Wound, le détenteur de Génèse.

QUI ES-TU ?

Prénom : Jonathan.
Âge : 20 ans.
Profession : Chef Sommelier, dans un restaurant gastronomique Grenoblois.
Hobbies : Le vin, la basse, les jeux de rôle et les jeux en ligne.
Couleur préférée : Même s'il s'agit plus d'une nuance que d'une couleur, j'aime le gris.
Votre impression sur le forum : L'interface et le contenu sont très travaillés. Bravo pour le travail sur l'expérience, la boutique, la formule automatisée, vous avez très bien fait. Petit conseil pour progresser : Certaines classes sont nettement inférieures aux autres en terme de capacités, comme les Nagas et les Elfes.
Découverte du forum : Par le biais d'un ou de deux root-top.

QUI INCARNES-TU ?

Nom : Wound.
Sexe : ~~gros~~ Masculin.
Race : Stryge Blanc.
Classe envisagée : Corrompu.
Ce qu'il aime : Les hommes cherchant la rédemption, les œuvres artistiques et la musique. Le violon l'apaise particulièrement.
Situation amoureuse : Désintéressé, mais volage.
Code du règlement : Marteau (validé par Dougal)
Compétences particulières : Possession de Génèse.
Génèse est une arme semblable à une large claymore, dont la lame est micro-ébréchée de parts et d'autres, offrant une sensation de porosité au tranchant de son fil, conservant les éclaboussures sanguines des victimes de son courroux.

Wound tire sa force de son arme, d'elle seule.

À QUOI RESSEMBLE-T-IL ?

Tu pourrais au moins avoir la décence de me parler directement, très chère voix-off du lecteur. Quoique, j'aurai bien eu besoin de mon narrateur pour cette partie afin de ne pas t'offrir de moi une description subjective. Je me contenterai d'expliquer de façon claire et précise mon reflet dans le miroir, tout en y ajoutant quelques détails si le besoin s'en fait ressentir.

Tout d'abord, fier d'une allure athlétique et élancée, mon mètre quatre-vingt balance avec mes soixante-dix kilos; de muscle, je tiens à le préciser. J'ai toujours tenu à arborer un physique avantageux, quitte à le mettre en valeur par ma tenue dont j'expliquerai les détails plus tard. Mon visage est fin, neutre, bien que les fossettes apparaissant sur mes traits lors de mes sourires m'offrent ce petit côté cynique, parfois mal-intentionné. Ne vous méprenez pas, ce n'est que de la satisfaction, mal-interprétée par mes mouvement musculaires. Je me vante aussi, considérez-le comme de l'orgueil, de la couleur grise de mes yeux contrastant notamment avec mes cheveux d'un blanc éclatant aux quelques reflets tuilés. Peut-être est-ce là la raison de cette apparence malveillante, comment ne pas réagir à ma chevelure ?

Mon corps, quant à lui, est diamétralement opposé à mon visage fin et élégant. Rares sont les parcelles de mon torse n'ayant pas un muscle saillant, que je ne me prive pas d'afficher en ne me vêtant que d'habits ouverts. Actuellement, peut-être est-ce là une faute de goût, je me contente de porter un long trench gris au col relevé, simplement attaché par un bandage de cuir figurant au niveau de mes abdominaux. Tombant jusqu'au haut de mes cuisses, il ne couvre que les parties latérales et dorsales de mon corps, offrant l'opportunité de faire descendre un regard curieux de mon torse au bas de mon ventre, s'arrêtant à la position de ma ceinture. Celle-ci, sur les mêmes teintes que mon trench et mon pantalon, se fond quasiment à ma tenue, séparant le haut de mon torse de mes jambes. Celles-ci, n'étant pas dévoilées, cachent une longue cicatrice qui se crée dans leur continuité, latéralement. J'en oublie presque de citer mes chaussures, qui ne sont autres que de simples mocassins en cuir, d'un gris très foncé.

Le reste ? Oh. Tout ce qui ne touche pas à mon physique, mais plus au ressenti de mon allure. Très difficile à décrire, même si je commencerais par ma voix qui se veut grave et s'essouffle de temps à autres, raison pour laquelle mes phrases se veulent presque soufflées. Cette voix, grave, profonde, se veut lié à ma démarche, très masculine. Principalement droit et fier, d'un pas élancé et rapide, mes déplacements se désignent principalement par un tempo rapide et constant. Pourquoi me déplacer de la sorte ?

L'essentiel. Ou plutôt, l'essentielle; au féminin. Génèse est une épée que je porte avec beaucoup de fierté, accroissant mon égo. Attachée principalement à mon dos, sa taille m'empêche de le courber ou me pencher de trop. Quant à son apparence, elle est bien plus élégante que moi. Son manche, pourvu de nombreux reliefs, est d'une couleur proche de l'ébène, qui se lie à des ornements semblables à des os. Une description précise me pousserait à détailler avec précision la forme de ceux-ci, dont se distinguent une tête squelettique à la bouche ouverte, pourvu de cornes et de deux ossements diagonaux s'en déployant, créant la garde de ma lame. Ce n'est qu'après le torse squelettique que se forge le fil de Génèse, que j'ai acquis abîmée, couverte de porosités comme pourraient l'être certaines armes contondantes dont le but était d'écraser. Si elle n'a pas perdu de son tranchant, son esthétique s'en est trouvée attaquée.

Eh, la voix off. Tu as autre chose à me demander ?

PSYCHOLOGIQUEMENT, QUI ES-TU ?

Quelle question fourbe et triste. Il m'est impossible de te parler de mon caractère, tout ne serait que subjectivité et flatterie dans le meilleur des cas. Cependant, je me remémore d'un barde ayant décidé de me composer un de ses chants, après lui avoir modestement offert quelques pièces. Peut-être que je peux me remémorer de ses paroles... Sur des accords en Mi Majeur en La majeur et en Do mineur, il me semble que celle-ci donnait quelque chose comme ça...

"D'une grande bonté, de cœur ou d'esprit,
Le guerrier s'approche, à la main une pièce.
La lançant au barde avec grande adresse,
Celui-ci chanta, sur une clef de mi.

Que de justice, que dis-je, que d'honneur !
Un brave guerrier courageux comme deux,
Les regards le toisent, et tournent les yeux,
Lorsqu'il croise dans leur visage la peur.

Il osait marcher, poussant du chemin
Quiconque offrait noises, avant qu'elles n'arrivent.
Réglant ces dernières d'une frappe préemptive,
Ils gisaient à terre, tels des moins que rien.

Ne lui offrez garde, ni colère ou haine !
Il vous veut du bien, désire votre joie,
Bienveillant, honnête, et juste à la fois,
Il saura être là si grande est la peine.

C'est là le dernier de mes courts couplets,
Pour en avoir d'autres, il faudra payer.
Je suppose que je devrais m'arrêter,
Puisque loin de moi, vous vous en allez."

Hm. Je n'avais jamais réalisé que son chant reposait uniquement sur des vers arborant mes faits d'arme, quelle tristesse. J'aurai apprécié qu'il parle de mon calme lorsque j'entend du violon, de mon bien-être face à des expositions artistiques, de mon attrait pour les petits détails insignifiants comme de distinguer un homme offrant des fleurs à sa bien-aimée dans la rue. À en juger par les chants du ménestrel, ces informations importent peu ceux qui les apprennent.

Je t'offre une dernière question, voix-off. Par la suite, Génèse et moi avons du chemin à faire.

DIS-MOI TON HISTOIRE. EN DÉTAILS.

Tu sais quoi ? Malheureusement, je n'aurai pas le temps de tout te raconter. De ce fait, j'aimerai que tu en apprennes davantage de toi-même. Prend ça, et feuillette-le autant que tu le souhaites. Génèse et moi devons partir, j'espère que nous nous reverrons très vite !

(Wound soupire longuement, avant de partir en traînant le pas. À dire vrai, il aurait été difficile de ne pas comprendre son attitude. La situation actuelle du monde est telle que malheureusement, rares sont les personnes aptes à se revoir sans prétexter un motif de guerre. Cependant, vous remarquez à vos pieds l'objet lancé précédemment, à savoir un bouquin poussiéreux dont les pages se sont défaites en heurtant le sol, mais que vous arrivez à relire sans encombres, si ce n'est l'écriture peu délicate utilisée par l'auteur.)

PART. 1 ─ Jeunesse négligée.

Cher journal, du moins, si c'est comme cela qu'on doit écrire sur un livre intime, en espérant que cette petite phrase serve de coutume. C'est la première fois que je marque mes ressentis et mes impressions de la vie sur un livre, et ça me fait bizarre. Je ne sais même pas si je dois écrire à la première personne comme Père m'expliquait, ou à la troisième personne en suivant les conseils de Mère. Une fois de plus, les deux sons de cloche retentissent dans ma tête, et leurs disputes m'atteignent à nouveau. Je suis à l'étage, mais la tonalité de leurs voix perce les murs frêles de ma chambre jusqu'à mes oreilles; je peux distinguer chacune des insultes qu'ils s'offrent, chaque critique cinglante qu'ils se lancent dans le but de se faire du mal, et cette sensation est désagréable. Alors que les larmes coulent le long de mes joues, je ne cesse d'écrire sans même relever la plume de mon journal afin d'oublier leurs différents. Si je le pouvais, je ne relèverai même pas ma plume pour ne pas savoir l'encre qu'il me reste, afin de rester focalisé sur ma tâche.

Les choses ont empiré depuis la mort de mon frère. Le conflit entre notre race et les Stryge Noirs continue de plus belle. Nous n'avions jusqu'alors jamais été touchés de près ou de loin par ce fléau, jusqu'à ce funèbre jour au cours duquel Aaron a été exécuté en plein milieu des rues de Spelunca. Un groupe de Stryge Noirs nommés "Conquérants" se pavane fièrement depuis quelques mois alors, sans pouvoir être arrêtés par qui que ce soit, simple souci de puissance, s'en prenant à femmes, enfants, personnes âgées, ou encore structures des habitants dans le but ultime de semer le chaos et la désolation dans les rues les plus paisibles de nos quartiers. Aaron, mon frère, " n'a fait que ce que tout le monde devrait faire" comme disait Père, en enfonçant un poignard dans l'abdomen de l'un des bourreaux qui, à ce moment, planifiait de souiller une jeune fille innocente. Les plans ont été modifiés par la suite, à en juger par leurs actes, puisqu'ils ont saisi mon frère par la gorge, devant mes yeux.

Le premier, dont les ailes noires étaient les plus grandes, soulevait le corps d'Aaron comme s'il n'était rien, tout en débitant un flot de paroles blasphématoires prétextant la toute puissance des Conquérants. Ils imposaient tyrannie, peur et autorité dans la ville, personne ne bougeait, même pas Père. Les coups commencèrent à fuser. Le premier coup de poing arracha les muscles de la mâchoire de mon frère, lui déplaçant le menton et la bouche qu'il ne pouvait plus ouvrir, tandis que sa souffrance empirait au fur et à mesure que les assauts jaillissaient. Les coups se situaient principalement sur son visage; mes yeux fermés et mon visage tourné ne me cachaient pas de l'horreur du spectacle. Je ne pouvais juger de l'intensité des coups qu'à leur bruit terrifiant, allant jusqu'à faire claquer les os, froisser les muscles, déchirer les chairs. Le brouhaha morbide était bien trop présent pour que je puisse entendre les mots de Père me rassurer. Toutefois, le silence s'installa. Quelques "oh", quelques "mon dieu" surgissaient de la foule, me faisant ouvrir les yeux.

Le corps d'Aaron gisait à terre, dans un bain de sang, alors qu'apparaissait cette gigantesque hallebarde reliant la main de l'un des Stryge Noirs au dos de mon frère, perforant son corps frêle et meurtri. Il venait de nous quitter, sous les coups de ces cinglés frénétiques, qui ne tenaient qu'à jouer un petit peu en imposant leur régime de frayeur. Je ne savais pas ce qu'en pensaient mon père et ma mère, mais sur moi, ça fonctionnait.

La terreur parcourait mon corps depuis ce jour, lacérant mon dos comme de petits coups de scalpel. Je subissais ces entailles tous les jours, pendant cinq ans.

PART. 2 ─ Le jour du départ.

Cher journal, pardonne-moi de t'avoir laissé tomber si longtemps. Pour être honnête, je ne me souciais pas d'écrire mes paroles tel un évangile sur un livre, beaucoup d'autres choses méritaient d'être faites. Je me suis permis de te relire, avouant accessoirement le pincement au cœur que j'ai ressenti en me remémorant de tels moments; bien que l'acte n'ait pas été le plus triste pour moi, trouvant plus désolant le désespoir que je pouvais avoir à un si jeune âge. Peut-être que ce que je suis devenu désormais, du haut de mes seize ans, est lié à cet événement ayant drastiquement anéanti mon enfance.

Je n'ai plus de nouvelles de Père et de Mère depuis un an. Je suis parti de la maison afin de devenir plus indépendant. Désormais, j'habite dans une petite maison très cosy de Spelunca, certes rustique et peu meublée, mais bien suffisamment pour être mon petit nid douillet. En colocation avec un jeune Stryge Blanc nommé Kennel, je suis heureux de pouvoir dire être enfin responsable, apte à assumer mes actes.

De plus, je poursuis une formation de violoniste afin de faire de l'une de mes passions un métier. Celle-ci est tout sauf aisée, étant donné que les informations requises pour passer à la mention supérieure se veulent de plus en plus précises, de plus en plus pointilleuses, et y compris des heures de répétition et de révisions intensives n'y changeraient rien, tout ce qu'il faut étant du talent. Toutefois, Madame Heiwinsky est fière de moi et ne cesse de l'exprimer. D'ailleurs, demain aura lieu mon premier concert offert devant 800 personnes, un chiffre gigantesque pour quelqu'un de modeste comme moi.

Si la musique est devenue une passion, je me suis aussi entiché d'un tout autre style de plaisir, à savoir le combat à l'épée. Kennel étant un fils de Maître d'Armes, nous avions accès à ses équipements d'entraînement, et disputions de longues joutes dans le but de nous exercer à la maîtrise d'une lame. C'était pour nous un simple divertissement, pour le père de mon colocataire une nécessité. Si mon adversaire avait une préférence pour le port de deux armes à une main, dans le but d'enchaîner des combinaisons de mouvements rapides et peu prévisibles, mon dévolu s'était jeté sur le maniement de claymores, de longues et larges épées pouvant se porter à une ou deux mains. La polyvalence de la tenue d'une claymore me plaisait, d'autant plus qu'elle pouvait protéger autant que blesser. Si les premiers combats étaient de véritables humiliations en l'honneur de Kennel, je commençais progressivement à m'habituer à son rythme de combat, à ses enchaînements, à ses décisions. J'en venais à l'analyser de mieux en mieux, à parer de plus en plus de coups, à livrer de plus en plus d'assauts, à imposer un rythme de combat plus grand.

J'étais devenu un combattant.

PART. 3 ─ Retrouvailles.

Cher journal,

J'espère que tu apprécies la différence en terme d'écriture et de confort de calligraphie. Les plumes abîmées ont été remplacées par de belles plumes d'oiseaux rares, l'encre usagée par une qualité plus haute, y compris mes mains se posant sur tes pages sont plus douces. Comme tu l'as compris, j'ai réussi à trouver un moyen de rendre ma vie bien plus confortable, en commençant notamment par mon métier : Violoniste. J'ai réussi ce que j'ai entrepris, après seulement deux ans de formation, mes premiers concerts ont été un succès, menant à des personnalités prêtes à financer mes prochaines dates. Tout s'est passé au mieux, et rien ne pouvait rompre ma joie et mon bien-être actuel.

Rien, sauf cette information que j'ai apprise aujourd'hui. Quelques rumeurs traînent au fond de la ville, indiquant le retour des Conquérants, prêts à tout pour détruire quelques habitations à nouveau, à en juger par les quelques maisons embrasées à l'orée de la ville. Ils étaient là. Eux, qui avaient torturé mon frère, eux qui ont fait entrer l'insécurité dans ma ville, eux qui ne sont que la pierre angulaire des problèmes de ma famille. Du peu que je me souvienne de cet incident dans ma jeunesse, le groupes des Conquérants ne mettra pas longtemps à agir, au mieux, une semaine. Sept jours au cours desquels je n'avais plus le droit à la rêvasserie, il me fallait être prêt à "agir comme chaque habitant de la ville devrait", pour citer mon père. Quelques minutes après avoir entendu parler de ce come-back, un simple appel à Kennel en lui expliquant la situation me permit de prendre quelques derniers entraînements à l'épée.

Malheureusement, comme le laissait présager le temps passé à se battre, nous nous connaissions par cœur. Nous savions que tous les coups seraient parés, que toutes les combinaisons de coups seraient décelées et évitées. C'était sans compter sur une idée très particulière de mon colocataire, celle de nous battre à armes réelles.

"Après tout, si l'un de nous meurt, c'est que nous n'étions pas prêts." me dit-il, un sourire affiché sur son visage.

PART. 4 ─ L'affrontement.

Le jour J était venu. Cela faisait désormais sept jours que la menace des Conquérants était avérée, offrant à tout mon être une sensation de colère mêlée à de la hâte. Mon frère, il y a cinq ans, périt face à ces colosses en tentant de faire ce que personne n'osait, les arrêter. Mon père, lui, n'avait rien fait pour sauver son fils, ni venger sa mémoire. Sept jours d'entraînement intensif aux côtés de Kennel, qui vouait lui aussi un mépris certain à l'un de ces hommes, ayant volé l'épée de son père.

Tel qu'il m'en parlait, le scélérat en question était un mercenaire payé pour tuer, qui avait rejoint la cause des Conquérants dans un but annexe, nourrir l'épée dérobée au Maître d'Arme. Cette dernière, une grande claymore, était un mythe pour son porteur, qui devait faire preuve de sa puissance lors d'un ou plusieurs bains de sang pour mériter de la porter; me disait-il. Si j'avais du mal à y croire, j'étais bien trop focalisé sur l'arrivée de trois démons ailés pour y faire véritablement attention. Souillant nos rues de leurs déplacements, leur allure était puissante, malsaine et fière. Leurs pas suivaient le même rythme, dominant et rapide, distinguant avec plus de précision qu'auparavant leurs traits.

Le premier, le plus jeune et le plus orgueilleux, était un jeune homme de mon âge dont la bouche était cachée par un masque de cuir remontant jusqu'à sa mâchoire. Ses ailes noires n'étaient pas totalement développées, mais son arme était à l'opposée de son allure : Usée, et simple. Une longue lame, semblable à une rapière, dont le manche pourvu éraflures et d'impacts faisait supposer une certaine vieillesse, peut-être un trésor de famille ou une arme dérobée.

Le second était le bourreau. Le plus grand, le plus robuste, mais aussi celui qui possédait le plus de hargne dans le regard. Ses yeux nuancés de rouge et de noir laissait voir son reflet à travers le masque qu'il arborait, semblable à une bandelette de cuir latérale camouflant le haut de son visage. Contrairement au jeunôt, son arme était immense, une gigantesque hallebarde qui frottait le sol de sa lame à chacun des pas de son possesseur. C'était lui, l'assassin de mon frère, mais il suivait les ordres du troisième, la tête pensante, qui marchait de façon dominante entre ses deux comparses.

Son allure était la plus fine, ses bras les moins puissants, son torse le moins musclé, mais sa démarche était la plus puissante. Il était le seul des trois Stryge Noirs à ne pas cacher une partie de son visage, qui démontrait quelques rides d'expression que pouvaient arborer les plus grands stratèges. Ces quelques entailles, auprès de ses yeux, étaient sûrement les marques de ses planifications malsaines, à en juger par son sourire pincé, sadique. Dans son dos se hissait une grande et large claymore, dont la garde se composait de quelques ossements ornés dont se distinguait un crâne. Kennel réagit en observant cette lame, j'en déduis qu'il s'agissait du vol.

PART. 5 ─ Génèse.

Cher journal, très cher journal, pardonne-moi à nouveau.

Je me suis déjà excusé auprès de toi d'avoir été si distant, cependant, cinq ans se sont passés depuis mes derniers écrits. Ma vie a radicalement changé en rencontrant Génèse. Peut-être ai-je déjà parlé de cette arme qui tenait tant à cœur à Kennel, mais qui avait été dérobée par l'un des Stryge Noirs ? Mhm... je pense devoir décrire un peu plus ce qui s'est passé au cours de ces cinq dernières années.

Comme tu l'as deviné, un affrontement a eu lieu entre les Stryge Noirs, Kennel, et moi. La haine immense que possédait mon ami face au cerveau des opérations le poussa à lui bondir dessus tel un fauve, ses armes en main. Je pouvait distinguer chacun des mouvements de ses lames, alors habitué à voir ses enchaînements, je pouvais même les prédire. C'était d'ailleurs le cas de ses opposants, qui changeaient immédiatement leur positionnement pour faire passer le Maître du groupe à l'arrière, protégé par le bourreau et le jeunôt. Dans le but de me mêler à l'affrontement, je m'élançai à mon tour, comme l'ombre de Kennel, afin de soutenir ses assauts.

Les premiers bruits de lame retentirent dans la ville, principalement celle de l'épée du jeune fauchant les deux lames de Kennel, ainsi que la hallebarde du bourreau interrompant l'axe de ma claymore. Nous étions quatre, cinq lames tintant entre elles, alors que les enchaînements se défaisaient et continuaient. Si Kennel réussit à atteindre le buste du plus jeune de la pointe d'une de ses lames, le bourreau avait une grande aisance à parer les coups de ma lame, qui étaient bien trop peu tranchants pour faire une quelconque menace face à l'énorme poids de sa hallebarde.

Sous les cris du possesseur de la rapière, je compris que Kennel avait réussi à atteindre sa cible, et c'est en détournant mon regard que je distinguais la profondeur de son impact. Une quinzaine de centimètres de métal étaient enfoncés dans le buste du Stryge Noir. Cependant, cette erreur d'inattention allait me coûter cher, puisque le Bourreau en profitait pour retirer sa hallebarde, et la projeter de toutes ses forces vers moi, comme il aurait pu le faire avec un javelot. Je n'avais aucun moyen de m'échapper.

Comme tu t'en doutes, à en juger par les écrits que je t'offre actuellement, j'ai réussi à m'en tirer, mais je n'étais pas seul. Kennel est un héros, un ami et un sauveur. C'est lui qui s'est jeté face à moi, recevant la hallebarde dans son dos en me protégeant. Je n'ai même pas eu le temps de lui faire mes adieux, la profondeur de la blessure était telle que son âme s'était libérée directement. Ma haine envers les Stryge Noir venait de se décupler. Ils étaient responsables de la mort de mon meilleur ami, de mon frère, mais aussi de la séparation de ma famille.

Alors, je changeais littéralement d'attitude. Cette claymore que je portais jusque là à une main fut saisie par mes deux paumes, afin de m'offrir un impact supplémentaire sur mes coups. Alors que mon corps s'élançait dans la direction des Stryge, je me contentais de me faufiler sur les côtés du bourreau, remarquant que la présence de ce dernier n'était que due à sa carrure, afin d'aller chercher le meneur en duel. Ma claymore se déposait face à la sienne, qu'il avait pris le temps de sortir de son fourreau.

Je me rappelle encore de ses mots. Il appréciait mon cran, celui de défier quelqu'un de plus fort que moi, disait-il. Cependant, si ma mémoire les a conservés, mon cerveau était déconnecté lors de l'affrontement. En effet, ma colère était posée contre lui, et mon envie contre son arme, que je pouvais enfin admirer de près. Je pouvais aussi distinguer la raison de mes envies, une lame étrangement attirante, hypnotisante.

Je ne pouvais pas compter sur ma puissance pour le vaincre en duel, mais sur ma ruse. Le bourreau, qui était derrière moi, avait bien l'intention d'en finir avec moi comme il avait pu le faire avec mon frère, à en juger par son attitude. Il saisit la hallebarde à même le dos de Kennel, l'arrachant brusquement sans même prendre le moindre regret face au corps inerte de mon ami, afin de la projeter une nouvelle fois en ma direction. Mon instinct avait vu juste, et mes réflexes de combattant mirent fin à ce combat.

Mon mouvement d'épée était des plus inefficaces, dans un combat classique, puisque je baissai ma garde pour concentrer ma force dans mon épée, désaxant la parade du Stryge noir, dans le seul et unique but de frapper sa hanche d'un coup du plat de ma lame. En le déséquilibrant, je l'empêchai de se mouvoir, tout en profitant de l'impact pour me propulser dans la direction opposée. J'avais vu juste en intervertissant nos positions, puisque la hallebarde projetée par le bourreau perfora l'abdomen de son leader, bien trop surpris d'avoir été vaincu par une erreur d'inattention. Le stratège venait de tomber.

Je ne suis pas au courant du tenant, et des aboutissants. Cependant, le bourreau ne chercha pas à m'attaquer davantage. Il venait de perdre, lui aussi, en tuant son propre allié. Cependant, je me remémore de mon geste, lâchant ma claymore actuelle pour m'emparer de Génèse, l'épée qui tenait tant à cœur à Kennel; comme un hommage dans un premier temps. Toutefois, je pouvais ressentir l'énorme puissance qui se dégageait de cette arme, cette aura si particulière, cette soif de sang que je pouvais combler par la justice. Je n'étais pas un meurtrier, mais comme le cas présent, il me sera possible de nourrir cette épée au cours d'affrontements, au nom de l'Honneur.

Mon cher journal, très cher journal. Je n'aurai plus le temps d'écrire davantage. Je pars pour un long voyage, mais je t'emmène avec moi. Qui sait, peut-être que si un jour ma personnalité change, il me suffira de te relire pour me remémorer de qui j'étais.

Génèse, ma très chère épée, te souviens-tu de qui j'étais lorsque nous ne nous connaissions pas ?
Wound, le détenteur de Génèse. 1443997796-wound2

Bienvenue =)
Bonne chance pour ta fiche Tout content

Wound, le détenteur de Génèse. 112513Kazhariens

Salut Wound et bienvenue.

Une fois de plus, un personnage intéressant avec un background travaillé (la claymore c'est tellement badass <3).

Bonne chance pour la suite de ta fiche et à bientôt Clin d'oeil

Wound, le détenteur de Génèse. Hevo%20Halloween%20signature

Laisse-moi contempler ces yeux... Le miroir de ton âme, coffre de tes secrets...

Rp en cours : ▼ I ▼ II ▼ III

Salut et bienvenue a toi Wound Sourire

"oh... un nouveau corrompu. Et si on le démembrait?"
"la ferme Kher, tu vas le faire fuir."

Wound, le détenteur de Génèse. 1447448471-1447447780-signature-harzhan1

Dialogues de Harzhan: #990000

Merci a Mohana pour le kit Sourire

Voilà, ma fiche est terminée ! J'espère que mon histoire vous plaira.

Comme mon caractère changera à partir de mon niveau cinq, comme certains le savent d'ores-et-déjà, j'ai volontairement pris la peine de ne mettre que des banalités le concernant. :p

Génèse, ma très chère épée, te souviens-tu de qui j'étais lorsque nous ne nous connaissions pas ?
Wound, le détenteur de Génèse. 1443997796-wound2

-Bienvenue!
~Bienvenue!

Wound, le détenteur de Génèse. 1543330520-signature-moradund-final

Rappel : Ronin n'est audible que par les télépathes, ou lors de crises de rages
(Dialogues normaux: ~Ronin(#bbbbbb), lors des crises: ~Ronin (#ff9900))
Wound, le détenteur de Génèse. Drapea24

Bienvenue Wound o/

Ton background est long >< Mais j'ai bien aimé les "Conquérant" Sourire

Si tu as des questions, n'hésite pas à demander au staff, ou a des anciens Clin d'oeil

Voix Rekhan : #006600 / Voix Elrïa(Sphinx) : #335CAD

Désolé ! :p
J'espère ne pas avoir trop caricaturé les Stryge Noirs. c:

Génèse, ma très chère épée, te souviens-tu de qui j'étais lorsque nous ne nous connaissions pas ?
Wound, le détenteur de Génèse. 1443997796-wound2

Bonjouuuuur Wound. Styx est ravi de te voir marcher parmi nous! Ton personnage est très intéressant et ta plume bien plus encore.
Styx a hâte de partir RP avec un tel guerrier.
Ou de le dépecer.
Ou de lui faire des bisous.
~~ET POURQUOI PAS LES DEUX?~~

"L'obscurantisme et le manque d'égards ont beau faire des ravages ; ils sont lents, et peu spectaculaires !"

Salut et bienvenue parmi nous !
Le code du règlement est bon, par conséquent je vais le cacher.
C'est un personnage très complet que tu as construit, voyons voir ce qu'il en résulte !

« Malheureusement, je n'aurai pas le temps de tout te raconter. »
What ? T'es un marrant en fait. Si en 31 pages tu n'as pas réussi à tout raconter c'est qu'on a du souci à se faire :p
Sinon c'est sympa cette interaction avec le lecteur. J'en ai déjà vu des similaires, donc je ne sais plus si c'est totalement novateur, ou presque. Mais saches tout de même que j'ai bien aimé Clin d'oeil

Pas mal l'aspect du musicien, très sympathique comme détail.

J'ai beaucoup apprécié les sauts dans le temps que tu fais, c'est très agréable et parfaitement légitime.

Quoiqu'il en soit, je te récompense aujourd'hui de 5 points de récompense pour ce travail dense et très impliqué dans ton personnage. Tu as pour l'instant atteint le record, mais comme tu peux le voir tu es loin d'attendre le score maximal ^^
Donc voyons un peu ce que te permettent ces points ; je les ai répartis comme tels :
> Première paye ! → + 30 po pour un total de 50 po.
> Alors c'est comme ça qu'on fait ? → + 20 d'xp pour un total de 120 d'xp.
> Faits d'armes → + 1 arme T2 : une épée courte (12 dégâts, -24 de vitesse ; coût : 30 po)
> Ça me rappelle ma jeunesse... → + 40 d'xp soit un total de 160 d'xp.
> Bottes puantes → + 1 paire de bottes T1 : sandales (+18 de vitesse ; coût : 15 po)

Sachant qu'en tant que Stryge Blanc, tu obtiens une récompense supplémentaire : la Dague de l'assassin (18 dégâts ; coût : 65 pièces d'or).

Donc, tout ceci t'as rapporté : 50 pièces d'or, 160 points d'expérience, deux armes : une Dague de l'assassin (18 dégâts ; 65 po) et une Épée courte (12 dégâts, -24 de vitesse ; 30 po) et des sandales (+18 de vitesse; 15 po).

Je te souhaite de belles aventures sur Dùralas, et ne fais pas trop de dégâts à Génèse Clin d'oeil

Bon, maintenant si vous avez des réclamations à faire là-dessus, j'ai mes yeux dans un flacon ; je suis disponible à lire toutes vos paroles Clin d'oeil

Dites-moi ce que vous en pensez, @Dilon Deraborne et @Wound Clin d'oeil

Avé, jeune mousquetaire, toi qui te pointe par ici tel un bretteur en brandissant fièrement et dangereusement ta lame dont la consonance s'approche de "Punaise", je te souhaite la bienvenue par minou !

J'aime bien l'histoire, la description physique, le côté où c'est le narrateur qui parle, même si effectivement, comme l'a souligné Dougal, je l'ai également déjà vu Tout content

. Mais ça fait une autre approche pas désagréable.

Je suis en accord avec les bonus de Dougal, donc je te les attribue Clin d'oeil

Bonne aventure, et si tu as des questions, tu sais où nous trouver.
Encore bienvenue :dragon:

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» [Officiel]La Genèse des Humains
» Génèse d'un fils - Fréiri & Ghok.
» On the road, again. [PW Wound]
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Wound, le détenteur de Génèse.

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