Evanna remercia Dilon de son geste. Elle lui expliqua brièvement (à cause de son état), que la plupart des hommes l'auraient abandonnée ici. Dilon en était étonné : il y avait des goujats, mais il fallait avoir un esprit bien simple pour ne pas secourir une personne en danger, surtout si c'était plus que faisable.

Il ne dit rien et continua à marcher.

Il marchait depuis quelques temps, la végétation commençait à être moins dense, comme si elle avait été taillée et travaillée.

- Je crois qu'on arrive bientôt, me trompe-je ?

-Je suppose que oui fut la seule réponse de l'elfe, voyant la végétation remplacée au fur et à mesure par des huttes.

-Je suppose que oui.

L'elfe était en parfait état de léthargie. Cependant Dilon regarda face à lui, et effectivement, la végétation laissait place à des huttes. Il continua donc d'avancer. Plus il avançait, et plus il sentait des yeux se braquer sur lui : on sentait qu'un étranger pénétrait dans le territoire. Lorsqu'il fut arrivé à ce qui semblait être l'entrée du village, un elfe s'interposa :

-Halte, qui va là ? Que transportez-vous ?

- Je suis un humain, je me nomme Dilon. (L'homme sentit à ce moment une réticence de la part de l'elfe : il avait fait un petit rictus malsain en entendant énoncer le mot d'humain, il consentit toutefois à l'écouter.), Dilon poursuivit.

- Je viens avec une dénommée Evanna, une de vos congénères. Nous avons été agressés par un petit groupe de farfadet, et une griffe empoisonnée s'est plantée dans sa chair, la rendant inerte. Elle est empoisonnée, il faut aller à son secours !

L'elfe qui bloquait le passage leva un sourcil. Il se tourna vers deux de ses camarades et leur parla dans un langage que Dilon ne comprenait pas. Les deux elfes s'approchèrent alors de Dilon. Ils prirent délicatement Evanna, et la portèrent dans l'enceinte du village. Le guerrier les suivait des yeux jusqu'à ce qu'ils soient hors de vue parce qu'ils pénétraient dans une hutte en bois brun.

Il voulu pénétrer dans le village.

- Je regrette étranger, nous n'acceptons pas les humains parmi nous.

- Mais...

- Les elfes sylvains sont peut-être les alliés de votre race, mais ce n'est pas une raison pour nous infliger votre présence, avec vos sales manies, et vos bagarres. Vous n'êtes pas le bienvenu.

- Mais où avez-vous amené cette elfe ?! Elle a besoin de soin !

- Nous connaissons le mal qui la ronge, elle sera soignée et elle sera vite remise d'aplomb.

- Ah ? Bon, eh bien si c'est comme ça, j'attendrais ici pour m'assurer que tout va bien.

-C'est inutile, l'homme, vous pouvez partir.

- Certainement pas. Enfin si, mais seulement si cette elfe, qui m'a aidé, n'en sort sans séquelles.

Et, il s'assit sur un tronc d'arbre et attendit, fixant le garde. L'elfe haussa les épaules et regarda au loin, reprenant son rôle de guetteur. Il faisait comme si Dilon n'existait pas, et l'homme s'en fichait royalement.

Il fallait attendre. Il pourrait partir après, juste après. Mais son honneur lui interdisait de fuir sans savoir Evanna saine et sauve, c'était un principe fondamental de la garde Royale.

Sujet: Re: Une belle canopée [Pw Evanna] Hier à 22:51
-Je suppose que oui.

L'elfe était en parfait état de léthargie. Cependant Dilon regarda face à lui, et effectivement, la végétation laissait place à des huttes. Il continua donc d'avancer. Plus il avançait, et plus il sentait des yeux se braquer sur lui : on sentait qu'un étranger pénétrait dans le territoire. Lorsqu'il fut arrivé à ce qui semblait être l'entrée du village, un elfe s'interposa :

-Halte, qui va là ? Que transportez-vous ?

- Je suis un humain, je me nomme Dilon. (L'homme sentit à ce moment une réticence de la part de l'elfe : il avait fait un petit rictus malsain en entendant énoncer le mot d'humain, il consentit toutefois à l'écouter.), Dilon poursuivit.

- Je viens avec une dénommée Evanna, une de vos congénères. Nous avons été agressés par un petit groupe de farfadet, et une griffe empoisonnée s'est plantée dans sa chair, la rendant inerte. Elle est empoisonnée, il faut aller à son secours !

L'elfe qui bloquait le passage leva un sourcil. Il se tourna vers deux de ses camarades et leur parla dans un langage que Dilon ne comprenait pas. Les deux elfes s'approchèrent alors de Dilon. Ils prirent délicatement Evanna, et la portèrent dans l'enceinte du village. Le guerrier les suivait des yeux jusqu'à ce qu'ils soient hors de vue parce qu'ils pénétraient dans une hutte en bois brun.

Il voulu pénétrer dans le village.

- Je regrette étranger, nous n'acceptons pas les humains parmi nous.

- Mais...

- Les elfes sylvains sont peut-être les alliés de votre race, mais ce n'est pas une raison pour nous infliger votre présence, avec vos sales manies, et vos bagarres. Vous n'êtes pas le bienvenu.

- Mais où avez-vous amené cette elfe ?! Elle a besoin de soin !

- Nous connaissons le mal qui la ronge, elle sera soignée et elle sera vite remise d'aplomb.

- Ah ? Bon, eh bien si c'est comme ça, j'attendrais ici pour m'assurer que tout va bien.

-C'est inutile, l'homme, vous pouvez partir.

- Certainement pas. Enfin si, mais seulement si cette elfe, qui m'a aidé, n'en sort sans séquelles.

Et, il s'assit sur un tronc d'arbre et attendit, fixant le garde. L'elfe haussa les épaules et regarda au loin, reprenant son rôle de guetteur. Il faisait comme si Dilon n'existait pas, et l'homme s'en fichait royalement.

Il fallait attendre. Il pourrait partir après, juste après. Mais son honneur lui interdisait de fuir sans savoir Evanna saine et sauve, c'était un principe fondamental de la garde Royale.

Evanna aurait voulu s'interposer, convaincre le garde de laisser entrer Dilon mais elle était trop faible pour aligner plus qu'une dizaine de mots pourtant elle savait qu'elle aurait pu le faire céder. Elle laissa donc les elfes l'emporter dans la hutte, lançant un regard à Dilon qui signifiait que tout allait bien se passer mais à la vérité, elle n'en avait aucune idée... Peut-être qu'elle aurait des séquelles ou que le poison aurait dèjà fait effet avant que ses congères n'aient seulement tenté quelque chose. En tous les cas, elle sentait déjà plané l'ange de la mort au-dessus d'elle. Dernier combat pour la vie, engagé dés cet instant mais elle ne savait nullement combien de temps elle tiendrait.

Dilon regardait le paysage. Il attendait depuis au moins trois-quatre, si bien que la journée devait approcher à sa fin. Ou du moins, l'après-midi, elle, touchait à sa fin.

Il jetait des coups d'oeil furtif vers le village : il attendait qu'Evanna sorte, ou juste un signe.

L'elfe qui guettait l'entrée semblait quant à lui serein : rien ne s'aventurait dans les parages, et il semblait même s'accoutumer à la présence de l'humain. Le guerrier s'étaot cru observé plus d'une fois : une lueur de respect était perceptible chez l'elfe... Mais ce devait être son imagination.

Un bruit se fit entendre, Evanna sortit de la hutte : elle semblait encore faible, mais elle était sortie d'affaire. Dilon se leva et s'approcha. A sa grande surprise, le garde s'écarta : ils n'étaient pas si mauvais, au fond.

Il s'avança vers l'elfe.

- Content de te voir requinquer, cela m'aurait embêté de laisser sur le carreau une créature si élégante !

Il jeta le premier sourire face à cette blague : en fait, il avait exagéré son propos en voulant rappeler la nature majestueuse et grâcieuse des elfes. Il continua.

- Malheureusement, je dois m'en aller, j'ai à faire plus à l'Est. Néanmoins, je te remercie pour cette aventure : en plus d'avoir fait une belle rencontre, tu m'as fait prendre conscience que les elfes n'étaient pas tous antipathiques... Bien qu'ils ne soient plus farouches que je ne l'aurais pensé. Je pense et j'espère qu'on se recroisera, Evanna.
D'ailleurs, il y a un grand tournoi qui se déroule dans la cité peut-être qu'on s'y croisera, si ça t'intéresse...

Et sans la laisser répondre, il se retourna et se mit à rebrousser le chemin : il n'aimait pas les adieux.
Il avait fait une rencontre intéressante et il se pourrait qu'elle se récidive..

Aprés avoir exprimé sa joie de la voir rétablie, l'avoir remercié pour cette rencontre et avoir préciser qu'il n'avait plus rien à faire dans les contrées de l'Est mais qu'il comptait de la revoir peut-être à ce fameux tournois dont tout le monde parlait, Dilon s'érait retourné et avait reprit sa route, sans laisser à Evanna le temps de répondre. Evanna le regarda s'éloigner, mélancholiquement. Elle aurait voulu le rattraper, lui courrir aprés pour le remercier comme il se devait, cependant, elle était encore trop faible.
-Oui, nous nous reverrons murmurs-t-elle, pour elle. Mais en aucun cas, elle n'aurait voulu prendre les armes contre son sauveur, ne serait-ce le temps d'un tournois. Mais le sort ou plus exactement le destin en deciderait...