Razja attendait patiemment, sa queue enroulée sur elle-même, s'appuyant dessus comme s'il s'agissait d'un siège. La suite des évènements promettait d'être intéressante. Il espérait bien récolter un maximum d'âmes, et faire une pas de plus - façon de parler - vers son objectif. En prévision du combat, le Naga avait, subrepticement, fait un petit tour du propriétaire dans quelques galeries naines peu visitées. Il avait bien fini par trouver quelques âmes errantes, qu'il s'empressa d'ajouter à sa collection, bien au chaud dans la gourde de son bâton.

Le Naga regrettait néanmoins de devoir participer lui même à cette expérience, et non être simple spectateur. Lui qui aurait aimé observer, prendre des notes, faire des observations... Combattre ne lui faisait pas peur, mais cela occuperait son esprit, et il espérait ne pas rater des choses trop importantes.

Au signal, il leva son arme, et l'agita au-dessus de sa tête, avec un lent mouvement circulaire. Un épais brouillard vert en surgit. Il s'écoula des orifices de la gourde avec une forme curieuse, comme si cette brume était liquide. En quelques secondes, la brume prit une forme vaguement quadrupède, avant de se préciser. Les pattes s'affinèrent, des excroissances poussèrent au sommet d'un crâne. On aurait dit un cerf. Vaguement. Plutôt un cerf sur lequel se seraient greffés des petits bouts d'autres choses. Probablement l'accumulation des âmes dans un espace restreint, songea Razja.

L'aspect esthétique était totalement secondaire, seule comptait l'efficacité. Aussi, le naga envoya sa créature à l'assaut, pour voir ce dont elle était capable.

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'Attaque - Naga' :

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#1 'Attaque - Thérian.' :


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#2 'Attaque - Hybride' :

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'Djöll. - Lagmarù' :

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'Attaque - Corrompu' :

Elle est enroulée dans un épais manteau de fourrure, la mage, aux yeux posés sur les lignes d’encre d’un vieux bouquin lit lentement l’histoire d’amour. Elle tourne les pages avec douceur, presque peureuse que les pages se déchirent face au vent glacé qui souffle. La vallée où ils sont installés est silencieuse, du moins pour l’instant. Elle finit par lever les yeux vers la pique de la forêt vert foncé de la forêt de pins, puis vers la ligne de montagne qui se dessine sur l’horizon du ciel. L’Orque soupire, se demandant si elle allait un jour s’habituer au froid glacial des montagnes du nord.

Un vent vicieux s’infiltre dans le col de son manteau et elle frisonne de la tête aux pieds. Elle referme finalement son livre et le serre dans son sac pour se rapprocher d’un coin de feu non loin de Corbeau et de Lana. Elle grelotte un peu, le son de ses dents qui claque entre elle font rire quelques personnes qui sont avec elle. Elle laisse un sourire en coin s’étire en essayant de se réconforter en se disant qu’elle faisait rire les gens au lieu de les faire pleurer. Les yeux sur les flammes qui lèchent le bois goulûment, elle entend finalement la voix de Corbeau.

Elle pointe son regard vers lui, puis vers le point au loin qu’il pointe. Fascinée, elle regarde finalement, il y avait un mouvement, lent, mais qui suivait toujours le même rythme, puis finalement, une pique semble dépasser la montagne et elle réalise que quelque chose bougeait dans leur direction. Comme hypnotisée par la chose qui avance vers eux, elle en vient à réaliser la grosseur gargantuesque du monstre. Elle ne pouvait pas en croire ses yeux… Et il devait se battre contre ceci ?

Tandis que le cor résonne dans l’air frais, que les cris explosent et que tous s’activent à se mettre en place, Mowgl’ia reste figée sur place. Ils devaient se débarrasser de CECI ?!? Elle ne pouvait pas en croire ses yeux. La peur monte un instant en elle et elle est incapable de bouger. Comment pouvaient-ils mettre fin à une montagne mouvante ? Comment, dans les guerres précédentes contre les Calamités, avaient-ils réussi ? C’était tout simplement…

Quelqu’un pose une main sur son épaule et la secoue un peu. Elle tourne la tête vers le visage familier, Uvilda. Ses lèvres bougent, mais elle entend aucun son sortir. La femme aux longs cheveux blonds sourit puis l’entraîne avec elle. Elles se positionnent ensemble et Uvilda l’invite à réciter une formule magique avec elle et ensemble elles appellent un sort de pierre.

« Lapis Iactus »

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'Attaque - Mage' :

Sobek Elpoemer Grey avait suivi l'agitation qui précédait l'affrontement avec le calme relatif aux sociopathes. En bon Dévoreur, il avait même pu profiter de l'établissement des camps pour faire disparaître quelques individus à la magie particulièrement délicieuse, avalés par la neige, ou peut-être perdus après une soirée arrosée, personne ne songea à le suspecter dans un climat qui de toute façon invitait à considérer un Mal bien plus grand que sa petite personne.

Le régent de Spelunca était sinon resté somme toute tranquille, à s'amuser d'offrir poudres, pâtes, et onguents délirants aux divers régiments qui ralliaient bannière aux forces Naines. Sous couvert de profiter des probables derniers instants de beaucoup d'entre eux, les Hommes semblaient prêts à s'offrir à la folie la plus chaotique, et tandis qu'ils absorbaient des paradis artificiels afin de distraire leurs esprits du combat à venir leurs langues se déliaient.
Et Sobek Elpoemer Grey écouta chaque parole avec attention.

Le jour du combat il avait préféré rester en retrait, avec les archers, loin de la ligne de front en compagnie des vampires qui l'avaient escorté jusqu'aux Baldors. Le réveil de la Bête fut impressionnant, et même s'il en avait vu d'autres, l'effet produit sur sa personne fut celui d'une profonde excitation mêlée à une joie sauvage ; le pouvoir s'avérait toujours un spectacle des plus délectables.
Il était chargé de commander une escouade tactique, qui devrait placer diverses mines de magie afin de ralentir l'avancée de la Calamité Bleue, mais, tandis que son groupe s'aventurait parmi les dédales rocheux du massif Nain, le vampire ordonna à tous de s'arrêter.
Un sourire sauvage s'était rivé à ses lèvres. Une idée de chaos l'avait traversé.

- Halte. Il y aura des morts aujourd'hui, beaucoup de morts... alors... oh ça fait longtemps que je n'ai pas fait ça... hahaha... je vais lancer une pièce, si c'est face je vous tue tous, si c'est pile on continue le travail sans encombres.

Son sourire s'élargit d'autant plus lorsqu'un elfe se jeta sur lui en l'injuriant de traîtrise, et qu'il lui trancha la gorge d'un coup de griffes après avoir paré son attaque. Il n'eut finalement pas à tirer sa pièce, et se retrouva très vite en fou rire au milieu de cinq cadavres dont le sang chaud faisait fondre ça et là des pans de neige immaculée. Le visage dégoulinant d'hémoglobine, il s'allumait ensuite une cigarette en posant des yeux ronds et étrangement vides sur la Calamité dont l'immobilité présageait un assaut dévastateur au vue des sorts, flèches, et ombres qui fonçaient sur elle.

Que la fête commence.

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'Attaque - Vampire' :

Devant l'ampleur de l'ennemi, l'archère fut plus que contente de retrouver des alliés familiers pour faire face à la calamité. Les montagnes tremblaient sous les pas d'Anklög et sous la peur qu'ils engendraient. Les esprits qui habitaient les grandes surfaces minérales n'avaient pas pour habitude d'être dérangés...Aujourd'hui, ils s'affolèrent tous. Entre ces monts glacés d'effroi et ces âmes courageuses mais résolument mortelles, il était aisé de perdre la tête face à lui.

Chaque corps de l'armée dùralassienne s'organisaient néanmoins. Ils ne renonçaient pas, n'abandonnaient pas. Les elfes présents étaient ragaillardis par la présence du prince Eressëa sur le champs de bataille. Alors, comme si son groupe ne constituait qu'un seul archer, Ehawee et les autres tireurs en hauteurs, dont la direction était relégué à Diagoras, bandaient leurs arcs en hauteur.
La femme murmura au vent sa prière elfique, dans l'espoir que les esprits répondent à son appel. Quelques instants plus tard, une pluie de flèche s'abattit sur Anklög, dont l'une d'elle était aussi brillante que la lune, aussi brûlante que le soleil.

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'Attaque - Elfe' :

Le temps n'était plus aux histoires épiques, mais à l'affrontement épique ! Rowtag jubilait de voir de si grandes forces lutter l'une contre l'autre, les combattants dùralassiens d'un côté, une montagne magique de l'autre...Mais il serait mentir que de dire qu'il ne ressentait aucune peur, d'autant que les combattants de la troupe, lui compris, (le Cirque recélait quelques numéros redoutables) étaient de la partie.

Le spectacle était présenté par sire Azriel qui, en tout bon monsieur loyal, fit une entrée en matière à sa troupe. Tout le monde rentrera...Il n'y avait aucunes certitudes à cela, tout le monde le savait. Néanmoins, la ferveur du chef des artistes qui dévoilait alors sa puissante magie d'invocation ainsi que la musique encourageante d'Holy ne pouvaient laisser indifférent les autres membres de cette étrange famille.

Le djöllfulin, monté sur son imposante panthère, était flanqué de Zatana elle-même à cheval.

-Alors allons-y, déclara-t-il sobrement, avant de s'élancer à toutes allures dans le sillage des sous-fifres et des pestes blanches. Ce n'étaient pas les dagues du cambrioleur et de la lanceuse de couteaux qui allaient pouvoir briser la roche d'Anklög, alors les deux avaient eu le temps de préparer un système utilisant de la poudre kicrépit (oui oui), rendant leurs projectiles pour le moins...explosifs ! Les deux fous zigzaguaient entre les pieds de la calamité en plantant le maximum de ces couteaux piégés. Et le son si singulier qui en résultait enchantait les oreilles du djöllfulin, lui faisant presque oublier les risques encourus...

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'Djöll. - Urgaal'Mar' :

Yọr avançait à travers les rubans immaculés des montagnes. Le vent et la neige formaient, avec les sols de glace, des voiles qui dansaient, enveloppaient tout être vivant dans un calme froid. La géante respirait calmement. La douleur des engelures lui rappelait son cercueil de cristal, duquel elle avait émergé il y a peu. Et pourtant, elle se tenait là, debout, crevant le flot des flocons meurtriers.

Elle apercevait les lumières célestes et colorées qui l'avaient mené jusqu'ici, dans cet endroit éloigné de ce qu'il lui semblait avoir connu, et pourtant étrangement ressemblant. Alors, au détour d'une paroi rocheuse, elle entendit des grondements résonner dans les monts glacés, et bientôt, une tête immense vint obstruer son champs de vision sur le ciel désormais livide : Anklög faisait face à Dùralas.

Très vite, la peur s'emparait sinueusement des membres de la géante bleue, et pourtant, elle ne frémissait plus depuis longtemps. Cet être de pierre écrasait des pauvres âmes, il ne s'arrêterait pas. Les aurores boréales l'avaient guidés jusqu'ici, son coeur ne pouvait que leur obéir, en dépit de ce que son instinct dictait à son corps de faire. Yọr s'approcha du champs de bataille d'un pas ferme. Il lui restait encore une centaine de mètre pour atteindre cette montagne vivante mais elle vit qu'un éboulement menaçait d'aplatir un soldat non loin d'elle. D'un mouvement vif, elle attrapa l'individu et lui évita le choc. Il la fixa, incrédule mais reconnaissant, tandis qu'elle tourna un regard noir sur la calamité.

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'Attaque - Géant' :

Le pentacle dessiné sur le sol rocheux était immense, bien plus grand que tous ceux qu’ils avaient pu dessiner. Il y avait mis une bonne partie de la nuit faut dire, dans le silence lourd précédent une bataille.
« On se gèle dans cette montagne ! » Celui-ci n’était pas à son aise dans la neige et la froideur des Baldors. Les échos de sa voix n’avaient cessé de résonner entre les roches dissimulées, loin du tumulte des armées, grouillantes tel une fourmilière apeurée.

Enfin ils se mirent au centre du cercle complexe qui s’illumina aussitôt d’une douce lueur rougeoyante. Une agréable chaleur s’en dégagea et la glace et la neige tout autour fondit peu à peu. L’Autre s’assit alors en tailleur, profitant du cercle magique pour enfin cesser de grelotter. « Pfiou, un peu plus et je me transformais en glaçon… » Marmonna-t-il alors.

Il avait entendu parler de cette cala-chose et puisqu’il s'était retrouvé d’une manière totalement inconnue… A cause d’une certaine personne… Dans la ville insipide des nains, il n’aurait manqué ce spectacle pour rien au monde.

Son ouïe aussi fine que celle d’un félin capta des bruits de pas, des éclats de voix, des sons de lutte qui était toute proche à présent. Il crut entendre un nom qui rapidement se dispersa dans le froid des Baldors @Sobek E. Grey Une odeur de sang emplit leurs narines et dilata leurs pupilles. Pourtant la seule pensée de quitter leur nid chaud et douillé lui était insupportable.

« Ce coin est déjà pris ! Allez attendre la calamité ailleurs ! » Bougonna-t-il à l’adresse du vampire qui ricanait entre les roches glacées. Soupirant, il se redressa et dans quelques mouvements gracieux et parfaitement coordonnées il fit voltiger le sang coulé lamentablement au sol. Quel gâchis. Il sépara dans les airs le nectar des diverses saletés qui s’y étaient collées et tout en faisant des centaines de petites bulles pourpres lévitant autour de lui, il se rassit et entrepris d’en gober quelques-unes goulûment.

« J’avais un petit creux en fait ! »

Avec quelques autres bulles de sang, il érigea d’énormes piques de cristal pourpre en la direction du monstre gigantesque. Elles s’écrasèrent avec force contre son cuir de pierre. « Peut faire mieux… »

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'Attaque - Vampire' :

Le membre 'Dilon Deraborne' a effectué l'action suivante : Actions

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'Attaque - Humain' :

Le membre 'Garzvorgh dit "Kalevala"' a effectué l'action suivante : Actions

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'Attaque - Peau verte' :