Melhyndil se promène dans la forêt de Sylfaën, allant là où le vent l'emmène. Au bout d'un certain temps, le murmure apaisant de la rivière qui traverse la forêt l'appelle, et il décide de la franchir en sautant habilement d'un arbre à l'autre en sautant d'une branche à une autre pour la traverser. Avec agilité, il bondit, se laissant porter par l'élan de son mouvement. Mais au milieu de son saut, le destin lui joue un mauvais tour. Sa prise glisse, et il perd pied, basculant inévitablement dans les eaux sombres de la rivière.

L'eau glaciale l'engloutit, et Melhyndil lutte pour remonter à la surface. Mais à peine a-t-il le temps de reprendre son souffle qu'il sent quelque chose de sinistre remuer dans l'obscurité des profondeurs. Un crocodile, affamé et agressif, s'approche rapidement, ses yeux luisant d'une lueur menaçante. Sans hésitation, Melhyndil saisit son couteau à la ceinture, prêt à défendre sa vie contre ce redoutable prédateur. Le crocodile fond sur lui avec une violence sauvage, ses mâchoires acérées grandes ouvertes.

Dans un élan de bravoure, Melhyndil riposte, visant avec précision, il n'aura pas plusieurs chances, devant impérativement réussir du premier coup. Son couteau s'enfonce profondément dans l'œil du crocodile, atteignant mortellement son cerveau. Le reptile pousse un rugissement de douleur, ses mouvements devenant convulsifs avant de s'immobiliser définitivement.

Melhyndil émerge de l'eau, son cœur battant la chamade. Il contemple le crocodile vaincu avec un sentiment de satisfaction.


[II. Première récolte de compagnon]

Dans l'ombre dense de la forêt de Sylfaën, un combat acharné éclate entre deux animaux : un crocodile affamé et un majestueux cerf royal. Les feuillages bruissent de l'agitation, les cris d'alarme de la faune environnante résonnent dans l'air. Melhyndil, alerté par les tumultes de la nature, se précipite vers la scène du combat. Son cœur se serre à la vue du cerf royal, une créature noble et gracieuse, luttant pour sa vie contre le reptile cruel.

Avec détermination, Melhyndil intervient rapidement, son arc prêt à l'action. D'un geste sûr, il décoche une flèche en direction du crocodile, visant avec une précision mortelle. La flèche atteint sa cible, blessant le crocodile et le détournant de sa proie. Profitant de la diversion, le cerf royal bondit avec grâce, s'éloignant du danger imminent. Cependant, le crocodile, blessé mais toujours dangereux, se tourne maintenant vers Melhyndil, ses yeux luisant d'une fureur primitive. Le prédateur reptilien fond sur l'elfe avec une violence sauvage, ses mâchoires acérées grandes ouvertes.

Melhyndil ne recule pas devant le défi. Avec un sang-froid impressionnant, il esquive habilement les attaques du crocodile, cherchant une ouverture pour riposter. Dans un mouvement rapide et précis, il brandit son couteau, visant le point faible du reptile. Il plonge le couteau dans l'œil du crocodile, atteignant le cerveau et mettant fin à son attaque féroce.

Le crocodile pousse un rugissement de douleur avant de s'effondrer, vaincu. Melhyndil recherche le cerf sévèrement blessé. Il s'approche de l'animal puis il utilise son don de guérison sur celui-ci, assurant son rétablissement avant de le voir s'éloigner dans les profondeurs de la forêt.

Les pas de Melhyndil l'amènent à la lisière de la forêt, là où les marais d'Hukutav commencent. Ce n'est pas forcément la destination qu'il voulait au départ, mais comme il aime se perdre, il n'a pas réfléchi à un lieu. Il a juste suivi ses pas, curieux de ce qui l'entoure, toujours aussi enthousiasmé par la forêt et ses trésors que sont sa faune et sa flore malgré les nombreuses années qu'il a passé à la parcourir.

Arrivé au bout de celle-ci, et regardant le spectacle qui se trouve devant lui, le marais semble si inhospitalier en comparaison. Un paysage navrant, avec des couleurs ternes, et pas aussi chatoyantes que le sont les arbres et les fleurs de Sylfaën. La forêt n'est pas non plus aussi accueillante que l'on peut le croire, dissimulant des dangers bien réels. Toutefois, le paysage sous ses yeux n'est pas engageant le moindre du monde. Pire que tout, lorsque l'archer distingue des crocodiles à l'affût de la moindre proie qui se présenterait.

Respectueux normalement des formes de vies, comme tout elfe qui se respecte, il doit bien s'avouer que ces créatures, datant d'une ère indéfinie, ne sont pas en bonne place dans son estime. L'on peut même dire qu'il les exècre, ce qui est assez rare.

Il prend son arc, et place une flèche, s'approchant des crocodiliens. Il en choisit un et c'est avec la précision toute elfique d'un être entraîné qu'il décoche le trait, ayant visé l’œil, un point faible que la cuirasse n'a pas. Il l'atteint, s'enfonçant dans le cerveau de l'animal, le tuant net.