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Le Monde de Dùralas


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 [Officiel]Les Maudits de Magnésie

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MessageSujet: [Officiel]Les Maudits de Magnésie   [Officiel]Les Maudits de Magnésie EmptyVen 18 Déc 2015 - 3:00
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Les Maudits de Magnésie

mythe Fondateur

« Magnésie, afin d’éduquer ses Hybrides tout justes créés, avait décidé d’aller observer les humains de plus près. Revêtant l’apparence d’une jeune femme tout à fait ordinaire, mais tout de même d’une beauté flagrante, elle foula les contrées de Dùralas, rencontrant, dialoguant, et combattant aux côtés de différents hommes, femmes et créatures en tout genre. Son épopée était presque terminée. La Déesse avait tout ce qu’elle voulait, et même plus. En effet, ayant pris goût au fait de vivre parmi les mortels, un demi-dieu grandissait en son sein. Son père était un guerrier au courage inégalé qu’elle avait rencontré lors d’une formidable bataille près de Spelunca, Arnorg était son nom. Pour une fois, même en tant qu’être supérieur, elle était faible face à ses yeux, tremblante à son touché, la Dame Étoilé était amoureuse. Elle aimait à se promener en compagnie d’Arnorg, bras dessus-dessous, et à admirer le ciel nocturne, si bien, qu’en une nuit d’été douce et allègre, elle alla même jusqu’à lui dévoiler sa vraie nature.
- Mon amour, voilà déjà que notre deuxième été ensembles s’achève, et avec lui, l’attente de notre enfant. Cependant, je dois t’avouer quelque chose. Me voilà embarrassée, ô que les étoiles pardonnent ma détresse car je ne l’ai jamais connue auparavant ! Je ne suis ni plus ni moins que Magnésie, la reine de la Nuit, la mère des Astres nocturnes, créatrice des Hybrides. J’étais venu marcher parmi vous autres humains car je souhaitais inculquer en mes enfants toute votre complexe essence sans en ignorer une once, mais voilà que je m’éprends de l’un de vous. Toi, homme !
Arnorg était resté silencieux, souriant et attentif aux dires de sa compagne. Lorsque celle-ci eut fini son récit, il pressa son index contre les lèvres divinement pulpeuses de la Dame Étoilée, sa voix rauque se mélangeant aux vents qui caressaient les feuilles.
- Ma bien aimée, je n’ai cure de tout cela. Crois-tu que parce que tu es une Déesse je ne pourrais continuer à t’aimer ? Pourrais-tu être la gueuse du hameau que mes sentiments s’en retrouveraient inchangés. Ton titre est superflu. Tes lèvres de miel au doux parfum, tes cheveux pareils à des ailes de corbeau, et tes formes délicates te suffisent. Tu es l’amour incarné, c’est de cela que je suis amoureux, le reste n’est qu’insignifiance.
Comme si cette nuit était sa première, elle semblait en découvrir plus qu’en des milliers d’années d’existence, ainsi, elle apprenait que les mots pouvaient faire fléchir les jambes les plus vigoureuses. Magnésie se laissa tomber dans les bras de son amant.
Cette nuit vit en son ciel les étoiles les plus brillantes, les brises les plus douces, et les baisers les plus tendres. Ils ne formaient plus qu’un seul être, un seul corps au milieu d’un univers fait d’amour et d’amitié, ils étaient l’alpha et l’oméga, la queue et le corps d’une comète passionnelle. La Déesse, qui jusque là ne comprenait le concept de bonheur le découvrait en sa forme la plus puissante ; des sentiments partagés, si forts qu’elle sentait la mélodie terrestre s’accorder à leurs étreintes, se joindre à leurs lèvres.
Mais comme il ne peut exister de jour sans nuit, il n’y a de bonheur sans malheur.
 
Le malheur eut lieu quelques années plus tard. Durant le temps qui s’était écoulé entre cette nuit mystique, et les évènements à venir la Dame Étoilée avait enfanté. Ilyade était le nom du garçon. Il avait hérité de la beauté de sa mère, de ses pouvoirs ainsi que de l’esprit guerrier de son père. Déjà à l’âge de cinq ans il maniait une petite hache qu’Arnorg avait confectionnée et redonnait vie aux plantes mortes avant leur heure. Son tempérament calme et néanmoins fougueux le destinait à un avenir prodigieux. La petite famille vivait simplement dans une cabane, qui selon la légende serait celle où réside actuellement Tungstène, existant au travers de la chasse et du labeur. Les jours s’écoulaient tels les vagues qui viennent caresser les plages. Suavement et doucement. Tout était beau.
Était.
Magnésie gardait en effet les hybrides qu’elle créait avec elle, dans l’enceinte de la forêt, durant le temps d’adaptation de ceux-.ci à la vie. Afin de leur donner vie, elle prenait un petit tas de boue, le manipulait durant quelques secondes, et le donnait à un des paisibles animaux de la forêt. Celui-ci, après avoir engloutit la substance magique, prenait une forme mi-humaine. La Déesse leur inculquait ensuite le savoir, en leur faisant la lecture tous les jours, et en prenant grand soin de leur montrer la différence entre le bien et le mal. Arnorg venait ensuite, leur apprenant les travaux manuels, et, pour les rares qui désiraient un quelconque lien avec la violence, en leur servant de maître d’armes. Tout se déroulait à la perfection. La création était une brillante réussite.
 
Cependant, il y a des fois, où malgré tout le bien qui semble flotter autour de nous, sorte de bouclier qui nous promet que rien ne peut vous arriver, le mal débarque. Et avec ses grands sabots. Dans ce cas, il portait le nom d’Araness. Araness était un centaure, grand, fort et en tout point parfait. Jusqu’à ce jour, il n’y avait pas eu de création aussi aboutie que lui. Suite à ses lectures il philosophait, suite à ses enseignements manuels il bâtissait, suite à ses leçons d’épée il chassait.
Il était aussi devenu le meilleur ami d’Ilyade et il n’était pas rare de les voir, tous deux, parcourant la forêt, à vive allure, perdus dans quelque délire enfantin auquel l’hybride semblait prendre plaisir. Le couple n’y voyait aucun mal. Et il n’y avait aucun.
Les années passèrent, sans que rien ne change. Enfin pas tout à fait, Araness devenait étrange, une fois, Magnésie l’entendit parler à la forêt en un langage qu’elle ne connaissait absolument pas. Elle décida donc de le suivre. Revêtant sa forme d’hiboux, elle prit l’équidé en filature. Il allait à bonne allure, filant comme le vent, esquivant les branches les plus gênantes, bondissant au-dessus des petites failles géologiques. Enfin, il arriva en d’anciennes ruines, que la femme n’avait jamais vues, trop occupée à tenir le domicile familial.
Elle fronça les sourcils.
 
Durant tout le temps où elle avait construit sa vie d’humaine, elle avait cependant négligés ses devoirs divins, laissant la nature à sa prolifération chaotique, désordonnée. En ces quelques années de sombres forces avaient envahies les vertes prairies, corrompues les douces forêts.
 
Le centaure continuait de parler en sa langue étrange qui faisait jaillir comme de la boue noire du sol des ruines, comme il continuait, son corps fut pris de spasmes, ses yeux s’assombrirent, ses sabots commencèrent à danser. Le pouvoir de la chose qui habitait en ces lieues, (parce qu’elle le savait, quelque chose, était ici), était colossal et surtout dangereux. La Déesse allait intervenir, et chasser de son territoire la source de toute cette corruption avec toute la rage et la hargne dont elle pouvait faire preuve, lorsque son propre fils, Ilyade, apparut de derrière un arbre, marchant calmement, en direction du puits boueux. Il y entra à deux jambes, sans sourciller, avant de se laisser couler dedans, son corps déjà presque adolescent complètement englué. Magnésie n’avait plus de paroles. En sa bouche coulait ce goût amer de la trahison. Bondissant de son arbre, elle était fauve, une guerrière intrépide prête à mettre un terme à ce grotesque coup de théâtre. Haraness fit volte-face, une expression de surprise s’était soudainement peinte sur son visage.
- Mère Magnésie !
- En effet, libère mon enfant, libère-le où tu connaîtras mon courroux ! Ses mots grondaient comme le tonnerre.
Contre toute attente, ce ne fut pas le centaure qui répondit, mais l’enfant, sorti de son étrange bain.
- Mère, Haraness n’y est pour rien. Il m’a tout simplement montré l’endroit, ce fut mon initiative que de me lier à ce démon…
Comme il disait cette phrase, une énorme bête émergea elle aussi, pleine de chaires décomposées, de branches mortes et de vers, grouillant en son sein nauséabond.
- Mais enfin, pourquoi ?!
- La nature n’a aucune cruauté Magnésie. Reprit Haraness. La cruauté n’est applicable qu’aux Hommes, et à leurs sentiments. Tout chez nous est réglé, nous ne tuons que pour subvenir à nos besoins, et ne cherchons pas le conflit inutilement. Toutefois, en nous donnant une conscience, tu as perturbé cet équilibre si parfait. Tu n’es plus une Déesse digne. Il me fallait te remplacer, par ton fils.
- ET QUI ES-TU POUR DÉCIDER ?! La forêt s’agitait sous son cri de mère meurtrie, les branches fouettaient l’air, les feuilles tranchaient, les vents hurlaient. Très vite, le tonnerre se joint à eux, foudroyant le centaure de toute sa puissance.
 
Quant au démon, un combat entre lui et la Dame Étoilée s’engagea. Un combat qui dura trois jours et trois nuits. Il fut au final vaincu, mais sa défaite impliquait la mort de l’enfant divin auquel il s’était lié. Folle de chagrin, aveuglée par la rage, Magnésie s’empara du peu de boue noire qui jonchait encore les ruines sur lesquelles son enfant mort était couché, sans vie. Elle enduit son fils du matériel, avant d’en faire de même avec le cadavre du parfait centaure. Ensuite, elle usa le restant de ses pouvoirs pour altérer la réalité même. C’était effrayant. Une éclipse de quatre nuits eut lieu, durant laquelle beaucoup de plantes moururent, privées de soleil. Et cela engrangea un effet de chaîne qui décima une bonne partie de la vie en Dùralas. À la fin de ces quatre horribles nuits, un épais brouillard avait envahi la forêt de Magnésie. Cette forêt où elle avait vécu ses jours les plus heureux, cette forêt où elle avait connu la plus grande tristesse. Cette forêt de l’Alpha et de l’Oméga.

Lorsque le brouillard se retira, il n’y avait plus que des créatures atroces, ni humaines, ni hybrides, ni animales. Des créatures dépourvues de pensée logique, et seulement dotées d’une haine incroyable. La haine d’une mère attristée. Ces créatures, mélange abjecte et imparfait entre la civilisation et la nature, portèrent depuis ce jour un nom, simple et à leur image ; Les Maudits.

Cet ouvrage rapporte 30 points d'expérience et 80 pièces d'or à Yuli.
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[Officiel]Les Maudits de Magnésie

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