Union de:
Priam Knywett né en 735 à Stellaraë (mort)
Edda (Charlis) Knywett, née en 740 à Stellaraë (vivante)

Donne naissance à:
Nina-Lou Knywett, née en 780 à Stellaraë (morte une fois, revenue à la vie).
Soeurs, frères, à définir ultérieurement.


Edda, humaine, sorcière de bas niveau qui connaît des visions :
Machiavel PW Sobek

Sobek E. Grey a écrit:

L'arrivée de la mère, figure criarde et énième défiance envers l'ordre établi du Tribunal acheva de décider Sobek.
Il leva la main envers cette dernière, ignorant Nina, et aussitôt la bouche de la femme s'affaissa sur elle-même, ses dents tombèrent l'une après l'autre, et d'un mouvement de pouce il fit bouillir le sang qui entourait les cordes vocales de l'intéressée. Elle ne parlerait plus jamais, mais garderait la vie.

Resurrection SOLO

Nina-Lou Knywett a écrit:

La louve était bien morte au sein de la petite brouette que tirait, tractait, poussait, sa Mère depuis quelques jours. Scène pittoresque, à l'image de la mort de Nina, son corps restait inanimé. Un miracle quelconque ne vint pas frapper sa petite personne tirant son esprit disloqué d'entre les morts. Non, absolument rien ne se produisit si ce n'est qu'une inconnue vint couvrir pudiquement le corps mort de la jeune louve au sein des cavernes de Spelunca.

Le trajet fut long, éreintant pour la Mère qui n'était évidemment plus de toute jeunesse...

Nina-Lou Knywett a écrit:

La Mère muette ne défait pas son étreinte et enlace ses doigts à ceux de son enfant, pleine d’espoir et rongée par la culpabilité. Sa vision est survenue un poil trop tard : le trajet Stellaraë Spelunca aura eu raison de la vie de son enfant. Ses grands yeux mordorés viennent scruter les environs, appelant silencieusement à l'aide.

... à définir ultérieurement.

Qui est Yvan Duchitte?

Décrit ainsi :

Nina-Lou Knywett a écrit:

Son visage penche légèrement sur la gauche, sens dans lequel sa tête est tombée lorsque Nina la lui a arrachée. Comme dans ses souvenirs, Nina l'observe, le dévisage lui le bigleux à la bouche entrouverte. Un filet de bave aux coins des lèvres, ses yeux fous ne cessant de faire la navette entre Nina et la pierre nichée entre ses seins. La forme lupine de l'homme était majestueuse, merveilleuse mais sa forme humaine attirait à elle pitié et fausse compassion. Nina disait de Yvan qu'il était un gentil.

Un gentil.

Aucunement un canon de beauté et cette vérité s'applique visiblement au-delà des frontières de la vie. Yvan reste peu désirable, hargneux, fou et colérique. Il est vêtu pour l'occasion de vêtements très colorés, quasi aveuglants pour la jeune femme : il porte un bonnet de fou sur sa tête au crâne subissant une calvitie foudroyante. Une chemise rouge a moitié déboutonnée et un pantalon vert émeraude deux fois trop grand pour lui s’accordent avec son chapeau. A ses pieds, les chausses que l'homme porte ne sont que des liens succincts en cuir qui remontent le long de ses jambes comme s'il s'était échappé d'une camisole.

Nina-Lou Knywett a écrit:

Les secondes défilent et Yvan ose une danse devant elle. Il balance ses bras devant lui, puis derrière lui en bougeant ses jambes sur un rythme qui lui appartient. Yvan s’impatiente. Yvan n’en peut plus d'attendre. Yvan devient fou, se languit qu'elle lui offre un semblant d'attention. Lorsqu’elle tente enfin et hasardeusement une question, Yvan cesse de danser pour s’approcher d’elle.

Décrit également ici comme :

Nina-Lou Knywett a écrit:

... Yvan Duchitte fait son apparition en un nuage de fumée rosâtre. Nina rouvre ses yeux et fixe la silhouette longiligne de l'homme. Il est vêtu d'une robe aujourd'hui aux voilages épars et de toutes les couleurs. Deux perles nacrées viennent orner ses lobes. Une encre à lèvres rose criarde marque maladroitement sa bouche et sa barbe mal-rasée brille de mille feux. Ses cheveux subissant une calvitie foudroyante sont retenus par deux bandeaux en tissus divers ornant son crâne quasi chauve de deux couettes fines. Pour déconcentrer leur adversaire du jour, il effectue une danse : ses jambettes s'agitent en rythme et progressivement il s'accroupit. Il plante ses pouces au sein de ses joues et bat ses doigts au rythme de la musique qu'il fredonne. Sa langue se tire entre deux chants lunaires et ses yeux louchent. Soudainement, sans prévenir, Yvan bondit en avant tel un félin vers Eyara. L'invocation hurle à gorge déployée.

Monsieur Duchitte effectue quelques enjambées sans suivre la moindre ligne directrice, titubant, lui assénant un coup de pied dans les genoux. Aussitôt, il se recule et recommence à fanfaronner rendant l'atmosphère irritante pour quiconque se surprendrait à le regarder.

... Morte. La meute fait sa réapparition par delà les frontières de la vie.

Première apparition

Elles sont décrites ainsi :

Nina-Lou Knywett a écrit:

Autour d'elles, les Femmes fument, boivent, mangent ensemble. Une doucereuse fumée vient emplir l’atmosphère. L’ambiance, pourtant propice aux retrouvailles, reste démesurément lourde, pesante. Elles se sont réunies en ce jour maudit pour sauver l’une des leurs et aucunement festoyer. Les mélanges soporifiques se multiplient, les coupelles remplies à ras-le-bord passent de mains en mains. Les contenus se déversent doucereusement au sein des gosiers. Les lèvres teintées par le vin se portent sur les écuelles. Les panses se remplissent, les palais goutent aux champignons, aromates, herbes séchés en tout genre et de toutes les provenances. Les odeurs se multiplient, sucrées, salées, indescriptibles mais une en particulier se détache du lot c’est l’odeur du souffre. Elle vient emplir les narines et poumons des jeunes femmes leur signalant la présence de quelque chose qui leur échappe, leur file doucement entre les mains.

L'une d'entre-elles, titulaire de l'agate noire originelle, est décrite ainsi :

Nina-Lou Knywett a écrit:

La dernière arrivante vient pourfendre de ses bottines le sol avec assurance. Sa longue chevelure d’ébène semble flotter derrière elle et épouser chacun de ses mouvements. Elle part à la rencontre du corps inanimé sans sourciller, s’accroupissant à son niveau. Sa dextre se tend et du bout de ses doigts, elle vient effleurer la plaie béante. Sa main se pose avec calme, sérénité, contre la plaie. L'inconnue inspire une bonne goulée d'air. De sa senestre, elle arrache le cordon qui supporte son pendant noir et vient l’adjoindre sous ses doigts couvant ainsi la quasi totalité de la blessure à l'aide de sa main.

Oeuvrer pour le bien au-delà des frontières de la vie, au travers de l'Intangible.