Il garde son calme et évite de faire du rentre-dedans avec les inconnus, se contentant simplement de lire un livre dans son coin en buvant un-peu de thé, pas un personnage très sociable en somme. Mais Arusven n’aspire de toute façon pas à exceller dans ce domaine, son atout-maître est sa connaissance et son sens de la rationalité, très peu enclin à suivre ses sentiments ou ses instincts comme le ferait un animal sauvage.

Certes, il ne s’intéresse pas beaucoup à la politique, mais il a des avis très tranchés : le nivellement vers le bas est quelque-chose qu’il ne tolère pas. Alors quand des abrutis se mettent à rabaisser les voies intellectuelles au profit de leur huile de coude, il peut lui arriver de perdre son sang froid.

Ses avis religieux maintenant ? Disons simplement qu'il estime qu'il n'a de compte à rendre à aucune déité, et que son accomplissement personnel est la seule chose qui compte pour lui, d'ailleurs cette façon de penser devrait être celle de tout le monde. Pour lui, le bien et le mal sont des façons pour l'Homme de décrire ses relations sociales, alors il veut réveiller le monde à une nouvelle forme d'intellect : atteindre le seuil de la compréhension Humaine, et pour cela il y'a deux moyens : telle une contrée ou une montagne, se débarrasser du conditionnement sentimental et ne plus connaître les émotions pour achever d'obtenir l'objectivité la plus parfaite. Sinon : reconnaître l'existence de tous ceux-ci, et incarner chacun d'eux à la fois pour comprendre autrui, et ainsi pouvoir vivre, en marge de la société ou avec elle, mais en paix. Qu'importe, toutes ces réflexions ne mènent qu'à un compte rendu : la stupidité est le plus grand fléau.