Citation :

Un peu de musique ?

Nom : Shenzy

Âge : 101 ans

Sexe : Femelle, 'Core que ...

Race : Hybride, Centauresse

Classe envisagée : Éclaireuse guetteuse.

Métier envisagé : Sculptrice

Capacité magique : Une certaine affinité avec les animaux et une célérité plutôt hors du commun.

Mode hardcore : Non merci, mais c'est gentil de proposer cependant..

Bonjour à toi ! Toi qui me regarde, je le sais. Comment je le sais ? Parce que sinon, tu ne lierais pas ces lignes, et si tu les lis, alors tu me regarde, sinon, tu ne sauras sans doute jamais que j'aurais pu deviner que tu les lisais. C'est très logique ! Si si !

Ces membres équins terminés par des sabots à deux onglons, ce sont les miens. J'en ai quatre ! Deux aux pattes arrières, et deux aux pattes avant. J'ai des bras humains en plus mais même si j'ai six membres, je ne suis pas un insecte, de toutes façon, j'en ai pas tellement l'air. Voilà, présentation de mon physique finie : j'ai pas tellement l'air d'un insecte !

Je lis dans ton regard perplexe que ce n'est pas suffisant. Alors soit, je vais me décrire en détail, et après, ce sera ton tour. Tu es d'accord ? Très bien.

Petite maille, je me situe sans conteste dans la mesure inférieure en ce qui concerne la taille et la masse par rapport à mes sœurs centauresses. En effet, fièrement campée sur mes membres inférieurs, je ne dépasse que de peu le mètre soixante, et je suis efflanquée comme une biche après l'hiver.
Mon visage est fin et dit "juvénile", avec de grands yeux jaunes brillants, un nez un peu retroussé, de grandes oreilles pointues qui s'agitent à la moindre émotion, et de petits bois de cerfs ornent mon front quand ils poussent à chaque printemps et tombent à chaque automnes. Je possède une chevelure de jade rarement démêlée que je décore avec diverses plantes. Bon, d'accord, en vérité, c'est plutôt les ronces et les branchages qui viennent s'accrocher à mes cheveux, mais sans rire, je trouve ça plutôt joli et pénible à retirer, alors je laisse.

Ma peau rosée, tirant même sur le violet, possède pas mal de marques et de cicatrices diverses et variées de profondeurs et d'âges différent. Même si elles semblent assez nombreuses, aucune cicatrice cependant n'a l'air de provenir d'une blessure trop profonde. Le bas de mon corps est celui d'un cervidé et ma robe est brune sombre et comporte encore quelques tâches blanches caractéristique des jeunes. Ma maman dit qu'elles ne disparaîtront probablement jamais mais que ça n'avait pas d'importance, que c'était comme une marque unique, et puis ça se fond particulièrement bien dans la nature.
Pour ce qui est de ma musculature, elle n'est pas du tout taillée pour le combat, encore moins pour le port d'armes ou d'armure lourde. En revanche, peu épaisse et les muscles fins de mes jambes sont faits pour la course de vitesse sans conteste, ainsi que pour des sauts hauts et agiles.

En résumé, tout en moi semble respirer la jeunesse : ma voix, mon port encore un peu hésitant en société, ma manière de parler, ma capacité surnaturelle à rire d'un rien ou à ne pas m'épuiser même après une course-poursuite effrénée avec un lièvre.

Mes vêtements sont les plus simples et les plus légers possible. Pour les gens de la ville, mon style peut sans doute paraître ethnique voire tribal ou carrément sauvage, certains ornements ressemblent à des crânes ou à des os, c'est fait exprès mais ne vous y trompez pas, il ne s'agit que de bois flotté trouvé au gré de mes aventures et taillé. Mes vêtements sont tous en fibres végétales, souvent usés ou sales, et rarement changés. Si je dois partir pour des climats moins cléments, je peux me parer alors d'une cape qui me recouvre tout le corps. Lors de mes déplacements, j'emporte évidement mon grand balluchon, mon arc, et plusieurs sacs que j'accroche à mon arrière-main. Je porte aussi un bijou en forme de lune, héritage religieux de ma génitrice pour vénérer Magnésie où que je sois.

Enfin, je te présenterais Demi-Lune, mon compagnon de route.

   "Dans la vie, il y a deux types de créatures, les prédateurs et les proies !"
   "Fais-toi respecter et gueule toujours plus fort que les autres."
   "Trop bon, trop con..."
   
On t'as déjà bercé avec ce genre de phrase nulles ? Pour ma part, je pense que mes sabots iront dire bonjour aux dents du premier type qui me balancera ce genre d'idiotie. Nous autres herbivores ne sommes pas soumis à cette idée stupide de dualité. Prenez les humains, par exemple, fiers d'eux et persuadés d'être au sommet de la chaîne alimentaire ... sans leur dispositifs d'attaque et de protection, et sans leur murs de défense, ils ne sont rien ! Soumis même à la nécessité d'avoir des vêtements ! A peine plus dangereux qu'un marcassin et ne pouvant même pas survivre à une seule nuit en pleine nature. Le pouvoir c'est d'avoir ? Naaah !

Tu vois l'archétype du guerrier costaud que rien n'arrête, sans foi ni loi aux pouvoirs proches de l'épouvante, au passé torturé et que la cruauté n'est égalé que par son ambition dévorante ? Voilà, nous sommes exactement aux antipodes de lui. Moi ? Tout ce que je peux dire est que j'adore les animaux, la nature et la simplicité. Tout ce qui est un jeu a un attrait pour moi si bien que dès que quelque chose devient ennuyeuse ou trop sérieuse, je m'en désintéresse très rapidement. D'aucuns diraient que je ne peux pas rester concentrée sur une tâche plus de quelques secondes, c'est totalement faux, fais juste en sorte que cette tâche soit amusante. En effet, je peux rester des heures à méditer sur une énigme, observer une curiosité de la nature, apprendre comment marche les choses, à m'interroger sur les étoiles, à comprendre comment poussent les plantes, à observer se mouvoir les animaux, savoir le pourquoi du comment. Oui, il me suffit d'un rien !

Volontiers empathique quand il s'agit d'animaux ou de plantes, je ne peux pas supporter qu'on leur fasse du mal pour une raison autre que la pure survie et ce trait est encore plus présent chez moi que chez mes frères et sœurs. Comme un enfant, je ressens toutes mes émotions de manière exacerbées et primaires. C'est sans doute pour cela que j'ai du mal à me trouver une véritable place parmi les miens. C'est sans doute un tord, et je me doute que cela va changer d'une manière ou d'une autre. Que je le veuille ou non, d'ailleurs.

Ses yeux aux pupilles fendues m'avaient repérées, aussitôt, son poil hérissait d'une légère excitation avant que ses doigts ne se contractent pour faire sortir de belles griffes fines et acérées. Elle était là, silencieuse, agile, souple, fauve prédateur. Quelques mètres plus bas, j'observais l'écorce d'un arbre sur lesquels la bête féroce avait grimpé, ignorant totalement qu'elle puisse encore être là. Des écorchures ne mentaient pas : c'était un carnivore qui avait grimpé ici. Aux alentours, aucune autre traces et aucun arbre à portée sur lequel bondir. Je souris intérieurement avant de lever les yeux. Pupilles horizontales contre pupille verticales, prédateur contre proie, carnivore contre herbivore. Aujourd'hui, ma belle, les rôles seraient inversés.

En un saut agile et souple, la bête fauve bondit à terre avant de détaler rapidement vers la forêt. Le temps n'était plus à la dissimulation mais à l'action. A mon tour, je bondis en un saut de départ avant d'élancer toutes mes pattes à sa suite. Dans les sous bois, la bête avait incontestablement l'avantage, sautant souplement au dessus des racines, prenant appuis sur les branches basses pour se mouvoir, sautant sur le côté des troncs pour effectuer des virages secs et nets. Pour ma part, je sautais par dessus tous les obstacles, essayant à mon tour de m'appuyer contre les arbres pour repartir plus vite lors des changements de direction et surtout, ne pas perdre sa trace. Je ne galopais même plus, j'avais l'impression de voler.

Alors que le fauve décida qu'il en avait assez de fuir, il infléchit, à ma grande surprise, sa course vers notre village. Sans plus perdre de temps, j’accélérais mes foulées comme je pus pour la rattraper. Non, tu n'allais pas m'échapper comme ça ! Immédiatement, mes foulées furent plus courtes et plus rapides. J'allais rattraper le fauve quand celui-ci effectua un bond de côté spectaculaire. Obnubilée par mon objectif, je l'attrapais dans mes bras avant de déraper au milieu de mon clan. Immédiatement, un rire à peine dissimulé se mua entre les centaures qui m'entouraient. Je pus même entendre "Pff, tout ça pour un chat ? Elle est vraiment bizarre...". Ma sœur voulu m'aider à me relever mais j'étais déjà bien campée dans mes sabots en essayant de reprendre consistance, et, alors que je m'éloignais, je l'entendit répliquer à la cantonade "Oui, mes frères, mais lequel d'entre vous est capable d'en faire autant ?".

Je souris, satisfaite, en entendant un murmure approbateur dans mon dos. Ma vitesse et mon agilité étaient effectivement légendaire, et d'autant plus que ça n'avait pas toujours été le cas...


Elluci, mon ainée de 7 ans, avait été prise de doutes et de peur en apprenant l'heureux évènement. Fille unique d'un archer au physique imposant et de la chamane des environs, la petite centauresse avait ici un magnifique héritage qu'elle n'avait, jusqu'à présent, pas eu à partager. A l'annonce de ma naissance, effectivement, elle n'avait pas pu se réjouir de ce qu'elle gagnerait en comprenant ce qu'elle perdait.

Quand je suis née, j'avais toutes les peines du monde à me mettre debout contrairement aux autres membres de ma race, puis, j'éprouvais des difficulté à me mouvoir correctement sans tomber, et enfin, à courir sans trébucher. Ma mère, d'une patience infinie, me rassurait en me disant d'y aller à mon rythme, de ne pas faire attention aux moqueries des autres même si ce n'était jamais méchant. Elluci, pleinement rassurée sur le fait que je ne lui ferais jamais d'ombre, m'a prise sous son aile et m'a aidé à comprendre et à surmonter la difficulté. D'une sœur jalouse, j'avais obtenu un mentor dévoué grâce à mon désavantage physique. Ma taille et ma masse musculaire s'évertuaient à ne pas évoluer, cependant, j'appris à démêler mes pattes et à courir comme le vent. J'étais si heureuse d'enfin pouvoir agir à ma guise que je ne pouvais pas aller à un endroit ou à un autre à moins d'y courir ou d'y bondir. J'adorais tellement galoper que je ne faisais plus que ça tant et si bien que je rattrapais bientôt n'importe qui à la course avant de pouvoir dépasser n'importe qui.

Ce soir là, Elluci vint me trouver pour me convier à la réunion de la soirée. Ça va sans dire, j'étais passablement terrifiée à l'idée de faire partie du conseil. La discutions de ce soir était grave et sérieuse et ma maman tenait absolument à ce que j'y assiste et que j'y participe afin que j’acquière de la confiance en moi, c'te blague. Mon papa et ma sœur, fiers tous les deux, étaient là aussi. Bonne idée, comme ça si je me ridiculisais, j'allais le faire devant toute la famille au grand complet. Oh joie ! Ma Elluci me fit un petit clin d’œil ce qui m'encouragea un petit peu. Les aînés s'avancèrent, signe que la réunion pouvait commencer.

Cela commençait par parler politique. N'y connaissant rien, je restais totalement muette et essayait vainement de comprendre ce qui se disait mais mon regard était inévitablement attiré par Demi-Lune qui avait pris en chasse un papillon de nuit. Une petite tape sur la croupe me remit les idées en places. Mon papa me regardait avec des yeux sévères et fit un signe de tête en direction d'un ainé qui avait pris la parole. Ce dernier monologuait sur ton véhément qu'il y avait beaucoup trop de chasseurs parmi les autres races, qu'ils venaient trop près de nos forêts et qu'ils tuaient beaucoup trop d'animaux pour le simple plaisir. Manifestement, l'ainé devait exagérer car les remarques surgirent de bon train partout dans l'assemblée.

Le problème était encore éloigné mais il soulevait un autre soucis : les loups, devenus téméraires par le manque de gibier venaient effectivement de franchir une zone critique de sécurité autour de notre territoire. La conversation s'éternisait et l'agacement de chacun montait. Si on avait déterminé le problème, il n'y avait aucune solution de proposée. Pour ma part, je visualisais les lieux dans ma tête, le mieux était donc de diriger les loups vers l'autre côté de la forêt, il y avait quelques troupeaux d'herbivores dans la vallée et peu de chasseurs y mettaient les pieds à cause du terrain accidenté. Une migration, donc. Mais comment déplacer des animaux sauvages ? Il était certainement possible d'adopter un louveteau et de l'amener à aimer un hybride avec le temps, ou encore d'en capturer pour les relâcher dans la vallée ... Mais tout une meute ? A moins que...

"Mais oui, je sais !" j'avais ... parlé ... Tellement absorbée dans mes pensées, j'avais parlé sans vraiment y réfléchir. Et le plus triste à présent est que tout le monde était devenu silencieux, et tout le monde me regardait, attendant une suite. D'une voix plus téméraire que je l'étais en réalité, je proposais alors :
"Les loups vont être affamés, ils s'attaqueront rapidement à n'importe quelle proie. Il faudrait les déplacer et les diriger vers la vallée où ils pourront prospérer tranquillement ... Vous ne pensez pas ?" Intrigués, et loin de se moquer, il y eut un assentiment implicite et mon père enchaîna  "Et comment compte tu t'y prendre pour déplacer toute une meute ?" Avalant difficilement ma salive, je dis finalement "Je ... Je serais leur proie, je les mènerais dans la vallée."

Amener une meute à s’intéresser à un demi-cervidé était facile, avec ma célérité naturelle, je pourrais rapidement distancer les loups dans la vallée et marquer une autre proie pour qu'ils ne se sentent pas découragés et chassent pour se nourrir. Une fois qu'ils auraient marqué leur territoire, je n'aurais plus qu'à rentrer. Alors que j'expliquais les grandes lignes de mon plan, les aînés me regardèrent étonnés, le temps s'éternisait quand j'eus fini, et ils hochèrent tous la tête, manifestement séduits par mon idée. Je venais d'obtenir une nouvelle considération au sein de mon peuple, en plus d'être étrange, j'avais aussi des plans farfelus mais qui étaient d'une simplicité enfantine et qui marchaient. C'était le plus important, non ?


Les loups de la meute principale de l'est étaient là. Une meute qui avait manifestement connu des jours meilleurs. Leur nombre avait grandement diminué ainsi que leur poids à tous. Pour ma part, j'essayais de me dire que ça rendrait au moins ma tâche plus facile. Après des jours d'observation en suivant leur progression, j'avais repéré le couple alpha, les louveteaux et les jeunes ainsi que leur technique de chasse. Il me fallait emporter toute la meute pour réussir ma mission. Il fallait que je les force à migrer.

Après m'être plongée dans un ruisseau, je me suis ébrouée près de l'aire de repos de la meute. Déjà, certains avaient relevé la tête et commençaient déjà à renifler l'air ambiant. Sans demander mon reste, j'ai commencé à suivre le chemin vers la vallée, multipliant les traces dans le sol et marquant plusieurs arbres sur mon passage. Après un jour entier de traque, la meute s'était drastiquement rapprochée de moi, il fallait que je sois suffisamment lente pour être suivie par les plus jeunes tout en gardant mes distances, aussi, je faisais souvent des sprints suivi de demi-tours. Ce petit manège commençait à devenir assez dangereux : dès le lendemain à l'aube, les loups les plus hardis s'étaient lancés à ma poursuite, me prenant par surprise. La chasse était lancée. Fort heureusement, nous n'étions plus très loin de la vallée, mais il fallait que je trouve une idée, et vite ...

Un sentier escarpé et des rochers pointus n'avaient pas réussi à décourager mes poursuivants, je m'en suis sortie avec les mains écorchées, laissant de jolies indices carmins sur le chemin à suivre pour me trouver. L'odeur du sang devait les avoir rendus complètement fous car le rythme s’accélérait. A l'orée de la forêt, tout près de la clairière qui longeait un ruisseau, je vis alors un petit groupe de cinq chèvres sauvages, deux jeunes et leur parents, et une ancienne. Quatre partirent vers la rivière tandis que la chèvre plus âgée, sentant certainement son heure venir, bondit en longeant la forêt. J'étais devenue, bien malgré moi, chasseuse. D'un mouvement, bras écartés, je me suis mis en travers de la route de la pauvre créature qui me percuta de plein fouet. La serrant contre moi, souillant son pelage blanc de mon sang au passage.

"Je te demande pardon..." lui chuchotais-je à l'oreille.


J'éprouvais un sentiment mêlé : une excitation inconnue de danger allié au jeu. J'avais honte, terriblement honte d'avoir tué indirectement. Et en même temps, j'étais indiciblement fière d'avoir sauver cette famille de loups.

Rapidement, je pris goût à la satisfaction que je ressentais alors que je racontais mon aventure à mon clan. Dès le lendemain, ma sœur me dit qu'il était plus que temps que j'apprenne le maniement d'une arme adaptée à ma condition et que j'aurais l'illustre honneur d'être son élève, quoi que ça veuille dire... Je savais dès lors que j'allais vite devenir accroc à ce genre de quêtes. Je savais que j'avais changé en contemplant le regard emprunt d'un peu de respect des autres de mon clan, plus jamais je ne serais vraiment la même. Je n'avais toujours pas trouvé ma place mais je commençais déjà à mieux me connaître.



Me voilà aujourd'hui, fièrement campée sur mes sabots, mon arc dans le dos, regardant la canopée de la forêt comme à chaque fois à mon retour sur nos terres, émerveillée comme si je la découvrais pour la première fois. Énormément de choses se sont passées depuis que ma frangine ma prise en apprentissage au tir à l'arc, puis au combat rapproché. D'une part, les années, je ne suis plus un faon apeuré par la moindre menace, je suis à présent une centauresse avec énormément d’aplomb apte à prendre la parole et à converser avec les inconnus. Mes aventures me portent au delà des frontières de mon clan. Centaures des autres clans, Satyres joyeux, Minotaures brave et Elfes mystérieux ... J'ai toujours hâte d'en découvrir plus !

40 ans d'aventures qui m'ont amené vers de lointains horizons, de voyages, de quêtes, de rencontres, de bêtes étranges et merveilleuses. 40 ans et je redécouvre toujours ma forêt avec mes yeux d'enfant. A force d'allées et venues, mon clan s'est enfin ouvert et nous échangeons désormais des denrées, des outils et du savoir faire avec les autres hybrides. Le clan Yaddre est désormais sorti de l'ombre

Je n'ai plus aucune frontière, libre, herbivore et parfaitement adaptée à la vie en pleine nature, plus rien ne me fait obstacle à mes explotations. En plus d'être rapide, je suis également devenue très endurante, apte à couvrir de grandes distances rapidement, voyageant toujours léger, une véritable pro de la vie en milieu sauvage. Même les animaux les plus farouches sentent que je ne suis pas une menace pour eux et me laisse en paix si j'en fais de même avec eux. Je n'ai pas trouvé ma place au sein de mon clan, je l'ai simplement ouvert aux autres, je continue d'arpenter les paysages en quête de rencontres.

Tout le monde est tellement accaparé par l'idée de laisser son emprunte en ce monde que personne ne pense à s’imprégner de celle des autres.

Je vous le dit de but en blanc : Je suis en pourparler avec un admin pour mon avenir ici. C'est un secret, MOUHAHAHAHA !!! J'en fais trop ? Ouais, j'avoue.

Sinon, j'aimerais aussi faire connaître le clan d'où je viens, les centaures-cervidés. J'ai déjà fais un petit topo là dessus ici et j'aimerais savoir s'il pouvait être intégré à la bibliothèque. Si oui, ce serait super, si non, que faut-il que j'ajoute ?
Blague à part, la personne derrière le personnage de Shenzy adore écrire, créer, inventer et j'ai vu que vous cherchiez éventuellement des rédacteurs pour apporter des précisions sur les races, donc si mon style vous plait, n'hésitez pas. Sinon, n'hésitez pas !