Ténèbres, vieil amant ; rouge pomme dévoile son poison. Il était l’heure, une nouvelle fois : de sombrer dans les profondeurs des mines. Quelques fanges humides s’étaient formées depuis le dernier passage de Cora malgré l’odeur perpétuelle qui demeurait. Sa lourde pioche creusait le sillon de son épaule, de nouvelles pépites s’annonçaient prometteuses. Une forme de redondance s’exerçait, une habitude rude en dira-t-on. Mais l’expérience forge la technique vers le moindre effort, en effet : ses coups de pioches s’inclinaient désormais à une meilleure expertise, une précision mesurée calculée. Les pépites volaient en éclats comme les morceaux d’une vitre brisée. Il ne restait qu’à s’inclinait au sol pour cueillir ces fleurs d’acier qui constitueront sa future fortune, quelle douceur que transformer à son regard : ces flagelles en de rondelettes pièces. Une perspective enrichissante au bas mot. Il était temps de rallier la lumière de l’astre solaire, il en était assez pour aujourd’hui.
La Marchande
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Sujet: Re: Mine de fer Ven 14 Juil 2023 - 22:21
Rapport de récolte :
Cora Ambroise récolte x10 minerais de fer et gagne x5 points métiers
Informations complémentaires : R.A.S
Dernière édition par La Marchande le Lun 2 Oct 2023 - 0:09, édité 2 fois
Veine de fer convoitée, avide cupidité. Un glossaire obscur où la poussière est aussi légion que les vies abritées par l’océan. Il s’agissait de savoir où chercher et les insondables profondeurs étaient glacées dans le cœur de Cora comme les sempiternelles montagnes de ce monde. Son outil était le seul traitre d’un silence humide, en effet, sous les lueurs éparses des lanternes : le fracassement assourdissant de la pioche retentissait en écho comme le hurlement d’un puissant monstre des abysses.
La roche se fragmentait, se morcelait en de plus petits fragments d’elle-même. Mais c’est toujours sous la surface que se cachent les grandes beautés, invisibles sur ses parois, révélées derrière les remparts qu’elles érigent pour se dissimuler. La voilà cette veine convoitée qui : lentement ruisselait sous la véhémence de la pioche, un véritable rythme de tambour la battait avec fougue et violence.
Une belle découverte, fructueuse assurément, le butin s’amassait dans son sac comme un véritable nid de pie. A chacun ses pièces, aurait-elle répondu à l’oiseau.
Garzvorgh dit Kalevala
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Chasseur de poules (Event)
Jack'o'Piñata (Event)
Héros de l'Est (Event)
Hommage de FrörHeim (Event)
Sculpteur de citrouilles (Event)
Sculpteur fidèle (Event)
Garzvorgh se rendit, après plusieurs mois de disette, dans les mines de fer de Spelunca. Après les mines baldorHeimoises il s’agissait des gisements les plus importants du continent, car les installations troglodytes regorgeaient de minerais en tout genre. L’orc était muni de sa pioche et d’une hotte, et il comptait bien amasser une petite fortune. Ou bien peut-être pas, mais une quantité suffisante pour avoir de quoi renflouer ses dernières emplettes. Les grottes étaient vides lorsqu’il se présenta dans le vestibule caverneux. Il faut dire que les mineurs se méfiaient de l’endroit car vampires et lycanthropes primitifs pouvaient leur tomber dessus. Mais Garzvorgh n’en avait cure, il n’avait pas peur et avait les moyens de se défendre. Il installa une torche enflammée dans l’emplacement indiqué, sur la paroi rocheuse, et commença son ouvrage. Le labeur était rude, mais le peau-verte était rôdé. Les premiers éclats de roche tombèrent au sol sous le fracas de l’outil métallique. Des étincelles jaillissaient parfois, éclairant la peau verte du pirate.
Une fois que la première couche fut grattée, l’orc atteignit le fer. Il était brillant, de couleur grise, et respirait la richesse à venir. Le voleur continua de plus belle, de sorte à remplir sa hotte avec une dizaine de minerais. Une goutte de sueur perla sur son front et alla se nicher sous son croc inférieur droit. Le Kalevala continua son œuvre encore une petite heure, puis se décida finalement à arrêter, satisfait de sa rente. Il avait amassé une vingtaine de minerais.
Il fut un temps où j'allais quasiment tous les jours surveiller ma concession. À chaque fois que j'y passe, je me fais la réflexion que je devrais y aller plus souvent. Les ouvriers que je laissais sur place n'étaient pas des plus raffinés ni des plus énergiques, surtout quand cette énergie s'épuisait petit à petit. Je ne pouvais pas me départir d'une trop grosse quantité d'un coup quand je les relevais ou que je les ravivais, si je peux m'exprimer ainsi. Souvent, cela me prenait une journée entière pour remettre le tout d'aplomb et faire en sorte que ça bouge un peu mieux. Comme mes finances étaient quelque peu réduites ces derniers temps, j'avais décidé d'aller m'enquérir du pourquoi.
Aeden
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La machine était de nouveau en marche. Les recherches du vampirelfe n'avançait plus et ça l'agaçait au plus haut point. L'alchimie ne semblait plus lui offrir les résultats qui le satisfaisaient autrefois. Étaient-ce ses exigences qui s'avérait plus élevé qu'avant ? Il avait appris beaucoup de choses sur le monde, il avait découvert d'autres magies, des pouvoirs qui surpassaient tout ce qu'il avait plus imaginé jusqu'alors. Des forces bien supérieur à celles de Mia... Pourtant il n'arrivait toujours pas à sa cheville. Alors comment pourrait-il devenir encore plus puissant ?
Rageusement, il invoquait toujours plus de pierre grise, qu'il raffinait à la vitesse de l'éclair d'un nouveau sortilège. Les pièces de fer luisantes d'un léger reflet pourpre étaient prêtes à l'envoi.
Ingvar
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Au nord de Kastalinn, la petite maison d'Ingvar, à son échelle, et fabriquée de ses mains, trône au sommet d'une colline recouverte de neige et de glace, où souffle un vent à faire frissonner un nain. Un lieu parfait pour le géant, tranquille et isolé, sans être non plus très loin de la civilisation, mais où il peut s'adonner à ce qu'il a envie. Toujours torse et pieds nus, car ne ressentant pas le froid, il est actuellement en train d'y arriver tranquillement, un gros tas de bois sec sous le bras. Bien qu'il n'a pas besoin de se chauffer, il lui faut nécessairement allumer un feu afin de cuire sa nourriture.
Il pause alors son fardeau dans un coin préparé pour ça, puis s'étend les muscles, satisfait. Il ressort ensuite s'abreuver sur le petit cours d'eau à proximité, et s'éloigne légèrement. Un peu plus loin, sa mine personnelle s'est ouverte, et ne devra certainement plus bouger pendant un moment, maintenant qu'il s'est posé là. Remerciant intérieurement le Chant de la Terre pour ce don alors qu'il s'en approche, il prévoit de faire une petite virée d'entraînement à l'intérieur. Toutefois, avant cela, il vient s'installer confortablement dans la neige sous un arbre et ferme les yeux, afin de suivre son petit rituel.
Le grand dadais se détend alors, ne pense à rien et se laisse aller à ses pensées, calmes et tranquilles. Il sent le vent se briser sur son corps, il entend les bruits des arbres alentours et des branches secouées, il ressent l'énergie qu'il possède au plus profond de lui, cette puissance bouillonnante ne demandant qu'à se libérer et à se déchaîner. Il la libère en partie, sans perdre le contrôle, veillant à la maîtriser, puis continue, essayant d'aller plus loin à chaque fois, de dépasser un peu ses limites, mais sans forcer. Alors, il entend le Chant, bienveillant, encourageant, qui le fait sourire de contentement. Il sent l'énergie qui circule en lui, qui cherche à le posséder, en vain. Il rouvre alors les yeux, faisant tomber une multitude de cailloux flottants autour de lui au sol, et se lève.
« Vient, Rok, on y va ! »
Finalement, il entre dans la mine, droit vers les petits élémentaires lui offrant du fer une fois vaincus.
Elijah Arturson
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Hommage de FrörHeim (Event)
Avec toutes les dernières aventures de l’épéiste, ce dernier n’avait que peu – voire pas du tout - foulé les tunnels sinueux de la mine de fer au cours des derniers mois. Malgré tout, le jeune homme se trouvait sur les terres de l’Est en ce moment et comme tout individu en Dùralas, il avait un problème : l’argent. Ainsi, le guerrier sans un sou profita de l’occasion pour renouveler sa relation avec son travail de mineur. Il passa donc la journée dans les sombres tunnels faiblement éclairés de la mine à la recherche d’une ressource précieuse pour les forgerons en apprentissage, mais aussi les plus expérimentés : le fer. Il travailla durement pendant la journée et accepta avec grand plaisir son salaire afin d’aller s’offrir un copieux repas dans la taverne “Au fourré à la myrtille”.
Elle faisait face à un nain âgé, sa longue barbe blanche et ses cheveux épais étaient coiffés d'un casque pour la mine. Il était grincheux et comptait avec avarice ses sous sur une table en bois qui servait de surface de réparation entre la stryge et le nain. Noctula n'était pas très forte en négociation, surtout face à l'opiniâtreté naine qu'elle exécrait de toutes ses forces. Elle força sur sa mâchoire alors que ses dents glissaient les unes contre les autres, tapa son poing sur la table avec fermeté, ce qui fit valser une pièce aux pieds du mineur.
- Écoutez Grimlock, j'accepte le travail pour vingt sous, pas un de moins, dit-elle avec vigueur.
- Quinze sous ma petite dame, vous pouvez aller voir ailleurs, mais que je me coupe la barbe si j'augmente la paye, répondit-il en faisant mine de ranger ses pièces pour couper court à la discussion.
Ceci étant qu'elle n'appréciait pas beaucoup les nains et finissait souvent par se disputer avec eux quand il était question de sous. Elle s'énervait vite face à ces petites créatures pleines de poils comme des chats. En réalité, elle nourrissait beaucoup de mépris à l'égard de toutes les races et de tout le monde, même les stryges aux ailes noires bénéficiaient de ses remarques sarcastiques. On ne lui connaissait pas ou peu de discussions sereines, ça tournait vite au vinaigre avec elle, d'autant plus qu'elle se mettait à insulter lorsqu'elle manquait d'argument.
- Mais quelle peau de vache vous faites ! Vous savez quoi ? En partant, j'irai dire à vos mineurs que vous refusez de payer cinq pièces de plus pour leur sécurité ! Ils seront plus que ravis d'apprendre qu'à vos yeux, ils ne valent pas plus que les trois pommes qu'ils mesurent, rétorqua-t-elle.
- Hé bien faites donc ! Encore une insulte et vous déguerpissez d'ici ma petite dame ! Une seule ! Faites attention à ce que vous dites ! Pour la purification, ce sera dix pièces maintenant, un prix spécial rien que pour vous et votre caractère, oh, je vais le dire, de merde, conclut-il en se levant de son tabouret et en empoignant sa pioche pour la menacer. - Si c'est une escarmouche que tu veux, tu vas l'avoir !
Elle se leva de son tabouret, empoigna dans sa main droite son épée et son bouclier dans la gauche. Toutes les rides de son visage se marquaient distinctement alors qu'elle jugeait le nain qui lui faisait face avec un réel dégoût.
- Va pour dix pièces... J'en ai vraiment besoin, pensa-t-elle.
Armée d'une torche, elle s'avançait dans la mine avec prudence, quelques mineurs sur son chemin continuaient à creuser les veines et s'arrêtaient sur son passage pour la dévisager comme si elle avait un horrible bouton de fièvre sur le coin des lèvres. Elle suivit les rails des chariots pour arriver jusqu'au fond du tunnel, là attendaient cinq nains tout nus qui plantaient debout avec des piquets de grève. Alors qu'elle arriva, ils commencèrent à réclamer plus de bières pour miner.
- Oui, on veut de la bière, réclama le premier.
- Et des gens pour nous amener la bière, réclama le second.
- Et des naines pour la brasser, on veut de la bière naine, réclama un troisième.
- Comment vous voulez qu'on travaille dans cette chaleur sans bière, dit le quatrième.
Noctula soupira. Combien faut-il de nains pour miner ? Beaucoup trop, pensa-t-elle. Un pour miner, un pour déblayer les gravats, un pour transporter les minerais, autant de nains pour apporter les bières à chacun... Elle débuta alors les négociations avec les nains grévistes.
- Et déjà pourquoi vous êtes nus, remarque t'elle.
- Qu'est-ce que ça peut te faire petite ? Tu veux tâter de mes jolies fesses toutes rondes, dit le cinquième. Ça nous permet de ne pas être approchés, les gens nous évitent quand ils nous voient dans cette tenue ! Tu peux aussi tâter de mon marteau à démolition si tu veux, s'esclaffa-t-il de sa propre blague.
- Par le slip de Tungstène, je déteste les nains, souffle t'elle... Quand on m'a dit que le problème n'allait pas me mordre, je pensais pas à ça... Bon et qu'est-ce qui vous ferait reprendre le travail ?
- De la bière ! Si tu nous amènes notre bière brassée comme la tradition par les anciens, on reprendra le boulot, c'est promis ! Et faut qu'elle soit fraîche la bière ! Et mousseuse, termina-t-il. C'est qu'on a bien soif nous.
Pour réaliser sa quête, elle partit en ville et croisa un petit chat qui marchait avec une fraise en bouche, elle caressa la bestiole avant de se rendre dans une taverne pour acheter un petit tonneau de bière et le ramener aux grévistes. Le contremaître accepta même de lui donner quelques minerais en cadeau.
Quête VI. La liste de mots:
J'ai surligné en gras les mots ! J'espère que la lecture plaira.
Le Marchand
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Sujet: Re: Mine de fer Ven 12 Jan 2024 - 3:50
Rapport de récolte :
Chtonyak Chathoth : butin déjà réclamé !
Informations complémentaires : R.A.S
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Rapport de récolte :
Aeden : butin déjà réclamé !
Informations complémentaires : R.A.S
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Rapport de récolte :
Ingvar : butin déjà réclamé !
Informations complémentaires : R.A.S
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Rapport de récolte :
Elijah Arturson : butin déjà réclamé !
Informations complémentaires : R.A.S
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Rapport de récolte :
Noctula Kalâal : tu remportes 10 minerais de fer, 5 points métier et 10 points bonus pour un bon RP.
Informations complémentaires : Tu gagnes 500 pièces d'or pour la quête numéro VI.
Une odeur de chair brulée mêlée à une fragrance agressive semblable à celle de la moutarde embaumaient les environs. Cette pestilence forte à la fois attirait et répugnait sur le lieu de troc les acheteurs les plus intrépides de Duralas. Ils y venaient pour donner à leur vie un semblant de réalité, gagner quelques piécettes contre quelques missions frauduleuses ou pour dépenser cette même somme dans des gadgets toxiques, explosifs mais surtout mortels. Salem n’y alla en ce jour non pas pour, comme d’habitude, y vendre ses ingrédients transformés ou pour y chercher une mission, du moins, pas seulement. Cette fois-ci il avait en sa possession quelques pierres qui, sous la maigre lumière des torches qui embrasaient les environs, ne pouvaient empêcher les passants de les dévorer du regard. Un scintillement pur et agréable à regarder faisait que tout le monde devenait facilement obnubilé par ces fameux minerais. L’intensité des regards fit que notre tête rose les dissimula par précaution. Il savait qu’il fallait appâter le marché mais si trop d’acheteurs seraient intéressés, tout pourrait finir en baston. Quand il sentit qu’au moins cinq personnes commençaient à le suivre, il s’arrêta dans un coin et ouvrit la petite besace pour déposer au sol trois modèles d’exposition.
Approchez, approchez ! Il est frais mon poisson. Fraichement pêché dans la Mer des Infortunés. Paix à son âme, à mon camarade mort en expédition. Je voudrais payer une tombe adéquate à mon ami en vendant ces quelques babioles. Le plus offrant remporte dix fois ce que je vous expose. Prix de départ : 150 000 pièces d’or !
Ils s’esclaffèrent, prirent les échantillons en main pour les analyser. Et alors que Salem fit semblant de tourner le dos, l’un d’entre eux partit en courant avec le butin en poche.
Oh toi, tu me plais.
Salem remballa les deux autres échantillons et courut dans la mêlée, poussant sans renoncement ceux sur son chemin. D’une main portée en avant il empoigna la veste de son voleur pour le faire freiner. Celui-ci se débattu et pleura aussitôt comme une fillette. Un gringalet, un vaurien, mais surtout quelqu’un qui devait s’y connaitre en joaillerie. Salem le plaqua contre un mur puis lisant la peur dans ses yeux, il se délecta de cet instant pour négocier. Calmement, il lui dit.
Donne-moi un prix je te les vends.
T… Tu vas pas me buter ?
Ce n’est pas ma question. Donne-moi un prix, pour combien tu les achèterais ? 100 pièces d’or.
N’essaie pas de me rouler !hurla Salem pour faire pression.
Non c’est vrai, 100 pièces. C’est ce que ca vaut.
Dans ce cas…. Disons que pour 100 pièces je les vends à un homme mort. Il m’en faudra 100 de plus pour les vendre à celui qui souhaite rester en vie. Dit-il avec un air menaçant, approchant lentement les lèvres de son cou puis ouvrant lentement sa bouche. Les dents de Salem venaient en contact avec la peau suante et tremblante de l’homme qui accepta aussitôt l’offre. C’est bon ! Je les achète ! Laisse-moi juste le temps de récupérer la somme.
Salem se recula d’un cran et sourit.
Parfait, marché conclu !
Salem repartit tout sourire, prêt à « récolter » davantage de minerais. Il se décida d’ailleurs à retourner là où il avait commencé ses affaires mais il semblerait que les nains s’étaient renseignés sur le sort du malheureux qui avait fait la rencontre de Salem. Pour le rappeler, ce dernier avait fini inconscient. Il ne trouva donc plus de mineur à plumer et dut commencer à miner de lui-même. Il essaya avec ses poings mais ce n’était vraiment pas fructueux. Il essaya ensuite avec ses pieds mais cela ne lui apporta pas plus que de la douleur pendant une bonne semaine. Il fallait donc des outils de mineur, et pour cela, rien de mieux que le marché noir. Il revint le lendemain avec un sac rempli de poudre à canon qu’il emballa dans un petit sac muni d’une longue mèche tressée en lin. Deux silex lui suffirent pour embraser le tout, deux jambes lui suffirent pour courir assez loin et entendre finalement le gros boum. Une fumée dévastatrice vint engouffrer toute la mine. Il chercha à tâtons ses petits fragments qui brillaient sous la lumière de sa lanterne tamisée par la poussière. Il sourit, content de sa bonne fortune lorsqu’il repéra les petites étoiles briller dans la roche au sol. Cette joie était grande, immense, jusqu’au moment où il découvrit que sa porte de sortie était bouchée…
[Quete d'initiation Mineur]
Dernière édition par Salem le Jeu 15 Fév 2024 - 20:30, édité 1 fois
La Marchande
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Sujet: Re: Mine de fer Sam 10 Fév 2024 - 19:30
Rapport de récolte :
Salem gagne x5 minerais de fer, 5 points de métier x1 rubis et 10 points de métier bonus pour ce bon Rp
Informations complémentaires : Tu gagnes x 20 minerais de fer bonus pour la réalisation de la quête 0.Initiation
La stryge arriva dans les mines de fer de BaldorHeim protégée dans une épaisse et rutilante armure en fer, équipée de son fidèle bouclier en bois d'olivier et de son épée longue. Voyageuse et mercenaire, elle avait accepté une mission pour venir en aide aux mineurs afin de nettoyer la mine des quelques monstres qui squattaient l'intérieur pour voler les honnêtes travailleurs, en échange d'une jolie bourse remplie par les quelques mineurs qui avaient été embêtés par les monstres.
Elle inspecte minutieusement les mines avec la lumière d'une torche à la recherche d'indices pour trouver les monstres, mais ce sont eux qui vinrent à elle durant son investigation, avides des pièces en or qui tintaient à l'intérieur de la bourse de la stryge. Se présentèrent à elle deux gobelins et une gobeline, tous les trois de petite taille et équipés d'une dague et d'un pagne pour cacher leur nudité.
- Je suis Jessie la Verte, s'écria la gobeline.
- Je suis James le Gourdin, s'écria le premier gobelin.
- Je suis Miaouss qui Mousse, s'écria le troisième gobelin.
- Nous sommes la Team Gobeline, nous sommes de retour pour vous jouer des mauvais tours et vous alléger de vos pièces en or, crièrent-ils à l'unisson, tous les trois en même temps, très coordonnés pour des gobelins. - Jessie, dit la première, - James, dit le second, tous les deux tournés dos à dos dans un mélange théâtral de simagrées. - Rendez-vous tous ou ce sera la guerre !
Faut préciser qu'à cet instant, Noctula était un peu sur le cul et pantoise, entre les nains nus grévistes et la Team Gobeline, les mines de BaldorHeim renfermaient son lot de bizarreries. Si dorénavant elle était en quête de gens et des monstres farfelus, elle savait où se rendre pour se combler.
- Nous sommes la Team Gobeline, Miaouss, attaque la demoiselle au visage hideux et à la peau toute blanche, elle est moche contrairement à moi et à ma longue chevelure violette, dit Jessie.
Quant à James, il était un gobelin très musclé et aux cheveux bleus et coupés courts. Miaouss était petit et chauve, mais très malin et rapide. Le Gobelin fonça à toute allure sur Noctula et déclara, très sûre de lui, qu'il avait l'initiative et que la victoire était à lui, il se mit à la joute avec sa dague contre l'impressionnante stryge qui ne fit de la créature verte qu'une bouchée, l'envoyant droit contre le mur après lui avoir donné un fameux coup de pied bien placé dans sa face.
Jessie et James se précipitèrent au chevet de Miaouss et implorèrent le pardon de la guerrière, avant de s'enfuir ni vu ni connu en direction de la sortie de la mine, en promettant de ne plus jamais voler les mineurs.
- Nous partons vers d'autres cieux !
Petit clignement d'étoile au loin.
Armure de Noctula
Aeden
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"Mais non, pour pas qu'ça rouille, faut qutu enduise ta lame de gras djambon ! Sinon dans une semaine, ton épée elle est bonne a jter... Et puis une épée en fer, qu'elle idée ! Du bon acier, y'a quça qui vaut la peine d'être forgé."
Le forgeron était sur le point de s'arracher les trois poils qui se battaient sur le caillou qui lui servait de crâne. Quel genre de nullos venait demander conseil au meilleur artisan de la ville, pour ensuite lui maintenir qu'il ne savait pas faire correctement son travail ?
"Pouah fermez boutique mon ptit père. J'irais faire forger mon épée de fer ailleurs ! -Et c'est pas dommage ! Déguerpissez-moi le plancher, un gars comme vous, j'en veux pas devant mon étal ! Je forge des épées pour le Seigneur de cette ville et toute son armée ! Je n'ai rien à apprendre d'un gredin comme vous."
Les cheveux coiffés à la va-vite, Tamara attrape la pioche. D’un coup vif, elle frappe contre la pierre. De petits morceaux tombent sur le sol. L’un des travailleurs les ramasse et les expose à la lumière d’une flamme. Ensemble, ils inspectent et sourient. Ils ont trouvé quelque chose.
- Vous devriez creuser encore un peu par ici Maître Adiel. Je vais chercher une autre pioche et deux des gars qui sont dehors, on ramène aussi le chariot ?
Le regard lancé par le Maitre Adiel fait comprend à son interlocuteur qu’il a fait une bourde. Il réalise la faute. Le titre que le vampire n’aime pas, ici. Mais Tamara répond, son attention déjà revenu sur le filon.
- Oui. Fait vite !
Un autre coup résonne dans la galerie. Puis un autre. Et encore un. Pendant ce temps, le vampire sort. Il montre les minerais à ses collègues et en quelques échanges verbaux, ils se préparent. La galerie est profonde, mais simple à arpenter.
Il leur faut quelques minutes pour rejoindre Tamara. Les coups accompagnent leurs pas. Dans le chariot, les outils tintent. Ils les prennent et, comme leur chef, piochent. C’est un peu hasardeux, mais la zone indique quelques bonnes trouvailles.
Alors que s'amoncellent les morceaux de pierre, Tamara sourit. Adiel ne va pas aimer l’état de ses mains. De ses cheveux. De son visage. Mais le convoi de minerais pour Château-Rouge… Ça oui.
Droit comme un piquet, le valet depuis peut engagé chez le seigneur Van Cullen fait entrer le convoyeur. Celui-ci, habillé à la dernière mode Stellaroise, attend de pied ferme la discussion avec le Seigneur des lieux.
En arrivant dans la pièce, la pénombre qui y règne le déstabilise un peu, mais plus que ça, c’est la stature du seigneur qui lui coupe un peu le souffle. Grande, élégante, le visage presque impassible, la femme qui se tient devant lui n’a pas grand chose à voir avec un simple seigneur minier.
- Madame, je… - Je sais pourquoi vous êtes là, Monsieur. Vous avez été annoncé. - Oui… et bien… Je voulais venir chercher les minerais…
Marchant dans la pièce en y déplaçant aléatoirement des objets de manière aléatoire, Adiel cherche ses mots. Il ne devait pas vexer l’homme mais devait être clair dans ses propos. Finalement après quelques longues secondes de silence, le seigneur se tourne vers lui.
- Je suis désolée, Monsieur. Nous ne ferons plus affaire ensemble. J’ai contracté un contrat d’exclusivité avec mon Roi. Mes minerais, donc, ne seront plus à votre disposition.
L’homme paru déconfit pendant un instant, mais le regard soutenu d’Adiel lui fit clairement comprendre qu’il n’y avait aucune plaisanterie ou moyen de changer la donne.
- Mais Madame…
Tente-t-il tout de même dans un espoir vain.
- Où trouverons-nous ce qu’il nous faut ? Ce que vous aviez ? Je peux augmenter les prix si c’est ce que vous voulez… je peux… Enfin je pourrais demander… - Non.
Le ton n’était pas dur ou tranchant, mais suffisant pour capter l’attention du Marchand.
- Si vous souhaitez acquérir mes minerais, il faut dès à présent prendre contacte avec le Roi. Mon Roi. Le saint Sobek.
Un coup discret est porté à la porte et le valet s’y précipite. Une femme pénètre dans la pièce et s’incline légèrement devant le Seigneur sans prendre gare à l’Humain présent dans la pièce.
- Le chargement est prêt Maitre Adiel. Vous souhaitez venir l’inspecter avant le départ pour Château Rouge ? - Oui.
Fit-il mettant ainsi fin à la discussion avec le Marchand de Stellaraë.
”On pioche tic tac, tic tac, Dans la mine, le jour entier. Piocher tic tac, tic tac, Notre jeu préféré.”
Madhi arque un sourcil. Cela faisait longtemps qu’iel n’avait pas été dans une des mines avec les travailleurs. Mais bien vite son expression incrédule passe au sourire. La chansonnette était entraînante, et les encouragements des chanteurs étaient positifs.
”Pas bien malin d'être riche enfin Si l'on pioche tic tac Dans la terre ou dans la roche Dans la mine,dans la mine. Dans la mine,dans la mine. Où un monde de diamant brille!”
C’était agréable de piocher en rythme, de voir que malgré le labeur, il y avait un petit esprit d’équipe pour justement travailler dur. Cela donnait même de la force à Madhi, qui d’ordinaire, même en donnant le meilleur, n’était pas bien forte pour amasser plein de minerais. C’était vraiment très sympa !
Les portes massives des mines de fer de BaldorHeim s'ouvrirent devant Skolgom, révélant un monde souterrain baigné de lueurs orangées et de résonances métalliques. Armé d'une pioche robuste et d'un casque de mineur, il fit ses premiers pas dans le dédale rocheux, les narines emplies de l'odeur âcre de la pierre et du métal. Les galeries s'étendaient à perte de vue, semblables aux artères d'un géant endormi.
Les autres mineurs, aux visages noircis par la suie et la poussière, le saluèrent brièvement avant de retourner à leur tâche. Skolgom s'installa à un emplacement libre, ses mains fermement agrippées à la pioche. Le premier coup résonna à travers la galerie, une vibration familière et réconfortante pour le jeune nain. Chaque impact contre la roche libérait des éclats de pierre, dévoilant peu à peu les veines de fer scintillantes.
Les heures s'écoulèrent dans un rythme régulier, chaque coup de pioche rapprochant Skolgom de son objectif. La sueur perlait sur son front, ses muscles protestaient sous l'effort, mais une détermination inébranlable brûlait en lui. Le bruit de la pioche résonnait en harmonie avec les battements de son cœur, unissant l'homme et la terre dans un labeur millénaire.
Alors que sa lampe vacillait dans la pénombre, Skolgom contemplait les morceaux de minerai qu'il avait extraits. Ce travail, bien que dur et exigeant, était un hommage à son héritage et un pas de plus vers sa destinée. Chaque morceau de fer arraché à la roche était une promesse d'avenir, forgée dans la ténacité et le courage.
Même si la dernière livraison n'avait pas eu l'effet prévu initialement, Madhi était assez contente, iel avait tout de même fait une rencontre qu'iel ne pourrait pas oublié de sitôt. La future reine... sans doute n'était-ce rien pour bon nombre de Vampire, mais pour elle, c'était quand même impressionnant. Si son Roi la prenait un peu sous sa coupe c'est qu'il y avait du respect à lui donner quand bien même elle n'était pas vampire.
- Le filon de la dernière fois est épuisé...
Les paroles du contremaître firent sortir Madhi de ses pensées. C'était embêtant, mais pas catastrophique. Ils avaient assez de minerais pour un autre voyage à Château Rouge, du moins, le pensait-iel.
- Vous avez essayer l'autre galerie ? Celle qui se sépare de la principale à quelques mètres de l'entré ? - Mes ouvriers y sont, Maitre Adiel.
D'un hochement de tête approbateur, Madhi acquiesce. Iel attrape une pioche, mais finalement la repose, non, cette fois, iel resterait là pour gérer la cargaison qui serait bientôt mise dans la charrette.
[Quête 0 : initiation.] Que je n'avais jamais faite... XD
Dans mon antre de Kanaan, j'avais accueilli Comète, la pierre tombée du ciel qui me suivait partout à présent. Ce drôle de caillou au coeur lumineux semblait comprendre mon langage, et vice-versa. Elle m'aidait même à creuser le fond de la grotte, ayant parfaitement compris mon intérêt pour les pépites brillantes qui naissaient des entrailles de la montagne...Mais je n'expliquais pas sa ferveur et son enthousiasme à le faire tous les jours !
Ce fut alors que je déblayais de nouveaux amas de minerais de fer qu'il allait falloir trier plus tard que je remarquais, tard le soir, un phénomène nouveau. Tandis que la pierre vivante se mettait à luire en direction d'un fragment étrange et bleutée coincée dans la paroi rocheuse, je réalisais que je ne connaissais quasiment rien de Comète...Soudainement, elle se mit à dessouder le cristal lumineux avant de l'absorber tout entier ! Quel drôle de petit bonhomme...
Dans le ventre de la montagne, je me réveillais comme à l'aube de mon existence. Des grondements traversaient en écho le cocon minéral, tout autour de moi. Palpitations souterraines dues à l'activité du monde. Squelette enfoui, il se dépliait, craquant ses articulations, tremblant la surface, parfois, crevant en coulée de magma, encore. Et dans ses protubérances, de la matière jaillissait, en miasmes, vaporeuse, vitrifiée ou sublimée.
Je me levais assoiffée de pierre. Fiévreuse, j'arrachais au ventre ma nourriture, poussée par un instinct incontrôlé. Envieuse affamée de contact minéral. Extractrice démesurée et avide, je martelais la roche, tributaire de sa volonté à céder ce qu'elle voulait bien me céder. Les boutons gris et durs sortirent enfin de leur matrice. Les filons, ici, étaient inexplorés et semblaient infinis, mais il fallait avoir le courage de piocher jour après jour sans relâche.
Assis dans son salon en compagnie d'un Vampire de passage, Adiel soupire. On lui annonce l'arrivé d'un maître d'œuvre. De ce qu'il en savait, c'était un bon travailleur, et il savait parfaitement que venir ici voulait dire trouvaille intéressante ou gros problème.
- Maitre Adiel... Monsieur.
Le vampire s'incline une fois devant son maître et une fois devant l'inconnu.
- Puis-je vous parler en privé ?
Adiel hoche la tête. Il se lève pour accompagner son invité jusqu'à la porte qui se referme derrière lui. Se tournant vers le Maitre d'Œuvre, il affiche un visage neutre mais dans son regard brille une lueur d'interrogation.
- Je vous écoute. - Le filon de fer commence à s'amenuiser, et... - Et ? - Dans les autres galeries, celles qui étaient vides... Nous n'avons encore rien trouvé.
Le silence entre les deux dure quelques secondes. Le temps s'étire pendant que le seigneur vampire réfléchit à vive allure. Il devait calculer. Il y avait d'autres galeries fructueuses, mais il ne pouvait pas attendre que celles-ci disparaissent pour être actif.
- Bien, vous continuerez encore quelques jours, mais, en même temps, vous enverrez deux éclaireurs pour trouver d'autre galeries que nous n'avons pas encore exploré. Faites attention, je souhaite un minimum de perte. - Oui, Monseigneur.
Le vampire s'incline et lui tend tout de même un papier résumant leur dernier compte de minerais.