Voilà maintenant une semaine que Rose était revenue saine et sauve de son voyage près de la tribu des perracks et de son hospitalisation chez les nains qui lui avaient sauvé la vie. Après avoir été examiné par les médecins de la Garde Royale, La stryge blanche était en très bonne santé malgré ses implants technophiles. Cette dernière fut donc envoyé pour un tour de garde, juste avant le coucher du soleil.

Les gens commençaient doucement à rentrer chez eux, ou à s'installer des les tavernes de la capitale pour passer une bonne soirées avec des amis. Rien d'anormal pour l'instant. Rose marcha donc tranquillement dans les rues, tout en faisant attention à ce que les personnes qui passent à côté d'elle ne touchent pas ses ailes.

Arrivant près d'une boutique d'armes et d'armures, elle jeta un coup d'oeil à ce que le marchand proposait. Des tas d'armure simples, du métal sans vie, ne réagissant à aucune énergie. Rose baissa les yeux et regarda l'armure qu'elle portait, façonnée sur mesure, fonctionnant grâce à l’énergie à vapeur accumulé dans ses bras et lui offrant une protection avancé contre moult types d'armes. Et encore, elle était loin d'avoir fini de l'améliorer.

- Encore en train de baver sur des armures ?

Une fée sortit du col de l'armure de Rose, éclairant de sa lueur verte la vitrine.

- Comme si j'avais besoin des ces vieux morceau de métaux rouillés..

Au même instant, un bruit de porte se fit entendre non loin de la vitrine, avec une clochette qui sonna au passage de la porte.

Des achats, il était bien nécessaire de s'équiper pour la faune et la flore duralassienne, si hostile, si sauvage...il fallait donc un équipement en conséquence du probable danger de l'extérieur, et cela, Maximillian l'avait aisément compris. En comptant l'argent qu'il avait pu récupérer de son village et la tenue qu'il porte actuellement, il n'était pas du tout en sécurité.


Entrant dans la boutique, le jeune blond fit ses achats et sortit de la boutique en plein rééquipement d'armure, laissant à la vue des passant sa peau ainsi que ces marquage des plus disgracieux, il s'en fichait du regard des autres et vu l'heure, les personnes bienveillante et pleine de bon sens était surement déjà rentrer chez eux. À peine, l'armure enfilée et la cape remis sur les épaules, le blondinet remarqua qu'une présence se tenait non loin de lui, il tourna la tête et regarda la jeune femme de haut en bas, inspectant chaque détail, concentrant ses capacité cognitive sur la personne et c'est à ce moment que son regard se posa sur une marque que la stryge blanche possédait sur la joue droite.
À cause de la distance la distance, le futur empereur ne savait choisir entre le tatouage ou la tache de naissance. Il s'approcha donc pour engager la conversation.


- Bonsoir mademoiselle, désolé de vous importuner, mais il est rare de voir une femme au visage si guerrier et qui plus est,  possède une marque de grande noblesse sur le visage.

La porte s'ouvrit et un homme sortit de la boutique, encore en train de revêtir l'armure qu'il venait sûrement d'acheter. Rose regarda rapidement l'homme pendant quelques secondes, et regarda à nouveaux les armures en vitrines. La fée était rapidement retourné dans la col de l'armure. Au moment ou Rose allait continuer sa ronde, elle se fit interpeller.

- Bonsoir mademoiselle, désolé de vous importuner, mais il est rare de voir une femme au visage si guerrier et qui plus est, possède une marque de grande noblesse sur le visage.

Rose se retourna vers l'homme. Un petit ricanement sortit d'entre ses lèvres.

- Je n'ai de noble que cette sinistre marque.

La stryge reprit un visage sérieux.

- Et si tous les nobles qui se vautrent dans le luxe et la paresse pourraient prendre les armes pour se battre et défendre leurs idéaux. Ça ne serait pas plus mal.

La technophile croisa les bras et fit un signe de tête pour désigner son interlocuteur.

- Mais vu vos habits et votre façon de parler, j'imagine que vous n'avez pas été élevé par le paysan du coin, je me trompe ?

Rose ne savait pas ou menait cette discussion, mais elle avait comme le pressentiment que ce n'était pas la première fois qu'elle allait croiser cet homme. Il était du genre à être inscrit dans la Garde Royale avant même sa naissance.