glacial ne laissent transparaître aucune émotion, seule la commissure de ses lèvres pâles qui se met à trembler ou encore ses doigts s’enroulant nerveusement autour de sa chevelure peuvent trahir sa nervosité. Ses cheveux, cascade souvent informe de boucles rougeâtres descendent le long de son dos pour atteindre une longueur non négligeable. Souvent lâchés, elle apprécie les attacher lorsque des taches complexes l’attendent. Leur couleur se marie à la perfection avec son grain de peau peu hâlé même si celui-ci est redoré grâce à la multitude de bijoux de menue facture dont elle se pare. Derniers points notables, ses cils trop longs à son goût qui la gênent parfois et le timbre de sa voix, autant est-il parfait lorsqu’elle parle peu fort, autant devient-il agaçant lorsqu’elle élève la voix et pousse même la chansonnette.
Et... tu penses à quoi, là, maintenant?
On dit parfois que l'être humain a plusieurs facettes, prenons-en connaissance...[/i]
Ysia est une personne appliquée, elle termine tout ce qu'elle entreprend et n'est pas du genre à se laisser distraire. Stratège, elle mène son plan avant la bataille, pendant la bataille et après la bataille. Elle a une vision sur le long terme ce qui peut en faire une précieuse alliée. Néanmoins, elle reste méfiante et froide de prime abord. Evitez les remarques mal placées, l'humour un peu douteux, il n'y a qu'elle qui compte, sa petite personne passe en premier plutôt que la votre, sur le terme spirituel entendons-nous bien. Malgré ses airs de mademoiselle ne pense qu'à elle, elle sait très bien au fond d'elle qu'elle ne peut délibérément passer son chemin face à la maltraitance, à la pauvreté ou encore à l'exil, c'est une de ses faiblesses et peut-être ce qui la raccroche encore au genre humain. Elle ne rompt jamais un serment ou une promesse, loyale jusqu'au bout, elle donnera sa vie en échange d'une promesse. Néanmoins, ne rompez jamais sa confiance car vous ne la regagnerez jamais. D'un autre côté c'est une personne assez froide qui peut vite se révéler blessante car franche, elle parle peu et aime manipuler son petit monde même si parfois sa maladresse l'emporte sur sa faculté à mettre en oeuvre des stratégies gagnantes.
Hum... Je vois... Mais dis-moi, c'est quoi ton histoire?
Une histoire c’est un début, un milieu et…possiblement une fin, écrite au fil du temps, où s’entremêlent plusieurs destins. Contons-donc la mienne, voulez-vous ! Et, si elle n’est guère la plus sulfureuse, elle est assurément suffisante à mon humble personne.La voix rauque d’un tavernier fauché, cherchant par maintes façons à maintenir son commerce à flot, avait su séduire la jeune noble qui, dissimulée sous sa grande cape, passait devant la fenêtre de l’établissement tous les jours, rêvant d’aventures, contées par les vieux brigands qui s’y prélassaient. Ce que n’avait pas pris en compte la donzelle était la présence potentielle d’individus peu recommandables. Alors qu’elle s’était aventurée après le couvre-feu assigné par ses aïeux, elle se trouva aux prises avec un damoiseau à l’haleine suave et au langage avisé. Il n’en fallut pas plus pour qu’Astorel sorte et délivre la princesse des griffes ennemies. Relaté de la sorte, cela ressemble à un conte de fées, hélas, la vie n’est pas une idylle parfaite et il fallut bien avouer que le vilain coup assené par son ennemi à Astorel le laissa un instant pantois mais, avec tout son courage, il tira la gente dame à l’intérieur. C’est ainsi que naquit leur histoire et par la présente, la mienne. Mes parents s’aimaient, même si ma mère observait parfois nostalgiquement les grandes bâtisses de Kastalinn, il suffisait qu’elle croise le regard de mon géniteur pour que tout rentre dans l’ordre, du moins, c’est que, naïvement, l’enfant que j’étais pensait.
Le petit être que j’étais, à peine plus haute que trois pommes, menait déjà son monde à la baguette. Si vous me pensiez le plus adorable des chérubins, vous aviez tort. Je réclamais sans cesse les plus belles choses, envieuse et désireuse de ce que je n’avais pas. Je scandais à la trahison et au rejet de mes parents jusqu’à tard le soir et, tout ce que je récoltais en remerciement était la tendresse et l’amour de mes proches. Seulement cela, je l’ai compris trop tard, bien trop tard. Comme la vie n’est faite que de promesses frivoles, j’allais apprendre à mes dépens à me méfier de ce que je promettais. Par un soir orageux où les flammes des bougies semblaient effectuer une danse macabre, appelant des ombres qui m’étaient inconnues, j’entendis de forts hurlements et des sanglots s’élever d'en bas. Mon père avait fini ses besognes tandis que ma mère dormait depuis longtemps, pensant que j'en faisais de même. Pourtant, je m'étais collée contre la porte de ma chambre afin de saisir des brides d'informations, j'avais une dizaine d'années. Je ne saisissais pas tout parmi les sanglots qui s'étiraient dans le temps mais j'ai compris une chose : c'était grave. Le sens du terme "grave" n'avait jamais eu d'impact dans notre famille. Il n'y avait jamais rien eu de grave, même mes bêtises étaient relativisées et dissipées dans le calme. Alors, en petite souris, j'ôtais mes chaussons et je partis en reconnaissance le long du sol glacé, comme s'il résonnait face à la situation. Je m'approchai de la chambre de ma mère, le coeur lourd et le souffle délicat, grande aubaine, la serrure permettait d'y voir d'un seul oeil furtif. Je m'agenouillai et remarquai une présence inconnue : un homme à l'allure altière, à la barbe bien taillée et à l'odeur exécrable; de celles qui vous prennent au corps tellement elles sont fortes. Je devinai qu'il était prince ou noble de son état. Ma mère était en pleurs, la première fois que j'entendais cela. Des frissons, telles des griffures me parcoururent le dos d'effroi. Tandis que je réalisais ce qui se tramait, la porte s'ouvrit brutalement sur moi. L'homme resta hébété alors que ma mère s'approchait en me susurrant : "
Viens ma chérie, prends tes affaires nous partons. Ton père a été...méchant. " Mon père ? Méchant ? Balivernes et fourberies, une diablesse s'était emparée du corps de ma mère pour prononcer de tels mensonges. Elle me somma de me dépêcher, que mon nouveau père nous donnerait une vie bien plus agréable et que j'aurais toutes les robes que je désirais. Etait-ce là mon réel souhait ? Mon amour pour ma famille dépassait bien plus ces demandes matérielles. Elle ne comprenait pas. Elle était comme toutes ses personnes qui venaient boire un coup et tentaient de convaincre mon géniteur de mettre la clef sous la porte, ces personnes défaitistes et méprisantes. Je lui lâchai la main et partis vers ma chambre, m'enfermer à double tour, pour ne plus la revoir.
Et j'ai grandi. Les dettes s'accumulèrent, les clients se faisant plus rares, peut-être l'ouverture de nouveaux commerces ou le type de personnages fréquentant l'établissement de mon père : tantôt des baroudeurs un peu louches, d'autres fois des individus à la cape remontée jusqu'au dernier cheveux et couvrant une grande partie de leur visage. Néanmoins, jamais un incident n'éclata ni même une dispute. Je pouvais me mouvoir dans ce décor sans que cela paraisse dérangeant. J'avais mûri, changé. J'aidais mon père, je m'occupais particulièrement des tâches ménagères et des repas, je servais aussi derrière le comptoir, de temps à autre. Il me répétait sans cesse que j'étais "bonne à marier" et même qu'il faudrait que je songe à me tourner vers des êtres plus fréquentables que ceux que je côtoyais d'ordinaire. Si je l'avais écouté, j'aurai fini comme ma mère, impensable. Alors, d'autres possibilités s'offrirent à moi. J'avais dix-sept ou peut-être dix-huit quand ce requin noir entra sous notre toit. Il se disait barde et aventurier et nous contait ses plus belles épopées autour de Duralas. Des étoiles naissaient un peu plus chaque soir au creux de mes yeux qui eux, n'arrivaient plus à se détacher de cet individu. Il n'était pas bien plus vieux que moi mais tellement plus "vivant". Tellement vivant que, folle que j'étais, je me fis avoir. Je sortais un peu plus, j'écoutais ses mensonges sans vergogne et, peu à peu, j'en vins à faire ce qui ne m'aurait jamais paru possible : partir de chez moi. Mon père ne m'avait jamais obligé à rester et, écervelée, je me suis enfuie comme dans ces contes pour endormir - ou plutôt berner - les jeunes enfants. Il me laissa, un soir, au coin d'une ruelle, sans retour, soit disant parti quémander quelques pièces pour nous nourrir. Tu parles ! Vieux bougre et rapace qu'il était, il m'avait pris mes quelques économies pour asseoir sa soif d'aventures. Je n'étais plus qu'un puits vide et donc sans intérêt pour ce vil personnage. Heureusement, je rencontrai une dame d'une quarantaine d'années au cours de mon errance, qui dura une nuit seulement. Sans défense, complètement paumée, je me retrouvai intégrée à un cirque ambulant où Liven, la danseuse, me recueillit. Elle était un peu tout et son contraire, aimante et distante, sauvage et affectueuse, colérique et calme. Elle me donna tout l'amour maternel qui m'avait manqué ces dernières années et fit de moi ce que je suis aujourd'hui. Cette troupe un peu spéciale, dérobant quelques pièces par-ci par-là s'attaquait à quelques chariots ou maisons joliment garnis afin de dérober de quoi vivre. Nous n'étions pas riches non plus mais nous étions heureux. Je devins plus méprisante, moins docile et parfois plus mauvaise. Je revins vers mon père, lui reversant quelques parties de notre butin. Je me plaisais à tirer les cartes aux inconnus contre quelques pièces, à lancer des couteaux autour d'une cible humaine grâce à la dextérité que j'avais gagné et même parfois à accompagner Liven dans ses spectacles. Hélas, Liven, ma tendre et bien aimée mère adoptive connut une fin que je ne vous souhaite pas. Il faisait un soleil bien rouge, brûlant le sol. Deux individus, assassins probablement s'emparèrent de son corps. Ils la rouèrent de coups, la pensant à la tête de notre organisme. Ils laissèrent son corps décharné sur le sol, quelques battements de son coeur encore audibles. Je m'approchais rapidement, une fois ceux-ci ayant détalé aussi rapidement qu'ils nous ont volé. Ces vauriens ayant attaqué notre convoi et pillé ce qui était à prendre, tuant au passage deux précieux membres. Je me jetai au dessus de ce corps que j'aimais, de l'être qui l'animait encore. Je sortis de ma besace quelques herbes dont Liven m'avait enseigné la composition pour tenter de soigner son corps meurtri mais sa dernière heure sonnait déjà. Elle me prit tendrement la main et me désigna la fiole autour de son cou, un mélange explosif qui mettrait fin à ses jours, sans souffrance. Je n'ose parfois plus me regarder dans un miroir à cause de cet acte mais elle me pressa si fort avec ce qui lui restait de voix que j'ouvrais fébrilement la fiole et la déversait au coin de ses lèvres, priant intérieurement pour que le liquide ait l'effet inverse que celui escompté. Alors, j'ai préféré m'éloigner. J'ai pris mes maigres affaires et j'ai marché. Seule, sans défense ? Je ne l'étais guère. Une bohémienne sans le sou ? Je savais subtilement m'y prendre pour obtenir ce que je voulais ou me faire offrir le gite et le couvert. J'étais acariâtre, trop amère pour que ma compagnie vous enthousiasme. Je pense encore l'être aujourd'hui.
Mais... A-t-il un rêve?
[Merci, j'ai Raiponce en tête depuis que j'ai lu cette phrase
ICI pour les curieux ]
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Les rêves brisés sont le terreau des rêves à venir". Pierre Bottero.
Le plus précieux et peut-être le moins facile à réaliser serait de trouver sa place, quelque part sans qu'un incident survienne ou qu'elle pense sa vie sans sens. Trouver un but, un endroit où se poser et arrêter de se torturer.