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Le Monde de Dùralas


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 [Officiel]Le Panthéon Noir

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MessageSujet: [Officiel]Le Panthéon Noir   [Officiel]Le Panthéon Noir EmptyVen 21 Aoû 2020 - 15:07
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MessageSujet: Re: [Officiel]Le Panthéon Noir   [Officiel]Le Panthéon Noir EmptyVen 21 Aoû 2020 - 15:08
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Histoire des démons


Partie I : Histoire des démons

Aujourd’hui, le monde de Dùralas est prospère, mais il n’en fut pas toujours ainsi. Il y a des temps immémoriaux, du temps où les mortels humains n’arpentaient même pas ce monde, celui-ci était peuplé de créatures abjectes, tyrannisant les rares êtres vivants qui tentaient de survivre sous leur joug. Cette race, méconnue à présent, est celle des démons. Pendant longtemps pourtant, ils ont régné sur Dùralas, mais aucune race n’en garde la moindre trace, tant ils veulent ne plus entendre parler d’eux. Prononcer leur nom est un blasphème, y penser, une hérésie.

Ils ont dominé, détruisant peu à peu le monde pour le faire leur, pour l’adapter à leurs besoins. Ils dressèrent des temples au-delà de la banquise, où étaient vénérés leurs seigneurs. L’air résonnait des coups de fouet des démons majeurs sur leurs esclaves, ou sur les démons mineurs. Le ciel avait une teinte rouge perpétuelle au-dessus de leur domaine, et l’air était chargé de souffre.

Les démons étaient en guerre éternelle contre les anges, et leur combat déchirait le ciel en permanence. Une armée de démons en marche est un spectacle à la fois impressionnant et horrible à contempler, des cornes de guerre taillées dans des os accompagnent leur marche puissante, des créatures de toutes tailles, de toutes couleurs, de toutes corpulences, marchent côte à côte pour écraser leurs ennemis. Si le nord était leur domaine incontesté, le sud était celui des anges.

Les démons ont une sorte de hiérarchie, basée sur la puissance, et au sommet de laquelle trônent les cinq seigneurs démons. Chaque démon est nécessairement né de l’une de ces entités et y reste affilié. Il hérite ses traits de caractère d’elle et son corps arbore un aspect généralement semblable à celui de son géniteur, malgré quelques différences nécessaires bien sûr. C’est ainsi que les démons régnèrent sur le nord de Dùralas pendant de longs siècles, pendant lesquels les anges se firent sans cesse repousser vers leur capitale, jusqu’à ne former qu’un dernier carré.

L’avènement des démons prit fin brutalement. Comme s’ils avaient reçu une aide divine, les anges repoussèrent les créatures maléfiques de plus en plus. Il s’avéra que cette aide venait des dragons. Ils avaient trouvé un moyen de purger le monde de ce fléau, une dimension parallèle, où ils expédiaient les démons, mettant en déroute leur armée. Ils étaient impuissants à résister, chaque démon, où qu’il se cache, fut traqué par les séraphins, et envoyé sur l’autre monde. Finalement, les séraphins arrivèrent au pied de la citadelle noire où s’étaient retranchés les derniers démons ainsi que leurs cinq maitres. Les démons furent tous bannis, jusqu’au dernier, après une âpre lutte sans merci sous la citadelle noire.

Depuis, ils ne peuvent qu’observer le monde depuis le leur. Ils se développent, mais ne peuvent briser la trame de la réalité qui les sépare de Dùralas. Les seigneurs démons sont ancrés dans cette réalité alternative, incapables d’en sortir, malgré leurs considérables pouvoirs. Pourtant, ils ont trouvé le moyen de se délecter du monde des mortels, voire de l’influencer, et quand ils ne se battent pas entre eux, ils passent beaucoup de temps à observer ce monde qu’ils souhaitent voir sombrer dans le chaos et l’anarchie.

La barrière entre les mondes est puissante, mais peut être affaiblie, et derrière, c’est une armée de créatures de cauchemar qui attendent leur heure. Ils regardent le monde, à travers des sortes de miroirs, et tentent sans cesse de le faire basculer dans le chaos, même si bien souvent cela reste un coup d’épée dans l’eau.

Partie II : Le Pandémonium

Alors que les démons marchaient unis sur Dùralas, leur enfermement les déchira, et une guerre sans fin se déclencha entre quatre seigneurs. Ainsi, le pandémonium est divisé en quatre parties, plus une cinquième, inoccupée, et gigantesque. Tout le ciel est rouge, et le sol est mort, fissuré à de nombreux endroits. Le vent ne souffle jamais, et aucun animal autre que les démons n’y vit.
La partie de Balrath, le seigneur de la destruction, est un culte à la barbarie, et le lieu n’est que gouffres enflammés, rivières de sang, et arènes de combat. C’est une forteresse imprenable, avec des murs épais et de larges portes de fer. Le fracas des armes résonne entre les sonneries de cors de guerre. Des ossements sont disséminés partout, et sur les pointes des remparts se trouvent les têtes prises par l’armée de la destruction. Balrath élève des sortes de démons chiens de guerre, destinés à être chevauchés par les démons assez fous pour les approcher. Balrath est au contre, assis sur son trône d’obsidienne, contenant sa colère comme il peut.
La partie de Kernal, seigneur de la mort, est une vaste propriété, dotée d’un grand jardin. Mais ce jardin est presque comme une jungle, avec des plantes carnivores, toxiques. Des mouches géantes ou encore des frelons dont la piqure est mortelle côtoient les démons purulents pour défendre le lieu. Au centre se trouve la demeure de Kernal, où personne ne va jamais à part lui. Même si quelqu’un arrivait jusqu’à lui, personne ne pourrait le tuer, car les lames rouillent et tombent en poussière à proximité alors que la chair pourrit immédiatement.
Le domaine de Lassya, la maîtresse de la luxure, est un palais, où chaque pièce renferme un piège mortel. Des succubes et des incubes dénudés arpentent les couloirs et attendent dans des pièces closes, sur des lits rembourrés. Une odeur suave qui embrume l’esprit flotte dans l’air. Des tables de banquet sont dressées, mais quiconque en mange ne peut plus s’arrêter jusqu’à exploser. Et même ceux qui arrivent jusqu’à la maîtresse des lieux sans encombre ne pourront que succomber devant son indicible beauté.
Le domaine de Zylaxa est un labyrinthe, un dédale au centre duquel se trouve une bibliothèque. Rien n’est normal ici, les murs changent sans cesse de place, la tour également. Parfois elle est haute comme un immeuble de cent étages, l’instant d’après c’est à peine si elle dépasse dix mètres. Des courants magiques se font sentir, entrainant des mutations aléatoires, et des voix familières à celui qui les entend murmurent des choses insensées.
Ces quatre domaines forment le pandémonium. Shatra étant absent du pandémonium, ses séides errent dans la zone entourant les quatre domaines, tentant de survivre.

Partie III : Les cinq seigneurs démons.

Balrath, seigneur de la destruction.

Apparence:

Balrath est un dieu sanguinaire, colérique, et possédant un pouvoir de destruction hors du commun. Il peut revêtir une forme humaine, comme tous les autres seigneurs, mais n’y a jamais recours. Il manie une faux titanesque à la lame incandescente, et le moindre coup de faux soulève le sol et les corps, détruit des villages, et tue des mortels. Il est celui qui supporte le moins l’enfermement dans le monde parallèle, et souvent de fois il a tenté de sortir de son plan pour investir à nouveau Dùralas.
Son corps noir est musculeux et impressionnant, c’est aussi le plus grand des seigneurs démons. Sa bouche exhale des flammes lorsqu’il parle, ou plutôt lorsqu’il grogne, car le moindre de ses mots résonne comme un millier de roulements de tonnerre. Ses enfants, en forme démoniaque, ont le même aspect bestial, musculeux, et agressif. Leur forme humaine peut être plus chétive, mais arbore souvent des griffes, ou des cornes incandescentes. Leur pouvoir de destruction n’est pas à négliger, surtout pour les démons majeurs, les démons mineurs utilisant des lames incandescentes.

Kernal, seigneur de la mort.

Apparence:

Kernal est le plus pragmatique et réservé des seigneurs démons. Il est aussi le moins cruel, voir le plus généreux envers les humains. Il n’a pas de volonté de conquête, et se contente de s’occuper de ses enfants. Qui plus est, sa conquête se fait seule, car chaque personne qui meurt peut être un potentiel ajout à son armée morte-vivante. Il arbore le plus souvent sa forme humaine, qui est aussi proche d’un cadavre en décomposition qu’un homme vivant. Il est chétif et frêle, mais pas fragile, car toute chose qui l’approche meurt, se décompose. Kernal parle peu, même à ses conseillers, et passe son temps à observer les mortels craindre l’inéluctable mort qu’il représente.

Ses sbires, majeurs comme mineurs, sont des créatures bouffies, arborant des plaies suppurantes, accompagnées de mouches et de larves. Quand son armée marche, c’est comme si un tas de cadavres maniant des lames rouillées s’était mis en mouvement au rythme creux de la nécromancie.

Lassya, maîtresse de la luxure.

Apparence:

Lassya a préféré le titre de maîtresse plutôt que celui de seigneur. C’est une femme d’une indicible beauté, et quiconque pose les yeux sur elle est instantanément charmé par ses formes harmonieuses, tentatrices, sensuelles, et ce peu importe son sexe et son orientation sexuelle. Elle prend un malin plaisir à voir les mortels succomber à leurs passions les plus déviantes, et tente toujours de les encourager en ce sens. Ses séides, des succubes et des incubes, sont là pour réaliser ses souhaits, et elle en envoie souvent tenter les mortels. Tout péché lui convient, même si elle préfère la luxure.

Ses séides sont des hommes et des femmes aux corps indéniablement beaux, d’autant qu’ils apparaissent aux mortels sous un jour que désire voir leur interlocuteur. Ils sont cependant perfides et ne servent que leur maîtresse, et tuer leur partenaire du soir, que ce soit en l’épuisant ou en drainant sa force vitale, est leur lot quotidien.

Zylaxa, seigneur de la tromperie.

Apparence:

Nul ne connaît le vrai visage de Zylaxa, car il (ou elle) est capable de prendre la forme de n’importe qui. Il manipule également la magie du chaos et s’en sert volontiers sur ses sbires pour créer d’autres créatures toujours plus instables. C’est un fou à proprement parler, vivant reclus dans sa tour magique, il échafaude des plans tous plus tordus les uns que les autres, se recoupant sans cesse, pour au final n’aboutir à rien. Il a également trouvé le moyen de parler aux mortels depuis le plan démoniaque, pour s’amuser à les rendre fous, ou les pousser à réaliser ses plans.

Ses sbires lui ressemblent, ils sont informes, certains ont des plumes, d’autres des écailles, certains des becs. C’est un mélange de tout et n’importe quoi, mais ces créatures en apparence ridicules peuvent elles aussi manier la magie du chaos, ce qui en fait de redoutables adversaires.

Shatra, seigneur des ombres.

Apparence:

On ne sait que peu de choses sur Shatra, hormis qu’il n’a jamais été retrouvé sur le plan démoniaque. Ses sbires sont perdus sans lui sur ce plan, et tentent de résister aux autres forces comme ils peuvent. Son corps est fait d’ombre, aussi aucune blessure physique ne peut le toucher. C’était également le plus puissant mage de tous les seigneurs, et le plus redoutable par son intelligence. Sa forme humaine n’était pas moins impressionnante, toujours suivie d’un linceul d’ombres en guise de cape. On dit qu’il aurait lui aussi échappé au bannissement en s’enfermant dans un objet, abandonnant son corps pour conserver son essence immortelle sur le plan physique.

Ses démons sont, comme lui, faits de ténèbres qu’ils contrôlent à leur guise. Tous intelligents, leur force physique est déplorable cependant. Nombre d’entre eux sont devenus des corrompus, attendant d’être libérés par des mortels en quête de pouvoir. Le restant survit sur le pandémonium.

Partie IV : La possession démoniaque.

Les démons sont ancrés dans le pandémonium, incapables d’en sortir. Pourtant, ils ont trouvé le moyen de profiter des affaiblissements temporaires de la barrière entre les mondes pour s’y introduire. En général, un passage physique reste impossible, seul l’esprit et l’essence du démon, peuvent y filtrer. Lorsque l’esprit d’un démon traverse la barrière, il doit trouver refuge quelque part, sous peine d’être aspiré de nouveau dans le pandémonium. En général, le démon cherche à entrer dans un humain, et on parle alors de possession démoniaque.

Lorsque l’esprit d’un démon investit un corps humain, il tente d’en prendre le contrôle, soit délicatement, soit brutalement, pour que finalement il obtienne une forme physique ancrée dans la réalité.

Lorsque la possession est brutale, le démon tente de prendre immédiatement le contrôle, et donc veut détruire l’esprit de l’humain. Cependant, les humains avec suffisamment de volonté peuvent éviter ce processus, et alors c’est le démon qui se retrouve détruit. Si le démon l’emporte, il peut ensuite se servir de son essence démoniaque pour adapter le corps à ses besoins personnels, faisant par exemple jaillir des cornes, pousser des crocs, ou encore gonfler la musculature.

La possession douce est plus insidieuse, mais est longue à mettre en œuvre. En implantant de fausses pensées dans l’esprit de sa victime, le démon va peu à peu, imperceptiblement, faire basculer son hôte vers un état d’esprit plus proche du sien. Par exemple, une personne possédée par un démon de Balrath aura des réactions plus violentes, et aura souvent recours à la force pour régler ses problèmes, même s’il n’est pas comme ça au départ. L’hôte ne se rend compte de rien, et lorsqu’on le met devant le fait accompli, par exemple lorsque son compagnon conjugal va lui faire la remarque, son esprit sera déchiré, partagé entre l’impression qu’il a toujours agi ainsi, et le fait qu’il ait effectivement changé. Le démon profite alors de cette tourmente pour prendre le corps.

Une fois installé dans le corps, le démon cherchera à réaliser les plans de son maître, instaurer un culte ou encore semer le chaos pour le bon plaisir de son maître.

Partie V : les démons corrompus.

Lorsque le bannissement des démons a eu lieu, certains ont trouvé un moyen d’esquiver leur sort en enfermant volontairement leur essence dans un objet, se cachant dans un lieu reculé pour ne pas être découverts. Ces objets sont communs, une épée, une bague, une gemme, le genre de chose que des mortels pourraient chercher à porter. Une fois le contact établi, le démon cherche à prendre contrôle de son hôte, comme pour une possession démoniaque. La seule différence est que si le démon est repoussé, il ne meurt pas, et retourne dans l’objet qui le contient, la même chose se produit si le corps de son hôte est détruit, ou si le contact avec l’objet est rompu d’une distance trop grande.

Lorsqu’un démon corrompu est repoussé, on parle de soumission, car celui-ci est contraint à regarder uniquement, alors que le mortel reste maître de son corps. Libre à lui alors de jeter l’objet (car les détruire est au-delà de tout moyen physique) ou encore de le garder pour jouir de tout le pouvoir du démon. Ces derniers deviennent alors des corrompus. Certains laissent peu voir aucune liberté au démon, d’autres les laissent parler. Le fait est que le démon reste un démon, et qu’il saura profiter de la faiblesse de son hôte pour retenter sa chance, lorsqu’il sera trop affaibli pour résister.

Partie VI : Les cultes.

Bien que pour beaucoup, les démons sont des créatures à éviter à tout prix, certains essaient de les utiliser pour leur propre compte, ou les prient pour qu’ils exaucent leurs souhaits que les dieux leur refusent. Parfois, ils forment des cultes voués à la gloire des démons, et ces manifestations secrètes ont tendance à fragiliser le voile entre les mondes là où elles ont lieu.

Le culte à Balrath :
Ceux qui vénèrent Balrath sont soit des psychopathes, soit des soldats désemparés devant une tâche impossible. Balrath exige un tribut en sang aberrant, et ne tolère pas la faiblesse. Ceci étant, il n’écoute que peu les suppliques des mortels, qu’il juge trop faibles.
Ses cultistes se scarifient en son nom, tuent, brûlent, mutilent, tout ça pour le bon plaisir d’une divinité qui ne daigne pas poser un œil sur eux.

Le culte à Kernal :
Personne ne vénère Kernal, hormis les malades et les mourants qui prient pour se rétablir où vivre seulement un peu plus longtemps. Kernal, dans sa grande générosité, leur accorde une vie supplémentaire en tant que zombi ou mort-vivant. Il est amusé de voir à quel point les mortels sont désespérés devant la mort, et se joue d’eux autant que faire se peut.

Le culte à Lassya :
C’est le culte le plus répandu chez la plèbe, un culte qui vise à tester les limites de ses sens, et pousser à l’extrême le moindre désir. Ses cultistes se vouent souvent à des orgies, ou autres actes inqualifiables. Souvent, ils offrent l’un des leurs pour une possession par un démon de Lassya. L’élu est plus qu’heureux d’offrir son corps à la créature, et après un long rituel, un démon entre dans le corps. Après de longues minutes de hurlements extatiques, le mortel lâche prise, et le démon remodèle son corps pour en accentuer la sensualité. C’est ainsi qu’on rencontre des succubes et des incubes en Dùralas.

Le culte à Zylaxa :
Ceux qui vénèrent Zylaxa sont généralement des personnes d’esprit, qui veulent tout savoir, ou des personnes voulant piéger quelqu’un dans leur propre intérêt. Généralement, Zylaxa répond, mais n’exauce jamais correctement la volonté du demandeur, utilisant la moindre faille pour retourner la situation. Il aime rendre les gens fous, et ne se prive pas.

Le culte à Shatra :
Il n’existe aucun culte à Shatra connu.

Le culte de Kalumbra :
Ce culte a fait sécession avec les démons, mais c’est bien le pouvoir du pandémonium qui alimente la forêt de Kalumbra. Il est dit qu’un jour, une des filles préférées de Balrath provoqua son père en duel. Fou de rage devant cette outrecuidance, Balrath lui arracha les ailes avant de la jeter au loin. Elle vola au-dessus du pandémonium pendant six jours et six nuits Dùralassiennes avant d’atterrir dans une zone loin de tout, désolée.
Il se trouva qu’elle se trouvait près d’un lieu qui, étrangement, était très proche du monde réel. Le voile était mince à cet endroit, sans qu’elle sache comment, et elle tenta un passage en force. Nul ne sait ce qu’elle est devenue, mais certains disent qu’elle serait à l’origine de l’une des trois voies de Kalumbra, la voie du chaos.

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MessageSujet: Re: [Officiel]Le Panthéon Noir   [Officiel]Le Panthéon Noir EmptyVen 21 Aoû 2020 - 15:10
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Le Panthéon Noir Tome II





Préambule :

Avant toute chose, je tiens à préciser que cet ouvrage découle du premier tome et ne contredit en rien ses propos. Il apporte simplement plus de précision sur l’histoire des Démons, leur origine. Pour en apprendre davantage avant de vous plonger dans cette lecture, je vous invite donc à lire la première œuvre du même nom.



Les origines du Panthéon :

Nous savons aujourd’hui qu’il existait autrefois trois clans suprême au-dessus des mortels : celui des Démons, celui des Séraphins ou vulgairement appelé les « Anges », et celui des Dragons. Nous savons également que les Démons ont peuplé ce monde comme les Hommes aujourd’hui et que leur pouvoir et leur cruauté incommensurable en faisait un clan craint et redouté de tous, à tel point que les Séraphins et les Dragons ont uni leur pouvoir pour repousser et éradiquer la menace qu’ils représentaient. Mais que sont vraiment les « Démons » et les « Séraphins » ? Très peu de bouquins cite la raison de leur création, ni même leur provenance. Nous savons seulement qu’ils ont existé et que leur puissance pouvait créer de véritables catastrophes naturelles et annihiler une civilisation entière, à l’image du Grand Basilic, dieux reptiliens. Mais je m’égare… Reprenons.

Après avoir longuement étudié les démons qui peuplent le continent, aujourd’hui scellés dans des objets ou bien des corps humains (ceux ayant pactisé avec un vivant), et en supposant que les Séraphins représentaient leur Némésis comme le laisse penser l’histoire et la rancœur toujours présente chez les Démons du continent, j’en suis venu à la conclusion suivante : les Démons sont faits de matière noire, élément se rapprochant de l’ombre et des ténèbres, or les séraphins, tels qu’ils sont décrits, se rapprochent de la lumière. L’un prône la destruction et la mort, l’autre, la création et la vie. L’on peut donc supposer qu’ils sont à l’origine d’énormément de choses et peut-être même de la vie et de la mort dans ce monde à la naissance des astres ! Mais tout ceci n’est que pure supposition bien entendu. Ils nous feraient presque penser aux Stryges que nous pouvons croiser de nos jours, l’un fort empathique et altruiste, l’autre détestable en tout point, mais je vous rassure, il n’y a absolument aucun rapport si ce n’est qu’ils tiennent leur origine du troisième clan, celui des Dragons. Peut-être une mauvaise blague de leur ancêtre, souhaitant laisser une trace de la lutte entre Démons et Séraphins.

Bien, nous pouvons dire que, comme toute chose, il y a eu un premier et une première avant que n’en découle les deux clans aujourd’hui disparus de nos contrées. Il ne s’agissait ni plus, ni moins, du Roi démon et de la Reine Séraphine, deux entités que tout opposait. Non, non, non. Ils ne s’unirent pas pour avoir de nombreux enfants comme les Abyssaux, loin de là. Aucun d’eux ne se serait abaissé à cela. Leur toute-puissance leur octroyait certains pouvoirs de création dont celui de donner naissance à leur enfant. Ils bâtirent ainsi leur propre famille chacun de leur côté et, comme pour égaler leur Némésis, donnèrent naissance à douze enfants. Je ne m’intéresserai uniquement qu’à ceux portant le sang du Roi démon, car ce sont ces derniers qui m’intéressent au plus haut point. Pourquoi ? Car nous pouvons encore en croiser de nos jours, scellés dans à peu près tout et n’importe quoi, mais surtout dans des êtres vivants.



Le roi Démon et ses Apôtres :

Alors que naissaient les enfants du Roi Démon, ces derniers reçurent le nom d’apôtre, ayant pour tâche de rependre ce qui se fait de mieux chez les démons, un peu comme pour s’opposer aux majestueux apôtres de lumières que formaient les enfants de la Reine Séraphine. Il est bien de préciser que les Démons se sont installés tout au Nord du continent, par-delà la banquise et des monts enneigés s’y trouvant, à l’opposé des Séraphins installés bien au Sud du continent qui est aujourd’hui, il me semble selon l’évolution de la mer depuis les premiers âges, le centre de Dùralas.

Le Roi Démon avait ainsi nommé ses fils et filles par les traits de caractère qui lui étaient propres, ceux qui le mettaient en valeur. Il incarnait à lui seul ce que la terreur de chacun de ses enfants répandait en ce bas monde. Être au pouvoir divin, son aura plus sombre que les Ténèbres elle-même empêchait toute forme de vie à s’épanouir. La terre était infertile, le ciel y avait perdu ses teintes colorées, aucun être vivant ne pouvait réellement vivre sur ses terres désolées. Celles que nous connaissons aujourd’hui n’en sont qu’une bien mauvaise plaisanterie à côté. Et le Roi de ces terres mortes y installa sa citadelle, aussi noir que le sang qui parcourait son corps et d’une résistance telle que le diamant se brisait à son contact. Un âge ou l’obsidienne était couramment utilisée pour fabriquer les armes et armures démoniaques. C’est d’ailleurs dans cette même citadelle que sonnera leur disparition bien plus tard, cet avènement portera le nom de Croisade Céleste, mené par les clans des Séraphins et des Dragons.

Le roi du clan démoniaque avait, cependant, disparus bien avant cette guerre pour de bien sombres raisons. Les douze apôtres et enfants du Roi Démon, glorieux sur leur front respectif, firent trembler le continent et répandirent chacun de leur côté le nom de Roi Démon dans tous les territoires que pouvait compter le continent à cette époque. Malgré cela, cette loyauté sans faille ne fut pas récompensée comme ils l’avaient escompté. Cet acte et cette obéissance ne pouvaient être que normal aux yeux du roi, chacun d’entre eux avaient été façonnés selon sa propre personne, il les avait conçus et leur avait donné un nom, ainsi qu’une tâche à accomplir tout au long de leur vie. Rien de plus normal pour un enfant que de respecter la volonté de son créateur ! Ce n’est pourtant pas ainsi que ces enfants le perçurent, ces derniers unis par ce désaccord, se retournèrent contre leur créateur tout-puissant dans une lutte impitoyable qui fit trembler les murs de la citadelle. Le roi déchu fut éparpillé aux quatre vents par ses enfants qui prirent la suite de la citadelle et devinrent les maîtres de ces terres mortes qui l’entouraient. Triste ironie ou heureux hasard, c’est suite à sa mort que les Séraphins commencèrent leur révolte et entamèrent la grande croisade.



La croisade céleste :

Je vais tout d’abord faire un petit recadrage temporel. Nous nous situons en plein milieu de la genèse, les Dragons, ivres de colère par le désastre provoqué et perpétué par les démons et leur lutte infernale contre les Séraphins, soufflèrent un vent de renouveau sur les terres Dùralassiennes de l’époque, alors abritées par les dinosaures et autres créatures totalement insensées de nos jours. C’est suite à cette colère que naquirent les premiers habitants intelligibles du continent que sont les Nains, les Elfes, les Orques, les géants et les Abyssaux. Alors que ces petites créatures fragiles que sont les Dùralassiens faisaient leur premier pas, la violence grandissante des Démons rassembla les Dragons qui rejoignirent les Séraphins pour mettre un terme à l’existence des Démons, craignant pour leurs petits enfants. La reine, ses douze apôtres et leurs enfants et le clan des Dragons élaborèrent, à l’aide d’une magie commune surpuissante, une distorsion dans l’espace temps et ainsi créèrent une dimension secondaire similaire à la nôtre, contant y plonger l’entièreté de la race des Démons, les introduisant un à un dans un portail magique maintenu par les plus puissants apôtres céleste. Ce plan, tout aussi fou que les Démons eux-mêmes, relevait du génie et sa mise au point demanda d’autant plus d’ardeur à la tâche. Mais au bout de plusieurs décennies de recherche et d’élaborations magiques diverses et variées, il fut réalisé avec succès, n’attendant plus que la grande récolte de Démon pour remplir ce monde parallèle qu’ils venaient de mettre au point. La mise au point de cette magie et l’explication scientifique de celle-ci m’échappent littéralement et mes connaissances en magie ne me permettent pas d’en tirer de conclusion logique. Je ne pourrai donc pas vous proposer une hypothèse rationnelle concernant cette partie de l’histoire que je vous retranscris, toutefois, l’on peut supposer qu’il s’agit d’une sorte de magie d’invocation inversée. Ce monde parallèle aurait été créé au milieu de nulle part dans le ciel, très très loin de notre terre et le principe d’invocation inversé consisterait à envoyer un démon dans cet autre monde par une magie d’invocation. La seule difficulté étant qu’il fallait tout d’abord vaincre ces Démons et leur ôter toute énergie et magie en leur possession.

La toute fin de la genèse, les premiers peuples civilisés apparaissaient, mais les démons sévissaient toujours non loin de là, poursuivant leur quête de destruction et de terreur un peu partout sur le continent. Seuls les premiers peuples se souviennent de la terreur et du chaos que provoquaient les Démons à chacun de leur passage et aucun n’oseront transmettre à leurs enfants et leurs petits enfants cette partie de l’histoire que je vous compte aujourd’hui, car cette période fut les débuts des Dùralassiens et que cette époque fut tristement sinistre. Comment ai-je fait pour retranscrire tout ça ? Les Dragons, les Démons et les Séraphins existent encore de nos jours, simplement qu’ils sont soit partis suffisamment loin de nos régions pour ne plus les craindre, soit ils se sont cachés de tous, à la manière des êtres scellés dans divers objets, soit ils ont été éliminés et/ou envoyés dans une autre dimension. Mais pour ceux scellés dans les objets, communiquer avec eux est l’un de mes passe-temps, l’autre étant de les chercher sur tout le continent pour pouvoir les interroger. Enfin, certains historiens ont pu retracer cette période de l’histoire sous différentes coutures et je me permets donc de rassembler leur connaissance dans un seul et même fil conducteur. Bref, une fois de plus, je m’égare !

Revenons à notre croisade céleste. Leur magie fin prête, les préparatifs terminés, cette alliance démarra cette reconquête des terres du Nord petit à petit, envoyant ainsi les premiers Démons dans leur cellule éternelle. Les premiers Démons s’étant étrangement éloignés de leur citadelle ténébreuse, ils firent de bien pâles adversaires et furent envoyés sans encombre dans leur nouveau monde. Quelque chose avait séparé l’unité des Démons qui régnaient en maître dans le Nord, tournant cette croisade à leur avantage. Alors que le premier quart des apôtres démoniaques venait d’être banni à jamais de notre continent, l’alliance comprit que le Roi Démon n’avait pas eu le même succès que sa Némésis céleste, les Démons étant beaucoup moins sages et respectueux. Ils comprirent ainsi que les apôtres s’étaient rebellés contre leur créateur presque au même moment où l’alliance lança le début de leur croisade. Coïncidence ? Ils sautèrent bien évidemment sur l’occasion pour profiter de désordre et de cette cohésion disparate pour frapper un grand coup et en finir une bonne fois pour toute avec les Démons. C’est une fois au pied de la citadelle sombre que le combat commença réellement, l’armée Démon les attendant de pied ferme, la croisade céleste en était à la fois à son apogée et à son dernier chapitre, car c’est également dans ce même lieu que la bataille se termina.

L’objectif des Séraphins, puisqu’ils ne pouvaient venir à bout des apôtres démoniaques, était d’envoyer un maximum d’apôtre dans cette nouvelle dimension, accompagné de leur propre enfant. Les Démons mineurs, n’étant pas aussi puissants que leur créateur, pouvaient être éliminés sans remords, recouvrant le sol de leur matière noire. Les Démons, en infériorité numérique, s’éparpillèrent à travers le continent, sachant leur clan réduit à néant et perdue à jamais. Les quelques survivants se cachèrent à travers divers objets où être vivant de faibles consciences tels que certains animaux, les premiers pactes étant apparus bien plus tard, car les démons étaient éliminés à vue par quiconque en croisait. Il s’agissait même d’un fait d’arme notoire à cette époque, aussi faible soit le démon. Pourtant, les Séraphins n’avaient pas le compte une fois la citadelle vidée de ces constructeurs, certains Démons manquaient à l’appelle et aujourd’hui encore, jamais ils n’ont été revus, probablement caché dans l’immensité du continent ou dans les terres inconnues, par delà les monts des Baldors. Aujourd’hui encore, impossible de savoir ou se sont cachés ces prétendus survivants et surtout, ils ne sont pas les seuls à avoir cessés d’exister aux yeux de tous. Les Séraphins, ayant tout de même essuyés de lourdes pertes lors de cette croisade, brillent par leur absence de nos jours. Sur mes longues années de recherche, jamais je n’ai rencontré de Séraphin scellé dans un objet, ni même découvert la moindre trace les concernant. Il est probable qu’ils se soient écartés du continent sur la demande des Dragons, afin de laisser ces nouveaux êtres grandirent en paix et apprendre d’eux-mêmes le sens de la vie, mais aucun récit connu de cite cela, il s’agit simplement d’hypothèse. Toujours est-il que seuls les dragons sont restés sur notre continent afin de veiller sur leur descendant, avant de disparaître à leur tour.



Conclusion :

L’on peut donc dire que les Démons, poussés par leur soif de pouvoir et de domination, ont provoqués leur perte en se mutinant contre leur père créateur. Les pouvoirs divins que chacun d’entre eux possédaient à cette époque en auraient terrifié plus d’un, mais surtout, auraient inévitablement détruit toutes formes de vie sans grandes difficultés tant leur puissance s’élevait au-dessus de tout. Aujourd’hui encore, il m’arrive de me poser cette question : que seraient ces Calamités, que le continent a connue ces derniers temps, contre ces Démons terrifiants ? Et bien, je pense que les Calamités ne seraient que de vulgaires créatures de compagnies à côtés de leur puissance. Il y a tant à dire sur cette période de la fin genèse, tant d’exploit, tant de bataille ou encore de faits incroyables ! Je ne me lasse pas d’étudier ces créatures ténébreuses, mais j’avoue que m’être penché sur leur Némésis quelque temps m’a bien intéressé. Je pense donc m’y pencher un peu plus tard où laisser l’opportunité au premier intéressé sur le sujet. Je vous remercie pour ce temps que vous m’avez accordé, vous qui êtes intrigués par ces races ayant vécu durant un autre âge.
Baltazar Morgus.




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MessageSujet: Re: [Officiel]Le Panthéon Noir   [Officiel]Le Panthéon Noir EmptyVen 21 Aoû 2020 - 15:12
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Le Panthéon Noir Tome III



Introduction :

Cher lecteur, chère lectrice !

Dans ces prochains ouvrages dédiés au Panthéon Noir, je vais vous présenter les différents Démons qui peuplaient autrefois notre monde et qui, pour la plupart, se sont vu envoyés dans le plan démoniaque pour purifier notre belle terre Dùralassienne que nous connaissons aujourd’hui, relatant ainsi leurs faits d’arme et leur histoire d’une manière synthétique. Nous parlerons donc essentiellement des douze apôtres démoniaques dont nous connaissons les cinq seigneurs, ainsi que certains démons majeurs. Je vous conseille par conséquent de prendre connaissance du Tome II du Panthéon noir dont ces deux prochains tomes découlent. Vous y retrouverez notamment le contexte et les explications concernant la disparition des démons.
Je vous souhaite une bonne lecture.



Les Douze apôtres démoniaques :

Ces douze Démons, apôtres démoniaques de la citadelle noire, ont eu tout de même une hiérarchie, même brève, durant ce nouveau règne. Les écrits d’aujourd’hui retiennent les cinq premiers Démons ayant renversés leur patriarche comme les seules familles de démons et maîtres du Pandémonium car ils sont vraisemblablement les plus puissants. Ces derniers ce sont tout simplement renommés seigneurs, reléguant leur cadet au rang de Démon majeur, or ces Démons sont tout aussi importants que les seigneurs Démon que l’on connaît. D’ailleurs, d’autres méritent, selon moi, leur place dans cet ouvrage pour des raisons que je détaillerai le moment venu. Laissons tout d’abord la place aux Douze Apôtres, du premier au douzième né.



Balrath, Apôtre de la colère :

Il est le premier-né, le plus puissant et le plus terrible de la fratrie. Démon titanesque à l’apparence terrifiante dont le corps tout entier est en ébullition, Balrath incarne la colère noire du Roi démon. Sa fureur fait de lui le souverain incontestable du Pandémonium, il y a d’ailleurs établi son domaine. Royaume des cendres et de la destruction, le domaine de Balrath représente le lieu où les Démons gagnent leur notoriété, et le lieu où ils la gravent dans les mémoires et dans les cendres. D’aucun diront qu’il ne s’est jamais servi de sa forme humaine, mais ce n’est pas tout à fait vrai. Les Douze premiers Démons peuvent prendre une apparence « Humanoïde » dite humaine, en vérité, mais la puissance de ces démons dépassant l’entendement ne peut être contenu dans d’aussi petits corps sans qu’ils n’en subissent de légère transformation. Après de multiples recherches sur le continent, j’ai réussi à mettre la main sur quelques peintures représentant ce premier seigneur démon sous ses deux formes, mais l’authenticité de ces œuvres ne m’a pas été rapportée et cela reste bien évidemment invérifiable. J’espère d’ailleurs ne jamais pouvoir le faire un jour tant ce qu’il inspire me terrifie.

L’héritage que lui laissa son créateur lui permit de donner naissance à davantage de Démon, prenant plus ou moins la forme de ce dernier. La plupart d’entre eux, pour les plus puissants tout du moins, revêt une apparence bestiale et incandescente propre au créateur, tous adeptes de la destruction. D’ailleurs, lors de sa prise de pouvoir avec ses frères et sœurs, il se renomma Balrath le seigneur de la Destruction. Il est souvent représenté comme un géant à la peau carbonisée et dont la tête fait penser à un crâne animal à cornes dont s’échappe les flammes de sa colère, munit d’une large faux enflammée, d’une Hache de guerre, ou d’un fouet. Ce dernier, repoussé par les Séraphins, croupit dorénavant dans le monde des Démons, appelé aussi Pandémonium. Ce démon aurait, paraît-il, engendré d’affreuses calamités ayant foulées notre sol Dùralassien et qui perdurent encore de nos jours en des lieux mystiques et reculés. La forêt sombre au plus profond de Sylfaën en serait un exemple, mais rien n’est moins sûr. Un nom revient souvent, cela dit, et ne m’est pas inconnu : celui de Kalumbra, fille de Balrath … Démone du Chaos.
Apparence démoniaque :
Apparence humanoïde :

Source démoniaque : https://lotr.fandom.com/wiki/Tar_Goroth?file=Character-targoroth-5c1b399b91.png
Source humanoïde : https://main-designyoutrust.netdna-ssl.com/wp-content/uploads/2017/08/30-29.jpg?iv=105




Kernal, Apôtre de la solitude :

Il est le second né, pourtant, il ne ressemble en rien à son frère aîné. Si Balrath représente la force brute, Kernal est son strict opposé, bien plus fragile et maigrelet. Asocial, pragmatique et réservé, il ne traite avec aucun autre démon que lui-même, la seule raison l’ayant motivé à se rebeller contre son créateur fut le peu de liberté qui lui était concédé. Puissant démon passé maître divin dans la réincarnation d’âme plus communément appelé Nécromancie, le Roi Démon lui avait interdit de faire ressusciter ses enfants et petits enfants, seule les êtres faibles ne portant pas leur sang noir lui était permis. Mais ce dernier n’approuvait pas ce point de vue, pour la simple et bonne raison que ses enfants demeuraient faibles. La seule aptitude remarquable qu’ils avaient était le fait qu’ils ne puissent mourir qu’à la seule condition d’avoir leur tête coupée, séparée de leur corps. Il ne pouvait insuffler aucune puissance à sa progéniture et ces derniers ne faisaient pas le poids devant les enfants de Balrath, porteur de ses gênes destructeurs. Sa magie réanimait la conscience des ennemis qu’il terrassait par sa main ou par sa malédiction et les faisait obéir au doigt et à l’œil, ni plus ni moins. Il est à noter que contrairement à son frère aîné, il ne pouvait créer de lui-même d’autres démons, et sa puissance vient du nombre d’âmes qu’il a anéanti et absorbé. Il peut ainsi leur redonner naissance quand et où il le souhaite. Ces revenants d’outres-tombes renaissent avec la malédiction de leur maître, une sorte de maladie qui se propage au touché. Celle-ci peut s’avérer plus grave si elle s’infiltre par une plaie quelconque, car petit à petit, elle réduira votre corps en un tas de pourriture ambulant, détruisant vos points vitaux à petit feu. Il s’est d’ailleurs renommé Seigneur de la mort après le trépas de son créateur.

Il y a fort longtemps, un peuple du Sud a fait appel à ce Démon primordial en l’invoquant via un corps sacrificiel. Le démon aurait pris possession de son hôte en échange de la victoire du peuple du sacrifié. Celui-ci lui donna effectivement la victoire, mais en faisant sien le peuple de ce dernier, transmettant sa malédiction à chacun d’entre eux. Désormais en ruine, cet ancien royaume serait vraisemblablement les vestiges de Fata-Morgana, dans les territoires du Sud, en plein milieu des terres désolées. Une horde de revenants se dandinerait dans ce désert inhospitalier, traquant la moindre trace de vie pour s’en délecter, attendant patiemment les ordres de leur père.

S’il s’est établi sur le continent via un corps possédé, son vrai corps, lui, est resté au Pandémonium, dans sa demeure perdue au milieu d’une Jungle meurtrière. Personne ne saurait trouver sa position exacte hormis sa première enfant, aujourd’hui bannie loin de ses terres. Mais il faudrait être assez fou pour s’approcher de ce démon de la mort, sa simple présence risquerait de vous putréfier sur place, emportant votre corps et votre lame au vent comme s’ils n’avaient été que sable et poussière …
Apparence démoniaque :
Apparence humanoïde :

Source démoniaque : https://oniric-realms.tumblr.com/image/153235215887
Source humanoïde : https://servimg.com/view/19321466/4#




Lassya, Apôtre de la luxure :

Cette Démone est la perfidie incarnée. Maîtresse des charmes et des plaisirs charnels, elle est d’une beauté incomparable, faisant tomber sous son charme quiconque croise son regard, homme et femme confondus. Ses formes généreuses n’ont d’égales que son appétence pour les plaisirs du corps, mais malheur à ceux croisant son chemin, même chez les Démons, elle est une personnalité crainte et respectée. Aucune entité ne peut résister à ses propres désirs, même les plus enfouies, et Lassya à ce don de les faire ressortir avec une aisance déconcertante. Ses enfants, Succubes et Incubes, sont à son image, aussi attirants et avenants que leur créatrice. Ces derniers peuplent bien notre continent, quelque part en Perracie. Bien qu’ils soient asservis par un Vampire Nécromancien, ils n’en sont pas moins des enfants de Lassya, et celle-ci est capable de voir à travers eux. Terribles guerrières, elle et ses créatures de rêve ont le pouvoir de drainer votre énergie vitale par le simple contact avec la peau et la chair, ne passez donc pas trop de temps avec eux où vous risquerez d’y perdre la vie … Ou la raison.

Son domaine est un majestueux palais construit à l’aide d’une magie mystérieuse, rendant sa demeure localisable où que l’on soit sur ces terres mortes et désolées que sont celles du Pandémonium. C’est uniquement pour piquer la curiosité des êtres foulant ces terres mortes et les attirer dans ce funeste palais semblable à une prison mortuaire. Vaste demeure dont chaque salle est piégée par la présence inévitable d’Incubes et de Succubes n’attendant que votre énergie vitale pour vous la soustraire en échange de vos désirs. De l’encens est brûlé dans chaque pièce, donnant une atmosphère envoûtante, harmonieusement accompagnée d’une lumière tamisée légèrement rougeâtre ou que vous soyez dans le palais. Tout ce qui est présent à l’intérieur de ses murs n’est là que pour vous satisfaire et vous donner du plaisir, de grands buffets sont également installés de part et d’autre de la prison du désir, mais ne vous trompez pas, ce ne sont rien d’autre que mensonges et tromperies là-dessous, rien n’est vrai à part la mort qui vous guette au pied du lit.
Apparence démoniaque :
Apparence humanoïde :

Source démoniaque : https://www.deviantart.com/telthona/art/Unlimited-461806860
Source humanoïde : https://aphrodisiacart.tumblr.com/post/82668737448/ania-mitura




Zylaxa, Apôtre de la folie :

Nous ne savons que très peu de choses concernant ce Démon, mais le peu que l’on sache à son sujet le rend bien sinistre. Polymorphe, personne, ni même ses frères et sœurs, ne connaît sa forme véritable tant celle-ci change. Il peut se matérialiser en ce qu’il souhaite : Humanoïde, Démon, créature en tout genre, existant ou non. Il est l’apôtre de la folie et pas sans raison ! Ce dernier, atteint d’une démence illimité, a érigé son domaine à l’image de son esprit, un labyrinthe dont les murs se déplacent d’eux-mêmes régulièrement. C’est au centre de ce domaine tordu qu’il réside, dans une tour magique de sa propre création qui, par moment, change de forme et de taille sans que l’on puisse expliquer la raison. Il n’y a rien à comprendre, si ce n’est que l’endroit est aussi fou que ne l’est son créateur, il est possible que sa polymorphie soit la raison de sa folie. Il s’est joint à ses frères et sœurs pour éliminer le Roi Démon car tous le surnommaient le Démon fou, son créateur également. En terrassant celui-ci, il s’est rebaptisé Zylaxa, Seigneur de la tromperie, titre qui semblait mieux lui correspondre, cependant, son surnom demeura tout de même.

Dans son mystérieux repaire et à l’aide de sa magie dimensionnelle, il a rendu possible la communication entre le monde des démons et celui des vivants, échafaudant des plans tous plus loufoques les uns que les autres pour rendre possible son retour triomphal sur le continent. Aujourd’hui, aucun de ses plans n’a pour le moment fonctionné, certainement parce qu’il lui manquait un semblant de logique dans sa folie. Ainsi, il s’amuse à rendre fous à leur tour les êtres avec qui il arrive à communiquer depuis le Pandémonium. Lorsqu’il donna naissance à ses enfants, ces derniers, perturbés par la polymorphie que possédait leur créateur, prirent diverses apparences, mélanges de plusieurs de ses transformations, devenant d’horribles créatures repoussant au possible, et tous ont ce grain de folie qui les rend particulièrement dangereux et effrayants. Malheureusement, de part cette capacité étonnante, impossible de connaître sa véritable apparence, comme je le disais, c’est pourquoi les quelques images le représentant ne sont que simples inspirations et œuvres en tout genre. Je dis lui … Mais peut-être qu’il faudrait que j’emploie elle ? C’est très troublant ...
Apparence démoniaque :
Apparence humanoïde:


Source démoniaque : https://www.deviantart.com/ashkey/art/Armour-303143996
Source humanoïde : https://hadh-nimp.tumblr.com/post/92543310885/commontouchoffantasy-crunchy-breakfast-by-oione




Shatra, Apôtre de l’égoïsme :

L’un des rares démons ayant réussi à s’éclipser lors de la grande guerre de la citadelle noire, laissant tout ses frères et sœurs ainsi que ses enfants envoyés dans le Pandémonium par les Séraphins, Shatra vit avant tout pour sa survie. L’on pourrait le traiter de couard, mais sa puissance force, littéralement, le respect des autres seigneurs Démon. Sa magie est si puissante qu’elle le parcourt de part en part, rendant son corps insensible à toute forme d’attaque physique. Bien qu’il soit le cinquième et le dernier des Seigneurs Démon, il est sans doute le plus puissant après Balrath. Véritable fantôme noir, il se renomma Shatra, Seigneur des Ombres, car de ce dernier émane une aura sombre et ténébreuse, ne laissant derrière lui qu’un voile obscur semblable à un linceul mortuaire.

Nous n’en savons pas plus à son sujet, même s’il n’est pas présent dans le monde des démons, il ne l’est pas plus dans le nôtre, sinon pourquoi n’en a-t-on jamais parlé depuis ce jour ? Beaucoup de rumeurs tendent à dire qu’il se serait libéré de son enveloppe charnelle pour lier son âme démoniaque à un objet du monde des vivants et ainsi passer inaperçu, mais rien ne prouve que celui-ci ne soit tout simplement plus de ces mondes. Ses enfants, quant à eux, sont de petites masses d’ombre. Fourbes et manipulatrices, leur intelligence est la seule chose qui les rende vraiment dangereuses, ils ne peuvent rien faire physiquement et pour cause, leur corps est plus proche de l’immatériel, comme leur maître. Ces derniers, n’ayant pas de domaine au Pandémonium, sont voués à errer au milieu de ce chaos, cherchant désespérément leur créateur et père ombrageux.
Apparence démoniaque :
Apparence humanoïde :

Source démoniaque : https://imgur.com/gallery/AQzOL
Source humanoïde : https://prurientone.tumblr.com/post/155918620491



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MessageSujet: Re: [Officiel]Le Panthéon Noir   [Officiel]Le Panthéon Noir EmptyVen 21 Aoû 2020 - 15:14
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Le Panthéon Noir Tome IV

Introduction :

Dans ce dernier ouvrage, nous parlerons de Démon dont le nom à longtemps résonné comme hymne à la terreur, mais qui n’ont jamais obtenus le titre de seigneur démon. Les autres apôtres, n’ayant pas participé à la lutte pour le pouvoir contre leur père créateur, n’ont pas quémandé le titre de Seigneur démoniaque. Peut-être trop pompeux pour certains et inintéressant pour d’autres, ils ont préféré garder leur distance avec tout ceci, n’ayant pas de domaine à proprement parlé … À moins que ces derniers ne soient cachés, dissimulés aux yeux de leurs aînés ? Il y a trop peu d’informations à leur sujet pour pouvoir les situer, mais leurs histoires est tout aussi intéressante que celles des Seigneurs Démon, laissez-moi vous les compter.

Grebrëath, Apôtre du bellicisme :

Bien qu’elle soit plus petite que son cher frère Balrath, cette démone adepte de la guerre adore combattre, et passerait volontiers son éternité à lutter contre des adversaires aussi coriaces qu’elle, même si cela est peu probable. Dotée d’une force dépassant l’entendement, comparable à celle du Seigneur de la destruction sans aucune difficulté malgré sa petitesse, elle a su allier magie et combat au corps-à-corps pour devenir une combattante terrifiante. Adulatrice de la guerre, Grebrëath est certainement la plus belliqueuse des Démons, provocant quiconque croise son chemin à la défier et à lever les armes pour son plus grand plaisir.

Lors de la terrible lutte opposant les cinq premiers au Roi Démon, elle s’est rangée du côté de son créateur, heureuse de pouvoir défier son frère aîné Balrath. Leur duel fut si violent que chaque coup qu’ils portaient apportait son lot de catastrophe, provoquant tremblement de terre et incendie à n’en plus finir. Malheureusement pour elle, sa défaite écrasante devant la haine et l’ambition du colérique l’ébranla. Consciente qu’elle n’était pas aussi forte qu’elle le pensait, la belliqueuse fut contrainte de déserter la citadelle noire, se dirigeant toujours plus à l’Est du continent. Cela dit, personne ne sait ce qu’il est advenu de la démone. Éliminée par les Séraphins, recluse au cœur d’une montagne pour y calmer ses nerfs, ou bien retournée au Pandémonium pour s’y faire exécuter, sont quelques-uns des ragots que l’on peut entendre à son sujet, car cette dernière n’est pas ou plus présente dans le monde des démons. Pourvu que l’on n’entende jamais parler d’elle à l’avenir !

Comme les autres apôtres démoniaques, elle a également donnée la vie à de nouveaux Démons, dotés d’une puissance impressionnante et prenants une apparence féminine aux traits légèrement carnassiers. Pourtant, il y a peu de chance que ces derniers soient une réelle menace. Pourquoi me direz-vous ? N’ayant pas d’adversaire à sa taille mise à part celui l’ayant banni de la citadelle, elle créa sa progéniture dans le seul but de l'affronter dans des combats à mort, et à peine ont-elles foulées le sol qu’elles s’engagent dans un combat perdu d’avance.

Une dernière note sur cette démone qui, sans le savoir, a vu sa notoriété grandir de nos jours. Dis comme cela, cela peu paraître fou et insensé certes, mais dans certains livres religieux, l’on y retrouve le nom de « Grabète », femme luttant contre l’oppression, symbole de résistance. Dans certaines régions, ce nom est même utilisé dans des prières afin de donner de la force et du courage aux jeunes filles. Cette coïncidence reste tout de même à être vérifier, mais sur les faits, cela paraît vraiment étrange.
Apparence démoniaque :
Apparence humanoïde :

Source démoniaque : https://www.magic-ville.com/fr/carte_art.php?ref=lor187
Source humanoïde : https://rarts.tumblr.com/post/170477584987/dva-the-destroyer-skin-heroes-of-the-storm-game




Warommiaz, Apôtre de la cruauté :

Si l’on devait comparer cette démone à quelque chose que les Dùralassiens connaissent, je dirais que les Exécuteurs de la tour noire en sont les plus proches, pourtant ce n’est rien à côté de cette démone. Souffrances et douleurs sont ses plaisirs, voir le visage de ses ennemis se déformer et se crisper peu à peu sous la douleur et la peur, c’est ce qu’elle aimerait faire à longueur de journée. Véritable monstre sans scrupule, mortel ou Démon, peu lui importe tant qu’elle peut réaliser ses désirs sadiques. Déesse de la torture, son apparence démoniaque laisse que peu de place à l’imagination tant celle-ci est terrifiante. Elle est très souvent représentée avec un fouet ou une chaîne en métal, dont elle se sert pour torturer ceux qui auraient préféré abandonner plutôt que de mourir dans l’agonie au combat. Peu de différence ? La durée certainement.

Elle n’a pas participé à la lutte infernale des cinq premiers et du Roi Démon, très peu intéressée par ces querelles familiales, par contre, elle a profité de ce désarroi à la citadelle pour s’offrir ses premiers patients démoniaques dans sa tristement célèbre salle des tortures. Mais tout se sait avec le temps, ses frères et sœurs mécontents décidèrent de la punir pour ces atrocités qu’elle aurait dues faire subir à des mortels plutôt qu’à des démons. Heureuse coïncidence pour la Démone, la grande croisade débuta peu de temps avant ces découvertes macabres, reléguant sa punition au second plan. Lorsque les Démons atterrirent dans cet autre monde, que l’on appellera par la suite le Pandémonium, elle se fit toute petite suffisamment longtemps pour se faire oublier, construisant dans le plus grand des secrets son repaire souterrain, tombeau aux miles tortures. Son entrée gardée secrète, elle y attire les démons s’égarant au-delà des quatre domaines pour ses expériences toujours plus atroces, pouvant ainsi assouvir ses délires les plus morbides. Ce sont ses enfants, créatures à l’apparence longiligne recouverte de poils ressemblant étrangement à de jeunes Katzman, qui se chargent d’attirer les malheureux vers leur destin funeste, c’est-à-dire jusqu’à Warommiaz. Certaines de ces créatures ont survécu à la grande croisade céleste et se terre dans les endroits les plus sombres de Dùralas. Elles ne sont, cependant, que peu agressive voir même inoffensive tant que vous ne vous en prenez pas à elles. Sans leur maîtresse à qui apporter leurs offrandes, elles ne peuvent réaliser la mission qui leur incombe et sont donc devenues pacifiques, ou du moins, elles attaquent seulement pour se défendre. Véritable ironie du sort lorsqu’on sait de qui elles sont la progéniture.
Apparence démoniaque :
Apparence humanoïde :

Source démoniaque : https://i.pinimg.com/originals/3e/cb/60/3ecb600091a546b6ca516104b6816ac9.jpg
Source humanoïde : https://www.artstation.com/artwork/5xqkw




Ulbrörr, Apôtre de l’apathie :

Démon gigantesque, il se trouve être le plus impressionnant et le plus colossal de tous. Il aurait très bien pu affronter le Roi démon avec ses frères et sœurs comme il pourrait sûrement réduire au silence le seigneur de la destruction, mais son indifférence totale l’en empêche. Il n’a tout simplement rien à faire des querelles des autres, cela ne l’excite pas, cela ne l’intéresse pas. Géant à six bras et dont la queue ressemble étrangement à celle du basilic, Ulbrörr passe son temps à errer çà et là sans but précis. Il ne broncha pas lorsque les cinq premiers s’autoproclamèrent Seigneurs démons, ni même lorsque la croisade céleste éclata. Il s’exécuta, tout simplement, mais sa puissance ne suffit pas à repousser les Séraphins venus en nombre soutenus de Dragons, et fut envoyé également au Pandémonium. Il serait le seul Démon à avoir tenu tête à trois Dragons à la fois avant d’être envoyé à son tour dans le monde Démoniaque. C’est pour cet unique exploit que les Démons se souviennent de lui et le laisse errer un peu partout dans le Pandémonium. On dit de Kernal qu’il est le plus gentil des Démons pour son manque d’ambition et d’envie de conquête, pourtant l’apôtre de l’apathie est celui qui semble le plus pacifique. Son nom n’a probablement pas été retenu pour son manque de présence, mais il fait bien parti des apôtres démoniaques et n’en reste pas moins un puissant Démon.

Il ne se balade pas tout le temps sous sa forme démoniaque et revêt volontiers sa forme humanoïde pour passer inaperçu lorsqu’il fatigue ou bien lorsqu’il passe par l’un des quatre domaines existants. Les enfants de Warommiaz cherchent parfois à l’attirer dans le sanctuaire de leur maîtresse lorsqu’il se promène sur le cinquième territoire, mais c’est bien sans compter sur son impassibilité inébranlable. Même sous forme humanoïde, il garde ses six bras, tandis que sa queue et les nombreux tatouages le parcourant disparaissent sous sa peau relativement sombre. Il semble évident qu’il n’ait point d’enfant, sans envie, c’est seul qu’il parcourt les terres malades du Pandémonium.
Apparence démoniaque :
Apparence humanoïde :

Source démoniaque : https://moreandmore.ourdays.site/2019/09/25/monster-concept/
Source humanoïde : https://i.pinimg.com/originals/e5/eb/a3/e5eba32e272b1252ae9d3724342dc06b.jpg




Krôdz, Apôtre de la guigne :

Souvent blâmé pour la malchance des uns et des autres, Krôdz est vulgairement appelé le guignard. Si aujourd’hui certains se cantonnent à utiliser son nom pour la malchance et le malheur de chacun, il en était tout autre durant l’ère des Démons. Mauvais, vicieux et malsain auraient très bien pu lui convenir tant sa roublardise et sa folie meurtrière étaient dérangeantes. Son frère aîné, Zylaxa, et lui ont tout deux élaborés de sournois stratagèmes pour manipuler et éradiquer les autres espèces vivantes sur le continent, leur folie commune les ont menées à maintes reprises à la confrontation avec les Séraphins. Aussi appelé le maudit à cause de son aura déstabilisante, il aurait la faculté d’ôter toutes chances de réussite à quiconque se retrouve en sa présence, mieux encore, il aurait le don de porter malheur et malchance à tous ceux qui le croise, y compris les démons. C’est bien à cause de cette fâcheuse malédiction qu’il s’est vite retrouvé à dos les autres démons. Selon ces derniers, c’est par sa faute que les Séraphins ont débuté la croisade céleste et qu’ils se sont vus envoyés dans un autre monde que celui des vivants.

Contrairement à ses frères et sœurs, son apparence ne change que très peu de sa forme démoniaque à sa forme humanoïde. Facilement repérable du fait qu’il soit de couleur pâle sous ses deux formes, il a également ce sourire malsain qui ne quitte jamais son visage. Petit démon aux longues cornes aux extrémités noircies, donner une mort lente et douloureuse à ses proies et l’une de ses passions, avec celle de contempler l’espoir se volatiliser de leur regard. Sa forme humanoïde est tout aussi effrayante, ses longs doigts et son corps longiligne lui donnent des allures de cadavres ambulant. On dit de son armure que celle-ci s’ouvre pour absorber les âmes des individus l’entourant ou entrant en contact avec elle, ou bien encore lorsque la malchance s’accumule sur un être proche de lui. Ils sont alors envoyés dans le néant de Krôdz.

Lors de la croisade céleste, le Démon de la guigne aurait été lui aussi envoyé au Pandémonium, bien qu’aucun signe de vie de ce dernier n’ait été relevé. Toutefois, ses enfants, êtres abjects et sournois ayant les traits, si pâles, de leur créateur, errent encore dans les coins les plus reculés et les plus sombres de leur prison, aux extrémités du cinquième territoire. Il est donc possible que ce dernier ait établi, tout comme Warommiaz, son humble demeure à l’abri des regards indiscrets. Ce qui est sûr, c’est que Krôdz est toujours vivant, dans notre monde ou au Pandémonium, ses enfants ne seraient plus dans le cas contraire, car ils ont été créés à partir de son sang, de sa propre matière noire, lors de rituels étranges à base de scarifications et de sacrifices. De nos jours et dans la langue commune Dùralassienne, nous entendons parler de lui sans que son nom ne soit prononcé, par exemple pour certaines expressions comme « Attirer le mauvais œil », ou bien sûr certaines actions ou animaux comme le chat noir apportant le malheur. Les superstitions liées à la malchance lui sont souvent attribuées, mais il ne s’agit que de superstitions, n’est-ce pas ?
Apparence démoniaque :
Apparence humanoïde :

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Source humanoïde : https://www.pinterest.fr/pin/54184001748723426/




Obralthoss, Apôtre de l’oubli :

Rien n’est plus terrifiant que d’oublier jusqu’à sa propre existence. Les souvenirs façonnent notre être et font de nous ce que nous sommes, ce que nous aimons et ce que nous détestons. Obralthoss est celui qui aspire ces souvenirs, ces mémoires, à la recherche de ses propres souvenirs. Nommé Althoss le mangeur de mémoire par les vivants sur le continent, on lui attribue l’oublie habituel de chacun, or cela n’a rien à voir avec ce dont il est capable. Ce puissant démon est un changeur de peau, ou plutôt, il est capable de se matérialiser en tout et n’importe quoi, tiré de sa propre imagination ou du réel, mais également en des créatures monstrueuses sorties tout droits des cauchemars de ses victimes. À force d’aspirer la mémoire des gens, ainsi que des démons, il oublia inéluctablement qui il était. Son nom, son apparence, sa personnalité, il n’arrive plus à mettre le doigt sur ces choses-là. Aujourd’hui réduit à l’état bestial, il traverse le pandémonium d’un bout à l’autre, détruisant tous ceux qu’il croise, aspirant encore et toujours la mémoire des pauvres démons se trouvant là malencontreusement. La forme qu’il arbore généralement est une sorte d’oiseau mécanique gigantesque brillant de mile feux, rappelant les créatures que fabriquaient autrefois les plus anciens technophiles de ce monde pour combattre les démons.

Du fait de sa perte de mémoire, l’on ne sait que peu de choses à son sujet. Mis à part ravager les terres où il est de passage et annihiler tous souvenirs s’y trouvant dans la plus grande indifférence, très peu d’informations découlent de ce fléau. Il aurait été banni il y a longtemps par ses confrères, chassé de la citadelle par les nouveaux seigneurs démoniaques. C’est à la suite de cette prise de pouvoir et de son bannissement qu’Obralthoss aurait perdu la raison et serait devenu le fléau rapace aux plumes d’or. Aucune progéniture ne lui ait connu à ce jour, toutefois, il est possible qu’il ait créé ses enfants avant qu’il ne soit banni, laissant ces derniers sans leur créateur. La capacité de leur maître pouvant très bien leur être attribuée et leur permettant de survivre en se dissimulant parmi les autres démons errants, mais ceci n’est que pure supposition bien évidemment. Il serait terrible que ses rejetons aient survécus à la croisade céleste, de tels individus pourraient apporter un fléau incommensurable au continent Dùralassiens.
Apparence démoniaque :

Source démoniaque : https://images.alphacoders.com/122/122383.jpg



Derkörth, Apôtre de la cupidité :

Démon avide de pouvoir, recherchant par n’importe quel moyen à surpasser son propre créateur ainsi que ses frères et sœurs, Derkörth ne reculait devant rien pour ses ambitions démesurées. Bravant tous les interdits démoniaques pour satisfaire ses désirs, il fut banni par le Roi Démon bien avant que ce dernier soit exécuté par les actuels seigneurs démoniaques. Lorsque le roi fut tombé, l’apôtre de la cupidité revint auprès de ses aînés pour quémander également ce titre bien élogieux, malgré son absence lors de la dite bataille. Bien entendu, ce titre lui fut refusé. Mieux encore, il fut de nouveau banni par les siens, condamné à errer loin de la citadelle noire. Il garda alors une rancune incommensurable envers les Démons et s’engagea dans une lutte contre ces derniers. Bien qu’il soit considéré comme un traître ou bien un renégat, sa puissance était telle qu’il aurait très bien pu avoir sa place parmi les cinq seigneurs. Sa magie des ténèbres n’avait rien à envier de Shatra, il était ainsi capable de manipuler quiconque était entouré par ce voile d’obscurité teinté de rouge sang qu’il expirait par l’intégralité de son corps. Il pouvait, de ce fait, donner naissance à n’importe quel objet/arme garce à cette magie et contrôler les créatures qui avaient le malheur de s’approcher un tant soit peu de sa personne.

Lors de la guerre céleste, il fut le premier à être renvoyé au Pandémonium, se dirigeant alors vers le Sud en toute inconscience. Mais ce fut pour les Séraphins le premier combat, certes, mais aussi la première grosse difficulté que le peuple angélique rencontra durant leur croisade. Ses pouvoirs démoniaques surpassant leurs attentes, il avait réussi à contrôler, à l’aide de sa magie, deux immenses dragons qui s’étaient retournés contre les leurs et les Séraphins. Cette bataille désastreuse pour l’environnement provoqua de grands cataclysmes dans le Sud du continent, rasant littéralement le paysage qui s’y trouvait à l’époque. L’un de ces dragons, devenu démon fait de magie noire, aurait survécu à cette bataille que les Séraphins remportèrent haut la main. Le démon avide de pouvoir fut envoyé dans le Pandémonium, tandis que l’une de ses possessions draconiques fut évincée. La magie du cupide permettait, un peu comme son aîné shatra, de revêtir un voile de magie permettant de rendre inefficace, ou du moins en partie, toute attaque autre que magique. L’abominable dragon ténébreux résiderait quelques parts dans le Sud, là où son maître l’aurait abandonné.

Maintenant sur le plan démoniaque, Derkörth a établi son logis loin, très loin sur le cinquième territoire, dans un manoir tout aussi sombre que sa magie, entourée d’un voile magique rendant sa demeure invisible à tous. Loin du monde des mortels, il a cependant un point d’accroche grâce à son dragon maléfique et à ses créatures diaboliques qu’il contrôle à l’aide de sa magie ténébreuse de manipulation. Ces derniers, malheureuses victimes, sont ses enfants et lui permettent de voir le monde à travers leurs yeux. Comme Warommiaz, il se permet d’utiliser les démons errant sur le cinquième territoire pour les asservir et les manipuler à sa guise, préparant petit à petit son armée démoniaque. Sa soif de pouvoir, même coincé sur le Pandémonium, le pousse à acquérir la domination absolue de ce monde sans vie. Il serait prêt à guerroyer sur les différents territoires pour réclamer sa part de terrain et détrôner par la même occasion tous les seigneurs s’opposant à lui.

Apparence démoniaque :
Apparence humanoïde :

Source démoniaque : https://i.pinimg.com/originals/b0/3e/99/b03e9939729cbd494bf3f705f13ebeee.jpg
Source humanoïde : https://www.deviantart.com/h1fey/art/Cursed-Duelist-596957918




Glaameth, Apôtre de la jalousie :

Dernière apôtre des douze familles Démons, elle était également l’une des plus terrifiantes en ce monde. Véritable calamité sur patte, sa forme démoniaque terrorisait même ses frères et sœurs démons, pourtant ce n’est pas cette dernière qu’elle empruntait le plus fréquemment. Très souvent, elle arborait son apparence humanoïde afin de ne pas effrayer ses adversaires et les surprendre ensuite par sa terrible force et sa hargne sans pareil. Lors de la bataille opposant les jeunes rejetons à leur créateur Roi Démon, elle a largement apporté sa contribution pour son éradication. Malheureusement, elle n’eut pas le succès et la récompense escomptés, fut délaissée des honneurs, et n’obtint pas le titre de seigneur démon comme ses frères et sœurs. La raison pour laquelle elle ne fut pas nommée seigneur ? Elle était ce qu’on pouvait appeler la fille préférée du Roi Démon. C’est d’ailleurs grâce à ce statut qu’elle put s’en prendre à son défunt créateur par surprise et lancer la sournoise rébellion, mais c’est également à cause de celui-ci que les autres démons ne lui faisaient pas entièrement confiance, subissant la jalousie de ses propres congénères.

Elle commença alors à éprouver de la rancune envers ses semblables et à s’en prendre à eux, confondant mortels et démons sur sa route, réduisant quiconque la croiserait au silence. Pire encore, contrairement à ses frères et sœurs, elle ne fut pas doté de cette capacité à donner la vie, et ne pouvait donc pas donner naissance à sa progéniture, poursuivant ainsi son chemin meurtrier en solitaire. Sa haine envers les siens était largement justifiée, reniée et ne possédant pas leur attribut, elle se sentait démone dans un corps d’humain (lorsqu’elle ne se transformait pas sous son affreuse apparence). Ce que l’on sait sur elle lors de la guerre céleste, c’est qu’elle aurait rejoint Ulbrörr sur le premier front et aurait tenu tête au premier bataillon Séraphins, accompagnés de quelques dragons, durant plusieurs jours. Lorsque les renforts séraphins arrivèrent accompagnés du reste de leur troupe, les apôtres de l’apathie et de la jalousie furent envoyés sur le Pandémonium, submergés par le nombre, retrouvant Derkörth qui avait déjà rejoint le plan démoniaque depuis plusieurs semaines.

D’ordinaire solitaire, elle aurait cependant traitée avec l’apôtre de la cupidité et travailleraient tout deux en collaboration pour rejoindre notre monde afin de délaisser les leurs, ceux qu’ils appelaient frères et sœurs avant qu’ils ne les trahissent et ne fassent d’eux des renégats.
Apparence démoniaque :
Apparence humanoïde:

Source démoniaque : http://www.artofmtg.com/art/dust-stalker/
Source humanoïde : http://www.art-spire.com/illustration/awesome-illustrations-by-alexander-fedosov/




Remerciement :

Cet ouvrage étant le dernier de son genre écrit de ma main, je souhaite y laisser une trace écrite pour mon assistant, Baël, qui, au péril de sa vie et de son existence, a pu m’aider à déchiffrer et éclaircir un tant soit peu cette partie du passé encore bien trouble selon moi. Ses connaissances et son expérience m’ont ouvert les yeux sur certains points, notamment que les démons ne sont que cauchemars éveillés et chaos permanent. Mais ces recherches n’auront pas été vaines ! Elles permettront aux générations futures de se souvenir de la terreur qu’inspiraient ces créatures infernales, de ne pas oublier qu’à une époque, ils auraient très bien pu anéantir notre continent sans l’intervention des dragons et des séraphins.
Baltazar Morgus




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