- Dague Camélia abîmée : 14 dégâts ; coût : 100 pièces d'or
- Dague Emeraude abîmée : 42 dégâts ; coût : 200 pièces d'or



- Griffe des Roses abîmée : 14 dégâts ; coût : 100 pièces d'or
- Griffe en adamantium abîmée : 42 dégâts ; coût : 200 pièces d'or
- x1 Tessen : 78 dégâts ; la valeur des Coups critiques est augmentée de 25%. ; coût : 500 pièces d'or



- M'arc'guerite abîmé : 52 dégâts ; -40 vitesse ; coût : 100 pièces d'or
- Arc argenté : 97 dégâts ; -48 vitesse ; coût : 200 pièces d'or
- x1 Han Kyu : 125 dégâts ; -44 vitesse ; la valeur des Coups critiques est augmentée de 25%. ; coût : 500 pièces d'or



- Nénuphar'balète abîmée : 52 dégâts ; -40 vitesse ; coût : 100 pièces d'or
- Lapilazul'arbalète abîmée : 97 dégâts ; -48 vitesse ; coût : 200 pièces d'or




- TonFatsia abîmé : 70 dégâts ; +41 de vitalité ; -50 vitesse ; coût : 100 pièces d'or
- Tonfamazonite abîmé : 130 dégâts ; +61 de vitalité ; -60 vitesse ; coût : 200 pièces d'or



- Lil'ance abîmée : 103 dégâts ; -60 vitesse ; coût : 100 pièces d'or
- Lance cristallisée abîmée : 170 dégâts ; -72 vitesse ; coût : 200 pièces d'or
- x1 Yari : 187 dégâts ; -66 vitesse ; la valeur des Coups critiques est augmentée de 25%. ; coût : 500 pièces d'or



- Orchid'épée abîmée : 103 dégâts ; -60 vitesse ; coût : 100 pièces d'or
- Épée dorée abîmée : 170 dégâts ; -72 vitesse ; coût : 200 pièces d'or



- Faux Gère abîmée : 129 dégâts ; -70 vitesse ; coût : 100 pièces d'or
- F'opale abîmée : 208 dégâts ; -84 vitesse ; coût : 200 pièces d'or



- Pétuni'hache abîmée : 129 dégâts ; -70 vitesse ; coût : 100 pièces d'or
- Brise-diamant abîmée : 208 dégâts ; -84 vitesse ; coût : 200 pièces d'or



- Masse Ureau abîmée : 180 dégâts ; -90 vitesse ; coût : 100 pièces d'or
- Masse Aphir abîmée : 281 dégâts ; -108 vitesse ; coût : 200 pièces d'or



- Le Toad abîmé : 180 dégâts ; -90 vitesse ; coût : 100 pièces d'or
- Mar'topaze abîmé : 281 dégâts ; -108 vitesse ; coût : 200 pièces d'or



- Bâton'n'arcisse abîmé : 206 dégâts ; -70 vitesse ; coût : 130 pièces d'or *
- Bâton métallisé abîmé : 318 dégâts ; -84 vitesse ; coût : 230 pièces d'or  *



- Bâton Nagre abîmé : 178 dégâts ; -63 vitesse ;  coût : 130 pièces d'or *
- Bâton d'éther Minus abîmé : 277 dégâts ; -69 vitesse ; coût : 230 pièces d'or *
- x1 Jô : 278 dégâts ; -66 vitesse ; la valeur des Coups critiques est augmentée de 25%. * ; coût : 500 pièces d'or



- Sceptre Opikal abîmé : 122 dégâts ; -50 vitesse ; +60 de vitalité ;  coût : 130 pièces d'or *
- Sceptre en titane abîmé : 198 dégâts ; -57 vitesse ; +87 de vitalité ; coût : 230 pièces d'or *







- Aqua-respirateur de base : Aqua-respirateur : Vous permet de vous rendre à Sitlantà et de nager en eaux profondes sans vous soucier de respirer l'air de la surface. ; Coût : 700 pièces d'or
UN seul achat par personne ne possédant pas de respirateur.

Doebroksh errait dans les ruelles, s'arrêtant à chaque échoppe pour en lire l'écriteau. Là encore, ce n'était pas celui décrit par le capitaine gobelin. L'hybride prit son mal en patience et poursuivit ses recherches. Après tout, même si le prix qu'il lui avait décrit était exorbitant, cela pourrait valoir le coup.

Malgré l'enthousiasme de Nyssa, juchée sur son épaule et des étoiles plein les yeux en découvrant la cité, le minotaure l'était beaucoup moins. Lorsque Cerby lui avait indiqué l'ile de Wystéria, il se doutait que prendre un bateau serait nécessaire. Cependant il n'avait pas imaginé que l'île serait aussi éloignée : elle n'était même pas visible depuis la côte ! Et au vu du comportement du gobelin, malgré son offre gracieuse que l'emmener lui et quelques autres, que sont équipage ne soit pas complet pour charger ses marchandises en disant long sur sa fiabilité. Or Doebroksh ne souhaitait pas se fier à cet inconnu : il savait nager comme une enclume.

C'est pourquoi, en attendant de lever l'ancre, l'idée du respirateur lui était venu. Ayant discuté avec l'Abyssal Zayn plusieurs mois auparavant, il avait appris que celui-ci était naturellement capable de respirer sous l'eau. Il avait également appris que régulièrement des "surfaciens" venaient à sa cité, munis d'appareils leurs permettant de respirer sous l'eau. Et le gobelin l'avait informé qu''un marchand, dans une échoppe qu'il ne parvenait pas à trouver, vendait le-dit appareil. Muni de celui-ci, même en cas d'imprévu durant la traversée, il pourrait revenir à la terre ferme en marchand au fond de l'Océan. Après tout, il était un minotaure et les longs trajets sans vivres ne lui faisaient pas peur, même dans le froid et l'obscurité. Du moins, il se rassurait à le penser...

Il soupira. Il arrivait au bout de la ruelle et toujours pas signe du magasin indiqué. Peut-être la suivante serait la bonne...

Spoiler:

Chasser, chasser, c'est bien beau, mais elle était payée quand, au juste ? Soufflant, elle regarda le maigre montant d'or présent dans sa bourse avant de soupirer de soulagement. Ça allait, elle avait assez pour pouvoir acheter ce qu'elle voulait. Hochant de la tête, Reina prit la direction du village d'Ishtar, prévoyant quelques pauses sur le chemin. Après-tout, elle s'apprêtait à faire un long voyage, elle en aurait alors besoin. Heureusement qu'elle savait survivre en forêt depuis le temps -merci la chasse-. Jetant un regard à la position du soleil, Reina constata qu'elle pourrait faire un bon huit heure de course avant que celui-ci ne commence alors à décliner.

Souriant, elle souffla, soulagée.


Ellipse du trajet

Reina pleura presque de soulagement en voyant enfin le village à portée de vue. Elle avait mal partout, ses jambes avaient du mal à la porter, son souffle ne voulait plus revenir et elle était couverte de sueur. Mais bon, elle ne pouvait rien y changer, n'est-ce pas ? Après tout, elle n'était pas en position de prendre une douche ou quoi que ce soit et se laver dans une rivière, très peu pour elle. Grognant, elle s'essuya le front et se dirigea vers le carrefour commercial, connaissant "à peu près" le chemin -encore heureux-. Un léger sourire s'afficha sur ses lèvres en voyant le carrefour se dresser devant elle. Des étales de partout, des échoppes, des vendeurs, tout ce qu'elle voulait. Parcourant ceux-ci, elle vit enfin ce qu'elle souhaitait s'acheter.

Lâchant un cri de joie, elle se précipita sur le marchand, effrayant légèrement celui-ci. Un grand sourire aux lèvres, elle lui demanda, la voix rauque mais chantante.

- Ah, chouette, vous avez c'que j'cherche. J'voudrais achetez un Aqua-respirateurs.


Achat d'un Aqua-respirateurs pour 20 po, il m'en reste alors 130

Le nain fumait la pipe. C'était devenu rare, depuis son départ d'Ogh-Hen-Kìr, sa forteresse natale. Il grommela, sa gorge accueillant difficilement la fumée. Il n'avait que peu d'herbe à pipe naine, aussi limitait-il la quantité qu'il consommait, filtrant avec du tabac plus populaire chez les humains, moins cher et de moindre qualité. Ces humains vivaient dans un environnement des plus... Ordinaires.

Hélène, quant à elle, regardait son ami se pourrir la santé. Elle soupira. Ils allaient rejoindre un grand événement organisé aux alentours de Sitlantà, mais le nain ne semblait pas se préoccuper de tout ce que cela impliquait. La cité aquatique était loin dans les profondeurs maritimes, et les deux compagnons n'avaient ni le matériel pour respirer, ni même les compétences suffisantes, le nain ne sachant pas nager. Dans un grognement caractéristique, Hélène se leva, s'empara de la bourse du Banni et quitta la chambre qu'ils louaient à une taverne d'Ishtar.

Elle allait au moins trouver de quoi respirer sous l'eau, ainsi le nain, même sans nager, ne pourrait couler. Ces nains pouvaient être d'une stupidité... Remarquable.


[Achat d'un aqua respirateur pour 500 po]

A Isthar, ville sous le domaine des pirates, au commerce foisonnant entre les pêches du jour et les marchandises venant de l'intérieur des terres, le naga rouge attendait pour partir à l'aventure dans les contrées marines.
Un vent marin vint chatouiller les narines de l'ensorceleur pourpre, qui n'apprécia pas forcément l'odeur de l'iode amère et du poissons pas frais.

Pour quelqu'un qui joue souvent dans les ombres et les pénombres, l'arrogant serpentaire se dirigea vers le marché noire, où l'on y trouve toujours de quoi on a besoin à des prix défiant toute concurrence, c'est dans une allée plutôt malfamé qu'il découvrit un objet idéal pour le voyage.


-Vous m'en mettrez un!

Le prix piquait, mais les trésors à venir justifie au combien cette dépense, au moins ces poumons ne souffrons plus de cet air marin.

[Achat : Aqua-respirateur 900Po]

J'étais en plein entraînement quand un de mes contacts vint me trouver. A mes côtés mes frères de brigade se démenaient sur leur mannequin d'entraînement comme si leur vie en dépendait, et leur moral était au plus haut. C'était un terrain fertile pour l'entraînement.
Je dûs néanmoins arrêter quand je vis la tête patibulaire de mon contact de la pègre, une petite frappe qui restait bien à carreau depuis qu'il avait vu de quel bois se chauffait un gobelin justicier. Il savait, comme la plupart de mes contacts, que je recherchais activement ceux qui m'avaient ôté un oeil et que je n'autoriserais d'être dérangé qu'avec des affaires en lien avec ces quatre criminels: Equinoxe le naga écarlate, reconnaissable à sa robe d'écaille rouge, Vallon son acolyte, un joyeux luron aux ailes noires, Garràn, un stryge noir visiblement très discret, et ma cible principale: le Fantôme Sanglant. Je ne savais que peu de chose sur lui, sauf son surnom, et qu'il était un assassin stryge noir redoutable. Je savais aussi qu'il était sadique et fou à lier, mais ces détails n'aidaient pas beaucoup à l'enquête.

Je fis un signe à mes hommes de continuer sans moi, et descendit de mon petit promontoire rocheux pour m'approcher de Anselm, le vieux nain qui me servait d'indic.
Après un entretien bref et rapide - tout le monde savait que les maux de tête dû à la perte de mon oeil me rendait grincheux et peu bavard - j'appris enfin la nouvelle: une nouvelle édition des épreuves de Sitlantà allait avoir lieu très prochainement.
Je n'avais jusqu'alors jamais participé, malgré le fait que ça soit ouvert à tous. Pour dire vrai, je n'avais même jamais mis les pieds dans les mers de Van Hallen, Egide s'étant consacré surtout à la défense des territoires terrestes. Je comptais changer ça une fois ma compagnie fondée - ce qui n'était qu'une question de jours ou de semaines - mais là n'était pas le sujet. Selon Anselm, il serait fort probable d'y croiser Equinoxe, connu pour sa compétitivité, et avec lui Vallon. Mes deux autres cibles étaient plus mystérieuses et leurs objectifs moins ostentatoires, mais qui sait, avec un peu de chance je pourrais les retrouver tous les quatre.

J'avais donc rapidement conclu l'entraînement, ne bâclant tout de même pas l'analyse que j'avais pu faire sur la plupart de mes hommes pour leur expliquer où ils avaient des progrès à faire et quels coups ou compétences ils semblaient bien maîtriser désormais.
Une fois mes commentaires bien enregistrés, la B.A.K partit pour sa permission que je lui offrais, une heure ou deux avant de reprendre le service, et de mon côté je m'éclipsai pour Ishtar en compagnie de Feriel, connaissant l'existence d'un vendeur de respirateurs aquatiques dans le secteur. Les respirateurs aquatiques étaient indispensables pour rallier la cité des abyssaux, et c'était donc mon premier objectif avant de m'inscrire à la compétition. Je n'avais jamais rencontré personnellement le marchand en question, mais avec le temps et la persévérance j'avais réussi à me monter un petit réseau d'informateur qui entre deux informations relatives à mes enquêtes me donnaient des informations moins utile sur le moment mais jamais complètement à jeter. Comme l'existence de ce fameux vendeur de respirateurs aquatiques.

Le vol fut rapide et Feriel, qui s'était déjà remise des blessures de l'escarmouche qui m'avait coûté un oeil et quelques fractures, avait redoublé d'effort pour arriver rapidement, avant que le soleil ne se couche à l'horizon. Je n'avais pas le temps pour du tourisme, ainsi je me dirigeai directement au lieu qu'on m'avait indiqué, dévisageant les ishtariens au moeurs si différentes des miennes avec mon unique oeil. Beaucoup faisaient partie du problème que je tentais d'éradiquer: il y avait dans ces rues des marauds, des pirates, des contrebandiers et un tas d'autres saloperies qu'il ne m'aurait pas déplu d'exterminer. Un jour peut être, quand Egide sera assez grande, m'occuperais-je des problèmes de criminalité et de corruption à Ishtar. Mais pour l'heure, il fallait que je trouve ce marchand.

Je ne tardai pas, au détour d'une ruelle, à tomber sur l'échoppe qu'on m'avait indiqué. Tout me faisait penser que ce qu'il vendait n'était pas tout à fait légal, et quand je rentrai dans le magasin et vis enfin le tenancier, mes doutes s'évaporèrent: un type avec une allure aussi louche ne pouvait pas vendre de simples poissons ou des respirateurs aquatiques certifiés.
Faisant fi de mes convictions - pour le moment tout du moins - je m'approchai du comptoir et y déposai un respirateur aquatique que j'avais attrapé sur le chemin, notant d'un coup d'oeil qu'ils avaient tous la même allure et semblaient tous être fait pour le même but : respirer sous l'eau.

Je tapotai le meuble en bois pour avoir l'attention de celui qui se trouvait derrière, et dit d'une voix neutre, voir froide:

"Un respirateur aquatique je vous prie. Et gare à vous s'il est défectueux."

J'espérais que mon unique oeil inquisiteur pointé vers lui suffirat à le dissuader de m'entuber. Sans quoi je me ferais un plaisir de revenir.

Doppel avait entendu parlé d'un mystérieux tournoi dans le sud du pays. On parlait de chevaucher des créatures marines, de courses dans l'eau... de quoi aiguiser l'intérêt du jeune homme. Néanmoins, il s'était demandé comment se présenter. Pour tout ce qui touche à l'eau, Posidonie lui semblait le choix le plus évident. Mais tout bien réfléchi, pourquoi une Abyssale viendrait acheter un respirateur ? Cela n'avait aucun sens. Après plusieurs heures à réfléchir, c'est finalement sous l'apparence d'Amaryllis qu'il avait approché un marchand susceptible de lui vendre ce qu'il recherchait.

[Achat de 1x Aqua-respirateur de base pour 20 Po]

Mélaskholés sortait de l'atelier des sculpteurs avec de nouvelles armes sous les bras. Le coup de foudre avait été immédiat. Les manches de celles-ci étaient douces au toucher, lui procurant une sensation de plaisir qu'il ne pouvait expliquer. Il prit l'une d'entre elles et la caressa dans le sens de la longueur. Son bras s'étendait sur cette merveille dont il était le créateur. Il ferma les yeux pour mieux savourer l'instant qui, il le savait ne durerait pas. Ces instants étaient bien trop éphémères à son plus grand désarroi. C'était pour cela qu'il en profitait avant que ce plaisir ne s'envole. Il sentait alors les reliures qui dessinaient le manche tout naturellement. Parfois les choses simples étaient les meilleures.
Au bout d'un certain temps il finit par se lasser et glissa à nouveau l'arme sous le bras. Il ne comptait bien évidemment pas les garder. De toute manière elles ne lui étaient d'aucune utilité. Aucune de ses armes, ni les armes classiques d'ailleurs ne correspondaient à son art au combat. En revanche, il commençait déjà à trépider d'impatience à l'idée d'avoir de l'or plein les poches.
L'or était une chose de totalement fabuleuse ! Ne vous méprenez pas en pensant que l'appât du gain est sa motivation. Mélaskholés n'a aucune conscience de la valeur d'une chose. L'or lui plaisait par sa couleur et les reflets que projetait une pièce sous un soleil ardent. Ishtar était d'ailleurs idéal pour ces phénomènes.

Soudainement, un curieux marchand attira l'attention fort discontinue du jeune homme. Celui-ci scandait curieusement aux passants : « Respirateur aquatique ! ». Mélaskholés le trouvait curieux par sa drôle de façon de vouloir probablement rester discret tout en attirant l'attention des passants. Il changea de direction tout à coup, manquant d'assumer un passant avec l'une de ses armes qui dépassait plus que les autres. Le marchand le vit arriver.

« Jeune homme ! Oui, vous là-bas ! » Disait-il face à Mélaskholés qui tournait sur lui-même pour s'assurer que marchand s'adressait bien à lui. Lorsque son tour d'inspection fut terminé, le doute n'était plus permis. Ce curieux marchand lui parlait ! Il lança un sourire éclatant que personne ne verrait à cause de son masque, laissant toutefois dépasser des plies au coin des yeux qui trahissaient sa joie.
« J'ai exactement ce qu'il vous faut... une affaire en or vous dis-je ! » Expliqua le marchand lorsqu'il fut certain d'avoir l'attention du jeune homme. D'ailleurs, celui-ci était chanceux (ou cocu, après tout pourquoi pas) car il venait de prononcer un mot qui résonna délicieusement à l'oreille de l'arlequin.

« En or dîtes-vous ?  Répéta-t-il comme il en avait l'habitude. Vous m'avez l'air d'être un honnête homme même si je dois vous avouer que vos manières suggèrent quelque chose de louche... » Lâcha-t-il le plus naturellement du monde. Ce qui troubla davantage le marchand fut le ton employé. Il n'y avait aucun reproche, aucune crainte. Tout cela ressemblait qu'à une simple constatation, comme il aurait pu entendre que le ciel était dégagé et que les oiseaux chantaient.
« Je prends ! »

Saigo continuait à déambuler dans le monde, un peu au hasard, avec le visage masqué et la dague offerte par l'Adepte du Cri à la ceinture. Il s'était souvenu de son statut, celui de tueur, performant, dangereux, craint. Il en avait conclu que malgré le secret qui entourait sa résurrection, il ne serait pas bon pour lui de trop déambuler dans les villes, au moins dans l'immédiat. Pas avant d'avoir retrouver une partie de la force qui lui permettait d'être le criminel recherché qu'il était.

Toutefois, le stryge noir se rapprochait des routes les plus empruntés. Et il entendait les on-dits. Rien qui ne le mentionne, fort heureusement. Mais quelque chose qui ravivait en lui de nouveau souvenirs. Ynatlatt. La ville sous-marine de Sitlantà accueillait à nouveau un festival. On en était à cette période de l'année. Les souvenirs assaillirent Saigo sans prévenir. Il se revit, accompagné d'un géant, tenter de trouver des trésors sous-marins. Affronter plusieurs créatures dangereuses avec brio. Et puis manger. Il y avait une histoire de nourriture, mais c'était un peu plus flou.

Ce dont il se rappelait, c'est qu'il ne pouvait pas accéder à Sitlantà en plongeant simplement dans la Mer. Il lui fallait un outil bien spécifique. L'aqua-respirateur. C'était ça le nom, il s'en souvenait maintenant. Mais désormais, Saigo avait un but précis : participer au festival. Il ne se souvenait pas s'il avait gagné ou non, la dernière fois. Mais ça n'avait aucune importance. L'Analyste n'était pas de retour pour faire de la figuration, ou pour errer tel un mort-vivant dénué de conscience. Il était encore faible, il en avait bien conscience. Mais la compétition et l'entraînement en condition difficile, précisément sous l'eau, allait lui permettre de progresser, il en était sûr. Ne restait qu'à trouver l'aqua-respirateur.

Son souhait fut exaucé peu avant d'atteindre Ishtar. Au alentours du village côtier, plusieurs marchands tentaient de vendre leurs victuailles et équipements. Mais, caché dans la masse, un homme exposait sur son étal le précieux sésame. Saigo s'avança vers lui. Il pointa du doigt l'aqua-respirateur.

Combien ?
700 pièces d'or.

Saigo éclata de rire. Des marchands frauduleux, il en avait connu dans sa première vie. Lui il était pas mal dans son genre. Alors le stryge noir souleva légèrement sa capuche, révélant son visage, un air assassin figé dans son regard.

J'ai mal entendu, combien ?

Le marchand déglutit péniblement. Il commençait à comprendre.

V... V.... Vingt pièces d'or ?

Voilà qui était mieux.

Adjugé.

Saigo régla la somme et récupéra son bien. Avant de partir, il tapota l'épaule du marchand, son sourire satisfait masqué par sa large capuche.


[Achat d'un aqua-respirateur de base pour 20 PO]

Arhiann, elle aussi, avait entendu parler des futurs jeux abyssaux, et comptait bien aller voir de quoi il retournait, pour le moins. Et, pourquoi pas, tenter même de participer ? Ce ne pouvait lui être que bénéfique : nouvelles expériences, nouvelles rencontres, nouvel environnement aussi, puisqu'il s'agissait d'imiter les habitants des mers, ce pour quoi Magnésie ne l'avait pas conçue. En laissant traîner ses oreilles autour du port d'Ishtar, elle avait rapidement compris qu'il existait un appareil bien particulier, permettant de pallier à ce manque. Assez logique, finalement : il y avait plus de races pensantes incapables de vivre sous l'eau, que le contraire.

Ayant pris des renseignements un peu plus précis, on la dirigea vers une des échoppes de la zone extérieure, où on trouvait de tout et aussi n'importe quoi, y compris des marchands d'animaux dont les étals faisaient frémir la zéphyrienne. Ne devrait-elle par revenir plus tard, pour tenter de rendre leur liberté à ces pauvres bêtes ? Ce ne serait pas Dourga, sa smilodonne qui était brièvement passée par une cage de ce type, qui l'en empêcherait, bien au contraire. Elle réfléchissait si bien à un possible scénario, qu'elle faillit en rater les étranges objets qu'elle cherchait. Le marchand, la voyant stopper devant son étal avec un intérêt manifeste, se hâta de la renseigner.

" Une autre candidate aux jeux d'Ynatlatt ? Mes aqua-respirateurs sont parfaits, avec eux, vous nagerez aussi bien qu'un abyssal, vous aurez un véritable avantage sur vos concurrents ! Et puis, ils sont fort seyants, ne croyez-vous pas ? "
vanta-t-il en plaçant l'appareil devant son visage, ce qui lui donnait un air... assez ridicule, en fait. La faune ne releva pas, se contentant de s'enquérir du prix. Un instant de silence suivit sa question, durant laquelle le vendeur sembla la jauger. Elle soutint son regard, alors que Dourga venait s'asseoir nonchalamment à ses sabots.
" Cinq cent pièces d'or, "
tenta-t-il, d'une voix qu'il voulait assurée, mais qui ne l'était pas tant. Arhiann acquiesça d'un simple signe de tête. Elle n'était pas là pour marchander, l'objet était bien spécifique, et pouvait mériter une telle somme. Sans compter que la blonde estimait gagner bien assez d'argent avec son travail de sculpture, qui n'était pas une grosse corvée pour elle. Elle paya donc, et empocha l'appareil avant de s'éloigner, sous l’œil satisfait du commerçant.

[1 aqua respirateur svp, pour 500 PO donc]

Rentrez il y a peu de wystéria, le thérianthrope prit un peu de temps pour se promener dans les rues malfamé d’Ishtar. Il pouvait croiser de temps a autre des soûlards, des pickpocket ou des pirates, mais habituer a la rue, il savait bien comment éviter les problèmes avec ce genre d'individus. Il reluqua quelques étales et fut interessée par l'une d'elle, le vendeur offrait tout une gamme d'armes. Des bâtons, des marteaux, des épée... le choix était fort varié.

Bonjour cher ami, je vois que vous avez l’œil, mes armes sont toutes de très bonnes qualité, et le tout a un prix imbattable, faite votre choix.

Le mage, après avoir examiné les armes était intérieurement amusé. Les dagues était rouillé, les marteaux bosselé, les bâtons couverts d'écharde, la qualité n’était pas "très bonnes" mais tout simplement exécrable. Toutefois parmi toutes ces armes sans valeur, il sentis un bâton qui, celui-ci, contrairement aux autres, était gorgé de magie. Le marchand ne s’était pas rendu compte que parmi sa camelote c’était perdue une arme qualitative, et le magicien s'empressa d'en faire l’acquisition.

Je serais intéressé par ce bâton, je vous le prends

Très bon choix, vous êtes un grand connaisseur.

La situation était coquasse, ce marchand frauduleux était sur d'avoir vendu un bâton de pacotille et d'avoir fait une excellente affaire, alors que la réalité était tout autre.

Je rentrai d'un pas décidé dans une échoppe de vendeur d'arme, le regard impérieux habituel que j'arborais quand je me baladais à Ishtar. Il fallait dire que les gobelins, déjà bien mal vu partout ailleurs, l'était d'autant plus dans cette bourgade de pirates et de racistes. Ishtar était pour moi un des nombreux foyers de criminalité qui purulait et gangrennait cette belle terre qu'était Dùralas. Ainsi, moins je m'y rendais, mieux je me portais.

Mais un message reçu la veille par un de mes informateurs me fit prendre une décision inhabituelle. En effet, ce dernier, un jeune humain du nom de Pete, m'avait annoncé que parmi la multitudes d'escrocs qui parsemaient les rues de la ville corrompue, se trouvait un marchand d'arme qui proposait des articles uniques, pour un prix tout à fait abordable, et que son nouvel arrivage allait rapidement rameuter du monde. Décidant qu'il était urgent d'y aller, de par ma passion de pour les armes et le travail de forge bien fait - ce que m'assurait la lettre de Pete - j'avais donc attendu le lendemain pour partir en direction d'Ishtar, croisant les doigts pour que l'oiseau messager qui m'avait livré le message n'est pas été trop lent et que ce nouvel arrivage qui était sensé arrivé prochainement quand Pete m'avait envoyé ce message était encore disponible.

J'étais arrivé assez tôt dans la matinée, et avait rapidement trouvé le fameux marchand que m'avait indiqué Pete. Son échoppe avait l'air accueillante, bien que mal située. C'était un bon point pour moi, et ça me donnait plus de chance que l'on ne m'ait pas raflé ce que je recherchais.
Une fois à l'intérieur, je scrutais un peu l'équipement proposé. Mes yeux se posèrent instantanément sur un marteau de très bonne facture, faisant assurément partie du nouvel arrivage dont j'avais été mis au courant. Cela ne pouvait en être autrement dans une ville comme Ishtar, peu reconnu pour son artisanat des armes avancé. Juste à côté trônait une hache au tranchant effilé, et à l'apparence tout à fait convaincante. Je décidai de tester un peu les deux, sous l'oeil avisé du vendeur qui se méfiait de ma peau verte et de mon apparence peu engageante. Après quelques moulinets pour tester la fiabilité des armes, et convaincu de leur qualité, je me dirigeai vers l'homme derrière le comptoir, l'air bien moins impérieux et bien plus enthousiaste, et lui lançai d'un ton cordial:

"Très belles armes, l'ami. Il va sans dire qu'elles ont tapés dans l'oeil d'un amateur tel que moi. Je vous prends cette hache, et ce marteau."

Le vendeur, dont le visage était passé de la méfiance à la surprise, mit quelques temps à me répondre:

"Oh! Je vois que j'ai affaire à un connaisseur. Je vois de suite quel type de guerrier vous êtes, et dans quel type d'arme vous vous retrouvez. Ainsi, je peux vous proposer aussi cette masse qui ne peut que convenir à quelqu'un d'aussi raffiné!"

Il sortit soudain une masse des étagères derrière lui, et me la tendit pour que je fasses quelques essais avec. La masse, bien plus proche de mon style de prédilection que la hache, trouva le chemin jusqu'à mon coeur de passioné d'arme, et je reposai donc la hache sous le regard légèrement déçu du vendeur avant de porter mon choix final sur la masse et le marteau.
La passion qui se lisait dans mes yeux avait trouvé écho avec celle qui se lisait dans les siens. Comme quoi on pouvait faire de belles rencontres et des opportunités croustillantes, même à Ishtar!

[Achat d'un Dai Tsuchi et d'un Tetsubo pour 1000PO]

Hein? Quoi? Le marchand d'armes frauduleux avait fait des prix spéciaux sur les respirateurs et Charlotte n'étais pas même au courant?! Le salopiaud! Se dit-elle en sortant de l'auberge furibonde. J'pourrais m'en faire péter une centaine et les revendre dix fois leur prix!

Partagée entre sa colère et son avarice, Charlotte entra dans la boutique comme une tempête.

- Et quoi, charlatant! Où sont donc ces respirateurs en promotion?! Il m'en faudrait une vingtaine!

Le marchand fit de gros yeux et sortit une arbalète de sous son comptoir par peur de la pirate qui était entrée rouge de colère.

- Hooola, tout doux ma demoiselle! Si vous voulez un respirateur faudra le payer, et c'est qu'un par personne!

- Palsambleu de tête de pipe de marchand! Tu oses me mettre en joues avec ton arbalète?! Malappris va! Un seul par personne?! Tu ne me prendrais pour une cruche par hasard?

- Tout le monde est logé à la même enseigne ici! Mais t'as bien d'la chance, dit il en rangeant son arbalète. Je reconnaîtrais l'engeance maudite de Charlotte Roseline au milieu de cent-mille rouquines! Ving pièce d'or pour toi, mais ne t'avises plus jamais de débarqué ainsi dans ma boutique sans une foutue bonne raison!

Charlotte finit par accepter le prix plus que raisonnable du marchand. Elle s'acquitta de la somme et discuta un peu du bon vieux temps avec lui avant de s'en retourner. Ce n'était pas aujourd'hui qu'elle allait devenir riche, mais au moins avait-elle eut un respirateur pour quelques pièces.