Rapport de récolte :

Alienor récolte x20 Bois de cerisier et 5 points métier.

Informations complémentaires : Tu passes Experte. Tu résous
I. Première récolte d'apprenti

Objectif : Récolter pour la première fois du bois de cerisier dans un RP métier.

Butin : 5 bois de cerisier + 10 points d'expérience.

Rapport de récolte :

Veronia Pyraethus récolte x5 Bois de cerisier et 5 points métier.

Informations complémentaires : Tu valides la quête suivante :
I. Première récolte d'apprenti

Objectif : Récolter pour la première fois du bois de cerisier dans un RP métier.

Butin : 5 bois de cerisier + 10 points d'expérience.

Se redressant, Doemino agita les bras pour trouver son équilibre, s'efforçant de ne pas tomber. Un instant elle pensa glisser, mais ses pieds nus restèrent stables. Après un instant en suspens, elle parvint néanmoins à se tenir droite.

- Là ! s'écria-t-elle. Maintenant ne bouge plus ou j'vais me casser la figure !

Levant la tête sans comprendre, le nécrophage chercha à capter son regard et se pencha en arrière. Ce faisant il manqua désarçonner la demi-gnome qui fit brusquement des moulinets avec les bras, luttant avec la gravité. Juchée sur les épaules du mort-vivant, elle triplait sa taille. Mais plus dure en serait la chute.

- Arrête de bouger j'te dis !

Trépignant, elle se pencha en avant et posa une mimine sur le front de Ghougoul. Fort heureusement, il resta enfin immobile. Avec un soupir de soulagement, Doemino put pour la troisième fois se redresser. Plus sagement, elle garda le silence, peu désireuse d'à nouveau interpeller la goule si facilement distraite. Elle se dressa enfin sur la pointe des orteils, les doigts tendus vers le ciel, tout juste assez haut... pour décrocher les cerises les plus basses de l'arbre sans avoir à utiliser d'escabot.

Rapport de récolte :

Doemino récolte x20 bois de cerisier.

Informations complémentaires : R.A.S

Le regard embrumé, la bucheronne lorgna l'ordre de commande qui était tombé à scierie en son absence et que tout ses confrères avaient laissé de côté.

- Nah nah nah c'risier nah nah nah pour ishtar nah nah nah urgent oui toujours nah nah nah SEPT STERES !

Ouvrant grand les yeux elle colla le nez au document, soudainement réveillée en découvrant les quantité de bois effarantes réclamées. Sept stères. De quoi se chauffer à Baldorheim pour trois hivers successifs.

- Mais y' en font quoi d'tout c'bois à Ishtar ? s'écria-t-elle bruyamment. Y' le mangent ? Le fument ?
- Les bateaux qui écument les mers ou vont jusqu'aux fjords par Agwaë, se permit de l'apostropher le gérant de l'établissement sans même lui accorder un regard, ils sont fait en quoi d'après toi ?
- Ah... ouais vu comme ça... bon ben j'prends ! En avant couper du c'risier ! Mais pourquoi du bois de c'risier pour faire des bateaux au fait ?

- Il doit faire froids Ghougoul, déclara Doemino.

Hache sur l'épaule, la semi-halfeline étudiait l'arbre qu'elle s'apprêtait à terrasser. Pourtant, bras et pieds nus dans l'herbe givrée, elle ne semblait pas importunée outre mesure par la température. Pas plus que son interlocuteur décharné. Sa chair grossièrement cicatrisée sur l'os visible ici et là crissait légèrement lors de ses mouvements, sans paraitre le déranger. Muet et observant avec curiosité tout ce qu'elle réalisait, il semblait partager son insensibilité. Ni l'un ni l'autre émettait de buée en respirant alors qu'une rivière courante proche oui, n'étant pas gelée et dégageant de la fumée car d'une température supérieure à cette de l'air.

- On aura pas beaucoup de liqueur d'ailleurs, déclara-t-elle.

Le nez levé et regard posé sur une branche au-dessus d'elle, elle remarquait les bourgeons de l'arbre. Gelés. Il avait fait particulièrement doux les deux précédentes semaines. Apparemment, les cerisiers avaient commencés à bourgeonner. Mais l'hiver et les cinq glaces en avaient décidés autrement.

- Pas de cerises pour cette année !

- Et aller j'en ai plein le dos de couper du bois, soupira Doemino en s'appuyant sur sa hache.

Devant elle gisaient les troncs des cinq arbres qu'elle venait de faire tomber. Dont quatre cerisiers, comme l'exigeait sa commande. Le cinquième avait simplement eut la malchance de se trouver planté au mauvais endroit au mauvais moment. Dans sa lancée, la bûcheronne n'avait réalisé son erreur qu'une fois l'arbre à terre.

- Ghougoul, plutôt que me regarder, tu voudrais pas me donner un coup de pouce ? Non ? T'es fatiguant...

Soupirant une fois de plus avec exagération, elle se redressa et se résolu à devoir tout faire elle-même. Comme toujours.

- Aller, je coupe toutes les branches, je débite, je charge tout ça dans la brouette et je fais des tours. Motivée motivée...

La demi-gnome contempla les souches avec désespoir. Oui, elle avait rasé tout le secteur pour honorer la commande qu'elle avait accepté. Mais en bon bucheron, son papounet lui avait enseigné qu'il faut également libérer le sol pour que de nouveaux arbres poussent, pour la génération future si ce n'est pour elle. Or là, des souches, il y en avait tout autour d'elle et son familier mort-vivant...

- Ho et puis zut, j'vais pas y passer la semaine ! s'écria-t-elle brusquement en retroussant ses manches.

Plissant le nez, Doemino posa sa petite main sur la première souche. Puis libéra la corruption tapie dans ses veines. Maladies et putréfaction se déversèrent dans le bois qui quelques heures auparavant était bien vivant. L'écorce commença rapidement à noircir puis se décrocher. Des nervures suinta une sève sombre et malodorante. Des craquements de protestation s'échappèrent, suivi d'un relent de sciure. Sous ses doigts déjà, elle sentait les fibres s'effriter. Quelques instants de plus et elle réalisa que le sol s'affaissait légèrement, la corruption se propageant jusqu'à l'extrémité des racines s'effondrant sous le poids de la terre qu'elles maintenaient jusque là.

Satisfaite, elle afficha un grand sourire en reculant. L'opération ne lui avait prit tout au plus qu'une minute. Bien moins que les heures à creuser autour de la souche et efforts à réaliser pour la dégager.

- A la suivante !

- J'ai pas envie d'travailler, soupira la demi-gnome en trainant des pieds.

Lasse, elle laissa tomber sa hache dans la brouette assignée par la scierie, puis poussa le tout à la vitesse d'un escargot fatigué. Marchant à côté d'elle, le nécrophage la dévisagea de son expression éternellement perplexe. Son regard auréolé d'une lueur bleutée alla de la damnée à la brouette. Puis de la brouette à la damnée.

Sans plus de cérémonie, il la dépassa puis se laissa tomber à l'intérieur fesses les premières.

- Nan mais dis donc toi ! s'écria Doemino. Sa va bien, pépère le chat ! Non seul'ment tu m'aides pas à couper du bois mais en plus tu m'rajoute du poids !

Tournant sa tête vers elle, effectuant au passage un angle impossible pour un être vivant entre son visage et son tronc, il se contenta de la dévisager. Puis agrippa de ses mains aux longs doigts griffus les rebords de la brouette, témoignant d'une ferme intention de ne pas descendre de son véhicule.

- Tu ramaaaassses... puis tu dépoooooses.

Mimant le geste en décrivant la tâche qu'elle espérait enseigner, Doemino fixait intensément la goule. Celle-ci suivit ses mouvements du regard. Puis, après un instant, il tourna les bras de côté et avec la même lenteur exagérée, fit semblant de déposer le bois dans la brouette.

- Oui ! s'écria la semi-halfeline en levant les bras de joie. Tu vois c'est pas si compliqué !

La scrutant avec attention, le nécrophage leva à son tour les deux bras. Il reproduisit même le petit bond que son modèle avait effectué.

- Aller, tu ramasses et tu déposes ! répéta-t-elle en ramassant réellement une buche qu'elle déposa dans la brouette.

La regardant faire, Ghougoul se tourna vers le tas de bois. Puis vers la brouette. Sans se déplacer, il tourna les bras et mima le geste désiré, faisant semblant de déposer le fardeau dans le contenant attendu.

- Mais non ! Ramasses rhaaaaa

Rapport de récolte :

Doemino a déjà récolté ses butins !

Informations complémentaires : R.A.S

Épuisée, Domino se laissa tomber dans sa brouette et y resta avachie. Immobile, bras et jambes ballantes, elle se contenta d'observer les nuages. Jusqu'à ce que la tête décharné d'un individu n'emplisse son champ de vision, peau pendant sur ses muscles, tendons au clair et dents visibles avec l'absence de lèvres.

- Ghougoul, tu m'caches le ciel, se plaignit la demi-gnome sans lever un orteil pour l'écarter.

L'étudiant de son regard bleuté, le mort-vivant fini par reculer d'un pas. Puis après un moment, Doemino sentit son matelas improvisé entrer en mouvement, les nuages défilant sous ses yeux. Stupéfaite, elle se redresse. Non elle ne rêvait pas. Ghougoul poussait la brouette comme elle-même l'avait fait plusieurs jours auparavant. Dans la mauvaise direction certes, mais c'était déjà un progrès.

Rapport de récolte :

Doemino a déjà récolté ses butins !

Informations complémentaires : R.A.S

Les premières lueurs de l'aube étiraient leurs doigts roses à travers les frondaisons. Armée de ma hache, je marchais aux côtés de Krakha, sage et robuste malgré les ans. La forêt somnolait, bercée par le murmure du vent. Ayotundé, élégante centauresse, planifiait déjà ses récoltes, l'œil vif et les sabots agiles.

"Regardez ça, mes amies," m'exclamai-je en désignant les cerisiers chargés de fruits prometteurs. "Cette récolte sera abondante."

Krakha sourit, les yeux pétillants d'approbation. "Notre clan ne manquera pas de douceur cette saison."

Alors que nous commencions notre labeur, Gralvoc veillait silencieusement, sa silhouette massive se découpant contre l'horizon. Son impassibilité était rassurante, comme la promesse de la pierre elle-même.

"Ne laissons pas un seul fruit se perdre," insistai-je, coupant avec soin pour préserver chaque cerise. "Chacun compte."

Ayotundé se joignit à nous, sa queue de zèbre balayant l'herbe. "Les plantes médicinales sont nombreuses ici. Notre clan en tirera grand bénéfice."

Ensemble, dans cette clairière empreinte de magie, nous travaillions en harmonie. Le murmure des feuilles répondait à nos pas, et le chant des oiseaux nous accompagnait comme une douce mélodie. Nous étions unis par notre tâche, portés par la bienveillance qui animait nos cœurs.

Le soleil illuminait les feuilles d'or et les chants matinaux semblaient saluer notre retour. Aux côtés de Krakha, dont la sagesse semblait être gravée dans les rides de son visage, je m'apprêtais à reprendre notre besogne.

"Le bois de cerisier est précieux, Ara," murmura-t-elle, ses yeux malicieux pétillants d'anticipation. "Il donne vie à des œuvres d'art."

J'acquiesçai, partageant son enthousiasme. Puis, apparaissant comme un souffle dans l'air, Taïka, le Sphénia, fit son entrée. Son plumage scintillait de reflets bleuâtres, ses yeux brillants d'une intelligence vive.

"Dame Ara, Dame Krakha, un plaisir de vous revoir," trilla-t-il d'une voix légère.

"Le plaisir est le nôtre, cher Taïka," répondis-je, riant doucement. "Votre présence apporte toujours une brise de fraîcheur à notre tâche."

Ayotundé nous rejoignit alors, la grâce de ses sabots résonnant dans la clairière. "Les plantes médicinales fleurissent, mes amies. Nous ne saurions pas rêver meilleure moisson."

Nous nous mîmes à l'œuvre, nos outils s'harmonisant dans un ballet de précision. Gralvoc observait, impassible sentinelle de pierre, son regard vigilant scrutant les alentours.

"Chères compagnes, le vent murmure des nouvelles intrigantes," annonça Taïka, son ton emprunt de mystère. "Des changements s'annoncent dans les confins de notre terre."

"Nous resterons vigilantes," promis-je, les mains fermement agrippées à ma hache. "Notre clan ne fléchira pas face à l'adversité."

Dans cette clairière imprégnée de magie, chacun de nous apportait sa force et son don particulier. Unis par notre tâche et notre dévouement envers notre clan, nous étions une force à ne pas sous-estimer.

Le poids des jours s'ajoutait aux écorces de nos cœurs, mais la tâche nous appelait encore. Cette fois, notre groupe s'était élargi avec l'arrivée d'Hurvag, la Géante des Gaïades. Sa silhouette majestueuse se découpait dans le paysage, et ses mots, bien que simples, résonnaient avec une sincérité profonde.

"Dame Ara, Dame Krakha," dit-elle d'une voix grave. "Travailler avec vous, honneur pour moi."

"Le plaisir est partagé, Hurvag," répondis-je, touchée par sa présence bienveillante. "Ensemble, nous accomplirons beaucoup."

La clairière était en émoi, chaque être apportant son don unique. Taïka, avec son plumage dansant, murmura des incantations anciennes, insufflant vie au vent. Ayotundé cueillait les herbes avec une grâce infinie. Krakha, la sage, partageait son savoir avec la bienveillance d'une mère.

Gralvoc, fidèle gardien de pierre, observait l'horizon sans mot dire, sa présence apportant une assurance inébranlable.

"Hurvag, ici pour aider," annonça la Géante, ses mains immenses saisissant avec précaution les lourdes bûches. "Pas parler bien, mais faire bien."

"Votre force est un trésor précieux, Hurvag," m'émerveillai-je. "Avec vous, notre travail devient bien plus aisé."

Ensemble, nous nous engagions dans cette nouvelle journée de travail et de labeur.

Les bosquets de cerisiers semblaient nous accueillir avec une tendresse particulière, conscients que ce serait notre dernière visite pour un temps. Aux côtés de Krakha, dont les yeux empreints de sagesse observaient chaque arbre avec une gratitude silencieuse, je respirais profondément, imprégnant mes poumons de l'essence vivifiante de la forêt.

"Les arbres sont un trésor des plus précieux," souffla-t-elle, comme si les frondaisons elles-mêmes pouvaient comprendre ses paroles. "Ils ont le droit à un repos bien mérité."

Je hochai la tête, comprenant la nécessité de cette pause. Le sol, sous nos pieds, semblait vibrer de reconnaissance. Taïka observait autour de nous, ses incantations tissant une brise douce qui caressait les feuilles.

"Dame Ara, Dame Krakha," annonça-t-il en un souffle de vent, "les arbres vous sont reconnaissants."

Ayotundé, l'élégance incarnée, s'avança avec grâce. "Ils reprendront des forces, et leur générosité n'en sera que plus grande à notre retour."

Nous abordâmes notre tâche avec une solennité empreinte de respect. Gralvoc, fidèle gardien, veillait toujours, son regard de pierre posé sur nous, rassurant comme la constance de la montagne.

"Hurvag," l'appelai-je, sentant sa présence imposante. "Votre force est une bénédiction pour nous tous. Ensemble, nous avons préservé ce trésor vivant."

La Géante hocha la tête, ses yeux exprimant une gratitude profonde. "Ara, Krakha, amies. Travailler ensemble, grand honneur pour Hurvag."

Dans cette clairière chargée de magie et de gratitude, chaque coup de hache était une caresse, chaque souffle de vent un remerciement. Nous quittâmes les bosquets, le cœur lourd de partir, mais confiants que notre geste de retenue serait récompensé par une abondance future.

Rapport de récolte :

Dame Ara Obtient x100 bois de cerisier

Informations complémentaires : R.A.S

Alors que nous nous attelions à notre tâche au bosquet de cerisiers, une ambiance de sérénité et de détermination nous enveloppait. Chaque coup de hache résonnait comme une symphonie d'efforts conjugués, chaque fruit cueilli était une offrande à la terre généreuse.

Ayotundé, fidèle à sa nature attentive, remarqua rapidement la présence persistante du petit être élémentaire. Ses yeux empreints de compassion se posèrent sur la silhouette frêle, perdue au milieu des grands arbres.

"Regardez," murmura-t-elle doucement, attirant notre attention vers la petite créature. "Elle nous a suivis ici."

Je sentis un pincement de préoccupation dans mon cœur. "Elle semble encore effrayée," constatai-je, scrutant les mouvements agités de l'élémentaire.

Taïka s'approcha avec précaution, ses ailes battant légèrement dans l'air. "Nous devons lui montrer que nous ne lui voulons aucun mal," déclara-t-il d'une voix douce, empreinte de compassion.

Ayotundé tenta une approche, ses gestes lents et apaisants. Mais l'élémentaire, pris de panique, déploya une attaque écorcefer, ses branches se transformant en une armure protectrice.

"Elle se croit menacée," expliqua Ayotundé, sa voix empreinte de tristesse. "Nous devons lui montrer que nous sommes amis."

Krakha s'avança avec assurance, sa stature imposante évoquant la force et la bienveillance. "Petit esprit de la nature," appela-t-elle d'une voix calme, "nous sommes ici pour protéger et préserver ce bosquet, tout comme toi."

Les paroles de Krakha semblaient apaiser l'élémentaire, ses mouvements de défense se relâchant lentement. Dans la clairière baignée de lumière, nous nous tenions prêts à accueillir cette nouvelle présence parmi nous, prêts à lui offrir la chaleur de notre amitié et la force de notre protection.