Le jeune soldat, avait réussi à capturer une créature réanimée, fier de sa réussite il se rendit voir le marchand qui lui avait prodigué un lasso démoniaque.

"Je vois que vous n'avez pas perdu votre temps, j'ai eu raison de compter sur vous héhéhé" "Je vous rachète cette capture, au meilleur prix du marché héhéhé"

"Je me fiche quelque peu du prix, mais quand est t-il des sucreries promises?"

"Vous préférez des sucres, à l'argent? Vous êtes bien étrange...Ma foi le vieux a promis qu'il vous récompensez ne vous inquiétez pas."

"Eh bien dans ce cas, vous n'aurez la créature, qu'une fois que j'aurais mes sucreries"

"Euh.........(c'est quoi ce comportement de gamin pourri gâté, je devrais l'avoir avec une combine mais...il me fait peur avec son envie de bonbons, je préfère encore les vrais criminels ....) Bien sûr...héhéhé  


"Puisse Menel-ôl protéger cette créature jusqu'à l'heure de son trépas"

Mes contacts de la Congrégation m'avait parlé d'un vendeur de monture, à Ishtar, qui vendait des lassos spéciaux capables de capturer les créatures de la Convergence. De plus, et c'était là le point intéressant, il rachetait les créatures capturées. Voyant ici le moyen de me faire de l'argent facilement, je m'étais dépêché d'aller à Ishtar, profitant de la vélocité de mon pégase, et était finalement arrivé, guilleret comme à mon habitude, au comptoir qu'on m'avait indiqué.
Je me racial ma gorge et lui dit:

"Bien le bonjour mon brave! Vous auriez des lassos démoniaques pour moi?"

[Achat de 2 lassos démoniaques pour 500 PO]

Avec la Convergence, Dougal avait entendu parler d'un individu cherchant à récupérer les quelques créatures de la Convergence qui étaient apparues à certains endroits de Dùralas. Pour les capturer, il vendait des lassos démoniaques, seuls instruments capables de récupérer ces bestioles. Le rôdeur avait entendu parler de certaines de ces créatures et comptait bien s'en occuper assez vite. Dougal avait quand même déjà commencé la chasse avec un lasso qu'il avait trouvé dans un sac de friandises. Le rôdeur avait trouvé une autre créature et comptait bien s'équiper en conséquence.
- J'ai besoin de l'un de vos lassos, demanda froidement le rôdeur. Il faut dire qu'il n'appréciait pas beaucoup le marchand...

C'est donc cet drôle d'individu qui a reçu la joie et l'immense honneur d'avoir l'exclusivité de la vente de lasso démoniaque?
Equinoxe avait terminé l'étude sur un cheval décédé, et apparemment elle était alimentée par la Convergence, et donc la fin de celle-ci marquerait la fin de l'équidé.

Il préférait donc vendre la monture à ce drôle de bonhomme, qui sais ce qui va faire avec?
Il garde soigneusement l'étude de cette magie de résurrection, celle-là même qui traque depuis tant d'années.

Si Cylicia était comme on le sait studieuse et appliquée, elle n'était pas pour autant à l'abri d'une erreur. L'erreur fort banale qu'elle commise durant sa première mission était l'oubli d'une colombe voyageuse afin de faire parvenir ses rapports à la Tour Blanche. C'est donc avec un rien de dégoût qu'elle pénétra chez un marchand d'animaux qui avait tout l'air d'être un sournois trafiquant comme il y'en a tant à Ishtar. Les pauvres bêtes étaient amoncelées les une sur les autres et quelques curieux de tout horizons semblaient passionnés par la vente de ces nouveaux lassos démoniaques. Leur simple nom étant synonyme d'horreur pour Cylicia elle n'y prêta pas la moindre intention et s'en alla directement demander au maître des lieux :

- Il me faut de quoi communiquer avec la Tour Blanche dans les plus brefs délais, vous avez ça?

Le marchand sembla quelque peu craintif vis à vis de cette stryge. Quoi de plus compréhensible lorsqu'on connait certains excès dont on déjà fait preuve certains Purificateurs.

- Et bien, je connais un gars qui...

- Pas de gars, répondit-elle sèchement.

Le marchand ravala sa salive et désigna un corbeau du doigt, sourire forcé aux lèvres.

- Y'a bien ce corbeau là qu'on m'avait revendu une fois, il semble avoir été dressé pour des allez retour à la Tour Blanche à chaque fois que je le libère...

- Bien je le prends, cent pièces d'or ça vous irait? Dit-elle en coupant le pauvre homme.

- Et bien, dressé comme il l'est il en vaut bien deux cents...

- Cent-cinquante et la discussion s'arrête là.

Elle posa trois sacoches de cinquante pièces d'or chacune et le marchand acquiessa, content de se débarrasser à prix raisonnable d'une Purificatrice qui aurait put mettre son nez là où elle ne le devait pas. Cylicia prit le corbeau et s'en alla en ajoutant :

- Si ce corbeau n'arrive pas à la Tour Blanche vous aurez de mes nouvelles.

[Achat/Equipement x1 Corbeau 150 PO]

Je dus arriver à Ishtar à la marche pour vendre mon cheval étant donné qu'il ne pouvait voler. Profitant de Feriel pour me reposer un peu les jambes, j'avais tout de même pris plus longtemps que d'habitude et la nuit allait bientôt tomber quand je foulai enfin le sol ishtarien.
Me dirigeant d'un pas leste vers le vendeur d'animaux, je parvins à rentrer seulement quelques secondes avant la fermeture de la boutique.

Le vendeur me regardait, partagé entre l'envie d'écourter pour vite quitter son lieu de travail et rester un peu plus longtemps pour acquérir cette carcasse de cheval vivante que je trimballai. Sa cupidité prit le dessus et il me dit donc:

"Entrez entrez mon cher, j'ai encore un peu de temps pour les bons clients héhé"

[Vente du cheval décédé]

Ayant conclu d'un accès avec le vendeur ishtarien d'animaux, je me rendis de nouveau le voir, encore une fois pourvu d'une créature contre nature à vendre. Un autre cheval décédé, car le premier n'était pas le seul et il avait rapidement été suivi par plusieurs autres carcasses de cheval, comme si le cheval était un animal représentant bien la Convergence.

Je m'étais donc occupé d'en rattraper un sur mon temps libre, ce qui aidait ma faction tout en m'aidant à récolter des fonds pour Egide. Le bénéfice était total, car en plus je me débarassais ainsi d'une créature de la Convergence dangereuse, creature qui aurait tôt fait de disparaître une fois la Convergence passée, ce qui limitait le risque qu'elle soit utilisée à mauvais escient.

[Vente d'un cheval décédé]

Zayn était revenu voir cet étrange marchand, maintenant que la Convergence s'achevait il ne pouvait garder avec lui ces créatures offertes en ouvrant des paquets de bonbons;
il remit donc à cet homme aux allures toujours aussi étrange les sournoiseries de la Convergence.

Ce dernier accueillie le jeune soldat avec son regard malicieux, déboursant deux sacs d'or pour ces créatures cauchemardesques, et prononça son fameux "hé hé hé"

Zayn impassible pris l'argent et s'en alla...

Alors ? Adossé au mur d’une petite maison délabré aux abords d’Ishtar, Jûken’Maw attendait patiemment la réponse la personne qui se dirigeait vers lui. La mystérieuse individu, donc les talons de bottes de cuir carmin claquaient sur le sol, s’approcha, jusqu’à ce que son visage, recouvert d’une sombre capuche, ne soit plus qu’à quelque centimètres de celui du djöllfulin.

Un léger parfum… d'orchidée vint alentour doucement se mêler à la petite brise d’air frais qui soufflait en ces lieux.

Allons, tu es bien pressé. Après tout, on vient à peine de se retrouver partenaire… Souffla cette dernière en le dévorant du regard.
Tu as l’objet ?
Évidemment. Elle plongea la main dans son bustier, avant d’en sortit un petit porte-rune, relié à une chaîne attaché autour de son cou. Ton contact n’a pas été difficile à convaincre. Avec toutes les créature de la Convergence que tu lui as ramené, il ne pouvait qu’accepter de l’extraire de la Calebasse démonique pour toi, mon chou.
Bien... Le kazharien tira d’un coup sur le porte-rune, rompant sa chaîne, avant de la ranger dans un poche scellée à sa ceinture. Il fallait maintenant la ramener à la forteresse naine où elle avait été dérobée. Mais avant...

Tu n’oublies pas notre petit arrangement, j’espère ?
Tsss... Pour qui me prends-tu ? Un accord est un accord…
Superbe… Je m’en languis d’avance. Lui susurra-t-elle tout en caressant son cou, alors qu'elle passait sa langue sur ses canines acérées.

C’est une Hevoria passablement énervée qui arriva ce soir-là dans le quartier marchand d’Ishtar. En effet, Mouki, la calebasse adoptive d’Hevoria, était particulièrement dissidente maintenant que la Convergence s’était achevée. De plus, elle s’était acoquinée (on ne sait pas comment) avec le cheval-zombie qu’elle avait rapporté du lac Fresha (dans le but de s’en faire un cheval à bascule plus classe que celui du gamin habitant en face de l’académie des mages). Les deux créatures étaient aussi insupportables l’une que l’autre. La première passait son temps à brailler avec une voix cassée tout en laissant traîner ses pépins de citrouille partout tandis que le second perdait continuellement des lambeaux de chair décomposés et avaient les os qui se brisaient au moindre cavalier voulant monter dessus, collant la honte à l’enchanteresse suprême lorsqu’elle voulut le montrer à ce petit morveux de voisin.

C’en était trop ! Arrivé dans un coin franchement louche de la ville portuaire, elle tomba sur l’un de ses contacts, un maître des bêtes, mais également confiseur de renom, à a qui elle échangea les deux engeances contre dix sacs de bonbons.

Les étranges créatures que Darrö avaient trouvées pendant la convergence étaient inadaptées à l'Académie et aux restes du bestiaire magique de l'Institut. Ces dernières, se sentant menacées par la décrépitude des chevaux putréfiés et des citrouilles peu sociables aux grandes dents.
Il ne savait pas vraiment quoi en faire quand une idée lui vint. Mais oui ! C'était pourtant si logique, comment pouvait-il ne pas y avoir pensé plus tôt ?!
Cela faisait un long moment qu'il ne l'avait pas vu, mais il ne doutait pas qu'il puisse le rencontrer sans problèmes s'il le cherchait un tant soit peu.

Ainsi Darrö sortit de l'Académie en direction de la taverne la plus proche et laissa courir la rumeur qu'on pouvait y acheter la meilleure poudre de corne de rhinocéros du continent, aux effets sans précédent et que quiconque affirmait pouvoir en vendre de la meilleure était un escroc.
Il le connaissait bien et ne fut pas étonné quand il vit finalement, quelques jours plus tard, arriver une charrette qui n'avait pas changer de celle dont il se souvenait.
Il passa sa main sur la crinière des sombrales qui le reconnurent et lui léchèrent les doigts en signe de bonjour, ces bêtes, dont seules les personnes ayant vu la mort de près pouvaient voir l'apparence, lui rappelèrent de beaux comme de douloureux souvenirs. Il passa finalement la porte de la taverne et s'approcha de l'homme encapuchonné, qui beuglait sur le tenancier que c'était de la concurrence misérable et qu'il coulerait son établissement s'il continuait de faire circuler des conneries sur sa marchandise. Il allait renchaîner sur le fait que même le roi des elfes pouvait se taper un gobelin malade s'il prenait de sa corne de rhinocéros quand Darrö l'arrêta d'une main posée sur son dos.

" Que ! Stranger ?! C'est toi ?! Mais qu'est-ce que tu fais là ?! "

Darrö s'excusa auprès du tavernier et lui demanda gentiment de bien vouloir leur apporter respectivement un verre de lait de chèvre et une bière de châtaigner. Quand ils furent tout deux assis à une table dans le fond de la salle, il expliqua au marchand que rien de la rumeur qui circulait n'était vrai et que c'était lui qui l'avait lancé.

" Quoi ?! C'est toi Stranger qui m'a fait ce coup-là ? Après tout ce que j'ai fait pour toi. Mais qui t'a appris à faire circuler des mensonges pour arriver à tes objectifs ?! "

" Mais c'est vous Monsieur le Marchand. "

Repliant le doigt accusateur qu'il pointait en direction du môme, il se dit que finalement, il y avait peut-être encore quelque chose à sauver chez le gamin. Il ne l'avait plus vu depuis qu'il était entré dans l'Académie des emmerdeurs et il ne pensait pas qu'il le recontacterait. Après tout, là-bas, il pouvait avoir autant de jolie matériel magique qui ne lui brûlait pas la peau qu'il le souhaitait, même s'il était sûr que leur marchandise ne rivalisait pas avec la sienne. En tout cas, il avait su garder l'esprit clair et n'avait pas l'air d'avoir oublié ce qu'il lui avait appris, mais que pouvait-il bien lui vouloir ?

" Et je peux savoir ce qui peut te pousser à entacher la réputation de ma marchandise Stranger ? Ce n'est pas juste pour nos touchantes retrouvailles que tu attendais n'est-ce pas ? "

" Non, c'est vrai. Même si je suis très heureux de vous revoir Monsieur le Marchand, ce n'est pas juste pour ça que je cherchais à vous contacter. "

Il lui expliqua de quoi il retournait, la convergence, les animaux bizarres qu'il avait trouvé, le fait qu'ils ne puissent être gardés à l'Académie, et il finit pas lui raconter ce qui lui était arrivé depuis leur dernière rencontre. Sans vraiment savoir pourquoi il était heureux de rapporter au marchand qu'il s'était fait de nouveaux amis et qu'il avait découvert des endroits fabuleux avec une femme étrange mais sympas dans le fond.

" Attends, attends Stranger. Je ne vois pas où est le rapport entre les créatures dont tu me parlais et cette fille qui ne fait que provoquer des catastrophes. "

" Oh ? Pardon. Je me suis laissé emporter... Du coup, vous allez pouvoir leur trouver un endroit où aller ? Quelqu'un qui en prendra soin ? Jurez-moi de ne pas les préparer en poudre ou en potions ! "

" À qui tu voudrais que je vende de la poudre de cheval mort et une potion de citrouille mutée ? Hmmm... Allez, c'est d'accord, je vais leur trouver un acheteur, compte sur moi.

Darrö ne put contenir sa joie et sauta au coup du marchand pour l’enlacer, celui-ci ne bougea pas, même si on pouvait lire une légère expression de surprise ainsi que l'air de quelqu'un ne sachant absolument pas quoi faire sous son écharpe et son épaisse capuche. Il finit pas attraper le gamin par les aisselles et à le reposer sur le sol en lui posant une main peu assurée dans les cheveux.

" Allez Stranger, je vais avoir du travail si je veux refourgu... trouver une maison à tes "animaux". "

Au volant de sa carriole, les affreuses bêtes puantes dans une petite remorque qu'il avait négocié presque rien à un marchand idiot de la forêt, il se demanda à quel pigeon il pourrait vendre ces monstruosités... Bah ! Il trouverait bien, la capitale était pleine de nigauds bourrés aux as. Il ne put s'empêcher de tourner la tête vers le gosse alors que sa carriole, sa maison, empruntait le chemin pour sortir des bois. Il ne put pas non plus s'empêcher de sourire en pensant au petit même si son esprit essayait tant bien que mal de lui rappeler ses vieilles règles.

N'oublie pas le première règle. Si ça ne coûte rien, ça n'a pas de valeur.

[Darrö vend x2 chevaux décédés et x2 calebasse démoniaque pour 800 P.O et 20 sacs de friandises.]

Transaction de @Jûken'Maw
-2 Calebasse démoniaque	+400 po
-2 Cheval décédé	+400 po
Total	+800 po

Transaction de @Hevoria
-1 Calebasse démoniaque	+400 po
-1 Cheval décédé	+400 po
Total	+800 po

Transaction de @Darrö Aldhren
-2 Calebasse démoniaque	+400 po
-2 Cheval décédé	+400 po
Total	+800 po

Transaction de @Equinoxe
-1 Calebasse démoniaque	+200 po
Total	+200 po

Les récompenses spéciales de la Convergence ont été prises en compte, bien que non marquées sur les tableaux (pour cause de déformation visuelle).

Sobek avait continué son tour d'achats pour désormais se trouver face à un comparse du Marchand d'armes d'Ishtar. Ce nouveau sir possédait un commerce d'une toute autre nature, et ce fut lorsqu'une Fée se jeta contre sa cage, hurlant quelque chose à Sobek en une voix haut-perchée, que ce dernier réalisait se trouver en une animalerie. Ou quelque chose de la sorte, les conditions pour les animaux en moins.

Elpoemer aimait les familiers, et désirait plus que tout au monde en acquérir un, mais il n'irait pas jusqu'à s'offusquer de la manière dont les bêtes étaient traitées. Dans l'ordre des choses les Hommes arrivent en premier, et bien des choses précèdent la place des animaux dans un classement de priorités pour l'exilé.

De même que pour son épée dorée, quelque peu défectueuse mais bien assez tranchante, il fit le tour des possessions du Marchand avant de jeter son dévolu sur un Cerbère au poil noir et tempérament plutôt docile. Envers lui en tout cas.

C'était, selon le vendeur, une femelle. Ce qui était bien, car les femelles sont toujours les meilleures gardiennes. Sobek laissa ce qui restait de son or sur le comptoir, et quitta la tente en compagnie d'un chien à trois têtes.

Concernant la bête:

Vu que le naga était passé par Ishtar pour du commerce illégal, en toute impunité, il avait recroisé ce marchand toujours aussi louche. C'était desespérant, cet air de sournoiserie qui s'affichait sur tout son visage, cela le trahissait à mille kilomètre à la ronde.

L'ensorceleur avait encore reçu une créature étrange de la Convergence, en cadeau mais n'en avait pas l'utilité alors une fois de plus il était là pour la revendre auprès du marchand bien heureux d'avoir l'exclusivité pour ses ventes.

Dis-moi que vous rapportes toutes ces bêtes réanimées?

C'est qu'il était d'un naturel curieux, mais bon on dirait que la réponse se fera attendre, en attendant il est content d'empocher les bonbons, qui fera surement un heureux.

Transaction de @Equinoxe
-1 Cheval décédé	+200 po
Total	+200 po

Les récompenses spéciales de la Convergence ont été prises en compte, bien que non marquées sur les tableaux (pour cause de déformation visuelle).

Mélaskholés était trop souvent en présence de lui-même avec rien ni personne pour le détournait de lui-même. Si bien que, trop souvent, il souffrait de sa propre compagnie et finissait par ne plus supporter ces longs moments de tête à tête. Il voulait simplement ne plus être tourmenté en permanence, ne plus penser à toutes ces choses que son esprit projetait continuellement.
Souffrant de l'impasse dans laquelle il se trouvait, la solution vient à lui sans qu'il ne la recherche. Il avait vu un petit garçon ou plutôt entendu arriver au loin. Son rire cristallin l'avait aussitôt interpelé. Ce son pur et innocent avait vibré dans tout son corps. Il se demanda comment pouvait-il faire pour être si heureux. Ce rire était ferme et pas fébrile au point de se rompre à tout moment. Ce n'est qu'après qu'il vit le petit garçon arriver, courant comme s'il cherchait à fuir quelque chose. Arriva alors un chien, aboyant gaiement et poursuivant le garçon qui ne cessait de se retourner et rire aux éclats quand son regard se posait sur son partenaire en fourrure.

C'est à cet instant qu'il comprit quelle était la clé du bonheur. C'était si simple, comment ne pas y avoir pensé plus tôt ? Déterminé comme jamais par son désir, il se renseigna auprès des passants afin de savoir où pouvait-il se procurer un tel animal. On lui indiqua la boutique, qui n'était pas loin par chance et Mélaskholés les remercia chaleureusement, d'un baiser sur chaque joue.
D'un pas précipité et dansant, il entra dans la boutique.

« Bonjour mon bon et... » il regarda le commerçant et rajouta d'un sourire sincère. « ... bedonnant petit homme ! » Il se dirigea jusqu'au comptoir, ignorant tout de ce qui l'entourait. Il n'avait d'yeux que pour le marchand qui était la promesse d'un bonheur à venir. « D'aimables pensées m'ont dit que vous aviez là de quoi me rendre heureux ! »

Cannelle avait eut des ordres assez précis concernant la cagnotte pour Sitlantà. Elle avait reçu, deux jours auparavant, la missive suivante :

Ma très chère Cannelle,
Bientôt nous nous retrouvons mais pour l'heure le devoir m'appel toujours bien loin de notre Tour. Vanille t'auras sûrement parler de l'action que je mène à Stellaraë pour Sitlantà, saches que tu n'es pas en reste dans ma quête. Il y a chez ma mère une étrange citrouille qui pourrait bien intéressez un marchand que je connus autrefois à Ishtar. Si son style de vie est bien à critiquer, il t'en donnera un bon prix qui servira notre cause. J'espère que Morkez veille toujours sur toi comme il le fait pour moi.
Ta soeur d'arme dévouée,
Cylicia.

L'admiration que portait la plus jeune des soeurs Macaron pour Cylicia était sans limites, elle s'exécuta au plus tôt. En deux jours elle était Ishtar et il en fallut peu pour qu'elle trouve son chemin jusqu'au dit marchand. Sa boutique était glauque et les animaux ne semblait pas y être spécialement bien traité. Enfin, le bonhomme semblait connaitre son métier et les ordres étaient les ordres.

- Combien pour ce bébé citrouille? Demanda-t-elle au marchand.

Lorsqu'il lui répondit 200 pièces d'or, elle n'en revenait pas. C'était là bien une bonne affaire mais le chemin avait été long jusque là. Déjà elle réfléchissait à comment aider mieux son idole, voyant courbes sacrées à chaque tracée de la lettre qu'elle reçue.

Dans la brume au bord de la mer, un homme étrange, bûcheron de métier, marchait au pas en transportant un fagot de bois à la force d'un seul bras. Le type au visage déformé, reniflant de temps à autre, écumait les étales du marché.
Prenant essentiellement du poisson, et des tonneaux de rhum qu'il chargeait alors dans sa charrette, il se décida de prendre la ruelle sombre, celle où se déroule un commerce assez irrégulier, disons pas tout à fait légitime.

Il déboursa de l'or pour une étrange créature, semblable à des Sombrals, une créature squelettique qui ne manquait pourtant pas de vie, si ce n'est que son apparence macabre était assez dérangeante et étrange.

Le bûcheron à l’œil de verre, chargea sa marchandise, avant d'attacher un harnais à sa cabriole, puis il poursuivit son chemin, en pensant faire plaisir à un certain vampire.

[Achat Cheval décédé - Merci de m'en équiper]