Tout encapuchonné, Dougal se déplaçait dans les rues de Kastalinn sans attirer trop l'attention. Il passait entre les kastalinnois en faisant attention à ne pas les bousculer ou à ne pas les rendre suspicieux à son encontre. Ce n'était pas qu'il avait des affaires louches à traiter qu'il prenait ces précautions. C'était simplement ainsi qu'agissait l'humain ces derniers temps. Si les gens voulaient jaser à son encontre et tenir toutes sortes d'hypothèses farfelues, tant pis. De toute manière, personne ne se souviendrait de lui le lendemain. De toute façon, personne ne s'intéressait à lui alors ça n'allait pas changer ce jour-là pour une raison obscure.
Si le Stellarois était venu jusqu'à la cité du Nord, ce n'était que pour faire une simple emplette et repartir de suite dans la nature dans laquelle il s'était extirpé. Il avait déjà récupéré quelques pièces importantes pour la suite de ses plans et il ne lui restait plus que de se munir de bonnes bottes. Les siennes étaient totalement suffisante, mais ce n'étaient pas celles que l'humain désirait pour ce qu'il allait se dérouler plus tard. Puisque les choses commençaient à bouger du côté des Dragonniers, Dougal serait peut-être mis à contribution. Ou pas. Dans le premier cas, le Stellarosi devait se tenir prêt et cela demandait de se fournir un équipement complet pour gérer quelques problèmes. Il n'allait quand même pas se montrer avec de tels...
- C'est à quel sujet ?
- Oh, parfait, vous tombez à pic. Je vais vous prendre des Bottes à Nick. Ce sera to... Oulà. Non, en fait pas tout à fait. Je crois que je vais vous prendre ce bouclier nordique là, ça me donnera une meilleure allure.
- C'est comme si c'était fait !

Dougal aligna la monnaie et s'en retourna dans sa cachette avec ses achats. Il se tenait prêt si on avait besoin de lui. Dans le cas contraire, ça ferait un bon paquetage pour s'entraîner.

Alors que j’étais sur le terrain d’entraînement, en train de frapper sur les mannequins avec une épée bâtarde en bois, je vis le palefrenier s’approcher. Que venait faire le palefrenier royal ici, au milieu des soldats qui venaient s’entraîner? Levant un sourcil circonspect, j’interrompis mon entraînement alors que l’homme d’âge mûr s’approchait de moi, un sourire aux lèvres. Cela signifiait-il que…

“J’ai achevé l’entraînement de votre cheval, messire Brendan. Loyal est maintenant prêt à partir à l’aventure avec vous!”

Lui rendant son sourire qui était visiblement contagieux, je me réjouis rapidement de la nouvelle. Cela faisait plusieurs mois que j’avais jeté mon dévolu sur le jeune étalon de la vieille jument que j’avais l’habitude de monter, Arwën, et le palefrenier royal - qui avait l’habitude de traiter avec les éclaireurs qui avaient toujours grand besoin de ses chevaux - avait gentiment accepté de s’en occuper jusqu’à ce qu’il soit en âge pour m’accompagner. J’étais venu le voir souvent, m’enquérant de l’avancée de son entraînement et de son sevrage, et maintenant qu’il était âgé de deux ans, il était fin prêt à partir sur les routes. J’avais suivi son évolution avec intérêt, et du frêle poulain naissant il était devenu un fier étalon, assez robuste pour transporter un homme en armure, mais pas trop afin de garder une certaine rapidité quand il se déplaçait.
Il avait une belle robe souris, le poil sombre et le crin plus sombre encore, avec deux tâches blanches caractéristiques: une sur la joue gauche, et l’autre sur la patte arrière gauche. J’étais fier d’enfin pouvoir disposer à ma guise de mon compagnon, avec qui je discutais de temps à autre quand la solitude me guettait, même s’il ne me répondait pas bien sûr. En rentrant chez les Gardiens, j’avais rapidement compris que la camaraderie servait vraiment mes ambitions, dans la mesure où seul ma croisade était largement retardée. Le simple fait d’avoir un fidèle compagnon tel que Loyal m’aiderait grandement dans le futur, et l’amitié qui commençait à se former avec ce jeune étalon m’était profitable sur le plan moral. J’avais trop longtemps délaissé cet aspect pour me concentrer sur ma croisade, mais je devais éviter de m’enfermer tout à fait, sans quoi je deviendrais fou à long terme.

Remerciant chaleureusement le palefrenier d’avoir fait cet effort, je sortis ma bourse et lui donna la somme convenu pour l’entretien de mon cheval, promettant de passer le prendre d’ici quelques heures. Démons, prenez garde, car le chasseur était désormais accompagné de sa monture!

[Achat d'un cheval pour 50 PO]

Ingvar vadrouille actuellement dans Kastalinn, toujours suivit de Rok, continuant de tenter de s'adapter à la ville, à ces rues, au monde circulant dans les deux sens, à ce bruit et ces cris omniprésents. Au moins, il n'a pas de soucis pour se déplacer, rien que l'ombre de sa masse fait se décaler les passants, surpris, qui l'observent ensuite avancer. Les Hommes du Nord sont réputés être plus grand qu'un homme normal, mais bien qu'il en a toutes les caractéristiques pour l'inclure dans ce terme, il est, bien sûr, bien plus grand encore. L'étrange caillou flottant derrière le géant attire également l'attention, mais les deux intéressés s'en moque éperdument. Même si au début, il observait tout le monde avec des yeux interrogatifs, et intrigué, il en a plus grand chose à faire désormais. Il a une direction bien précise, bien plus importante, le bâtiment des Miliciens.

Néanmoins, on lui a fait récemment la réflexion que son habillement n'est pas vraiment une bonne façon de se présenter à la Jarl, et à la faction. Même s'il l'a allégrement ignoré concernant son torse-nu, qui va le rester, il consent tout de même à faire un effort pour ses pieds, même s'il n'aime pas non plus porter des bottes. Ainsi donc, il repère ce qui a l'air d'une boutique, et part dans sa direction, se baissant pour passer le pas-de-porte. Outre le fait qu'il fait beaucoup trop chaud pour lui à l'intérieur, la première chose qu'il remarque est toute la quantité de matériaux, d'armes et d'équipements, qui accrochent son regard. Le marchand le dévisage, inquiet, aussi bien pour sa marchandise, que pour son bâtiment même, il ne veut pas qu'un accident arrive.

Ingvar lui fait un grand bonjour, comme à son habitude, et ne peut s'empêcher de faire le tour, de tout détailler, de tout découvrir. Il s'arrête finalement sur de belles paires de bottes, mais finit par froncer les sourcils, faisant une mine embêtée. Il s'approche alors du comptoir.

« N'auriez pas une paire de bottes à ma taille ? J'en ai b'soin. »

Le marchand passe alors la tête par-dessus le meuble pour regarder ses pieds, immenses, et réfléchit. Par chance, il reçoit parfois des paires de formes et de tailles différentes de la normale, pour les autres peuples de Dùralas, sait-on jamais s'il y en a qui passe faire des achats dans son magasin, comme là. Il part donc dans l'arrière-boutique, et arrive à en dégoter une, qui peut, peut-être, convenir. Il s'excuse pour la poussière les recouvrants lorsqu'il en ramène enfin une, difficilement, depuis le temps qu'elles sont stockées. Après l'essayage, le Nordien n'est pas vraiment à l'aise dedans, mais ça s'explique aussi facilement. Il s'en moque bien, il ne les mettra que pour ce genre d'occasion, il restera, sans vergogne, pieds nus le reste du temps. Il remercie chaleureusement le vendeur, le paye grâce à l'or qu'il gagne de ses minages, tout en lui vendant un truc qui l'encombre, et reprend sa route, paré.



[Achète une paire de Bot'aria pour 150 pièces d'or, qu'il équipe, et vend sa Cuirasse de Pouk'ay Mon au passage. Il s'équipe également du concasseur de citrouille de son inventaire.]

Les allez-venues chez les Dragonniers permettaient à Cylicia de découvrir un peu mieux la contrée du Nord. Si les gens y étaient méfiant et bourrus, il était clair qu'ils possédait un certain savoir dans de nombreux domaines, notamment celui de la chasse. A l'époque, elle n'avait pas encore entendu parler du célèbre Logis du Chasseur qui se trouvait non loin et se contentait de récupérer des informations et de l'équipement dans les diverses boutiques de la ville.

- Il me faudrait votre meilleur corde, et un nouveau couteau de chasse, dit-elle au marchand en lui montrant son vieux canif tout émoussé.

Le tenancier lui montra toute sa coutellerie mais pour ce qui était de la corde il n'y'en avait une qui surpassait toutes les autres et pourrait servir à tous les usages. Après avoir choisir un couteau de qualité, suffisamment aiguisé pour percer la peau des rhinocéros et des crocodiles, elle paya le marchand et s'en retourna en direction du campement. Elle avait à présent tout ce qu'il fallait pour préparer son expédition avec Arhiann dans la Caverne Sans Fin.

 

Quand on veut pas partir à l'aventure à pied ...

“ Bien, Lune, aujourd’hui nous partons direction la forêt de Sylfaën ! J’ai si hâte de visiter la célèbre ville d’Endorial et de rencontrer les elfes, mais aussi de revoir l’académie de magie.  

- Oui, mais ne t’emballe pas trop, il va nous falloir des semaines avant d’arriver là-bas, ce sera une très longue route, surtout à pied. Enfin, surtout pour toi, ahah. ”

J’eus un hoquet de surprise, la louve avait raison, Pie était une superbe jument, mais son grand âge ne lui avait pas permis de nous accompagner jusqu’à Kastalinn, et la route fut horriblement longue et pénible …  

“ J’ai une idée ! Il y a des tas de marchand à l’entrée de la ville, je suis sûre qu’on doit y trouver des chevaux et avec nos économies on aura peut-être assez de pièces d’or. ”

Sans plus attendre, je me rendis sur la place du marché, il y avait effectivement bon nombre d’étales en tout genre et je repérais vite l’objet de ma recherche, deux paddocks alignés, dans lesquels se trouvaient des chevaux. Il y avait aussi un étalage à coté, où des cages contenant divers animaux se trouvaient. Des grandes laisses étaient accrochées sur les murs.  

Je m’approchais des enclos pour voir de plus près les chevaux afin de repérer ma peut-être future monture.  

“ Ils sont vraiment tous très beau … ” Murmurais-je à moi-même.

Me coupant dans mes rêveries, le marchand s’approcha.  

“ Vous êtes intéressée jeune fille ? De belles bêtes, c’est moi qui vous ldit. Robuste et taillé pour la route.

- C’est ce que je vois, je dois me rendre dans l’ouest, à la forêt de Sylfaën pour être plus exact. Mais avant tout je dois vous demandais votre prix, je n’ai que de maigre économie mais je ne voudrais pas me retrouver à faire la route à pied, de plus, je ne suis pas une cavalière très expérimentée alors un cheval calme me conviendra surement … ”  

Le marchand semblait réfléchir. Puis son visage s’éclaira :

“ Le prix dépend du cheval, évidemment. Alors je peux vous faire le petit blanc pour cinquante pièces d’or. Il n’est pas vieux, seulement cinq ans mais il est calme, c’est un hongre et il vous emmènera partout, pour sûr ! Puisque vous n’êtes pas très grande, sa taille vous conviendra certainement. ”

J’observais l’animal qu’il me montrait, drôle de manière de voir les choses, pour moi il était immense, même si en effet comparé à ses congénères il semblait petit. Il avait l’air costaud, les poils de son corps étaient touffus et épais et sa crinière bien fournie. Je m’approchais de la barrière et tendis ma main, il vint tout de suite la renifler pour voir si je n’avais pas de la nourriture.  

“ Alors c’est d’accord, le prix me semble correct et je pense que l’on va bien s’entendre.

- Il vous a déjà adopté, je vous offre son équipement, mon apprentie va le seller pour vous. ”

J’acquiesçais alors qu’il appelait déjà sa jeune recrue, un garçon d’environ douze ans répliqua à la vitesse de l’éclair puis se mit au travail. Mon attention s’arrêta devant les laisses accrochées prêt du comptoir.  

“ Ce sont des lassos magiques, m’expliqua le marchand en voyant mon air curieux, c’est pratique pour attraper tous types de créatures et en faire un compagnon pour la vie. Je vous en laisse un pour cent pièces d’or, jeune demoiselle. ”

Tenté par l’objet, j’en pris un en plus du cheval, un machin pareil peut toujours être utile.

C’est avec la bourse un peu plus vide mais sur le dos d’un cheval que je partis enfin de la grande ville de Kastalinn.  

Achat de :
x1 lasso de base (100po)
x1 cheval (50po)

Codage par Libella sur Graphiorum

Thrynn avait informé Baldwin de l’existence de paquetages complets, afin de s'aventurer dans le Grand Nord avec tout l'équipement adéquat, vendus par un marchand nordien. La "nouvelle" devait s'être vite répandue, selon ses dires, et le stryge pourrait alors se le procurer sans soucis. Seulement, ça ne se serait pas fait en quelques heures, alors il avait attendu quelques jours avant de venir. Fort heureusement, il connaissait déjà ce fameux marchand, comme c'était chez lui qu'il avait acheté des lassos par le passé. Le retrouver n'était donc pas difficile, à moins que c'était un autre nordien, dans une autre boutique, qu'il était question ! Il en aurait de toute façon vite le cœur net.

Entrant dans l'établissement, toujours remplis d'articles en tout genre, certains très intéressants, il reconnu même quelques armes forgées par Halln, avant de trouver l'individu qui l'intéressait, derrière son comptoir. Il alla le voir sans tarder, le salua gentiment, et lui fit part de sa demande. Le maître d'armes n'eut, en effet, pas à expliquer les détails, car juste le fait qu'il soit un stryge blanc, et qu'il ait nommé Thrynn, suffisait. L'auberge, le combat éclair... Il savait tout ça, et alla sans tarder dans l'arrière-boutique.

Quelques minutes plus tard, il réapparut avec, effectivement, un gros paquetage, mais entièrement nécessaire. Du moins, apparemment. Il pesait aussi son poids, que ce soit physiquement ou en or. Mais bon, le stryge ne rechignait pas sur les dépenses pour s'assurer d'optimiser la réussite de son voyage dans ces contrées, et le marchand lui avait déjà prouvé qu'il pouvait lui faire confiance sur sa marchandise. Il paya donc, installa le sac sur son dos, et repartis dans les rues, après lui avoir dit au revoir, et que ce dernier lui ai souhaité bonne chance.

Amaryllis, droite dans son armure, et hallebarde à la main, entra dans la boutique, et salua le propriétaire. L'endroit était à l'image de la ville : d'apparence austère, mais au final très chaleureux. En tous cas, c'était le sentiment que lui donnait le marchand, très avenant.

Elle examina les différents étalages, avant de trouver ce qu'elle cherchait : des sangles, et autres lassos, conçus pour la capture sans blessure d'animaux et créatures en tous genres. Elle écouta les explications du vendeur, ne sachant trop quoi prendre. Après quelques instants de réflexion, elle se décida pour le modèle le plus robuste. Il serait dommage que la corde ne casse au moment le plus crucial.

[Achat de 2x Lasso suprême, pour un total de 400 Po, à mettre bien évidemment dans mon inventaire. Merci !]

Il était temps de s'équiper un peu. Saigo était désormais bien engagé sur la voie. Il avait repris des forces, acquis de nouvelles techniques et voulait relever de nouveaux défis. Il s'apprêtait à tenter une expédition en solitaire dans le désert, à la recherche d'un nouveau compagnon d'entraînement et de voyage. Un combat difficile l'attendait, et une tâche tout aussi ardue après ça : la capture et le dressage.

Secrètement, le stryge noir espérait retrouver son bon vieux Corbac. Mais le volatile n'était pas vraiment un compagnon puissant. Puis une paire d'ailes noires, c'était déjà bien assez. Alors au lieu de ça, il avait jeté son dévolu sur un basilic. Petit, souvent sous-estimé, mais incroyablement meurtrier face à l'aventurier non-averti. Voilà le genre de compagnon que Saigo voulait. Et pour cela, il lui fallait un lasso.

Résultat, pour la première fois depuis son réveil, l'Exécuteur avait fait un rapide crochet par Kastalinn. Juste un aller retour rapide du côté de la boutique d'équipements, qui vendait justement un lasso suprême, qui ne serait pas de trop pour l'aider dans sa tâche.