Maître de Pâques (Event)
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Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Ven 21 Jan 2022 - 2:37
@Fudo Arakan : Félicitations tu deviens Mage. Tu gagneras désormais 10 points/stat/passage de niveau, et tu peux utiliser le bâton arcanique.. Tu pourras également toujours utiliser les dagues, les tonfas, les épées, ainsi que les boucliers. Les équipements défensifs restent les mêmes.
Dans chaque combat, tu auras la possibilité d'utiliser le dé mage et de profiter de ses puissantes attaques élémentaires. Tu gagnes également 80 points d'expérience et les 20 pièces d'or sont utilisées pour le titre pour ce bon RP.
Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Mar 5 Avr 2022 - 15:45
Scène unique du passé : Marania, la Diva des Abysses
L’heure de son règne sur l’amphithéâtre de Sitlantà est proche. Après des décennies à s'entraîner sans relâche, à sacrifier ses relations et son temps sur l’autel de la réussite, Marania, fille d’Ataahua, va enfin obtenir sa consécration tant méritée : elle sera la chanteuse lyrique principale de Sitlantà. Assurée de conquérir les meilleurs rôles, les meilleurs titres, mais aussi de se faire une place de choix dans la vie mondaine, élitiste de la capitale abyssale. Sans compter la gloire d’être l’une des meilleures artistes de son temps.
Le combat fut parfois difficile, il fallait démontrer sa valeur lors de chaque représentation devant le public et lors des cours prodigués par le corps professoral de musique. Sa valeur, mais également sa résilience face à la rude concurrence parmi les chanteuses, et plus particulièrement celles dont l’héritage génétique est pleinement celui de la Muse. La musique coulait dans leurs veines comme du sang, elles maîtrisaient les notes et les arias comme un don inné. Des techniciennes parfaites de la musique et de son histoire, mais Marania et sa génétique mêlée avait de sérieux atouts pour elle : des émotions à vif, l’art de la comédie, le sens du spectacle et une voix différente parmi les autres.
Pour son grand soir, celui où elle sera nommée chanteuse principale de manière officielle devant un parterre huppé, elle interprète le rôle d’une jeune prêtresse tombant amoureuse d’un soldat. L’histoire est dramatique, passionnée, mais la scène la plus technique et complexe se déroule dès le premier acte. La jeune prêtresse se promène parmi les coraux et les algues en compagnie de sa suivante, et elles chantent ensemble sur la beauté du paysage. C’est bien là que la difficulté règne, elles doivent chanter ensemble, sur des paroles qui s’entrecroisent à certains moments pour se séparer ensuite et former une harmonie vocale des plus complexes. Outre le fait de maîtriser sa partie, il faut se coordonner avec l’autre chanteuse, s’adapter à chaque fois que nécessaire, et jouer la comédie ensemble.
Elle se présente sur scène avec beaucoup trop de maquillage, de bijoux et aucune discrétion, ce qui va devenir sa signature au fil des siècles et des performances baroques mémorables. Parée d’une grande robe blanche, elle est si heureuse de jouer pour un si beau public. Sur son visage, on peut lire le goût de la réussite, de la victoire, de l’ambition satisfaite, de la certitude d’être au meilleur endroit au meilleur moment. Puis, un éclair la traverse, comme la foudre, celui des émotions qui se chamboulent. Dans le premier rang, son paternel, le guerrier Taaura, et sa mère, l’aquamancienne Ataahua sont là. L’air revêche de sa mère la frappe en plein cœur, son père exprime à peine un sourire, la regardant avec désapprobation. Sur le rang suivant, se trouve son jeune fiancé, le précieux et charmant Tangaroa, avec qui elle va prochainement se marier pour célébrer une relation platonique et amicale. Il doit voir la stupeur qui vient de pétrifier la demi-murène sur place, il se met à applaudir dans la salle silencieuse en lui donnant le surnom qui la suivra à jamais.
- LA DIVA DES ABYSSES MES DAMES ET MESSIEURS !
Un tonnerre d'applaudissements plus tard, Marania lève le regard sur la salle pour occulter le premier rang. Elle est prête, elle va faire ce qu'elle souhaite faire jusqu’à sa mort : chanter.
[HRP : Marania ne devient pas une virtuose, elle l'est depuis déjà un millénaire. Elle souhaite également réclamer le titre de "Diva des Abysses" contre le nombre de pièces d'or nécessaire. Merci d'avance !]
Marania chante en #7FFFD4 Une représentation en cours !
Une puissance magnétique avait guidé mes pas tout en haut des Fjords. Alors que j’avais erré un temps à travers le continent, sans trop m’aventurer au Sud pour autant, voilà que je retournais en direction du Grand Nord.
Mon exil avait été de courte durée, et pourtant, les quelques rencontres que j’avais faites m’avaient déjà considérablement changé. Guidée par les visions astrales qui m’apparaissaient la nuit, je n’avais eu de cesse d’aider les personnes qui croisaient ma route. Et bien que la faim m’avait tiraillé de nombreuses fois, mes actes désintéressés finissaient toujours par me nourrir. Par la force des choses, j’apprenais la dévotion.
Je prenais également un goût pour le voyage et mes pérégrinations qui m’avaient fait découvrir bien plus en quelques mois que ce que j’avais vu pendant des milliers d’années, enfermée dans la glace. La découverte de l’inconnu et des autres devenait quelque chose d’addictif pour mon esprit carencé et volatile.
Cependant, je ne pouvais ignorer ce qui se remuait au fond de moi-même et du lien tenace qui reliait mon coeur à la contrée que mes yeux retrouvaient. Ma poitrine se serra quand je fis face aux étendues glaciales, aux montagnes indomptables et à ce silence mystique propre au Nord. Le froid provoquait en moi un état d’amour et de haine à la fois : il m’avait tant assailli qu’il faisait désormais partie de moi. Mais plus encore, retrouver ce froid, qui ne me faisait guère souffrir à présent, appelait en moi des souvenirs enfouis…d’une époque révolue depuis longtemps.
Des éclats de voix frappèrent mon esprit. Des bris de roches, des craquements de bois, des grincements osseux. Les cris de guerres faisaient échos dans les montagnes. Ceux d’une guerre des plus primitives. Je me souviens de la peur et de la rage. De mes veines bouillonnantes. Je grondais à l’unisson avec les autres. Nous faisions face à des ennemis aussi grands que nous, aussi frissonnants de peur et de rage. Néanmoins, nous nous percutâmes violemment. Nos familles se déchirèrent dans une brutalité sans nom, poussées par la terreur de la dissemblance, incapables de voir nos ressemblances. Nous n’avions pas peur de mourir, nous avions peur de disparaître. Alors nous fondions sur l’adversité, dans l’espoir d’imposer notre existence, notre sang, sur ces terres. Combien de vies balayées par ces mésententes ? Combien des miens emportés dans les eaux gelées, à cause de cette stupide crainte...?
Je m’effondrais sur la neige, envahie par une vague puissante : celle de la perte. Tout ce qui était précieux à mes yeux jadis, je commençais à peine à le réaliser, et déjà ça n’était plus là. Tandis que je tentais de comprendre le sens de ma présence à une époque si lointaine, en vain, les lumières se manifestèrent. Je levais la tête, de chaudes larmes roulèrent jusqu’au sol, faisaient des trous dans les flocons, et je constatais les couleurs qui dansaient au dessus de moi. Les vents solaires flamboyaient dans une valse lancinante. Les âmes millénaires chantaient qu’elles n’avaient pas cessé d’exister. Un rayon astral baigna mon corps d’un halo lumineux. Iridescente, je n’avais plus le contrôle, mes yeux s’illuminèrent d’une verte lueur, tandis que ma voix était celle d’une tempête qui gronde et que je m’élevais dans les airs :
-…nous sommes encore là…nous sommes..encore…là..nous sommes…là…nous sommes…
Spoiler:
Yor renforce son lien mystique et devient Guérisseuse, avec le titre "du Premier Âge" si possible merci ! (PS: j'aimerais équiper mon Shaku svp comme je n'aurais plus la hache et le marteau)
Dilon Deraborne
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Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Mer 27 Avr 2022 - 4:38
@Marania : Tu deviens donc Virtuose, tu gagneras désormais 10 de vitalité, 10 de vitesse et 10 de dégâts/niveau. Tu utiliseras les instruments de musique dans lesquels tu pourras placer des partitions magiques. Tu n'auras qu'une place dans ton inventaire d'armes et tes attaques réussies toucheront à chaque fois tous tes ennemis. Ta boutique se trouve ici. Tu gagnes également 90 points d'expérience et 20 pièces d'or.
Bonnes compositions musicales !
Ton rang est modifié.
PS : tu es la première à profiter de la promotion appelée "Les clichés ont la vie dure" en incarnant une abyssale virtuose. Tu obtiens donc
Spoiler:
Armure Wyvern : 270 de vitalité ; +90 de vitesse ; coût : 424 pièces d'or + Instrument Nεrό : 160 de dégâts ; -120 de vitesse ; Capacité de 5 partitions ; Musicien immergé : Peut intégrer une "Partition Nεrό" gratuitement.
@Yọr : Tu deviens Guérisseuse, tu gagneras désormais 10 points de stats/niveau. Tu pourras désormais utiliser le dé soin à la place d'un dé d'attaque, et utiliser deux porte-bonheur au lieu d'un au cours d'un même combat. Tu peux utiliser les sceptres, tonfas, épées, dagues, boucliers et les équipements défensifs standards. En outre, tu pourras fabriquer les potions de type remèdes. Tu gagnes enfin 90 points d'expérience et 20 pièces d'or pour ton RP.
Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Mer 27 Avr 2022 - 17:11
- Adiel, madhi & Tamara -
In UnderWorld
« Adiel ! T'es où bordel ! Sort de là ça urge ! — Quoi ? Qu'est ce qu'il se passe ? — Il faut que t'y ailles. Je crois que Madhi est en mauvaise... — Ce n'est pas plutôt à toi d'y aller, en général, tu gère plutôt bien les conflit non ? »
Tamara soupire, elle sent de toute façon qu'il a raison. Et, sans vraiment s'en rendre compte, elle sent son essence se disperser. A sa place, Madhi, recroquevillé au sol, il... elle semble en panique, le coeur battant à tout rompre comme s'il allait exploser. D'un mouvement rapide et sans aucune hésitation, Adiel le prend dans ses bras pour le réconforter. D'une main douce, il caresse ses cheveux en se balançant. Petit à petit Madhi se calme et lève les yeux vers son protecteur.
« Qu'est ce qu'il s'est passé Madhi ? — Je... ils... — Reprend ton souffle... aller, ca va aller... — Je... J'étais partie avec Araneus... Je n'ai pas fait attention, nous sommes sortie du territoire... tu me connais... je panique vite... et... — Calme toi, respire... »
Adiel pose une main sur son thorax, pour le calmer, le faire respirer doucement et ainsi avoir moins de panique dans sa voix. Madhi ferme les yeux pour suivre plus facilement le rythme que lui impose implicitement Adiel.
« Je suis tombée sur un groupe de... gens. Je ne sais pas vraiment qui ils étaient... — Des nomades Orcs ? — Oh, non, eux, ca va... Ils... pas tous, certains d'entre eux se sont... moqué d'un des leur... même pas de moi... Mais c'était si... bien trop... Adiel je n'ai rien pu faire... »
Adiel resserre sa prise sur Madhi, Les traumatismes de son enfance venaient de lui revenir, et même si ce n'était pas tourner vers lui, c'était encore plus marquant. Il ne savait pas ce qui se passait pour Tamara, mais il savait qu'il n'accepterait plus de voir Madhi dans cet état et que si, un jour, c'était lui qui fronterait pour affronter ces détracteurs, ils les tueraient tous.
« Madhi... »
La jeune femme se blottit contre son protecteur, elle ferme les yeux et lui chuchote qu'elle ne reviendra plus jamais, qu'elle restera ici pour toujours... Puis, sans crier gare, elle se défait de ses bras pour courir en direction de son cocon, de sa maison et ses recoins rassurants. Adiel, de nouveau seul, serre les dents en pénétrant dans son pseudo château. Il allait devoir prendre des mesures, trouver quelqu'un pour tuer ces gens, il n'avait jamais pu faire payer leur parent, et leur frères et soeurs, mais il ne laisserait pas passer d'autres personnes qui font subir ça. Jamais.
Déterminé, il serre les poings pour forcer le passage. Tant pis pour ce que fait Tamara, il a besoin d'agir dans la réalité, de faire du concret pour Madhi. Quand Tamara se retrouve de nouveau ici, elle s'agite. Ses bras fourmillent de rage et elle hurle une insulte en direction d'Adiel. Elle était en train de les corriger, elle en avait mis un à terre et l'autre venait tout juste sur elle. Qu'allait faire Adiel ? Mister Précieux ? Elle enrage encore plus et se détourne pour retrouver Madhi. S'il n'avait pas été, si Adiel ne l'avait pas interrompu, elle les aurait sans doute passé à tabac autant que possible, quitte à les tuer et à avoir des problèmes ensuite Tant d'année à aider Madhi pour voir aujourd'hui le travail redescendre. Elle se mets alors à courir. Elle rejoint vite la petite maison et y pénètre à la volé.
« Madhi ! Qu'est ce qu'il s'est passé ? Pourquoi t'es parti ? T'es où ? — .... — Je te promets que si tu ne te montre pas, je mets le feu ! »
Fausse menace évidemment, jamais elle ne ferait ça, mais Madhi, même si elle le sait, sort de sa cachette. La mine déconfite, elle baisse la tête et s'excuse. Mais elle n'a pas vraiment le temps de finir sa phrase que Tamara l'attrape dans ses bras et la serre contre elle comme si elle voulait lui rompre les os.
« Madhi... j'aurai du venir plus tôt... je... je suis désolée... »
La plus frèle des deux est surprise, mais ne relache pas son étreinte. Elle s'agrippe un peu aux vêtements de Tamara et de nouvelle elle se mets à pleurer. Les bras se resserrent un peu plus sur elle, et au travers de ce dur câlin, elle se sent de plus en plus en sécurité, protéger et à l'abris. En quelques instants, Madhi se sent mieux. Elle sourit, faiblement, et embrasse la joue de Tamara.
« Madhi, je te donne ma parole, plus jamais ces personnes ne te feront souffrir et ne feront plus souffrir personnes.. Si Adiel ne s'en occupe pas, j'irais les tuer moi-même. »
***
Dùralas, pendant ce temps.
Adiel regarde la troupe disparaitre. Après de trop longue minutes de négociation, il a réussi à les faire partir. Il ne peut pas les tuer, pas là, pas maintenant. Devant tout le reste du groupe, avec la grande possibilité d'être juger coupable... Non, il allait devoir être plus subtile que ça...
Il tire doucement sur les rênes d'Araneus pour lui indiquer de faire demi tour. La tenue ne lui convenait pas, mais il ferait avec, il avait toute la chevaucher du retour pour réfléchir à sa vengeance. Il fallait tuer, sans être incriminer. Il fallait faire taire ce genre de menace à tout jamais. Mais il devait trouver comment faire... comment tuer quelque part en restant ailleurs... ne pas être la main ganté tenant la lame... C'était vulgaire et bien trop salissant pour lui. Qu'avait-il d'autre comme choix ? Comment faire...
Il fait une halte une petite demi-heure plus tard, pour faire boire son cheval, et, quand il sent sur sa main quelques chatouilles, son regard se pose sur une araignée minuscule... sa couleur est presque transparente... Ou du moins, sur sa peau pale, cela donne cette effet. Il la porte à son regard en relevant la main.
« Est ce que tu vas me mordre ? Je ne crois pas que j'en mourrais... Mais sait-on jamais... »
Il pose sa main contre l'une des branches à sa portée et la regarde filer en se répétant qu'une simple morsure de cette chose si petite aurait pu avoir de fâcheuse répercutions... Un sourire nait sur son visage. Un sourire qui se situe entre la victoire et le malsain. Personne ne les voyait vraiment ces petites choses... et même si celle-là était surement inoffensives il devait bien y en avoir des venimeuses... voir pire...
Adiel remonte en selle et d'un petit coup de talon lance Araneus au galop. Il aurait du y penser plus tôt, c'était parfait. Il n'avait plus qu'à se rendre dans la bibliothèque, retrouver le livre concernant les remèdes contre tout type de morsures et il retrouverait facilement les noms des araignées les plus dangereuse. Toute ne serait pas sélectionnées pour ses petites affaires mortelles, mais il trouverait forcément son bonheur. Ensuite, il lui suffirait de les élever, et de les introduire là où elles allaient opérés.
Le sourire qu'il affiche ne se défait pas alors qu'il sent que l'idée se parfaire dans son esprit. Quand il descend de cheval, qu'il le confie à l'un de ses palefreniers, là encore son idée et son objectif ne le quitte pas. Il ne dit pas un mot et se dirige sans même prendre le temps de se changer vers la mine d'or de savoir de sa demeure. En quelques secondes, il retrouve le livre, et l'ouvre. Il allait devenir assassin, mais un assassin plus que discret. Un assassin subtile et raffiné. Ce qu'il était déjà.
« T'inquiète pas, Madhi. Je ferais en sorte que plus personne ne puisse subir ton calvaire sans en payer le prix... »
Chuchote-t-il en glissant son index sur les dessins des araignées les plus venimeuses de son livre. Son destin était scellé. Son choix était définitif, et il sentait au fond de lui, que Tamara donnait son approbation. Les méthodes seraient les siennes, Tamara resterait en dehors de cette subtilité qui lui était inconnu, et Madhi... S'il était contre... Adiel ne le sentait pas. Pour lui, la sensation qu'il ressentait face à ce choix... était l'acceptation collégial.
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Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Jeu 28 Avr 2022 - 4:01
@Adiel Van Cullen : Tu deviens Assassin, tu gagneras désormais 10 points de vitalité, 25 points de vitesse et 25 points de dégâts/tour. Tu peux utiliser toutes les armes. En outre, tu pourras fabriquer les potions de type poisons. Tu gagnes enfin 90 points d'expérience et 20 pièces d'or pour ton RP.
Il était une fois, lors d'une fraiche nuit d'été se prêtant à la rêverie et aux songes, notre charmante sorcière plongée dans le sommeil le plus paisible du monde. Là, dans le dortoir des Daemociens réservé aux dames, il n'était pas difficile de savoir ce qui pouvait traversé son esprit. Il suffisait de lire sur son visage apaisé et souriant pour savoir que tout allait bien, et il n'y avait rien de plus vrai. L'homoncule avait enfin trouvée sa place et même des amis, tout du moins elle les considérait comme tel. Ce sont ces visages et cet endroit qu'elle voyait alors en son songe, leurs joies, leurs sourires et surtout leurs voix lorsqu'ils l'appelèrent... Elizabeth... Elizabeth... Il y'avait si longtemps qu'elle n'avait plus entendu son nom raisonné avec autant de bienveillance... Elizabeth...
- Elizabeth!... Elizabeth, réveillez-vous!
- Hein, quoi?... Professeur Heilun?! Que faites-vous là?...
Mais toute aussi positive pouvait être la sorcière, elle comprit très vite, dans le regard du professeur, que la situation était grave. Suffisamment grave du moins que pour qu'il l'appel lui aussi par son prénom.
- Vous devez partir, et vite! Fit-il, essayant de rassembler les affaires de son élève.
Cette dernière, naturellement, ne comprenait rien à la situation, mais se mit à suivre les ordres de celui qui l'avait tant pris en grippe durant son séjour.
- Comment ça? Vous avez besoin de moi pour une mission?
- Non! Vous ne comprenez pas! Vous êtes en danger ici! Ils savent que vous êtes là... Rah! Je vous avait pourtant bien dit de faire attention avec vos tours de passe-passe!
L'entièreté du dortoir, c'est à dire une petite poignée de personnes, fut réveiller par le vacarme. Toutes regardaient la situation avec effroi.
- Qui ça, "ils"? Je n'y comprend rien, expliquez-moi! Demanda Elizabeth qui était déjà presque prête à partir.
- Par ici! Dit Heilun en s'approchant de la fenêtre.
La sorcière s'approcha alors tandis que le professeur ouvrit grand cette sortie de fortune. Elle semblait alors quitté l'endroit avec bien peu de choses, son balai, ses vêtements et son chaudron, mais ce dernier abritait un espace magique de la taille d'une vraie petite maisonnette.
- Je veux des réponses professeurs! Fit-elle alors, inquiète de quitter cet endroit qu'elle aimait tant sans même savoir pourquoi.
Le professeur hésita un instant et fini par répondre :
- La Guilde des Chasseurs d'Ar... Des Chasseurs de Sorcières! Ils sont après vous! Si vous ne partez maintenant, vous vous mettrez en danger vous ainsi que tous vos camarades...
Elizabeth compris bien qu'Heilun ne lui disait pas toute la vérité, mais aussi que les raisons de son départ étaient bien réelles. Alors, elle hocha la tête pour lui signifier qu'elle comprenait bien les enjeux.
- Quand pourrais-je revenir?...
Le professeur posa sa main sur l'épaule de l'homoncule et son regard suffit à lui faire comprendre qu'elle ne reverra probablement jamais l'institut.
- Non! Ne dites rien...
La sorcière plongea dans les bras du professeur Heilun qui, lui-même, rendit légèrement ce geste de tendresse, plus habitué à gardé la froideur qui lui servait de façade. Quelques sanglots se firent entendre parmi les élèves avant qu'Elizabeth ne se mette sur le départ, en amazone sur son balai, chaudron accroché au bout de celui-ci.
- Les amis, nous nous reverrons, je vous le promet! Conclut-elle, souriant à pleine dent, avant de s'envoler du rebord de la fenêtre.
Le professeur observa une dernière fois cet être si particulier s'en aller au loin avant de refermer la fenêtre puis les rideaux.
- Il n'y'a plus rien à voir, rendormez-vous! Dit-il alors sèchement, reprenant son air habituel. Et ne parlez de ceci à personne! C'est bien compris?!
Lorsqu'il quitta le dortoir pour rejoindre les autres professeurs qui étaient présents cette nuit là, il prit le temps de faire une petite pose en chemin. Il se frotta les yeux, humidifiés alors par l'émotion, tout en se disant à voix basse :
- Vieux fou... La Pierre ne t'auras donc pas servit de leçon...
Moins d'une heure plus tard, professeurs et archimages étaient postés autour du grand arbre qui constituait l'institut, attendant patiemment l'ennemi qui ne tarda pas à arrivé. Un grand nombre d'individu semblaient composés leur force, mais cela ne sembla pas impressionné plus que cela le professeur Heilun qui prit la parole :
- Ce que vous recherchez n'est plus ici, et ne le sera plus jamais! Votre petite bataille n'a plus lieu d'être... Retournez-vous en!
Et, quelques instants plus tard, ils s'en retournèrent pareils à des ombres dans l'obscurité. De son côté, Elizabeth traversait le ciel Dùralassien le coeur lourd.
Malgré tout, Elizabeth reste inscrite en tant qu'élève à l'Institut pour des raisons éminemment pratiques. Après une mission avec Elijah et Rowtag sensée se déroulée avant ces événements, elle ne participera plus IRP jusqu'à ce que la situation soit rentrée dans l'ordre pour elle... Ou pas x)
Le Juge
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Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Ven 22 Juil 2022 - 4:29
@Elizabeth Pot-en-beurre : Félicitations tu deviens Mage. Tu gagneras désormais 10 points/stat/passage de niveau, et tu peux utiliser le bâton arcanique.. Tu pourras également toujours utiliser les dagues, les tonfas, les épées, ainsi que les boucliers. Les équipements défensifs restent les mêmes.
Dans chaque combat, tu auras la possibilité d'utiliser le dé mage et de profiter de ses puissantes attaques élémentaires. Tu gagnes également 85 points d'expérience et les 20 pièces d'or sont utilisées pour le titre pour ce bon RP.
Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Dim 16 Oct 2022 - 22:51
La noire magie du sacrifice
Par une longue soirée de chasse, à la lumière de la Lune, le prêtre Sylhsilscesth glissait silencieusement sur les traces de ce qu'il identifiait maintenant comme des sangliers. Ces proies le changeaient agréablement de ses répugnants rongeurs et volages volatiles. La harde semblait aller lentement et ne pas se soucier des prédateurs qui pourrait leur en vouloir. Sûrement tenaient-ils leur confiance de leur nombre et de la puissance d'un individu multiplié par une bonne dizaine. D'ordinaire, le Naga ne se serait pas approché d'une créature capable de lui occasionner des dommages irréparables mais cette nuit-là, il avait d'autres idées en tête et elle nécessitaient une énergie dépassant ses cibles habituelles.
La deuxième partie d'un rituel qu'il avait initié quelques temps plus tôt avait atterri dans ses mains pendant des recherches plutôt ennuyeuses. La persévérance et la patience portaient toujours leurs fruits. Il avait renforcé son corps et son mental en sacrifiant un dévot mais il n'avait eu aucune idée du fait que ce sacrifice faisait partie d'un dessein plus étendu. Une quantité correcte d'énergie offerte au Basilic lui permettrait bientôt de ne plus seulement être fort mais aussi d'utiliser des arcanes aussi sombres que ses intentions. Peu lui importait la morale dans l'obtention de ces pouvoirs, seule comptait la puissance et l'aide apportée dans sa quête.
C'est ainsi que, le parchemin dûment déchiffré, la formule en tête et son fidèle bâton en main, il se dirigeait, muni de tous les préparatifs nécessaires, vers une créature inconsciente de son importance pour lui. Le but étant d'arriver assez près d'un de ces êtres porcins pour accomplir son rituel tout en gardant une distance raisonnable pour pouvoir avoir une chance si la tentative tournait à l'affrontement. Il n'était pas encore prêt à se sacrifier lui-même dans l'exercice de sa tâche. Qui prendrait sa relève ? Qui aurait autant à offrir au Grand Basilic ? Il ne pouvait laisser tout le travail inaccompli dans les mains de disciples encore en formation.
Après encore quelques minutes de déambulations dans les marais si agréables à ses écailles, il parvint en vue de plusieurs formes sombres allongées sur le sol. Quelle stupidité de ne pas laisser une sentinelle, mais qu'attendre de plus de créatures sans intelligence ? Il s'approcha doucement, prudemment, conscient que le moindre faux glissement lui vaudrait une course poursuite désagréable et une nouvelle nuit de traque éreintante. Enfin, grâce à son impressionnante habilité et non moins de chance, la distance s'était assez réduite pour qu'il entame son rituel. Le bout de son bâton vint reposer doucement sur le pelage du sanglier le plus proche, le prêtre gardant une maîtrise tendue pour éviter toute variation de pression qui viendrait réveiller la bête endormie.
Instantanément, une lueur verte embrasa le morceau de bois, parcourant sa longueur du sanglier au Naga et enveloppant ce dernier d'une aura malveillante. Il ressentait dorénavant les flux d'énergie autour de lui. Des porcs à ses pieds, donc un ne dégageait plus rien, aux oiseaux de nuit, des créatures plus petite, des végétaux. Il lui faudrait du temps et de l'entraînement pour démêler la masse incommensurable d'informations qu'il recevait et pouvoir maîtriser ce nouveau pouvoir. Il allait beaucoup réfléchir à ses implications et applications. Une fois son œuvre accomplie, il s'en fut sans un regard aux restes qu'il laissait derrière lui, sans un remords d'avoir accompli son office pour son propre compte. Tout ce qui comptait était qu'il serait plus efficace dans ses prochains travaux et cela valait bien un rituel qui n'était pas destiné à son Dieu.
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Hommage de FrörHeim (Event)
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Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Lun 17 Oct 2022 - 20:16
@Sylhsilscesth : Félicitations tu deviens Ensorceleur. Tu gagneras désormais 10 points/stat/passage de niveau, et tu peux utiliser le bâton d'éther.. Tu pourras également toujours utiliser les dagues, les tonfas, les épées, ainsi que les boucliers. Les équipements défensifs restent les mêmes.
Dans chaque combat, tu auras la possibilité de bloquer une capacité blocable par adversaire. Tu gagnes également 80 points d'expérience et les 20 pièces d'or pour ce bon RP.
Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Mar 25 Oct 2022 - 12:52
Un début de soirée au dépotoir...
Une fois encore, les habitants de la surface vinrent ouvrir la paroi du trou où ils l'enfermaient après les combats dans le lagon desséché. Le ventre gargouillant de faim à l'idée d'un repas proche, K'illa s'approcha et passa la tête, cherchant du regard l'individu que ses congénères lui offriraient cette fois à dévorer.
- Avance le monstre, cracha une personne de l'autre côté de la paroi trouée du couloir. On a pas toute la journée. Plus vite tu nous auras fait gagné notre blé plus vite tu pourras retrouver ton trou puant.
Immobile, le prédateur se contenta de l'observer fixement. Ses branchies tremblaient à chaque inspiration profonde, trahissant qu'il ne s'agissait pas d'un objet inanimée, au contraire de ses yeux sans paupières et parfaitement fixes.
- T'es sourd ou t'es con le monstre ? insista-t-il. T'es attendu dans l'ar...
Il hoqueta de stupéfaction en tentant de piquer K'illa avec sa pointe, utilisant les trous de la paroi. La créature marine s'était brusquement décalée et, d'une prise plus ferme qu'un étau, avait refermé sa poigne sur la hampe de lance.
- Que... lâche ça le monstre ! Lâche !
La tête cuirassée de K'illa alla de l'habitant de la surface à l'objet qu'il venait d'immobiliser. Plusieurs fois déjà, lui et ses semblables l'avaient utilisés pour le contraindre à avancer dans le couloir, l'empêchant de rebrousser chemin. Son ventre plus mou en portait encore plusieurs cicatrices. Mais tout comme l'objet à couper les varechs qu'il utilisait pour couper le corail ou les bâton bouillonnants, il pouvait lui aussi utiliser cette pointe. D'un mouvement sec, il tira celle-ci à lui et l’arracha à son propriétaire qui vint se cogner contre la paroi de liens. Il eut un cri puis l'habitant de la surface s'effondra, s'étant cogné la tête.
Silencieux, K'illa examina la pointe. Une seule de ses extrémités était perçante. Celle avec laquelle on l'avait blessé. C'est donc celle-ci qu'il fallait orienter vers sa proie. Ce qu'il fit.
Se relevant, la brute des bas fond vit avec effroi le leviathan retourner la lance entre ses membres. Maladroitement, il en glissa la pointe entre les barreaux de la grille du couloir menant à l'arène.
- Que...
D'un mouvement sec, la créature fit glisser l'arme en avant, laquelle déchira sans peine le pourpoint de cuir du coupe-jarret. Sous la violence du choc, elle lui ressortit au milieu du dos avec un son mat et une giclée écarlate. Il échappa un soupir avant de s'affaisser en avant, reposant de tout son poids sur le manche.
Inclinant la tête de côté, K'illa commença à tirer la pointe à lui, rapportant l'habitant de la surface empalé. Il était néanmoins trop imposant pour passer à travers les ouvertures et, quand le prédateur tira plus fort, l'arme se dégagea tandis que le corps s'effondrait de l'autre côté.
- Graaah, échappa-t-il avec frustration.
A nouveau, il allait devoir déchirer la paroi trouée. A moins que... s'accroupissant, K'illa tandis le bras et referma ses doigts sur le poignet de sa victime, la tirant vers lui.
- Gilbert ! Monstre que lui as-tu fait !?
Un nouvel individu déboula en criant. Aussitôt K'illa se tourna vers lui. Dans son poing il tenait un objet familier. Le même utilisé par ses semblables pour couper les varechs et K'illa pour tailler le corail. Et il le levait au-dessus de sa tête en courant jusqu'à la grille. K'illa comprit aussitôt la menace et replia son bras avant qu'il ne lui soit tranché au niveau du coude, la lame rebondissant contre la paroi avec une étincelle pour finir plantée dans le corps encore chaud.
- Merde que... Gilbert ! Monstre qu'est-ce que tu m'as fait faire...
Le museau collé aux barres, K'illa plongea son regard dans celui de son agresseur.
Il était un son qu'il ne cessait d'entendre, encore et encore. “Monstr'dela" était les tout premiers mots qu'il avait entendu, prononcé par un habitant du récif surpeuplé aux bâtons d'eau bouillonnante, au large de la côte. "Monstre !" puis "élemonstr'" avait été parmi les premiers sons entendus à la surface, déclaré par un de ses habitants sur la plage en le désignant avant de l'agresser. "Unmons'tr ! Omonstr' ! Omonstr' !" avaient hurlés les coupeurs de varechs avant de fuir en abandonnant l'objet tranchant qu'il utilisait à présent pour tailler les coraux, similaire à celui dans le cadavre devant lui. "élemons'tr" avait beuglé un des individus juchés plus haut dans le lagon pendant qu'il se batait, en sécurité sur la paroi du lagon desséché. "élémons'tr" avait crié un autre en gesticulant. "tumonstr'" avait déclaré un autre en le montrant du doigt. "él'monstre" lui avait baragouiné l'un des autres individus avant de le piquer de sa longue pointe, puis "cemonstr'en" avait-il couiné avant d'être dévoré. Enfin les deux devant lui, mort comme vivant, venaient à plusieurs reprise d’émettre ce son.
"Monstr"
C'est donc ainsi qu'ils le désignaient. Le nom dont il était affublé.
La déduction de K'illa étaient le fruit d'une longue réflexion, se ressassant ses échanges avec des créatures douées de paroles. Et à cet instant précis, faisant face à l'un des habitants de la surface brandissant un objet tranchant et l'appelant ainsi, il avait la certitude d'avoir raison. Il était "monstr". Et contrairement à ce qu'ils semblaient tous croire, lui aussi pouvait manipuler des objets, tout comme eux. Lui aussi pouvait blesser et tuer, autrement que par ses crocs et griffes.
Ouvrant légèrement la gueule, il communiqua à son tour, comme il l'avait toujours fait avec les siens avant que sa famille ne lui soit arrachée. Il projeta ses pensées, ses souvenirs, directement dans l'esprit de son vis à vis.
"Une onde calme et lumineuses, les reflets de la surface dessinant des motifs abstrait sur le sable. Agitant doucement les membres pour ne pas être ballottés par le courant, deux habitants du récifs sous-marin l'observaient approcher. Puis, lorsqu'il fut à quelques brassées, ils pointèrent leurs bâtons bouillonnant dans sa direction avant de prendre la parole d'un ton menaçant. " Monstre de la Tempête ! Tu oses te présenter à Sitlanta !". Puis, esquissant une mimique assimilée à du dégout en retroussant ses muscles faciaux, il tourna les talons et nagea jusqu'à son récif avec ses semblables, gardant un œil sur le prédateur trop perplexe pour les prendre en chasse".
Clignant des yeux d'incompréhension, l'habitant de la surface chuta sur son arrière-train. Son regard était exorbité. Ses mains tremblantes. Son souffle précipité.
- Que... qu'est-ce que... qu'est-ce que tu m'as fait le... le monstre, balbutia-t-il en portant les mains à son crâne. Que... monstre...
Il secoua la tête puis, terrifié, se retourna et clopina aussi vite que possible pour sortir de l'endroit, hors de portée du prédateur dont il venait réaliser ne rien savoir.
K'illa de son côté resta immobile. Stoïque. Il le suivit du regard, puis lorgna l'objet tranchant planté dans le cadavre. A nouveau, il passa le bras dans l'ouverture et s'en empara. La carcasse était trop volumineuse pour passer, mais avec cet objet, cet outil tranchant, il pourrait la couper en plus petit morceaux et ainsi, une pièce à la fois, s'en repaître. Il garderait aussi cette pointe et cet outil tranchant. Ils pourraient lui être utile dans son prochain combat du lagon desséché.
[K'illa a soif d'en découvre, une fois qu'il aura mangé. Il veut devenir GUERRIER ]
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Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Ven 28 Oct 2022 - 17:49
@K'illa : Félicitations tu deviens Guerrier. Tu gagneras désormais 10 de vitalité/5 de vitesse/45 de dégâts par passage de niveau et tu utilises les équipements standards.
Tu gagnes également 85 points d'expérience et 20 pièces d'or pour ce bon RP.
Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Ven 18 Nov 2022 - 22:08
Tziëg a écrit:
Et voilà le troisième changement, Uskøl est très bien en barbare et le restera ad vitam eternam.
L'animiste correspond bien plus à Tziëg que l'assassin, quitte à abandonner la faucheuse et le tonfa B-)
Pssst. Je suis passé à la trappe moi !
Dougal Keane
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Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Ven 18 Nov 2022 - 22:17
Niveau : 20 Vitalité : Inchangée Vitesse : -225 Dégâts : -225 Équipements : Tu ne pourras utiliser que les Dagues / Tonfas / Épées / Sceptres. Tu perds donc l'utilisation de ta Faucheuse dentelée. Tu n'as plus que deux places dans ton inventaire. Pouvoirs : Tu peux invoquer des créatures pendant tes combats qui se répartissent 50% de tes statistiques et qui te rendent invulnérable tant qu'elles n'ont pas été vaincues. Tu obtiens aussi un récolteur d'âmes qui te permet de gagner des statistiques toutes les 100 âmes. Paiement : 400 pièces d'or
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Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Lun 21 Nov 2022 - 18:57
@Tziëg : Il manque les changements de rang/groupe que je fais !
Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Sam 24 Déc 2022 - 20:01
L'homme-Renard était acculé, cerné de toute part. Ils le connaissaient parfaitement. Ils savaient indubitablement quelles étaient ses forces mais par dessus tout ses faiblesses. Ils savaient pertinemment comment le pousser dans ses derniers retranchements, le faire plier. Ils étaient tous là à l'encercler, lui faire sentir à quel point il était faible et sans défenses face à eux. Yavik avait pourtant tout tenté pour se substituer à leur emprise. Cela faisait des années même qu'il s'entraînait à pouvoir un jour leur tenir tête, se défaire de ce contrôle implacable qu'ils avaient le pouvoir d'exercer sur lui! Mais non s'en était fait de lui. il n'avait jamais eut, et n'aurait probablement jamais la force de leur résister. Le thérianthrope se sentait vaincu, désarmé alors même qu'il n'avait pu livrer contre eux la moindre bataille.
Yavik avait pourtant affronté bien des dangers depuis tant d'années, et sans l'ombre d'un doute, bien plus redoutable encore qu'eux. Des créatures gigantesques s'étaient effondrées sous la pluie de flèches meurtrières qu'il fut capable de décocher. des infamies cauchemardesques hors de toutes proportions avaient capitulé face à la vivacité d'esprit et la détermination du renard pour les mettre à bas. Mais là, s'en était trop pour lui. Mais alors qu'il pensait défaillir au regard de ces combats illustres dont il ressortit vainqueur, la plus petite et chétif de ces menaces irascibles s'avança vers lui et prononça ces quelques mots qui manquèrent de peu de faire arrêter son cœur de battre:
"Allez s'y te plait tontoooon yavik ! emmène nous à la chasse! alleeeeez!!! steuplai steuplai steuplai!" Et toute la portée des cinq renardeaux de reprendre en cœur sur ce ton suppliant qui anéantissait toute tentative de "Tonton Yavik" de leur refuser quoi que se soit, l'Homme-Renard face à ses neveux céda en proie à la plus charmante de tendresses ...
"Ho!! par la Trés-Grand-Mère! vous êtes trop mignons! vous me tuez! .... Entendu! entendu! on va y aller! mais je vous préviens vous avez intérêt à suivre la moindre de mes consignes et à vous tenir à carreau hein?!!" affirma-t-il pour tenter de s'affirmer en capitaine responsable et convaincant du naufrage de sa fierté dans cet océan d'amour filiale qu'il avait pour cette ribambelle de renardeaux qui déjà courait, sautait et glapissait de joie de toutes parts à l'idée d'aller taquiner le gibier en compagnie de leur oncle. Yavik soupira vaincu d'un sourire béat sur les lèvres en observant les gosses déjà mimer le tir la l'arc et l'agonie du lièvre d'un bout à l'autre de la pièce.
Leurs parents, la sœur et le beau-frère de Yavik les lui avait confié pour quelques jours le temps qu'ils aillent régler une affaire importante dans une grande ville. Tonton Yavik avait alors épuisé son arsenal d'histoire du soir et de partie de jeu de société pour repousser cet échéance qui bien malgré ses efforts venait de lui être imposer de la manière la plus irrésistible qui soit.
Moins d'une heure plus tard, une file indienne composée de cinq petites têtes rousses au oreilles dressées serpentait fléchie entre les fougères à la suite du chasseur expérimenté. Yavik se demandait alors si le plus difficile allait être de ne pas en perdre un en route ou si avec le vacarme incessant qu'ils faisaient à sa suite, ils auraient la moindre chance de ne pas alerté toute la forêt de leur présence. Ceci étant la partie de chasse avait été précédée d'un atelier de confection d'arc adapté à la taille de chacun des apprentis. Permettant ainsi à chaque gamin d'être équipé et d'éventuellement participer à la réussite de cette campagne ... aussi improbable cela puisse-t-il lui paraître.
Le chasseur au pelage roux avait beau connaître cette forêt et ses environs comme sa poche il n'en restait pas moins que l'art de la cynégétique requérait de la patience, du silence, de l'observation et pas mal de chance. Dernier facteur qui était sérieusement mis à mal par les lacunes des jeunes renardeaux dans les trois autres aspects.
Mais contre toute attente la chance sembla sourire à la troupe lorsque Yavik flaira une piste de fraîche. c'était l'occasion espéré de transmettre la science subtile du pistage et de parvenir à obtenir un peu de calme et de concentration dans la troupe.
"Là, venez voir! regardez ici. vous les voyez ces empruntes dans l'humus" désigna-t-il du doigt. les enfants se rassemblèrent en cercle autour de ce que montrait l'adulte " Yepk! fais attention nom d'une gerbille! tu piétines la piste! voyons" le marmot esquissa un sourire gêné et changea rapidement de place " Voyez plutôt comme l'emprunte est peu profonde, comme la mousse est encore verte et presque intacte. Qui saurait me dire de quel animal il s'agit" un silence circonspect suspendit l'instant jusqu'à ce que l'un des renardeaux grogne parce qu'un autre lui avait donné un coup de coude "Mais dis le! allez!" encouragea l'un des plus âgé "non je suis sur que c'est trop bête" rétorqua son benjamin. Yavik intervint "Mais si parle, vous êtes là pour apprendre non ? alors si tu ne dis rien tu ne sauras pas si tu as raison ou pas" Rassuré le petit dit alors "c'est heu ... un sanglier ?" les autres persuadé qu'il se trompait, ricanèrent et s'apprêtaient à faire leurs commentaires tous en même temps quand l'instructeur intervint pour leur faire garder le silence. " Oui c'est bien un sanglier. Mais qu'est ce que cette piste nous révèle encore ?" celui avait pris la parole haussa les épaules en lâchant un "prrt" dubitatif. Yavik poursuivit alors "la faible profondeur de l'emprunte nous révèle que c'est un jeune, pas très gros ... et que la mousse qu'il a écrasé n'est pas encore roussie, c'est qu'il est passé il y a très peu de temps" les gosses poussèrent un "hmmm!" de concert en signe d'approbation et de compréhension. "bien maintenant il va falloir que l'on soit tréééés silencieux et que vous écoutiez bien ce que je vais vous demander de faire" les petites têtes rousses acquiescèrent simultanément et se rapprochèrent pour écouter oncle Yavik qui s'était mis à chuchoter.
Quelques instants plus tard la troupe avait été répartie en trois groupe. Deux avaient été envoyées dans des direction opposées entres les arbres pour contourner l'objectif et le rabattre sur le troisième groupe qui lui était resté en place, à couvert de la végétation. un quart d'heure s'écoula, silencieux et Yavik qui était monté dans un arbre surplombait l'aire de traque pour diriger "l'assaut". Tout d'un coup les voix piaillant de l'un des groupe parti à revers s'éleva. c'était le signal. L'autre groupe de marmots fit de même et bientôt les glapissements se rapprochèrent précédés par le ronflement furieux d'un jeune sanglier qui fuyait ses assaillants à toute vitesse. Les flèches pleuvaient dans le sillage de l'animal qui pensait pouvoir distancer les jeunes prédateurs. mais quand Yavik leur fit signe, les membres du premier groupe se relevèrent, arc bandé et ils décochèrent une volée de flèches qui cribla le porcin en un instant. Les deux groupes poursuivants arrivèrent l'instant suivant et lardèrent aux aussi le corps du sanglier qui en quelques seconde se retrouva changé en porc-épic.
Le stratagème était un succès et les clameurs de victoire des petits rouquins qui dansaient autour du corps agité de leur derniers soubresauts en attesta. Yavik fière de la réussite de ses neveux les applaudit avec un grand sourire.
"Félicitation! à tous! vous voyez ça paye le travail d'équipe en famille! allez maintenant je vais le débiter et on va tous en porter un morceau jusqu'à la maison ... et essayer de ne pas tout manger en route, vous pourrez partager avec vos parents quand ils rentreront"
Dilon Deraborne
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Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Sam 7 Jan 2023 - 18:19
A pas de loup, l’homme lézard se rapprocha d’un grand héron en prenant soin de rester à bonne distance et occulté par des buissons. Le plumage de l’oiseau majestueux variait du gris au marron en passant par le blanc au niveau de la tête et du cou. Perché sur ses longues pattes, il évolua avec grâce le long de la berge d’un étang et plongea son bec dans l’eau froide à la recherche de nourriture. C’est à ce moment que le volatile était le plus vulnérable : lorsqu’il se concentrait sur ses proies. Après un court instant, il piégea un batracien de couleur vive dans son bec et l’avala d’une traite. Pas encore totalement rassasié, l’oiseau s’enfonça un peu plus dans l’étang et plongea à nouveau son bec sous la surface de l’eau.
C’est à cet instant précis, que l’homme lézard embusqué, décida de passer à l’action. Il rampa entre les broussailles et se prépara à se lever pour lancer sa sagaie vers la créature. Mais au moment où il allait entreprendre son action, le genou sur lequel il prenait appui écrasa un corps flasque et flexible. Immédiatement après, une vive douleur frappa l’homme lézard qui poussa un glapissement et écarta sa jambe meurtrie de la source de la douleur. Un serpent dont la couleur des écailles s’adaptait à son environnement s’enfuit en glissant entre les feuilles mortes. Le héron, dérangé par l’étranger bruyant, battit des ailes en piaillant pour se poser quelques dizaines de mètres plus loin. Sslozmek connaissait l’espèce qui venait de le mordre et savait que ses heures étaient comptées. S’il avait eu son katana il se serait de suite tranché le bras mais étant peu commode pour la chasse, il ne l’avait évidemment pas emporté avec lui.
Il abandonna ses sagaies mais garda son paquetage de chasse. Il entama alors une course effrénée à travers la jungle. Son seul espoir de survie était de rejoindre le Temple au plus vite afin qu’on lui administre un anti-venin. A la condition, bien sûr, qu’il survive jusque-là. Les Nagas partageaient une partie du sang des créatures vivant dans les marais. Cela les rendait certes plus résistant aux venins et poisons, mais pas insensibles pour autant. Sslozmek le savait. Rien ne lui était inconnu dans les marais qu’il avait sillonnés durant toute son enfance et son adolescence. Que ce soit dans les marécages, les tourbières, les forêts ou la mangrove du Sud ; il connaissait chaque plante, champignon et animal de tous ces biomes. La créature qui l’avait mordu était aussi rare que dangereuse. Son venin, en plus d’entraîner une paralysie progressive des muscles, provoquait de puissantes hallucinations.
Sa jambe qui avait subi la morsure commençait déjà à s’engourdir et la cadence de l’homme lézard devint de moins en moins soutenue. Il ne réfléchit pas et tenta de lutter contre le poison. Il ne lui restait peut être qu’un ou deux kilomètres avant d’atteindre le Temple. Une distance qu’il parcourait habituellement en peu de temps et assez aisément. Mais avec sa blessure, le temps parut interminable jusqu’à ce qu’il n’ait plus suffisamment de sensibilité pour pouvoir se déplacer. Ses jambes se dérobèrent sous son poids et l’homme lézard s’étala dans un bosquet à la terre humide. Il continua sa route en rampant, en gémissant. Que dira-t-on de lui s’il mourrait aussi bêtement ? Après une courte réflexion, l’homme lézard décida finalement qu’il s’en moquait. Il rejoindrait le Basilic en tant que sacrifice et l’aura servi aussi bien dans la vie que dans sa mort. Mais l’heure n’était pas à se résigner sur son sort. Il devait trouver une solution. S’il ne pouvait pas rejoindre le Temple seul, ce serait le Temple qui viendrait à lui.
L’homme lézard décida dans un premier temps de creuser la glaise jusqu’à obtenir une petite fosse de la taille et de la profondeur qu’il souhaitait. Il rampa alors vers la forêt où il arracha toutes sortes de feuilles dont du chanvre. Il ramassa également des feuilles mortes au passage et en jeta dans le trou qu’il avait créé. Il fit un second aller-retour pour récolter des brindilles avant que les muscles de sa seconde jambe ne répondent plus. Il les disposa précautionneusement sur les feuilles tout en gardant son calme. Il n’avait le droit qu’à un seul essai car jamais il n’aura la force de retourner chercher du combustible si la fumée n’était pas assez épaisse et ne montait pas assez haut. Sslozmek, fouilla dans son sac avec précipitation, s’énerva une ou deux fois avant de retrouver un vieux briquet à amadou qui appartenait autrefois à son père. Il plaqua la mèche contre la petite roue en fer qui elle-même frottait contre un silex. Il la tourna plusieurs fois pour provoquer des étincelles, et ce, jusqu’à ce que la mèche prenne feu. Il souffla légèrement pour l’attiser et plaqua la corde en amadou incandescente contre les feuilles les plus sèches qui s’embrasèrent rapidement. Le feu se répandit jusqu’aux brindilles. Puis ce fut au tour des feuillages qu’il avait cueillit de se consumer en provoquant une épaisse fumée âcre qui s’éleva bien au-dessus de la cime des arbres.
L’homme lézard s’éloigna du brasier en rampant sur ses avant-bras et s’allongea sur le dos. Son corps se défendait contre la toxine. Il lui faudra un moment avant qu’elle n’atteigne son cœur. L’homme lézard espéra tout de même qu’il ne soit pas alors trop tard lorsqu’on le retrouvera. La journée était splendide. Pas un nuage ne masquait le ciel alors qu’une douce brise fraîche, annonciatrice de l’hiver, se frayait un chemin entre les arbres. Quelques oiseaux passaient subrepticement au-dessus de sa tête en émettant des chants qu’il identifia sans problèmes. Un jeu auquel il aimait toujours autant s’adonner et qui lui permettait de vider son esprit. Il se laissa bercer par les trilles, se concentra sur elles et non sur son cœur qui battait de plus en plus lentement. Après ce qui lui parut des heures, l’homme lézard commença à perdre espoir qu’un Naga quelconque vienne le chercher. Il se questionna sur ses potentiels regrets et peines. Ses pensées se tournèrent d’abord vers sa fille qu’il aurait aimé revoir une dernière fois, puis allèrent vers Srishti, qu’il aurait voulu prendre dans ses bras et non la quitter sur une énième dispute. Pour le reste, il partait en paix en rejoignant le Basilic.
- Un autre sacrifice pour vous, Mère. Articula-t-il péniblement.
Sa vision se troubla alors qu’il prononça ces mots. Les arbres s’étirèrent vers le ciel jusqu’à devenir aussi fins que des brindilles. Puis les couleurs brunes à grisâtres des troncs se mélangèrent aux verts des feuilles. Le Ciel, à son tour, dégoulina entre les arbres comme des gouttes d’eau sur une vitre. Les martins pêcheurs qui voletaient entre les arbres s’étaient transformés en tâches tricolores. Toute cette palette de couleurs était en constante évolution comme si une peintre d’aquarelle ajoutait de l’eau par petites touches afin de faire glisser ses pigments sur sa toile. Sslozmek, quant à lui, se fondait dans le décor. Il était assis en tailleur, au milieu de l’herbe aussi verte que sa peau et ses écailles. La fumée de ses plantes calcinées formait à présent des volutes qui grimpaient jusqu’à se perdre dans l’immensité colorée qui entourait l’homme lézard. Il observa, non sans une certaine appréhension, les arbres aux contours indistincts, le ciel, dont la teinte vira au orangée, puis ses mains dont les doigts commençaient eux aussi à s’étirer, s’épaissir et se mélanger au reste de la toile. Toile dans laquelle il était indéniablement prisonnier et ne semblait pas être le sujet principal. Il tenta alors de hurler, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Il voulut se débattre, mais ses muscles ne répondaient pas. Tout ce qu’il pouvait faire c’était assister à sa propre disparition avec impuissance. Ce même sentiment qu’il avait ressenti lorsque ses parents étaient morts l’un après l’autre, lorsque ses potions n’avaient eu aucuns effets pour guérir sa fille ainsi que le moment où elle finit par fuir le Temple. Son passé le rattrapait toujours et lui rappelait sans cesse qu’il était incapable de sauver les êtres qui lui étaient chers. Il se raccrocha une dernière fois à sa fille. Il était certain qu’elle était encore en vie. Il fera tout ce qui est en son pouvoir pour la sauver. Il devait se prouver à lui-même qu’il était loin d’être un incapable et se montrer digne du Basilic autant que de sa fille. A nouveau, il tenta de se débattre, de lutter avec acharnement pour vivre, mais rien n’y fit. Ses jambes avaient déjà complètement disparues dans la verdure.
Le Monde à l’aspect vaporeux et coloré sembla en revanche changer. Sslozmek perçut un mouvement entre ce qui étaient des arbres il n’y a pas si longtemps, mais maintenant devenus un simple nuage de couleurs hétérogènes. Une masse indistincte dans les tons gris à marrons se détacha de ce patchwork. Plus elle avançait, plus sa silhouette se détachait du mélange hétéroclite de teintes. Sslozmek écarquilla les yeux devant ce qui semblait être une créature de légende. Elle avança vers lui en glissant sans un bruit sur le tapis verdâtre et enroula son corps souple autour de lui. Le sang de l’homme lézard ne fit qu’un tour lorsque la tête de la créature lui fit face. Ses écailles variant du blanc au gris sombre en passant par le marron contrastaient fortement avec l’environnement devenu totalement verdâtre. Ses deux longues cornes en forme de faucilles, si noires qu’il était très difficile d’en voir les reliefs, étaient très inhabituelles chez les serpents. Mais pas autant que ses deux paires d’yeux pourpres dont le regard ne traduisait aucune animosité. Le corps insignifiant de l’homme lézard se mit à trembler. Pas de peur, non. Sslozmek ne ressentait aucune crainte mais une euphorie, une satisfaction profonde que toutes ses craintes étaient injustifiées, que tous ses doutes n’avaient pas lieu d’exister.
Elle était là, devant lui. La Mère magnifique et bienveillante avec son aura si apaisante. Plus aucune pensée négative n’emplit son esprit. S’il devait disparaître, il le ferait comblé. Les yeux de la créature se plongèrent dans les siens. Ils lisaient en lui comme dans un livre ouvert, transperçaient son être. L’homme lézard n’opposa aucune résistance. Si elle désirait dévorer son âme et ne laisser qu’une coquille vide, il se donnerait à elle volontiers. Sa dévotion était totale et aveugle, d’autant plus maintenant qu’il pouvait la contempler devant lui. Des larmes s’échappèrent de ses yeux, et perlèrent sur ses joues. Il accomplissait le rêve de n’importe quel Naga, s’offrait en sacrifice pour permettre à la Mère de survivre, de peut-être apparaître de nouveau lorsque l’époque sera favorable et d’offrir le salut à son peuple. Mais rien de tel ne se produisit. Au lieu de cela, la longue langue noire du serpent géant s’échappa lentement de sa bouche. Un pétale tout aussi sombre semblait tenir en équilibre à son extrémité. L’homme lézard le reconnut tout de suite : il s’agissait d’un pétale de Corolle obsidienne, une fleur des marais plutôt peu commune dont les propriétés permettaient entre autre de ralentir la progression de certaines toxines. Il approcha sa bouche et le saisit délicatement à l’aide de ses dents avant de le mâcher succinctement et de l’avaler.
L’immense serpent rangea sa langue et observa l’homme lézard. Elle sembla le dévisager comme si elle comparait le souvenir d’un de ses petits qu’elle n’avait pas vu depuis plusieurs années à cette nouvelle image d’adulte accompli. Lui, de la même manière, détaillait son corps immense : il admirait ses écailles lisses et satinées ainsi que sa majesté et sa grâce naturelle. Il se demanda alors comment quiconque pouvait être digne d’une telle créature. Il ne put se retenir de vouloir caresser ses écailles du bout des doigts mais ceux-ci avaient disparus. La douce chaleur qui émanait de la Mère et le réconfort de la chrysalide que formait son corps autour du siens se dissipèrent. L’homme lézard fut alors soudain pris de frissons qui se transformèrent en sanglots tandis que les yeux de la créature reflétaient maintenant le même sentiment d’impuissance qu’il avait ressenti.
- Où êtes-vous Mère ? J’ai besoin de vous. Implora-t-il, d’une voix tremblante.
Elle laissa échapper un sifflement strident, qui résonna comme une plainte aux oreilles de l’homme lézard. Son corps se serra d’avantage autour de lui et le recouvrit totalement jusqu’à ce que la lumière faiblarde du crépuscule ne lui parvienne plus.
***
-Dame Ifelssessh, je crois qu’il se réveille.
L’homme lézard ouvrit lentement les yeux et battit vivement des paupières, éblouit par la lumière du jour. Il se trouvait dans une pièce qu’il ne connaissait que trop bien mais sur le moment il semblait bien trop hébété pour s’en apercevoir. Un visage qui ne lui était pas familier se tenait au-dessus de lui. Il appartenait à un humain et semblait épuisé. Ses traits creusés par la faim et le manque de sommeil lui faisaient paraître une quarantaine d’années alors qu’il devait probablement en avoir que la moitié. Il fut subitement violemment tiré en arrière par une canne se terminant avec un large crochet en forme de serpent et qui le saisit par le cou. L’homme suffoqua avant qu’une voix, cette fois-ci familière, lui intime l’ordre de disparaître de la pièce. Sslozmek, dont les muscles de la nuque ne répondaient pas, ne put qu’entendre les pas précipités de l’homme qui claqua une porte derrière lui.
Le silence revint et seul un discret bruissement d’étoffes trahit le mouvement de son hôtesse qui se rapprochait du lit. L’homme lézard s’attendit à être sermonné une nouvelle fois mais aucune parole ne fut prononcée. Srishti se contenta de se pencher au-dessus de lui pour observer son état. La première chose qui frappa l’homme lézard était son apparence plus qu’inhabituelle. Ses cheveux bruns qui ordinairement étaient oints d’huiles et tombaient en cascade sur ses épaules n’étaient qu’un amas entremêlés tâchés de crasse et de sang. Son visage quant-à-lui, avait gardé ses traits sévères et malgré son âge, ne présentait toujours pas la moindre ride. Il était en revanche souillé par un aggloméra d’épaisses traces de maquillage, de sang et d’humidité. L’homme lézard plongea ses yeux dans ceux de la naga. Les veines entourant ses Iris bleu-vert semblaient gonflées et trahissaient ses émotions. Tout autant que ses lèvres tremblantes et grimaçantes. Jamais auparavant il ne l’avait vu faillir. Chaque fois qu’il la croisait, elle était bien souvent aussi austère et froide qu’un monolithe de marbre. Elle était passée maîtresse dans l’art de masquer ses émotions ainsi que ses intentions. Ces deux qualités la rendaient dangereuse et imprévisible. Elles lui avaient permis entre autre d’atteindre ses ambitions et d’avoir une immense influence auprès des hautes sphères politiques Nagas. Mais aujourd’hui c’était une autre Srishti qu’il voyait devant lui. Celle qui avait des sentiments réels et qui s’était laissée envahir par eux.
Elle le gifla. Puis elle saisit son col fermement avant de l’embrasser pendant de longues secondes. Lorsqu’elle s’écarta de lui, elle caressa son front en laissant échapper un soupire de plénitude. L’homme lézard, perdu, se demanda si tout cela était réel. S’il était encore dans un rêve ou une hallucination. Avait-il vraiment vu le Basilic ou n’était-ce que le fruit de son imagination amplifiée par les effets du poison ? Se trouvait-il bien allongé dans les appartements de Srishti ? Devait-il croire les images que lui renvoyaient ses yeux ? Il ne ressentait ni la force de ses muscles, ni la douceur des draps. La naga se détourna de lui et sortit de son champ de vision. Il employa toute la volonté qu’il possédait dans l’intention de bouger ne serait-ce que son cou et la suivre du regard, mais n’y parvint pas.
-Nous discuterons lorsque tu seras totalement rétabli.
Elle emprunta finalement la même porte que l’esclave avait claquée quelques minutes plus tôt. Elle sortit de la pièce et répéta le même geste.
Il fallut bien le reste de la journée à Sslozmek pour retrouver l’usage de tous ses membres. Bien qu’il l’avait récupéré progressivement, il était resté allongé à ressasser les images qu’il avait vu. Il ne voulait pas en laisser échapper une trace. Elles n’étaient peut être qu’une hallucination. Mais tout avait semblé si réel. Surréaliste, certes. Mais chacune de ses émotions, de ses sensations, de ses pensées semblait avoir été perçue comme s’il l’avait vraiment vécu et non au travers du spectre nébuleux d’un rêve. L’homme lézard s’accrocha à ses souvenirs : La Mère et ses quatre yeux pourpres, son regard empli de compassion et de bienveillance, ses écailles lisses et brillantes, sa présence surnaturelle. L’homme lézard sursauta lorsque la double porte qui marquait l’entrée des appartements de Srishti s’ouvrit avec fracas. Il entendit le claquement d’une main sur une joue suivit d’un « aïe » retentissant.
-Que la Mère pardonne ta maladresse et ta bêtise ! Hurla Srishti.
Puis elle congédia l’esclave en le frappant avec la même canne dont elle s’était servie pour le tirer par le cou. Elle s’approcha ensuite de Sslozmek qui venait de s’assoir sur le lit. Quelque chose avait changé dans l’apparence de Srishti. Elle était certes plus soignée mais d’avantage de sang recouvrait ses vêtements et ses cheveux. Elle fit une légère grimace en constatant que l’homme lézard la dévisageait.
-Beaucoup de sacrifices aujourd’hui et pas toujours exécutés dans les règles de l’art. Concéda-t-elle.
Elle avait en outre retrouvé son expression de bloc de marbre monolithique. Alliée à son visage couvert de tâches de sang, cela lui donnait un air de meurtrière en série froide et calculatrice. Evidemment ce n’était pas le cas, bien qu’elle n’éprouve aucun état d’âme à devoir pendre un des membres de son propre culte par la queue et le laisser se vider de son sang sur un autel. Ses yeux se posèrent sur l’homme lézard qui semblait encore épuisé. Cependant elle ne lui accorda pas une minute de repos en plus et commença à le questionner sur sa mésaventure dans les marais. Sslozmek se lança alors dans un récit dans lequel il ne laissa échapper aucun détail : Le héron, la morsure de serpent, la course effrénée dans la forêt, et surtout la rencontre avec le Basilic dont il avait retenu les moindres détails mais ne savait comment les interpréter. Srishti but ses paroles et sembla plus qu’intéressée par la partie du récit concernant la Mère des Nagas. Pendant quelques secondes, elle sembla troublée. Puis elle se retourna sans un mot pour se diriger vers une large armoire scellée par une grosse serrure. Elle la déverrouilla avec une grosse clé en or et en sortit un arc composite à double courbure finement décoré. Les deux extrémités de la branche se terminaient en deux serpents sculptés dans de la corne noire. Ils tenaient la corde chacun de leur côté dans leurs gueules grandes ouvertes. Le reste de l’arc en bois souple était orné de plusieurs plumes allant du marron au gris en passant par le vert et le bleu. Elles avaient probablement appartenues à une ou plusieurs espèces d’oiseaux exotiques ou peut-être même des dinosaures de la caverne mystérieuse. Srishti tendit l’arme à Sslozmek qui la saisit avec révérence.
-Cette arme est dans ma famille depuis plusieurs générations. Nous avons tous été des fervents dévots du Basilic et aujourd’hui, toi qui a subi maintes épreuves en son nom, j’aimerais qu’il te revienne. J’ignore encore la signification de ta vision. Je méditerai à son sujet et étudierai les écrits concernant la créature qui t’a fait subir tout ça. Ce dont je suis certaine en revanche, et ce depuis bien longtemps, c’est que si la Mère revient dans les prochaines années, tu feras partie de ceux qui la ramèneront à nous.
L’homme lézard caressa l’arc avec fascination et tendit légèrement la corde qui devra certainement être remplacée au vu de son usure. Il ne savait quoi répondre à la prêtresse, ni comment exprimer sa gratitude face à ce présent de grande valeur. Elle s’était déjà retournée vers un large bureau où se trouvait le livre qu’elle lui avait offert lorsqu’il était devenu membre de son culte.
-J’ai ajouté quelques pages. Elles contiennent de nouvelles prières, des préceptes, ainsi que des chants de ma composition.
Sans attendre sa réponse, elle plaça le livre dans la besace de l’aventurier et plia délicatement la chaîne reliée à la couverture. Sa voix se fit alors plus chaleureuse :
-Continue ta quête. Fait la fierté de la Mère, ainsi que la mienne.
L’homme lézard inspira profondément. Animé d’une énergie nouvelle après cette épreuve inédite, il se sentait plus vivant que jamais et prêt à retourner sur les sentiers de l’aventure. La Mère des Nagas lui avait envoyé un signe. Elle l’avait choisie pour être son héros et son défenseur. C’est avec la bénédiction de Srishti durement acquise qu’il reparti du Temple le cœur gonflé d’espoir.
[Suite à ce RP je souhaiterai devenir rôdeur]
Dilon Deraborne
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Chasseur de poules (Event)
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Héros de l'Est (Event)
Hommage de FrörHeim (Event)
Sculpteur de citrouilles (Event)
Demi-finaliste du tournoi de Stellaraë (Event)
Voyageur de la Caverne Mystérieuse (Quête)
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Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Sam 7 Jan 2023 - 23:38
@Sslozmek Hann : Félicitations, tu deviens Rôdeur. Tu gagneras désormais 20/statistique par passage de niveau et tu utilises les équipements standards.
Tu gagnes également 120 points d'expérience et 20 pièces d'or pour ce long et très bon RP.
Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Mar 17 Jan 2023 - 17:34
Sielk faisait face à Dulen, le meilleur bretteur de tout le village. Il le regardait avec détermination. Il n'avait jamais réussi à le vaincre ni même à le toucher et l'épéiste semblait agacé mais, la ténacité du chef du village le touchait. Il lui dit toutefois:
"Allons, tu ne fais pas le poids, pourquoi t'acharnes tu autant?
-Parce que si j'accepte d'être le chef du clan, je dois être en mesure de vous protéger. Tant que je ne parviendrai pas à te toucher, cela voudra dire que je ne suis pas à la hauteur.
-Le principe d'un clan est d'agir ensemble. Le rôle du chef est de nous diriger tandis que les guerriers se battent.
-Je ne vois pas les choses ainsi. Si je ne risquais pas ma vie pour protéger mon clan, je ne mériterais pas d'en être à la tête.
-C'est un bien beau discours et je sens ta volonté d'y parvenir. Toutefois, tu fais un piètre bretteur. J'aimerais t'affronter avec ton arme de prédilection un jour. Bon, sur ce, commençons!"
Les deux jeunes hommes se mirent en garde. Sielk attaqua le premier mais, son coup fut dévié. Toutefois, il parvint à se ressaisir et feinta aussitôt. Dulen para de nouveau avant de forcer son adversaire à passer sur la défensive. Si Sielk parvenait à parer les coups, il n'arrivait pas à reprendre le dessus. C'est alors qu'un mouvement au loin détourna son attention et son entraîneur en profita pour le désarmer. Aussitôt, Sielk effectua une roulade et saisit le bras de Dulen avant de le projeter au sol. Ce dernier fut surpris par l'action et ne put s'en défendre. Il sourit alors devant les progrès de son élève. Sielk entendit alors des applaudissements et retourna la tête vers celle qui avait détourné son attention un peu plus tôt. Il se mit alors à courir dans sa direction et s'écria:
"Juni, tu es de retour! J'étais mort d'inquiétude! Où étais tu passée?
-C'est bon, tu ne vas pas en faire tout un plat. Oui, j'ai quitté le village sans prévenir mais, je n'ai pas souvenir qu'il faille demander la permission. En tout cas, j'ai quelque chose pour toi. Tiens!"
Sielk regarda la jeune femme. Juni avait trois ans de moins que lui mais, beaucoup plus de caractère. La sermonner ne servirait à rien. Et puis, elle n'avait pas tort, elle n'avait rien fait de mal. C'était seulement lui qui s'était inquiété. Bien sûr, il se serait fait du mauvais sang pour n'importe quel membre du clan mais, Juni était quelque peu privilégiée. En effet, elle et lui étaient plutôt proches, et puis, son côté téméraire n'arrangeait pas les choses. Il regarda alors ce que la rouquine lui tendait. Il reconnut tout de suite l'objet, c'était la pièce qu'il lui manquait pour réparer son fusil. Il resta un instant bouche bée puis dit:
"Mais, comment tu as réussi à la trouver? Tu n'es pas technophile, comment as tu su qu'il s'agissait de la pièce qu'il me manquait?
-Je suis pas technophile mais, je suis observatrice. J'ai bien regardé ton arme puis, j'ai traqué un technophile. Quand j'en ai trouvé un, je lui ai cassé la figure puis, j'ai détruit son arme et récupéré la pièce qu'il te manquait.
-Tu étais obligée de le tabasser?
-Probablement pas. Mais, je ne me suis pas poser la question. Tu avais besoin de cette pièce, je ne voulais pas prendre le risque qu'il refuse.
-Je suppose que ce qui est fait est fait et qu'il ne me reste plus qu'à te remercier. Décidément, y a des fois où...
-Tais toi donc et vas réparer ton arme que je te vois enfin coller une vraie râclée à ce prétentieux de Dulen!
-Prétentieux? Ne t'ai je pas battu à plusieurs reprises?
-Si je n'avais pas autant envie de voir Sielk te mettre une dérouillée, je t'assommerais ici et tout de suite!"
Sielk saisit Juni par le bras et l'entraîna à sa suite jusqu'à sa maison, faisant signe à Dulen qu'il revenait. Il avait préféré emmener son amie avec lui afin d'éviter que les deux se foutent sur la gueule. Il était vrai que Dulen se pavanait un peu trop mais, Juni cherchait toujours la bagarre même lorsqu'il n'y avait aucune raison. La garder près de lui semblait plus judicieux.
Une fois chez lui, il prit ses outils et son arme puis, s'attela à la terminer. Il observa le fusil puis, Juni s'approcha et dit:
"Bon ok, il est fini... N'empêche que je ne comprends toujours pas comment on tape avec.
-On ne tape pas, on tire. D'ailleurs, je vais voir si j'ai des balles d'entraînement. Les balles normales seraient trop dangereuses et je risquerais de tuer Dulen.
-Ce ne serait pas une grosse perte!"
Sielk ne put retenir un léger sourire. Il appréciait Dulen mais, parfois, lui-même le trouvait fatiguant. De là à souhaiter sa mort, non. Il savait également que Juni ne comptait pas le tuer. Mais, la propension qu'avait son amie à vouloir tabasser à peu près tout le monde sauf lui l'amusait. Au début, elle lui faisait un peu peur mais, il s'était rendu compte que derrière la barbare assoiffée de baston se cachait une jeune femme au grand coeur prête à tout pour le clan. Dès lors, les deux ont commencé à se rapprocher et ils passaient le plus clair de leur temps ensemble.
Les deux camarades rejoignirent alors Dulen. Sielk et lui se saluèrent puis, Sielk bondit en arrière tout en tirant aux pieds de son adversaire. Celui-ci esquiva mais, il dut alors reculer. Sielk rechargea son arme et, tandis que Dulen chargeait, il lui tira en pleine tête. Celui-ci fut alors stoppé net, sonné. Le chef de clan s'approcha alors et posa le canon sous son menton. Il dit alors:
"Je crois que tu as raison, l'épée ce n'est pas fait pour moi.
-Je n'ai rien vu venir."
Juni courut alors jusqu'à eux et sauta au cou de Sielk puis, lui dit:
"Bah voilà, tu l'as eu ce vantard! Et maintenant, tu as de nouveau ton arme!"
Juni:
[Sielk souhaite devenir technophile]
Dilon Deraborne
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Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Sam 21 Jan 2023 - 1:45
@Sielk Morkmane : tu passes Technophile. Désormais, tu gagneras 10 de vitalité, 5 de vitesse, et 20 de dégâts/niveau. Tu utiliseras les armes technophiles, pourras faire des fusions, et tu pourras acheter tes équipements dans les boutiques spéciales de BaldorHeim. Tu remportes également 85 points d'expérience et 20 pièces d'or pour un bon RP.
Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Mar 21 Fév 2023 - 14:56
Depuis des mois elle avait quitté sa civilisation pour s'aventurer dans les terres sauvages. Depuis des mois elle voyageait, ne perdant jamais de vue son objectif. Des marais Hukutav aux jardins du château de Maenor pour atteindre l'Ouest des plaines d'Aran, Suriu est finalement parvenue jusqu'au désert d'Harena. Elle a déjà rencontré nombre d'embûches, elle s'en était sortie à chaque fois. Mais aujourd'hui, au milieu de la mer de sable, son esprit s’ensablait, perdant de sa vivacité. Ses membres voyaient leur vigueur s'amenuiser jour après jour. Ses nuits étaient courtes, toujours sur le qui-vive, ses trajets étaient longs et éreintants. Malgré tout, rebrousser chemin ne faisait point partie de ses alternatives.
Quelle chose plus cruelle que le désert… aucun nuage annonciateur de pluie afin de soulager quelque peu la tâche de cette créature inaccoutumée à un tel climat. Si sec. Si torride. Certains des livres de Suriu faisaient mention de mirages. D'images illusoires causées par la forte chaleur de ce territoire. Néanmoins… ce très petit point d'eau qu'elle semblait apercevoir au loin, ceci ne pouvait être un mirage. Après ces jours passés sous un tel soleil, la gourde vide et le corps épuisé, un miracle s'est finalement produit ! Le Grand Basilic lui était favorable, aujourd'hui.
Elle se précipita, l'espoir lui donnait des ailes. Ses yeux débordaient d'allégresse à l'idée de cette halte bienvenue. Sa queue creusait presque le sable à mesure qu'elle avançait. Soudain, elle chuta, la tête la première dans le creux de la dune sur laquelle elle se trouvait. Elle se fit emporter par son élan et dégringola plus bas après quelques roulades. Elle avait la bouche sèche, et à présent pleine de sable. L’énergie lui manquait pour se relever. Quand elle essaya, ses bras tremblèrent. Elle retomba au sol, visage contre le gravier. Un souffle d’énergie lui offrit l’opportunité de relever légèrement la tête. Tout ce qu’elle vit, c’était l’interminable étendue de sable brûlant. L’oasis avait disparu. Etait-ce ainsi que son voyage allait s’achever ? Son destin était-il de poursuivre un but inaccessible ? Une simple chimère ? Et de s’éteindre loin de tout. Après tout, le désert pouvait être considéré comme un véritable purgatoire. Suriu serra le poing comme elle pu. Marmonnant une courte supplique, mais emplie de détermination. Elle ne voulait point finir comme cela. Il en était hors de question. Alors elle pria le Basilic de ne pas l’abandonner. De lui faire parvenir un signe.
Elle s’effondra.
Puis se réveilla.
Sa première sensation fut celle d’une couverture drue. Puis celle d’un tissu humide sur son front. Et enfin, la chaleur d’un feu sur son épaule gauche. Ses yeux s’ouvrirent très lentement, son visage se tourna de lui-même vers la source de cette chaleur. Un feu de camp était allumé. Elle crut distinguer une toile de tissu épais à travers les volutes de fumées qui s’élevaient. Ses yeux avaient été rendus secs à cause du sable et de la poussière, elle cligna autant de fois qu’elle pu pour les humidifier. Elle voit alors, flouté, une silhouette assise en tailleur devant le feu. Lorsque sa vision redevint claire, elle vit un homme, à l’air âgé, mais bien battit. Il se tenait dans une étrange position, les mains posées sur ses genoux, les doigts joints vers le ciel, le dos droit et les yeux fermés. Il paraissait profondément concentré. Suriu se redressa lentement sur ses coudes et fixa l’homme à la barbe en désordre.
“Tu a dormi 2 jours entiers.” Dit l’homme, d’une voix forte et directe.
Suriu accusa le coup. Aussi bien sa situation que cette nouvelle la fit presque sursauter. Les dernières semaines l’avaient donc tant épuisé ?
“Quelle imprudence de s’aventurer dans un lieu aussi impitoyable sans s’être préparé. Est-ce de la témérité ou de l’imprudence ?”
Suriu ne sut que répondre. Elle réfléchit un temps mais le vieil homme ne lui laissa nullement achever le parcours de ses pensées.
“Téméraire. Sans peur. Tu es donc de ce bord-ci.”
Il ouvrit les yeux, portant le regard droit devant lui, avant de poser ses yeux sur le visage interloqué de la naga.
“Tu es de ceux qui poursuivent un but et que rien ne pourrait faire fléchir.”
Suriu ressentit ce regard. Elle éprouva une sensation d’intime connexion avec le coeur de cet humain. Il se laissait lire, mais elle sentait aussi que rien ne pouvait se substituer à ces yeux-là. Il lisait en elle comme dans un livre ouvert. La communication était pleine, sans ambiguïté. L’un comme l’autre ne dissimulait rien. Suriu acheva de se redresser. Et ce fut avec un immense respect qu’elle prit la parole à son tour.
“Merci infiniment de m’avoir secourue.”
L’homme ne réagit point. Cela n’était nullement nécessaire. Tous deux regardèrent le feu pendant un moment. L’humain finit par tendre une gourde à Suriu. Puis un morceau de pain. Elle les accepta gracieusement et dégusta son repas dans un silence entrecoupé par le crépitement des flammes. Jusqu’à ce que l’homme reprenne.
“Mon nom est Hodima”
“Suriu” répondit la naga.
Tout était calme. Ils n’étaient que tous les deux et ils auraient pu rester ainsi pour l’éternité. Dans une atmosphère de paix parfaite. Suriu se sentit étrangement sereine. Pendant ce temps, elle en oublia tout. Sa quête, son passé. Ne subsistait qu’un sentiment de profonde quiétude, très agréable. Finalement, Hodima se déplaça jusqu’à ce qui paraissait être sa couche et s’y installa.
“Achève de te reposer. Dès demain, ton entrainement débutera.”
Suriu le dévisagea, parfaitement surprise par cette annonce.
“Tu dois approfondir tes connaissances en matière de combat. Ta seule arme est ton corps et tu en auras besoin pour surmonter les épreuves qui t’attendent.”
“Je t’ai observé. A la fois ton corps et ton esprit. Dors à présent.”
Son ton ne laissait aucune place à une quelconque réponse. Et puis, la fatigue la regagnait déjà. Elle retourna se coucher. Le sommeil la submergea presque immédiatement, l’emmenant dans une nuit sans rêve.
Ce fut un soleil brûlant qui la tira de son lit de fortune. Après un repas modeste, Hodima amena Suriu au sommet d’une dune non loin de leur tente. l'entraînement commença. Pendant des jours, des semaines, tous deux voyagèrent jusqu’à la frontière sud du désert, procédant à de longues séances d’étude de posture, de méditation et d’affrontements acharnés. Jamais la jeune naga n’avait eu à se battre comme cela. Son style brutal se trouvait alors chamboulé par la technique et une maîtrise de soi qu’elle n’avait jamais connue.
“La colère est une énergie. Tu ne peux l’enfermer, mais tu peux la maîtriser, lui donner forme. Elle circulera là où tu lui diras d’aller. Elle prendra la forme que tu voudras lui donner. Ces postures te permettront de prendre conscience de cette réalité et t’ouvriront les portes d’une nouvelle puissance. C’est là l’enseignement que j’ai moi-même appris et que je te transmet à présent. Toi seule décideras de la suite.”
Dilon Deraborne
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Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Mer 22 Fév 2023 - 13:46
@Suriu Lerne : Bon RP, tu passes Pugiliste. Désormais, tu gagneras 10 points de vitalité, 20 points de vitesse, 30 points de dégâts par passage de niveau. Tu pourras utiliser des postures pour t'aider contre certaines créatures et certains personnages, et tu pourras porter des cestes, des tonfas et des bâtons d'éther. En revanche, ton inventaire est restreint : tu n'as que deux places dans ton inventaire, et il ne te sera pas possible de porter des armes fusionnées. De plus, je t'offre 90 points d'expérience bonus et 20 pièces d'or pour ton passage de classe et ce très bon RP.
Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Sam 4 Mar 2023 - 23:55
Le contrat…
Dans un petit hameau, un lieu reculé de Perracie, Ombrenuit se tenait là à une table de la taverne du Pendu. Ici personne ne lui cherchait des crosses. Car ici elle était connue. Quand on cherchait un assassin pour un contrat, on envoyait bien souvent un messager. Et d’ailleurs, aujourd’hui un messager passait la porte escorté par deux ruffians… il leur donna une bourse en guise de remerciement. De toute façon il ne serait pas repartit avec… mais au moins repartira t’il vivant sans doute. Les ruffians lui indiquèrent sa table et son regard froid et glacial scruta le messager qui n’en menait pas large en comblant la distance qui les séparait…
« Êtes vous celle que l’on nomme Ombrenuit?… »
Demanda t’il un peu nerveusement. L’elfe noire sous sa capuche noire et masquée de son foulard rouge acquiesça simplement attendant la suite.
« Je… on m’envoie vous transmettre un contrat… »
Dit le messager en déglutissant.
« Parles… je t’écoute… »
Répondit Alyena de son ton froid. Le messager regarda alors la chaise hésitant à s’asseoir mais se ravisa finalement, préférant quitter cet endroit au plus vite.
« Il… il s’agirait de débarrasser celui qui m’envoie d’un… hum… d’un concurrent gênant… »
« Un concurrent gênant… marchand? Noble? Guerrier? C’est quoi un concurrent gênant?! »
S’agace l’elfe noire alors que le messager sent une goutte perler le long de son front.
« Un marchand! Un marchand! Zane Derall qu’il s’appelle! Il fait de la concurrence illégal à la personne qui m’envoie et malgré ses avertissements il continue. Il faudrait régler ce problème au plus vite… »
« Peut être devrais tu commencer par me dire à quoi il ressemble et où je pourrais le trouver dans ce cas… »
Rétorque t’elle de son ton glacial sans le lâcher du regard.
« Oh euh… oui oui! Bien sûr! C’est un homme d’environ cette taille, chauve et plutôt gros! On peut dire qu’il mange bien celui là hahaha! »
Rit il un peu nerveusement. L’elfe noire elle reste de marbre et silencieuse observant toujours le messager qui visiblement attendait une réponse mais qui se rappela qu’il n’avait pas terminé de répondre finalement.
« Oh! Euh oui… vous le trouverez à Kastellin… il a ses habitudes dans les tavernes… vous le trouverez aisément madame euh… Ombrenuit… »
« Et il a de quoi payer la première moitié du contrat d’avance ton maître?… »
Demanda t’elle simplement en retour alors que le messager sortait une bourse qu’il déposa sur la table. Bourse qu’elle soupesa avant de la glisser dans son armure.
« Bien… d’ici quelques jours il sera mort… et je veux que tu reviennes ici me verser le reste de mon dû… du moins ça vaudrait mieux pour toi et ton employeur… tu pourras lui dire que la patience n’est pas mon fort… »
Le messager acquiesça vivement en hochant la tête à plusieurs reprises avant d’être congédié d’un mouvement de tête de l’elfe noire lui désignant la sortie. Et il ne demanda guère son reste en se hâtant vers la porte de la taverne. Plusieurs jours plus tard, Ombrenuit était à Kastellin… la place du marché devrait lui donner une bonne idée de l’étal de ce fameux Zane… gros, chauve… visiblement riche aussi… les affaires devaient être prospères pour lui… dommage… elle le surveillera en restant non loin de son étal en journée afin de s’assurer que c’était bien sa cible. Et le nom de Zane ressortit de plusieurs conversations… sa proie était donc bien celle ci… ce cochon allait bientôt se faire saigner et ne se doutait de rien… un itinérant de ce qu’elle compris… ce qui fait qu’il dormirait dans une de ces tavernes miteuses sans doute… il lui suffisait d’attendre et de le suivre discrètement… ce qu’elle fit. Le laissant se saouler à la taverne avant de le voir monter dans sa chambre pour son dernier sommeil… elle se glissa à sa suite afin de repérer dans quelle chambre il allait entrer. Une fois qu’il eut ouvert la porte en titubant, l’attaque fut vive… une dague vint s’enfoncer profondément dans sa gorge, tranchant net la carotide alors qu’elle le poussait dans la chambre, le laissant ensuite tomber doucement au sol avant d’essuyer sa dague sur la magnifique cape du marchand se vidant de son sang sur le parquet de bois qui prenait peu à peu une teinte rougeâtre… elle récupéra une de ses bagues pour preuve et déposa une rose noire sur son corps inerte avant de quitter les lieux discrètement telle une ombre dans la nuit… le contrat était accompli…