Ellana, une ombre parmi les ombres... [Terminée]

Sujet: Ellana, une ombre parmi les ombres... [Terminée] Mar 12 Nov 2013 - 16:30

Ellana

Qui c'est que t'es en vrai ?

Pseudo : Ellana pour faire original ^^

Âge : 16ans et demi !

Classe/métier : 1ère S

Hobbies/activités : Ecrire, écrire, écrire et… lire !

Couleur préférée : Bleu turquoise

Opinion sur le forum: Joli design (bravo à ceux qui ont bossé dessus) et j’espère que l’ambiance sera aussi bonne qu’avant (veux pas me faire kicker moi…)

Comment as-tu connu ce forum ? Il y a très longtemps, dans une contrée sauvage et inconnue des hommes… Bon, pour faire court, par hasard.

Oh je vois... et ton personnage ?

Nom : Ellana (surnom : El’)

Âge : 21ans

Sexe : Féminin

Race : Humaine

Classe envisagée : Assassin

Ce que j’aime : Pas grand-chose. Je voue un véritable culte à ses lames et à la Mort. La seule personne à qui je me suis attachée réellement est mon défunt maître. Sinon, je n’ai aucune relation sociale. J’apprécie particulièrement la nuit ou le crépuscule. La seule compagnie que j’accepte est celle de deux prédateurs, un aigle et un loup au pelage noir. J’ai une préférence pour le silence.

Ce que je n'aime pas : Plein de choses. La Vie, recevoir des ordres, les êtres vivants en règle général, mais surtout ceux qui se croient supérieurs. J’ai en horreur les pégases et autres créatures dites « pures ».

Situation amoureuse : Célibataire et c’est pas près de changer…

Code du règlement : /

Et du coup, tu ressembles à quoi ?

Me décrire ? Je n’aime pas trop ça… Mais enfin bon, je me lance.

Lorsque je n’étais encore qu’une enfant, ma silhouette ne portait déjà plus les traces de ma jeunesse. Ma démarche était souple, déliée. Je pouvais marcher en silence sur un tapis de feuilles mortes. Sous la peau basanée de mes bras, se dessinaient les prémices d’une musculature fine.
Mes cheveux bouclés étaient d’un roux vif et semblaient s’embraser au soleil. Je les gardais longs mais noués en une natte qui tombait dans mon dos. Mon visage avait encore les rondeurs de l’enfance et mes pommettes étaient constellées de tâches de rousseur. Des yeux d’un vert émeraude ornaient ma bouille mignonne. Ils luisaient d’une lueur curieuse et pleine de joie.
Je portais le plus souvent une tunique de lin simple, nouée à la taille par une fine ceinture de cuir. Y pendait une bourse qui contenait mes trésors.

Maintenant, les années ont fait leur œuvre. Ma silhouette s’est modifiée pour devenir plus féminine. Ma démarche est restée souple, mon pas léger. Ma peau porte les cicatrices de mes entrainements et combats. Mes muscles se sont affinés et se dessinent sous cette peau marquée par les lames.
Mes cheveux roux sont toujours maintenus dans mon dos en une natte serrée. Ils ont gardé leur flamboyance. Sur mes pommettes, les tâches de rousseur s’étaient atténuées au cours des années sans disparaitre totalement. Mes yeux verts ont perdu cette étincelle caractéristique de la jeunesse. Mon regard est désormais dénué d’émotion, froid. Une cicatrice barre mon visage du côté gauche depuis un évènement tragique.
Mais cette description de mon visage importe peu puisque je suis toujours vêtue d’une cape noire. Sa capuche est rabattue sur la tête, dissimulant ainsi mon visage aux yeux du monde. Dessous, je porte une tunique de cuir noire, nouée à la taille par un lien de même matière, qui épouse parfaitement mes formes de sorte qu’elle ne me gêne pas en combat. L’intérieur de ma cape est doublé de nombreuses poches où je range toutes mes lames courtes. A ma ceinture pend la même bourse que dans mon enfance mais elle contient maintenant mes maigres richesses, tout au plus quelques pièces. Dans mon dos, deux sabres aux lames légèrement courbées sont croisés.

Et... tu penses à quoi, là, maintenant?

Je n’aime pas parler de moi…

Je suis une ombre. Rares sont les personnes à se souvenir de moi. Indépendante, je refuse d’obéir aux ordres si ceux-ci ne vont pas dans mon intérêt. Je n’admets jamais avoir tort, déterminée à préserver une image fière et sans faille de ma personne. Cette image, je l’ai forgée à la sueur de mon front et j’y tiens. Elle est comme une carapace qui me protège du monde extérieur que je ne comprends pas. Et que je ne cherche pas à comprendre. Je vis très bien sans contact avec les êtres vivants. Renfermée, associable, je voue un culte à la Mort et à son Art. Volontaire et tenace, j’ai passé des heures à l’apprendre jusqu’à le maitriser à la perfection. Je suis rongée par une haine incurable pour ceux qui voue une immense adoration à la Vie et à l’Amour. Je ne suis amoureuse que d’une chose : le silence.
Si je n’aime pas la vie en société, je respecte tout de même l’un de ses principes. Je tiens toujours parole.

Ma psychologie est sombre mais les apparences peuvent être trompeuses. Peut-être que si vous grattez un peu, vous trouverez un trésor, qui sait !

Hum... Je vois... Mais dis-moi, c'est quoi ton histoire ?

Chapitre 1 : Quand tout a commencé…

Avant de donner naissance à un nouvel être de chair et de sang, il faut que deux personnes s’aiment. J’ai dit que je haïssais les adorateurs de ce sentiment, pas que je niais son existence. Il est nécessaire à la vie. Cette vie qui ne m’a pas épargnée. Je ne dis pas que cela justifie mes actes, mais je pense que sans cette histoire, je ne serai pas celle que je suis. Sans eux non plus d’ailleurs.

Eux, ce sont mes parents. Commençons par mon père. Fils, petit-fils et arrière-petit-fils d’un commerçant de Stellaraë. Beau, grand et fort, Connor aurait pu choisir n’importe quelle jeune femme de la ville. Et pourtant, le hasard fit qu’il rencontra celle qui allait devenir sa femme –et donc ma mère- deux jours avant ses fiançailles.

C’était un matin au ciel sans nuage. Le jeune homme tenait la boutique en l’absence de son père avec l’aide de son frère cadet. Midi approchait et Connor s’ennuyait ferme. Depuis qu’il était tout petit, il rêvait de partir à l’aventure, de devenir un preux chevalier. Mais ses rêves avaient bien vite étaient brisés lorsque son père l’avait fait travailler à ses côtés. L’adolescent qu’il était alors avait compris que ce métier, cette vie ne le rendrait jamais totalement heureux. Il repensait à ce qu’aurait pu être son existence s’il n’avait pas été prisonnier de l’héritage familial lorsque le tintement de la clochette annonça l’arrivée d’un nouveau client. Il se redressa et un sourire forcé apparut sur son visage. Toutefois, il ne resta pas forcé bien longtemps. Celle qui venait d’entrer dans la boutique était d’une beauté farouche. Aussi blonde que lui était brun, un sourire ravi et d’apparence sincère éclairait son visage aux traits délicats. Deux yeux verts pétillants de malice se posèrent sur lui et il se sentit rougir. Jamais une femme n’avait eu cet effet sur lui, pas même celle qui lui était promise.

Déa s’avança et commanda deux mètres de tissu rouge pour son père au charmant jeune homme derrière le comptoir. Il les lui donna et refusa qu’elle paie. Cela n’arrivait pas souvent et elle lui glissa un timide « Merci ». Puis elle quitta la boutique et s’arrêta un instant derrière la porte. Pendant quelques secondes, elle espéra qu’il rouvrirait la porte pour la retenir. Après une minute d’attente, elle se sentit idiote et partit. La jeune femme arrivait au bout de la rue principale quand elle entendit un bruit de course derrière elle. Curieuse, Déa se retourna et vit l’inconnu qui courait dans sa direction. Elle sourit et attendit qu’il parvienne jusqu’à elle.

-Je… Qui êtes-vous ? demanda-t-il, quelque peu essoufflé.

C’est ainsi que ce sont rencontrés mes parents. Cela peut vous paraître cliché mais on ne choisit pas son passé. Un an plus tard, ils marièrent malgré les protestations du père de Connor. En effet, les fiançailles avaient été annulées et Déa n’appartenait même pas à la bourgeoisie. Quelques années plus tard, dans le bonheur de leur amour, je naquis.

Chapitre 2 : Tomber pour mieux se relever

Mon enfance fut tout ce qu’il y a de plus heureuse. J’étais appréciée autant par les enfants de mon âge que par les adultes. Ma bouille d’ange aidait fortement. On m’offrait souvent un gâteau, une pomme. Et en retour, j’offrais un ravissant sourire. Je ne manquais de rien.

Un matin comme tant d’autres, j’entrais dans la boutique de mon père pour passer un peu de temps avec lui. Ma mère était dans l’arrière-boutique à faire les comptes tandis que Connor servait les clients. Il me prit dans ses bras et me chatouilla. Puis, alors que j’essayais de me venger, un homme encapuchonné entra dans le magasin et je n’eus pas le temps de comprendre. Une flèche transperça le cou de mon père et ma robe beige fut bientôt maculée de sang. Le corps inerte de mon père s’écrasa sur le sol, bloquant ma jambe. Déa choisit cet instant pour apparaitre dans l’embrasure de la porte. Elle n’eut pas le temps de crier qu’une flèche transperça sa poitrine, noyant son cri dans son propre sang.

L’homme se saisit de moi et m’emporta. Je ne sais pas ce qui se passa ensuite. Il existe un trou dans mes souvenirs, comme si mon esprit avait décidé d’oublier une partie de ce jour terrible. Le fil de mon histoire reprend donc plus tard, lorsque je me réveillai dans un endroit inconnu. J’appris plus tard qu’il s’agissait d’une cabane dans la forêt. Un homme se tenait à mon chevet, vêtu de noir. Ses yeux gris plongèrent dans les miens et je sus que je ne devais pas avoir peur. L’inconnu prit soin de moi et trois jours plus tard, je sortis enfin de la cabane.

Ce fut ce jour-là qu’il me proposa de m’enseigner ce qu’il savait. Perdue, orpheline, j’acceptais sans savoir ce qui m’attendait. Commença alors mon apprentissage long et fastidieux de l’Art de tuer. Je passai des heures à m’entrainer à manier tous les types d’armes existants. Lorsque je croyais en avoir fini, mon maître m’apportait un tel instrument de mort. Deux ans après l’agression, je savais manier aussi bien l’arc que le poignard ou le sabre. Encore un an passa et je connus cinq poisons différents pour cinq morts différentes. Je devenais une véritable machine à tuer et j’y prenais goût. Pas à donner la mort non, mais plutôt à avoir l’impression de tout contrôler. C’était grisant. Mais l’assassin m’apprit également à gérer mes émotions. Je passai des heures à méditer, faisant de mon silence un ami. C’est lors d’une de mes séances de méditation que j’ai rencontré Indis le loup noir. Il ne m’a plus jamais quittée, j’ignore pourquoi.

Et puis, j’ai du apprendre à voler de mes propres ailes. Mon maître m’a libérée de mon serment de loyauté envers lui. Trois mois plus tard j’appris qu’il était mort, pris dans une embuscade. Il ne méritait pas une telle mort. Alors depuis, j’ai dans l’idée de venger cette mort inutile et imméritée. Et celle de mes parents aussi. J’ai conscience d’être un monstre au cœur de pierre. Mais c’est la vie qui m’a rendue ainsi. Et si le Destin m’a choisie cette voie, alors je la suivrais où qu’elle me conduira. Au Paradis ou en Enfer.

[i]Mais... A-t-il un rêve ?

Ce qui me maintient en vie est mon envie de vengeance. Je veux venger la mort de mes parents et celle de mon maître. Je n’ai pas d’autre raison de vivre, du moins pour l’instant…

Fiche validée!

Bonus d'or: 75
Bonus d'xp: 180

Au plaisir de Rp!

Bonsoir Ellana et (re)-bienvenue parmi nous ! Tout content

Si tu as des questions n'hésite pas, ça fait plaisir de te revoir !

OMG quelle présentation! :O j'adore!! Ton style d'écriture est super :)Sérieux bravo là ça m’épate quand je lisais ta présentation je devais ressembler à un poisson car j'avais la bouche grande ouverte ^^

Ellana, une ombre parmi les ombres... [Terminée] Nvelle13

-Bienvenue!
~Bienvenue!

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Rappel : Ronin n'est audible que par les télépathes, ou lors de crises de rages
(Dialogues normaux: ~Ronin(#bbbbbb), lors des crises: ~Ronin (#ff9900))
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