L'elfe ne répondit pas. Puis me regarda. Non pas avec des yeux énervés, mais des yeux de tueur. Mon esprit compris, mais mon touché par deux combats successif ne bougea pas, et je me pris un flèche qui me toucha violemment. J'étais déjà pas bien, qu'il me rajoutait une flèche. Assez. Assez de flèche. Assez d'elfe. Assez. Alors que l'impact me fit reculer de quelques pas, je rit tout en toussant. Cet homme n'avait pas de moral. Comme moi. Contrairement à l'autre qui m'avait même soigné après. Le vrai monde. Le vrai, le seul qui t'impose trois combats d'affilés, avec les deux second après un combat où tu perds, donc que tu est bien amoché. Et le dernier et le premier contre des gens mieux équipé. Je pus m'empêcher de rire. Cette terre et ses habitants me rejetaient, et faisaient tout mon possible pour que je parte. Mais je ne partirais pas. Et quand je serais plus puissant, ça sera moi qui frappera les autres. Et contrairement à ces deux elfes avec leurs fléchettes de pacotille, je serais brutal, violent, m'attaquant autant au plus faible qu'au plus fort. J'étais une bête, donc. Je n'étais pas quelqu'un qui réfléchissais, oh que non. Je pris la flèche, et l'arracha violemment, dans une effusions de sang. La douleur s'amplifia. Insupportables pour une personne normale. Mais je n'étais pas normal, ils me l'avaient fais comprendre. J'eut mal, je ne me dis pas insensible, j'eu d mal à aligner mes pas ensuite. Je marchais doucement en sa direction. Puis, sans prévenir, je changea rapidement de vitesse. Mon corps se baissa, je n'étais plus droit. Et il fallait baisser les yeux pour voir la masse mouvante que j'étais se déplacer. J'allais le morde au ventre. Comme on me l'avait fait auparavant. Auparavant j'étais contre un monstre plus fort. Mais là, ce n'était qu'un bébé, il ne savait se battre, avait sûrement un peu peur, et n'était pas douée d’intelligence. Là c'est un elfe, au sang-froid meurtrier, un tueur, qui savait ce qu'il fait, qui était pleinement là pour me tuer. Je  menaçais de trébucher à chaque pas. Un de mes bras était secoué de tremblement. Je n'avais pas peur, loin de là. Je savais que je n'allais pas mourir. Je ne mourrais pas. Je ne pouvais pas, tout simplement. Alors, en quoi devrais-je avoir peur ? Jamais un être doué de conscience, même comme lui, pourrait tuer un autre être doué de conscience. Sauf que moi, des fois, je n'avais aucune conscience. Et à ce moment là, en combat égal, j'aurais sûrement donner son corps au corbeaux, ou plutôt aux daims. Je me rapprochais de lui. J'allais sûrement m'écraser lamentablement à terre, c'était possible aussi. Mais je me fichais. Il fallait que je le fasse.

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'Attaque - Abyssal' :

Edrahil commence le combat.

Edrahil : 90
Vitesse : 128
Dégâts : 53

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Erimar: 27
Vitesse : 125
Dégâts : 25

Ce qui surprit pour le moins Edrahil, ce fut de voir son adversaire retirer aussi simplement la flèche de son corps, comme une aiguille plantée sous un millimètre de peau. Pourtant, l'elfe pouvait voir la douleur se lire sur les traits de l'Abyssal déjà amoché par l'attaque du daim. Un petit sourire s'étira sur ses lèvres ; l'inconnu semblait au bord de la rupture et sa prochaine flèche l'achèverait et le rendrait hors d'état de nuire pour un bon moment. Mais il continuait de lutter, un peu comme ces proies effrayées qui donnent tout jusqu'à la dernière seconde. Même si Edrahil ne voulait pas s'éterniser dans le combat, il appréciait toujours ce soupçon de challenge.

Lorsqu'il remarqua que la créature marine fonçait dans sa direction, c'était déjà trop tard pour l'esquiver. Il eut à peine le temps de se tourner pour protéger l'avant de son corps que déjà des crocs puissants s'enfonçaient dans sa hanche. Et il hurla de rage et de douleur mêlés, posant instinctivement ses mains sur la tête de son adversaire comme pour tenter de le repousser. Diable que ça lui faisait mal... Mais hors de question de le laisser prendre le dessus. Il allait achever cette grosse brute des abysses. Edrahil poussa donc toute son énergie dans un de ses bras et abattit son coude avec autant de violence qu'il lui était permis sur la nuque de la créature marine.

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'Attaque - Elfe' :

La bouche toujours sur la hanche, l'elfe tenta de m'achever d'un coup sur la nuque, que j'esquiva au dernier moment. Ma nuque était sensible comme tout être. Et je n'avais pas envie d'en finir maintenant. Il ne m'a pas eut ? Très bien. J'allais mourir, mais je voulais bien l'amocher avant. J'étais sur le point de tomber par terre, mais je ne tomba pas. Je le regarda, ma bouche pleine de sang. Il allait gagner. Je le savais. Mais il m'achèverait avec son foutu arc si je fuyais. Et de toute façon, je n'aurais jamais fuis. Je ne fuis jamais. Et je repartis à l'assaut. Mais cette fois-ci, je tenta de lui envoyer un coup à la mâchoire de mes trois doigts difformes. Je voulais lui faire comprendre que je n'étais pas une simple poiscaille sans aucune puissance. J'étais nue, sans aucun défense, sans arme, et pourtant je le frappais, je lui faisait mal, lui qui était en armure, avec une arme. Et j'étais blessé. Je souris de nouveau, avant de partir de nouveau. Je voulais le toucher, mais d'un petit mouvement en arrière, vu mon épuisement, il pourrait m'esquiver avant de me tuer. Définitivement. Mon bras s'élança, avec bien évidemment mon corps. Et la rage s'empara de mon visage. Je claqua des mâchoires. Mes petits yeux était rivé sur ma cible. Mon bras était long, j'avais une allonge magnifique. Et mes mains était grosses. Grossières, non faites pour de choses minutieuses, que des choses brut, barbare, mais elle était grosses. Et je comptais bien l'utiliser à bon escient. Je mit tout mon poids dans ce poing. Et une grosse partie de mes forces. Je n'allais pas bien. Je pourrais à peine tenir debout après ce coup. Mais au pire, je l'achèverais à terre si il ne se décidait pas à me tuer, ou au moins me mettre hors de combat.

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'Attaque - Abyssal' :

Edrahil commence le combat.

Edrahil : 65
Vitesse : 128
Dégâts : 53

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Erimar: 27
Vitesse : 125
Dégâts : 25

Le coup d'Edrahil fut un tragique échec qui lui valut une contre attaque encore plus violente de la part de son adversaire. Avec sa gueule pleine de sang, de son sang, il mettait vraiment l'elfe brun dans un état d'agacement intense. Mais il tentait de ne pas le montrer et ne laisser passer que des grimaces de douleur et de dégoût. Une énorme patte griffue s'abattit alors sur son visage sans qu'il ne puisse l'éviter. Une puissante main à trois immenses doigts, une puissante main qui le sonna sur le coup. Il avait pratiquement l'impression que les écailles de la créature s'enfonçaient dans la chair de sa joue.

Il fut projeté sur le côté par la force du choc, éclaboussant le sol verdoyant d'une gerbe de sang qui gicla de sa bouche. Il cracha le liquide rouge au goût ferreux et essuya tant bien que mal son visage d'une main tremblante. Sa tête lui semblait subitement bien lourde. Mais il ne laisserait pas cet immonde Abyssal le mettre KO ! Il se releva donc avec un sourire vraiment mauvais. Un sourire vicieux et perfide. Le genre de rictus qui ne présage rien de bon pour l'adversaire. Et il se jeta sur la créature avec tout l'élan qu'il lui restait, saisissant deux flèches dans son carquois pour les planter à la force de ses mains. Il espérait vivement atteindre sa cible et l'achever. Il espérait de tout cœur que ces deux projectiles à bout portant pénétreraient l'épaisse peau de l'Abyssal pour se planter de chaque côté de son cou. Son sourire s'élargit ; il voyait déjà le sang de son adversaire inonder la plaine en dédommagement des blessures qu'il avait lui-même reçu.

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'Attaque - Elfe' :

Edrahil l'emporte ! Il gagne 20 points d'expérience et 15 pièces d'or
Erimar remporte 10 points d'expérience et 5 pièces d'or.

Le RP peut continuer !

Il reçut ma grosse main dans la tête, directement en pleine mâchoire, qui le fit s'écraser à terre. Il se releva, et je ne pouvais rien faire. J'allais déjà pas bien. Il s’élança sur moi, deux flèches, une dans chaque main, avant de les planter dans chaque côté de mon cou. N'ayant été planté ni dans mes Branchies et n'ayant pas atteint des organes vitaux, je ne mourut pas. Mais j'eux très mal, et tomba ensuite à terre, une flèche de chaque côté du cou. Du sang jaillit, et le sang remonta jusqu'à ma bouche, avant de sortir doucement de mes lèvres. Il ne m'avait pas raté. Je ne pouvais plus sourire, ni rire, ni rien d'autre, à vrai dire. J'étais bien trop mal. Mais je pensais. Et j'étais heureux. J'avais découvert une nouvelle chose. Que par nos combats perdus, on apprenait plus que quand on gagnait. Et qu'être au porte de la mort n'empêche pas le combat de continuer. Il ne fallait pas s'arrêter. Ne jamais s'arrêter. J'étais à genoux, mais je m'écrasa misérablement par terre. Pendant un bout de temps, je ne bougerais pas. Histoire de reprendre mes forces. Puis je me mettrais en marche vers la ville. Et j'achèterais de l'équipement. Et sur mon chemin ,je recroiserais d'autres aventurier comme moi. Ceux que je combattrais ( je doute que je ferais un duel avec tous) pourront être vaincu, montrant que j'ai augmenté ma puissance, d'autres ( que ce soit des monstres ou des gens doué de conscience) seront toujours au-dessus. Et avec eux, je connaîtrais mon prochain palier. Que je dépasserais, pour trouver un autre palier. Encore et encore. Jusqu'à voir que ma puissance est égal à toutes les créatures ou presque du monde. Et là je devrais chercher des créatures plus puissantes, et non pas les rencontrer au hasard. Mais je serais un vétéran des combats, ça, c'est un certitude.

Enfin, il avait vaincu. Son adversaire était à terre et bien loin d'être en état de pouvoir se relever, avec ces deux flèches plantées dans son cou et le sang remontant jusque dans sa bouche. Et cette fois, c'était son propre et dégoûtant sang de brute. Edrahil étira un fin sourire satisfait derrière les traits fatigués de son visage. Il était exténué, et il devait reprendre la route rapidement. Mais une bonne nuit de sommeil lui serait nécessaire.

Il admira un instant la dépouille encore vivante de son ennemi, puis il s'approcha de ce qui restait du daim pour en récupérer la viande qu'il pourrait utiliser. Accroupis, il sortit une petite lame presque inoffensive de sa ceinture pour découper des morceaux réguliers dans la chair et ainsi leur permettre de sécher plus rapidement. Cela lui permettrait de tenir jusqu'à la capitale. Il se releva ensuite et après un dernier coup d'oeil à l'Abyssal, il se rendit en direction du sous bois pour choisir un arbre dans lequel il se reposerait pour la nuit. Il n'avait pas encore acheté de corde pour s'attacher au tronc afin de ne pas tomber ; il lui faudrait être assez prudent et ne pas avoir un sommeil agité.